Cessez-le-feu ! Palestine. Rassemblement Samedi 10 août 15h, Place Royale Nantes + Résolution nationale LDH

La LDH, partie prenante de la plateforme44 des ONG pour la Palestine, appelle au rassemblement puis manifestation ce samedi 10 août – 15h – place Royale à Nantes.

Nous joignons ci-dessous la Résolution « Pour une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien dans le respect du droit international », adoptée le 20 mai dernier par le dernier congrès national de la LDH.  

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De: « collectif afps44 »

Envoyé: Mardi 6 Août 2024 21:59:41

Objet: Appel à Rassemblement puis Manifestation , Samedi 10 août 15h – Place Royale à Nantes

Non au Génocide – Cessez le feu – Respect du Droit international – Non à la répression contre la solidarité

Appel à Rassemblement puis Manifestation
Samedi 10 août 15h Place Royale à Nantes

La complicité de ses alliés occidentaux permet au gouvernement israélien de poursuivre sa politique génocidaire à Gaza et d’agressions dans la région.
Les dirigeants israéliens veulent étendre la guerre pour faciliter l’expulsion d’un maximum de Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza.
Plus de 40 000 tués à Gaza et 92 000 blessés dont une majorité de civils. Gaza est un champ de ruines, famine, épidémies …
Torture généralisée sur les prisonniers. Nettoyage ethnique, colonisation, répression et massacres en Cisjordanie (610 tués depuis octobre) …

Stop !

Seule la fin de l’impunité d’Israël permettra l’arrêt de cette politique. Nous rappelons la nécessité absolue d’un cessez-le-feu immédiat et permanent.

La mobilisation en solidarité avec le peuple palestinien et tous les peuples victimes de cette fuite en avant d’Israël est d’autant plus importante.
La répression du mouvement de solidarité comme le 30 juillet à La Chapelle-sur-Erdre est intolérable.

Le 6 août 2024,

Pour la Plateforme44 des ONG pour la Palestine: le bureau de l’AFPS44

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Résolution : « Pour une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien dans le respect du droit international »

Résolution adoptée par le 92e congrès de la LDH, Bordeaux – 18, 19 et 20 mai 2024

Le 7 octobre 2023, les milices du Hamas ont procédé à une incursion terroriste en Israël et massacré environ 1200 hommes, femmes, enfants tout en s’emparant d’environ 240 otages. Les responsables de ces crimes devront répondre de leurs actes devant la Justice internationale.

Suite à ces atrocités, le gouvernement d’Israël et son armée ont mis en place une punition collective d’une violence inouïe, frappant l’ensemble de la population de Gaza.

Plus de 35 000 Palestiniennes et Palestiniens de Gaza, sans compter les milliers de corps sous les décombres, en majorité des femmes, et des enfants, ont été tués par des bombardements indiscriminés. Les infrastructures patrimoniales et civiles de Gaza (hôpitaux, universités, bibliothèques, écoles, archives centrales de Gaza…) sont systématiquement détruites. Ainsi se met en place un schéma qui vise à anéantir les fondements même de la société palestinienne. Par ailleurs, un blocus impitoyable a provoqué une situation de famine : un tiers de la population souffre de sous-alimentation et la totalité des 2,2 millions d’habitants dépend d’une aide humanitaire que la puissance occupante ne laisse passer à ce jour qu’au compte-goutte.

Les crimes commis par Israël dans la colonisation de la Palestine ne sauraient justifier l’horreur du 7 octobre, pas plus que cette dernière ne peut justifier sept mois de destruction de Gaza et des Gazaouis.

Cette situation dramatique est lourde de périls pour les deux peuples palestinien et israélien. Elle s’inscrit dans une longue histoire marquée de dominations, de violences et d’injustices. Les gouvernements successifs d’Israël ont ainsi multiplié les violations du droit international, du droit humanitaire international et des droits de l’Homme. Ces violations répétées ont systématiquement entravé tous les efforts de construction d’une paix juste et durable et ont fait obstacle à la perspective de création d’un État palestinien.

Le gouvernement israélien, s’est affranchi du respect du droit international, en toute impunité, de façon quasi constante, souvent dans l’indifférence générale, voire avec la complicité de certains Etats, allongeant ainsi sans cesse la longue liste de ces violations :

Refus d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui exigent le retrait des territoires occupés et prônent la mise en œuvre du droit de chacun des peuples de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues.

Intensification de sa politique de colonisation et d’expulsions, au prix de mouvements de révolte des Palestiniens et d’un cycle infernal de violences des uns et des autres. Mépris d’un avis de la Cour internationale de justice (CIJ) du 8 juillet 2004 qualifiant de « contraire au droit international » la construction d’un mur de séparation par la puissance occupante dans le territoire palestinien.

Refus de toute coopération avec la Cour pénale internationale (CPI), pourtant compétente pour instruire les crimes relevant de sa juridiction commis depuis le 13 juin 2014 sur le territoire palestinien occupé.

Rejet de l’application de la résolution 2334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de sécurité exigeant que soit mis un terme à l’expansion des colonies de peuplement pour préserver la solution de deux États.

Ce refus de tenir compte de la légalité internationale s’est aussi accompagné d’une escalade de la violence à l’encontre des Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. L’accélération du vol des terres palestiniennes par une colonisation systématique et brutale, perpétrée aussi bien par les forces militaires que par les colons, en est la caractéristique essentielle. Cette brutalisation se retrouve également dans l’aggravation dramatique de la situation des détenus palestiniens. Face à la violence multiforme d’un système colonial pétri d’injustice, les Palestiniens de Cisjordanie, de Jérusalem-Est, de Gaza et des camps de réfugiés mènent un combat légitime pour la liberté et l’autodétermination.

Mépris du droit international, durcissement des politiques répressives : ce double mouvement a aussi largement précipité l’asphyxie de l’État de droit en Israël. Un seuil d’une extrême gravité a été franchi dans ce sens avec la Loi fondamentale « Israël, État–nation du peuple juif » votée en juillet 2018, dont les termes entrent en contradiction avec la définition de l’État adoptée en 1948 par les fondateurs de l’État d’Israël. Alors qu’ils prônaient un État juif qui « assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe et garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture », la nouvelle loi de 2018 a remplacé la notion d’« État juif et démocratique » par celle d’« État-nation du peuple juif ».

En conséquence de quoi son article 1er affirme : « seul le peuple juif a droit à l’autodétermination nationale en Israël ». Il y proclame que « l’État considère le développement de la colonisation juive comme un objectif national et agira en vue d’encourager et de promouvoir ses initiatives et son renforcement ». Les politiques discriminatoires à l’encontre des citoyens non-juifs d’Israël se trouvent ainsi renforcées, ces derniers étant désormais renvoyés légalement à un sous-statut. Aujourd’hui, de nombreuses voix n’hésitent pas à qualifier cette politique de régime d’apartheid et, pour la LDH, cette loi de 2018 institutionnalise effectivement une situation d’apartheid, tel que défini par les textes du droit international, à l’intérieur des frontières de l’État d’Israël.

En Cisjordanie et à Jérusalem-Est les Palestiniens, qui ne bénéficient pas d’une quelconque citoyenneté ou nationalité, ne peuvent se déplacer librement et encore moins s’installer là où ils le souhaitent et subissent une politique coloniale répressive pouvant être qualifiée « d’inhumaine ». Celle-ci se manifeste par des arrestations arbitraires massives, des transferts forcés, des démolitions de biens privés, l’accaparement de ressources naturelles, des restrictions à la liberté de circulation, des pratiques avérées de tortures, une politique d’enfermement massif, des punitions et représailles collectives. Les résidents palestiniens de Jérusalem-Est sont en outre confrontés à des mesures d’expulsion et à une colonisation systématisée par quartiers entiers. Ils peuvent même être privés de leur droit de résidence.

S’ajoute à tout cela une restriction des libertés fondamentales d’expression, d’association, de réunion des Palestiniens qui ne cesse de s’aggraver. C’est par centaines que des organisations et partis politiques ont été interdits depuis 1967. La répression, par la force, de manifestations pacifiques est monnaie courante.

A travers les violations répétées des droits des Palestiniens et notamment en développant un système institutionnalisé de domination d’un groupe par un autre, en réaffirmant la volonté de poursuivre ce système de domination quitte à perpétrer des actes inhumains pour le maintenir, l’occupation militaire et la colonisation systématisée constituent en soi une violation caractérisée du droit international, créant une situation assimilable à un apartheid pratiqué à l’encontre du peuple palestinien.

Le 24 janvier 2024, suite aux attaques du Hamas et aux bombardements israéliens massifs sur Gaza, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu une ordonnance fondée sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. La CIJ a estimé qu’il y avait urgence à prendre des mesures conservatoires de protection au regard d’un risque réel et imminent de préjudice irréparable. Tout en soulignant aussi que toutes les parties sont liées par le droit international humanitaire, et en appelant donc à la libération immédiate et inconditionnelle des otages détenus par le Hamas, la CIJ a jugé que l’État d’Israël devait prendre toutes les mesures effectives en son pouvoir pour prévenir et empêcher la commission de tout acte génocidaire, pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide, pour permettre sans délai la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire pour protéger les Palestiniennes et les Palestiniens de Gaza, et pour assurer la conservation des éléments de preuve relatifs aux allégations d’actes pouvant relever de la Convention sur le génocide.

Cette décision ayant une force contraignante s’impose à Israël comme aux autres États parties à la Convention qui ont l’obligation d’apporter leur concours à la prévention du génocide, sous peine de s’en rendre complices. A ce titre, la suspension par certains pays, sur la base d’accusations sans preuve, de l’aide apportée à l’UNRWA va à l’encontre de cette obligation de porter secours à la population civile de Gaza.

Loin de se plier à cette ordonnance de la CIJ, Israël a continué, dans sa logique destructrice, de bloquer l’acheminement des biens de première nécessité et de rendre impossible le fonctionnement des hôpitaux. Cette politique délibérée, visant à affamer une population entière et à organiser le chaos, contribue à mettre en place les éléments d’un risque avéré de génocide.

Un terme doit être mis à l’impunité permanente dont bénéficie l’État d’Israël. Il ne suffit pas de dénoncer les incessantes violations du droit international par cet État. La mise en œuvre de sanctions dissuasives et préventives s’impose : par exemple l’arrêt des livraisons d’armement, l’arrêt de coopération militaire et sécuritaire avec Israël, la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël et l’exigence de poursuites pénales à l’encontre des responsables des crimes commis. Il appartient à la France de jouer un rôle déterminant dans ces exigences. La mobilisation citoyenne est indispensable pour interpeller dans ce sens les décideurs politiques à tous les niveaux.

Le fondement d’un processus de paix doit être le respect du droit international. Nul ne peut effacer la présence des peuples et des sociétés : les Israéliens et les Palestiniens n’ont pas d’autre pays. Sortir de cette logique, c’est, au vu des réalités forgées par l’histoire et ses conflits, s’exposer à basculer dans des logiques génocidaires. Quel que soit le degré actuel de cruauté, de barbarie, de déshumanisation, la résolution de l’ONU (29 novembre 1947) « Deux peuples, deux États » trouve ici tout son sens et son urgence et passe par la reconnaissance de l’Etat palestinien.

Face à l’actuel gouvernement israélien qui est dans la négation de l’existence d’un peuple palestinien, qui est dans le refus d’un État pour les Palestiniens et qui revendique la rupture du cadre international, celui-là même qui a permis la création de l’État d’Israël, la communauté internationale n’a d’autre choix que d’intervenir pour imposer une solution qui assure la paix juste et durable à laquelle aspirent les deux peuples. La responsabilité des États-Unis est première, l’action de l’Union européenne et des États arabes peut également être décisive.

Pour sa part, la LDH poursuivra son entier soutien au dialogue et aux mouvements, en particulier dans les sociétés civiles, qui œuvrent souvent conjointement pour une paix juste et durable et pour l’égalité des droits entre Palestiniens et Israéliens de toutes confessions et en tous lieux.

La LDH réitère son appel à la France à reconnaitre l’Etat Palestinien.

La responsabilité des horreurs qui accompagnent la guerre actuelle ne saurait en aucun cas être imputée en France à des personnes, des groupes, des communautés. La LDH demande au gouvernement de tout faire pour garantir la sécurité des personnes et la pleine liberté d’expression des solidarités qui passent par la liberté de manifester.

Au moment présent, l’urgence et donc la priorité absolue est de mettre un terme à l’accumulation des horreurs et d’obtenir l’application pure et simple du droit humanitaire international. Cela suppose : un cessez-le-feu immédiat et durable avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population gazaouie, la libération immédiate des otages détenus par le Hamas, la protection de tous les civils en Israël, à Gaza, en Cisjordanie et Jerusalem-Est, la mise en place d’un corridor humanitaire pour le passage de tous les produits de première nécessité, la levée intégrale du blocus de Gaza, la libération des prisonniers palestiniens en détention administrative arbitraire.

Adoptée le 20 mai 2024

Communiqué : Une interpellation disproportionnée

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 1er août 2024

Une interpellation disproportionnée

Dans le cadre des Jeux Olympiques, un match de football entre Israël et le Japon avait lieu à Nantes au stade de La Beaujoire ce mardi 30 juillet en soirée à 21 heures.

L’association France Palestine Solidarité a voulu, à cette occasion, tenir une initiative de protestation sur ce que subissent les Palestiniens à Gaza. L’association n’a pas protesté dans le périmètre du stade qui fait l’objet d’un arrêté d’interdiction de manifestations. Elle s’est exprimée le matin vers 9 heures à La Chapelle-sur-Erdre, sur le pont de la rue du Château d’Eau qui enjambe l’autoroute A11. En choisissant ce lieu sur une commune qui entretient des liens de coopération avec le camp de réfugiés de Jénine, les militants ignoraient que cet espace faisait également l’objet d’un arrêté d’interdiction de manifester. Seulement trois personnes ont déployé, de manière pacifique, une banderole et des drapeaux. Aucune organisation n’ayant jamais connu une interdiction de manifestations dans une commune de la Métropole en dehors de Nantes, ces personnes ont expliqué que, sans le savoir, elles se sont trouvées dans une des rues formant le périmètre d’un autre arrêté d’interdiction de manifestations du fait de l’ouverture d’un « Club 2024 sur le site du CREPS » installé sur la commune de La Chapelle-sur-Erdre ; la préfecture considère, selon l’arrêté, « un risque élevé de troubles graves à l’ordre public dans les secteurs concernés par les Jeux Olympiques, que dans ces circonstances seule une interdiction de manifestations est de nature à [les] prévenir et que ces rassemblements sont susceptibles d’attirer plusieurs centaines de personnes et qu’il ne paraît pas possible de garantir l’absence de débordements».

Le rassemblement était formé de trois personnes, âgées respectivement de 69, 79 et 81 ans, qui ont été embarquées par un impressionnant dispositif policier, composé de quatre véhicules de gendarmerie, au poste de police où elles sont restées toute la matinée, avec audition libre et prise de photos de type anthropométrique. Leur banderole et drapeaux étaient saisis. Il leur a été signifié que les organisateurs de manifestation dans ce périmètre encourent 6 mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende, alors que les participants à un rassemblement interdit encourent une contravention de 135 euros.

L’interpellation de ces personnes est disproportionnée. Tout indique en effet qu’elles n’avaient pas l’intention d’enfreindre un arrêté d’interdiction de manifestation et que l’action de protestation ne présentait pas de « risque élevé de troubles graves à l’ordre public ».
Les conditions et la forme de cette interpellation forment une atteinte à la liberté d’expression et montrent, une nouvelle fois, une criminalisation de l’action militante.
L’abandon des poursuites de ces personnes serait légitime ; nous le demandons.

Communiqué de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine

Nous partageons ce communiqué du 4 juin de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine dont la LDH de Nantes et du pays nantais est membre.

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La Plateforme44 des ONG pour la Palestine se mobilise depuis des dizaines d’années dans le département pour les droits des Palestiniens, contre l’occupation israélienne, le blocus de Gaza, l’apartheid. La Plateforme44 des ONG appelle et soutient toute mobilisation pacifique pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza depuis octobre 2023 et dénonce fermement les irruptions de messages ou symboles d’extrême-droite, racistes et antisémites.

La population palestinienne subit une accélération meurtrière sans précédent à Gaza et en Cisjordanie dont Jérusalem-Est. Le gouvernement israélien invoque sa défense contre le terrorisme pour perpétrer des destructions massives sans rapport avec les objectifs annoncés, et en plus des dizaines de milliers de morts palestiniens, de la non-libération des otages israéliens du Hamas, il met en danger la sécurité des citoyens israéliens.

Pour défaire ce piège politique, militaire et moral qui conduit à des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et risque avéré de génocide, nos organisations revendiquent l’application du droit international en Israël et en Palestine. Seules des solutions politiques mettant un terme à l’occupation et à la colonisation peuvent amener une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien.

Dans le contexte actuel, nous condamnons avec la plus grande fermeté tout propos ou agissement qui tendrait à utiliser le drame gazaoui pour promouvoir une idéologie mortifère et illégale, d’où qu’elle vienne. Nous ne cesserons de repousser fermement les propos violents et ineptes qui désignent toujours un bouc émissaire, là le Juif, ici l’Arabe, pour manipuler les émotions légitimes provoquées par les conflits nés de la négation des droits des peuples.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’Homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), ATTAC44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne).

Observateurs : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture). Avenir Jeunes Bethléem (St-Herblain)

Le mardi 4 juin 2024

Gaza : cessez le feu ! Appel à manifester samedi 1er juin – 15h – Nantes Miroir d’eau

– Le 24 mai, la Cour internationale de Justice (CIJ) ordonnait à Israël d’arrêter immédiatement son opération militaire à Rafah. Dans les instants qui ont suivi, Israël a montré très clairement son mépris du Droit international en continuant et accentuant les bombardements à Rafah et partout dans la bande de Gaza. 

– Le 26 dans la nuit, une véritable boucherie : un camp de réfugiés prétendument sûr, où Israël avait appelé les personnes déplacées à se rendre a été bombardé. Parmi les 100 000 personnes qui y survivent dans des abris totalement précaires? 45 ont été tuées et 250 blessées.

– En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dans les 4 premières semaines de mai, l’armée et les colons ont tué 168 Palestinien.ne.s.

–  Alors que 3 pays européens viennent de reconnaître l’État de Palestine, que faut-il pour que la France prenne des décisions fortes et décisives ?

APPEL à MANIFESTATION
Samedi 1er juin à 15h
au Miroir d’eau à NANTES

Nous exigeons :

– Le cessez le feu immédiat et permanent à Gaza, 

– La levée du blocus de Gaza, 

– La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,

– La libération de tous les otages civils israéliens,

– La fin du nettoyage ethnique en Cisjordanie et à Jerusalem-Est,

– Le respect du Droit international 

De la part de la France :

– la reconnaissance de l’État de Palestine,

– de véritables sanctions envers Israël,

– l’interdiction des produits des colonies,

– la fin des accords de coopération militaire et la livraison d’armes ou de composants à usage militaire,

– l’appui ferme à la CPI et à son procureur attaqué par Israël,

– la convocation de l’Ambassadeur d’Israël en France,

De la part de l’Europe la suspension des Accords d’Association avec Israël

APPEL proposé par

  •  La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’Homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).
    Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture). autre asso : L’association de veille écologiste et citoyenne AVEC [Nantes]
  • autre asso : L’association de veille écologiste et citoyenne AVEC [Nantes]
  • syndicat : FSU44 liste ouverte
  • partis politiques : Ensemble44, GDS, PCF, UCL, PCF44, Jeunes Communistes44, Les Écologistes – EELV Nantes, La France Insoumise 44 liste ouverte

Appel à rassemblement Palestine – mercredi 15 mai – 17h30 – place du Commerce – Nantes – Empêchons une nouvelle Nakba

Nous relayons cet appel à rassemblement de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine dont la LDH est membre :

PALESTINE en DANGER !

Appel à Rassemblement

Mercredi 15 mai à Nantes à partir de 17h30 – Place du Commerce

  • 1947-1953 : plus de 700 000 Palestiniens expulsés
  • 1967 : plus de 300 000 Palestiniens expulsés
  • 2023-2024 : des centaines de Palestiniens expulsés en Cisjordanie dont Jérusalem-Est , des centaines de milliers de Gazaouis déplacés de force à plusieurs reprises et menacés expulsion : empêchons une nouvelle Nakba !

La France ne doit pas laisser faire !

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC 44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne)
Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture)

Invitation à une conférence-débat – En Iran, « Femmes, Vie, Liberté » : un espoir avorté ? – Mardi 14 mai – 18h30, Cosmopolis

Conférence-débat

« Femmes, Vie, Liberté : un espoir avorté ? »

mardi 14 mai à 18h30

Espace Cosmopolis

18 rue Scribe, Nantes – Entrée libre et gratuite

Dans le cadre de l’événement de Cosmopolis « 1979-2024 : L’Iran en révolutions », vous êtes invité.es à une conférence-débat « Femmes, Vie, Liberté : un espoir avorté ? » organisée par la section LDH Nantes et pays nantais avec Maryse Artiguelong, membre du Bureau national de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Vice-présidente de la FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains).

Plus de 18 mois après le début du soulèvement populaire « Femmes, Vie, Liberté » de 2022 suite à la mort de Mahsa Jina Amini, arrêtée et molestée par la police pour non-respect du strict code vestimentaire iranien, les autorités iraniennes continuent de réprimer les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Elles intensifient la répression à l’encontre des femmes et des jeunes filles qui défient les lois sur le port obligatoire du voile et viennent juste de condamner à mort Toomaj Salehi, rappeur très populaire, arrêté en octobre 2022.

Pourtant Narges Mohammadi, figure de la résistance iranienne, arrêtée à douze reprises depuis 30 ans, qui n’a pas pu recevoir le Prix Nobel de la Paix qui lui a été attribué en 2023, pense que le gouvernement a perdu son autorité et que le peuple iranien retournera dans la rue et atteindra ses objectifs en poursuivant les luttes civiles…

Flyer d’invitation, ci-dessous ou cliquez sur le lien suivant : https://partage.ldh-france.org/s/nrR5yd5d8Cp2G8B

Palestine : Rassemblement mercredi 17 avril à 17h au Carrefour des trams à Nantes

Journée internationale de solidarité avec tous les prisonniers politiques dans le monde

Appel à Rassemblement
mercredi 17 avril à 17h au Carrefour des trams à Nantes
Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens !

La Journée de solidarité avec les prisonniers attire l’attention sur ces hommes, ces femmes et ces enfants qui sont derrière les barreaux, dans les prisons israéliennes ;
beaucoup d’entre eux depuis des années mais des milliers de plus depuis le 7 octobre.
Les effets de l‘incarcération de masse sur la population palestinienne ne se limitent pas au nombre de personnes arrêtées et détenues.
Pour les familles et les communautés de prisonniers, ce sont tous les domaines de leur vie qui sont touchés et toute la société palestinienne ciblée.

GAZA toujours sous les bombes ! Cessez-le-feu immédiat et permanent !

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages civils israéliens détenus par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

GAZA stop à l’inhumain ! Stop aux massacres !

À l’appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine et d’organisations du collectif nantais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Gaza : Rassemblement vendredi 29 mars à 17h – croisée des trams + Journée de la Terre samedi 30 mars – 14h30 – miroir d’eau

À l’appel du collectif nantais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, dont la LDH est membre, rassemblement :

Vendredi 29 mars à 17h à la croisée des trams

GAZA : cessez-le-feu immédiat et permanent

Nous exigeons des actes !

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

GAZA un génocide ça ne se regarde pas,

ça se combat et ça s’arrête !


Le collectif nantais « Pour une paix juste et durable » appelle aussi au rendez-vous du samedi 30 mars à 14h30 au miroir d’eau.

Commémorations du 30 mars 1976 : cette année-là, la police israélienne tire sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres.

Le samedi 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens et Palestiniennes dans le monde la «Journée de la Terre».

Mobilisation nationale :

Face au risque de génocide a Gaza, cessez-le-feu immédiat ! Sanctions contre l’État israélien !

Le 30 mars est chaque année une journée particulière en Palestine : c’est « la Journée de la Terre » commémorée depuis le 30 mars 1976. Cette année-là, la police israélienne tire sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres.

Le 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens et Palestiniennes dans le monde la « Journée de la Terre ».

Cette année, nous commémorerons son 48ᵉ anniversaire qui prend évidemment un caractère particulier dans le contexte que nous connaissons et que la Cour internationale de justice (CIJ) caractérise de « risque de génocide ».

Nous exigeons que le pouvoir israélien applique les résolutions de l’Onu, les décisions de la CIJ qui imposent à Israël d’arrêter ses opérations assassines à Gaza et en Cisjordanie (où colons et soldats tuent chaque jour, pendant que tous les yeux sont tournés vers Gaza).

Nous nous félicitons que le Conseil de sécurité de l’Onu appelle à un cessez-le-feu. Netanyahou doit s’y conformer !

Le risque aujourd’hui est que, plus encore que les bombes, la famine et le manque de soin tuent demain encore plus de civils, d’enfants, de femmes ou de vieillards à Gaza.

Il faut que l’exigence du rétablissement de l’aide humanitaire, de l’arrivée de l’eau, des médicaments soit accompagnée de mesures contraignantes : si le gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou ne veut pas s’y plier, alors des sanctions fortes doivent être mises en place.

D’ores et déjà, la France doit cesser toute coopération militaire et sécuritaire et doit exiger de l’Union européenne (UE) interdiction de livraison d’armes vers l’Etat d’Israël). Le parlement canadien l’a voté, le gouvernement français doit le faire.

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

Pour contraindre le pouvoir israélien à respecter le droit international, il faut que des sanctions à son encontre soient mises en place par la France, par l’UE par l’Onu.

En Europe, il faut suspendre l’accord d’association Israël-UE tant que le gouvernement israélien ne se conforme pas au droit international.

La France et l’UE doivent reconnaître immédiatement l’État de Palestine, sur ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, au coté de l’État israélien, seul cadre, conforme aux résolutions de l’Onu, permettant, une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Nous appelons à manifester, se rassembler pour la « Journée de la Terre » partout en France sur les bases de cet appel.

Organisations du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signant cet appel : Mrap, UAVJ, Mouvement de la Paix, Snes-FSU, PCF

Avec le soutien de la LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Paris, le 28 mars 2024

Chronique LDH de janvier sur JetFM : la Palestine

L’an passé, au même mois de janvier, nous avons proposé une chronique sur la Palestine. Nous voulions en savoir d’avantage sur la situation au Proche Orient et nous rappeler que la situation y était très difficile. D’ailleurs dès le mois suivant, Jénine était le théâtre de nouveaux affrontements. Par contre nous ne pouvions pas prévoir ce qui se déroule actuellement. Cette chronique s’ajoute donc aux multiples tentatives de comprendre ce qui s’y passe et de relayer une parole de soutien au peuple palestinien, une parole destinée à agir pour arriver enfin à une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien.

Écouter cette chronique : https://urlz.fr/pqnw

Manifestation Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Samedi 9 mars – 15h – place Royale – Nantes

De nombreuses organisations appellent à manifester ce samedi 9 mars à Nantes – 15h place Royale pour exiger :
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de populations.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNWRA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la ventes d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

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Ci-dessous :

– le communiqué national de la LDH appelant à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza ;

– le tract unitaire à Nantes : Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

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Gaza : cessez-le-feu immédiat et permanent !

Communiqué LDH

Stop au massacre et à la famine à Gaza : ne laissons pas le pouvoir israélien affamer tout un peuple !

Stop à la guerre contre le peuple palestinien !

Alors que 30 000 Palestiniennes et Palestiniens de Gaza, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués par des bombardements israéliens, la famine s’installe à Gaza. Au moins 576 000 personnes – un quart de la population – souffriraient déjà de sous-alimentation tandis que la totalité des 2,2 millions d’habitants dépend d’une aide humanitaire qui ne parvient qu’au compte-goutte.
Selon l’ONU qui dénonce les entraves des autorités israéliennes, aucun convoi n’a pu se rendre dans le Nord de Gaza depuis fin janvier ; et le Sud du territoire, où sont entassées 1,5 million de personnes, n’est pas épargné avec le danger accru d’une nouvelle offensive terrestre à Rafah annoncée par Benyamin Netanyahou.
Pourtant cela fait plus d’un mois que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures pour protéger les Palestiniennes et les Palestiniens de la bande de Gaza contre le risque de génocide, et notamment pour permettre la fourniture des services de base et l’aide humanitaire requises de toute urgence. Loin de se plier à cette décision contraignante, Israël continue, dans sa logique destructrice, de bloquer l’acheminement des biens de première nécessité et de rendre impossible le fonctionnement des hôpitaux dans lesquels des enfants meurent de faim et de déshydratation.
Il s’agit ni plus ni moins d’une politique délibérée visant à affamer une population entière et à organiser le chaos. L’extrême gravité des crimes commis et la violation de toutes les règles élémentaires du droit international imposent une réaction immédiate et forte de la communauté internationale pour contraindre Israël à respecter les décisions de la CIJ et à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire massive dont a besoin la population de Gaza pour enrayer la famine.
La France et l’Union Européenne (UE) doivent empêcher le massacre en cours à Gaza. La France et l’UE ne doivent pas se rendre complice de la commission d’un génocide. La communauté internationale – dont la France – doit imposer sans délai à Israël le respect du droit international qui s’applique à tous les Etats.

La LDH exige des actes pour sauver la population palestinienne de Gaza.
Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie doivent cesser de livrer des équipements militaires à Israël.
La LDH appelle l’UE à suspendre l’accord d’association UE-Israël.
La LDH exige un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza, l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations, ainsi que la libération de tous les otages encore détenus.
La LDH exige l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire, le rétablissement des financements de l’UNWRA et la levée du blocus de Gaza.

La LDH appelle à participer, partout en France, samedi 9 mars, à la journée nationale d’action pour exiger un cessez-le-feu total et permanent à Gaza.

A Paris, manifestation le samedi 9 mars, à 14h, place de la République.

Paris, le 7 mars 2024

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Cessez-le-feu immédiat et permanent ! Nous exigeons des actes !

57 ans d’occupation, de colonisation, d’annexion. Blocus inhumain de Gaza depuis 17 ans, nettoyage ethnique en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est… Dans ce contexte d’oppression, le Hamas a commis le 7 octobre des crimes de guerre : 1160 Israéliens tués et 250 otages, en majorité des civils.

Déjà 15O jours de bombardements israéliens contre la population de Gaza assiégée, déplacée de force, entassée, affamée, privée d’eau, d’électricité, d’abris, de soins.

Le bilan est effroyable : déjà 31.000 personnes tuées, 70% sont des femmes et des enfants (13 000 enfants tués !), des milliers de cadavres sous les décombres. A l’échelle de la France plus d’un million de victimes. 78000 blessés, les épidémies se répandent. Le 29 février l’armée israélienne a même tiré sur une foule d’affamés se ruant sur des vivres et tué 114 personnes. Immeubles pulvérisés avec des familles entières. Destruction massive de quartiers, d’infrastructures (hôpitaux, universités…), du patrimoine, des rues, champs, vergers…

La Cour Internationale de Justice (CIJ), instance de l’ONU, a reconnu le 26 janvier l’intention génocidaire d’Israël sur la population de la bande de Gaza et ordonné à Israël d’assurer la protection des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire. En continuant à massacrer, à affamer et à déplacer de force la population Israël confirme et assume le génocide en cours.

Rien ne peut justifier cette agression génocidaire.

L’armée israélienne veut attaquer Rafah au Sud pour détruire le Hamas. L’objectif est aussi d’expulser un maximum de gazaouis vers l’Egypte au mépris du droit international. 1,5 million de personnes y sont entassées dans une précarité totale. Ce serait un carnage et une horreur absolue que la France doit empêcher

Il faut passer aux actes, suspendre toute coopération militaire avec Israël et prendre des sanctions diplomatiques et économiques contre l’État d’Israël. La France signataire de la convention contre le risque de génocide a le devoir de l’empêcher pour ne pas en être complice.

La France doit aussi soutenir l’UNWRA, diffamée et attaquée par les dirigeants israéliens, dont l’aide aux réfugiés palestiniens depuis 1948 est plus que jamais nécessaire (70% de réfugiés à Gaza)

En Cisjordanie occupée la colonisation, les attaques de l’armée et des colons s’accélèrent, 410 palestiniens tués depuis octobre, emprisonnements massifs, l’économie est asphyxiée. Le nettoyage ethnique s’accélère. La France doit s’y opposer. Interdire l’accès au territoire national à 24 colons extrémistes est ridicule.

Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !
Cessez-le-feu immédiat, total et permanent. Arrêt des déplacements forcés de population.
Application immédiate des ordonnances de la CIJ par Israël et par la France.
Levée complète et durable du blocus de Gaza.
Financement sans interruption de l’UNRWA et livraison d’une aide humanitaire d’ampleur.
Libération des otages civils israéliens et des prisonniers politiques palestiniens.
Arrêt immédiat de la vente d’armes à Israël, sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’annexion par Israël.
Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations : Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l’homme, ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), ATTAC44, Urgence Palestine, Comité Palestine, Le comité de Nantes du Mouvement de la paix, Le MNLE Pays de la Loire, … (Liste ouverte)

Syndicats : … (Liste ouverte)

Partis politiques : Ensemble!, PCF, Les Écologistes – EELV Nantes, … (Liste ouverte)

Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

En savoir plus : https://plateforme-palestine.org/