Gaza et Cisjordanie : Cessez-le-feu immédiat et permanent. Rassemblement vendredi 15 décembre à partir de 17h gare de Nantes

La LDH partie prenante de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine appelle à ce rassemblement et distribution de tracts vendredi 15 décembre à partir de 17h à la gare de Nantes.

De: AFPS44
Envoyé: Mardi 12 Décembre 2023 22:09:56
Objet: Appel à rassemblement vendredi 15 décembre à Nantes

En Palestine, c’est la société qu’on assassine ! Cessez-le-feu immédiat et permanent !

Nous restons mobilisé.es pour dénoncer la poursuite de la guerre contre tout le peuple palestinien et l’absence d’actes forts de la France

Vendredi 15 décembre à partir de 17 h jusqu’à 19h30 sur les petites esplanades des entrées de la Gare de Nantes

Rassemblement devant les entrées de la gare de Nantes

On se retrouve d’abord Entrée Nord à 17h

L’AFPS44 apporte de petits panneaux avec 1 ou deux lettres du message CESSEZ LE FEU ! (chaque porteur avec 1 ou 2 lettres format A3) + Un grand panneau SANCTIONS contre ISRAËL 

Un tract sera distribué aux voyageurs par celles et ceux qui ne portent pas les petits panneaux. Avec alternance. 

Nous voulons utiliser de nouveaux modes d’interpellation.  

Appel au nom de la Plateforme44 des ONG pour La Palestine
Le bureau de l’AFPS44

Gaza et Cisjordanie : Halte aux massacres en Palestine. Cessez-le-feu immédiat et permanent. Manifestation samedi 9 décembre 15h Nantes Préfecture

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, manifestation ce samedi 9 décembre 15h Nantes Préfecture.

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Stop à l’inhumain. Halte aux massacres en Palestine (Gaza et Cisjordanie), Cessez-le-feu immédiat et permanent. Libération des otages. Arrêt de la colonisation. Protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU

Communiqué LDH

Triste anniversaire pour les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) adoptée par les Nations unies le 10 décembre 1948. En effet, cela fait plus de deux mois maintenant que le cycle de violences qui s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine est une véritable négation de cette déclaration et de tous les droits qui lui sont attachés.

Négation des droits par l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 200 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres détenues comme otages. Après quelques jours de trêve, 160 personnes sont encore détenues.

Négation des droits par le gouvernement israélien qui, par ses bombardements méthodiques, l’utilisation d’armements sophistiqués, bénéficiant d’une aide logistique et opérationnelle des Etats-Unis, frappe indistinctement les populations civiles, organise la destruction systématique d’habitations, d’hôpitaux, d’écoles et de tout bâtiments pouvant abriter les populations civiles. Celles-ci payent le prix le plus fort : plus de 16 000 morts (majoritairement des enfants, des personnes âgées et/ou malades), des dizaines de milliers de blessés. D’ores et déjà plus de 1,5 million de personnes ont été contraintes au déplacement sur un territoire de plus en plus réduit.

Une véritable catastrophe humanitaire est à l’œuvre aujourd’hui à Gaza. Avec le manque de nourriture, d’eau et de médicaments, il y a des risques graves de famine et d’épidémies pour une population civile épuisée et abandonnée face à une puissance militaire commandée par un gouvernement qui a fait de la vengeance son crédo et foule aux pieds le droit international humanitaire.

En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 250 morts depuis le 7 octobre. Ces violences mettent en péril toute possibilité de paix future.

Il faut arrêter ce cycle infernal de tueries et de massacres, cette course à l’abîme. Les Etats-Unis peuvent et doivent faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, et d’abord en stoppant toute aide militaire au gouvernement israélien actuel.

La France et l’Union européenne doivent user de tous les moyens diplomatiques et politiques pour exiger du gouvernement israélien un cessez-le-feu immédiat et permanent et le retour au respect du droit.

La France, comme elle le fait déjà en Ukraine, doit soutenir l’entrée urgente des enquêteurs de la Cour pénale internationale (CPI) à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, afin de mettre fin à l’impunité et d’établir de manière impartiale les responsabilités des belligérants dans les crimes commis contre les populations civiles.

L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent être enfin appliquées et il doit être mis fin à la colonisation. C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, en France et en Europe à faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.

C’est pourquoi la LDH appelle l’ensemble de celles et ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser partout en France, samedi 9 décembre 2023, lors des manifestations pour la paix et la justice et, à Paris, lors du rassemblement place de la Sorbonne de 14h30 à 17h.

Paris le 8 décembre 2023

Gaza. La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat ! Chaîne humaine et rassemblement Nantes mercredi 29 novembre 17h30

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, ce mercredi 29 novembre Nantes à 17h30, début de la rue de la Barillerie : chaîne humaine vers la rue de Strasbourg puis rassemblement vers 18h au croisement Barillerie / 50 Otages.

Pendant ce rassemblement il sera proposé à celles et ceux qui le veulent d’allumer leur smartphone et de le lever.
Une façon symbolique de rappeler les conditions dans lesquelles les chirurgiens interviennent, de rappeler l’importance pour les Gazaoui.es de témoigner, de garder le contact, d’exister.
Ceci en absence de journalistes occidentaux…
Précision : un peu d’essence est conservée pour faire tourner le moteur et charger les portables, alors que les réseaux de téléphonie ont été coupés à diverses reprises. Une forme de blocus absolu !

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Nous réenvoyons ci-dessous la tribune datée du 21 novembre de Patrick Baudouin, président de la LDH.

21 novembre 2023 – Tribune de Patrick Baudouin “Mettre fin à l’insoutenable” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudoin, président de la LDH

Lire la tribune sur Mediapart

La liste des victimes, parmi lesquelles des enfants, des femmes et des vieillards, s’allonge inexorablement chaque jour, à Gaza et aussi en Cisjordanie. Certes l’inhumanité des actes à caractère terroriste commis par le Hamas permet à Israël traumatisé dans son existence même d’invoquer la légitime défense. Mais cette notion, qui suppose une riposte proportionnée, n’autorise nullement le recours à une violence elle-même inhumaine dictée par une vengeance aveugle. Les bombardements à Gaza – « un déluge de fer, de feu, de sang » selon le journal Le Monde – frappent indistinctement les populations civiles, entraînant la mort de milliers d’innocents ; les hôpitaux ne peuvent plus fonctionner ; les infrastructures nécessaires à la vie quotidienne sont massivement détruites ; et malgré un début d’aide au compte-gouttes, les habitants demeurent privés d’eau, d’électricité, de carburant, de nourriture, de médicaments. La situation humanitaire est d’autant plus catastrophique que les organisations internationales sont entravées dans leur capacité d’apporter aide et secours. La tragédie gazaouie ne doit pas en outre occulter l’aggravation des tensions en Cisjordanie où la violence des colons, appuyés par l’armée d’occupation israélienne, a déjà provoqué la mort d’au moins deux cents Palestiniens, sans compter la multiplication des arrestations et internements arbitraires dont ceux-ci sont victimes.

La priorité absolue est de mettre un terme à cette accumulation d’horreurs insoutenables. Il est impératif de persister à réclamer sans relâche et avec une détermination accrue l’application pure et simple du droit humanitaire international supposant : la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas, un cessez-le-feu avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population, la protection de tous les civils en Israël, à Gaza, en Cisjordanie, la mise en place d’un corridor humanitaire largement ouvert pour les déplacements de personnes et le passage de tous les produits de première nécessité, la levée intégrale du blocus de Gaza. D’ores et déjà, il y a lieu aussi, comme cela s’est fait rapidement en Ukraine, d’exiger que les responsables des atrocités commises soient poursuivis en justice. L’impunité ne saurait continuer à prévaloir dans cette région du monde. La Cour pénale internationale (CPI), compétente pour juger les crimes de guerre voire les crimes contre l’humanité imputables à chacune des deux parties, est saisie de plusieurs plaintes déposées, et le Procureur Monsieur Karim Khan a affiché avec force son engagement en affirmant qu’au milieu de la fureur des règles d’humanité s’appliquent qui ne peuvent être transgressées.

Au-delà de l’urgence à obtenir la fin des hostilités, c’est dès maintenant le processus d’une paix future qu’il convient d’essayer de relancer. Le fondement doit en être le respect du droit international. Israël n’obtiendra jamais au mépris de ce droit et par le seul recours à la force la sécurité qui lui est due à l’intérieur d’un Etat aux frontières sûres et garanties. La violence des uns continuera d’engendrer la violence des autres. Ce sont bien plutôt les résolutions des Nations unies qui doivent enfin être appliquées, avec notamment l’arrêt de la colonisation et le retrait par Israël des territoires occupés. Afin d’y parvenir, compte tenu du caractère illusoire d’une paix négociée entre les seuls protagonistes du conflit eux-mêmes, il est indispensable de voir intervenir la communauté internationale. L’ONU semble commencer à sortir de son impuissance avec d’abord le vote d’une résolution de l’assemblée générale exigeant une trêve humanitaire, puis une décision du Conseil de Sécurité allant enfin dans le même sens, et aussi la volonté manifestée par le Secrétaire général António Guterres de peser sur les protagonistes en leur rappelant qu’ « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international ». L’Union européenne dispose également de divers moyens de pression pour enrayer une surenchère meurtrière. Toutefois, chacun sait que la puissance déterminante pour contraindre Israël à abandonner la seule logique de la force et à retrouver le chemin de la négociation demeure les Etats-Unis dont le président paraît infléchir ses prises de position initiales d’un soutien inconditionnel à Israël.

C’est cette même position unilatérale qu’a affichée dans un premier temps le président français, qui a ensuite multiplié les maladresses pour finalement rendre sa politique illisible et se trouver discrédité sur la scène internationale. Une telle absence de cohérence et d’équilibre s’est avérée d’autant plus dommageable que le conflit au Proche-Orient a, comme à chaque escalade de la violence, des répercussions sérieuses à l’intérieur même du territoire français sur lequel se trouvent la plus importante communauté juive après les Etats-Unis ainsi qu’une nombreuse population arabo-musulmane. Tout doit être mis en œuvre pour apaiser et non exacerber les tensions. A l’échelle internationale, cela suppose que la France fasse enfin entendre une voix claire et forte pour condamner sans sélectivité tous les crimes de masse commis, et en exiger la cessation, de même que de toutes les violations du droit international. La meilleure garantie pour l’existence et la sécurité d’Israël passe par la reconnaissance de droits équivalents pour les Palestiniens à disposer d’un Etat avec la cessation de l’occupation des territoires colonisés. A l’intérieur de notre pays, cette même recherche de pacification suppose pour les autorités françaises de combattre avec une fermeté égale toutes les formes d’antisémitisme et de racisme, toutes les discriminations et tous les fauteurs de haine. C’est dans ce contexte que la LDH, prônant le dialogue, soutient et initie toutes actions et manifestations tendant à l’union et non à la division, en revendiquant le respect de droits équivalents pour les Israéliens et les Palestiniens, pour les Juifs et les Arabes.

Patrick Baudouin, président de la LDH

La Gazette LDH Nantes et pays nantais – n°28 – Novembre 2023

Nous avons le plaisir de vous partager le dernier numéro de la Gazette.

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Retrouvez les gazettes des mois précédents


Le sommaire

Édito

Interview de Jeannine, autrice du livre « Invisible parmi nous »

Courrier LdH aux sénateurs du 44 : Projet de loi sur l’asile et l’immigration

La liberté d’expression sous pseudonymat sur internet fait débat

Atteinte au droit de manifester : en Loire-Atlantique aussi

Échanges autour de la guerre Israël – Hamas

Les écrits pour la Fraternité et Vive l’égalité !

Infos pratiques

Israël-Palestine – Marche contre la guerre – Cessez-le-feu immédiat – Samedi 18 novembre

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, marche contre la guerre pour un cessez-le-feu immédiat ce samedi 18 novembre – 15h – Miroir d’eau, Nantes.

Stop à l’inhumain. Cessez-le-feu immédiat, libération des otages, protection des populations civiles

Communiqué LDH et appel à mobilisations

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle à la mobilisation le samedi 18 novembre 2023, à 14h30, place de la République à Paris et partout en France. La LDH appelle également à participer le dimanche 19 novembre, à 14h, au départ de l’Institut du monde arabe, à la marche silencieuse initiée par le monde de la culture dans le respect des modalités annoncées par le collectif « Une autre voix ».

Depuis le 7 octobre 2023, un nouveau cycle de violences s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine.

D’abord l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 200 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres de différentes nationalités qu’ils détiennent encore en otage.

Puis la réaction du gouvernement israélien qui, par ses bombardements aveugles sur Gaza, frappe indistinctement les populations civiles, force les populations à fuir plus au sud et empêche l’aide humanitaire d’entrer autrement qu’au compte-goutte. Une véritable catastrophe humanitaire est à l’œuvre à Gaza.

De massacres en bombardements aveugles, de vengeances en représailles, les innocents meurent par milliers. Le gouvernement israélien ne connaît que la loi du Talion, c’est-à-dire une réponse à l’inhumain par l’inhumain.

L’urgence est d’arrêter le cycle infernal des crimes de guerre, des tueries et des massacres.

Pour empêcher que des dizaines de milliers de civils ne meurent, sans soins, ne soient opérés sans anesthésie, privés d’eau et de nourriture, il n’y a aujourd’hui qu’une solution : cessez-le-feu immédiat, libération de tous les otages, fin du blocus et protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU.

Un terme doit être mis aussi, en Cisjordanie, à la violence des colons, appuyés par l’armée d’occupation israélienne, mettant en péril toute possibilité de paix future.

Plus globalement, pour arrêter la course à l’abîme, il faut en finir avec les doubles standards : une vie vaut une vie, les Israéliens et les Palestiniens ont les mêmes droits et notamment celui à un Etat viable et sûr. Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous à commencer par le droit international humanitaire. L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent enfin être appliquées et il doit être mis fin à la colonisation.

C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont les moyens de faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, de faire pression pour le cessez-le-feu, pour le retour au respect du droit.

Dès maintenant, la France, dans le prolongement de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui a exigé le 27 octobre dernier une trêve humanitaire, et l’Union européenne dans son ensemble, doivent donner l’exemple. Les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, doivent faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.

Nous ne lâcherons pas.

Ensemble nous pouvons, nous devons construire un nouveau camp pour la paix.

C’est pourquoi la LDH appelle l’ensemble de celles et de ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser lors des marches contre la guerre.

Paris, le 17 novembre 2023

Palestine : appel à sit-in vendredi 10 novembre à partir de 17h30, place du Bouffay, Nantes

La LDH partie prenante de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, appelle à ce sit-in vendredi 10 novembre à partir de 17h30, place du Bouffay, Nantes.

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GUERRE CONTRE LE PEUPLE PALESTINIEN !

  • Gaza près de 10000 morts – en très grande majorité civils dont plus de 4000 mineurs ( « un cimetière pour les enfants » selon l’ONU) et 3500 femmes – des dizaines de milliers de blessés, destructions de quartiers entiers, d’hôpitaux, d’écoles dans les villes et les camps de réfugiés par les bombardements, 1.500 000 personnes déplacées, dont beaucoup sont affamées, assoiffées…
  • Cisjordanie, depuis le 7 octobre, un nettoyage ethnique en cours : plus de 900 Palestinien.nes ont dû tout quitter, des colons protégés par l’armée tuent et torturent, des travailleurs de Gaza torturés puis expulsés, les récoltes des olives empêchées, des attaques sur les camps de réfugiés, 150 Palestiniens assassinés par l’armée ou des colons au 3 nov.
  • Beaucoup plus de 1000 Palestinien.nes nouvellement emprisonné.es…
  • « Chasse aux sorcières systématique » pour les Palestinien.nes d’Israël, interdit.es d’expression, menacé.es, licencié.es …

Appel à sit-in

A partir de 17h30 vendredi 10 novembre

Place du Bouffay à Nantes

  • Cessez-le feu immédiat ! Comme le demande l’ONU.
  • Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population ! Sinon la trêve demandée par la France n’a pas de sens.
  • Levée immédiate du blocus !
  • Libération des civils détenus à Gaza
  • Protection du peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est !
  • Libération des prisonnier.es politiques palestinien.nes
  • Exigence d’égalité des droits pour tous, Palestinien.nes et Israélien.nes !
  • Intervention ferme de la France pour le respect de tous les droits du peuple palestinien et son droit à l’autodétermination !

Il n’y aura pas de solution à long terme sans le respect du droit international et l’application de toutes les résolutions de l’ONU pour une paix juste et durable.

Pour symboliser les victimes de Gaza : bougies ou draps blancs en linceuls

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).

Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Contact : afpsnantes@wanaddo.fr

En savoir plus : https://plateforme-palestine.org

Israël-Palestine – Marche contre la guerre – Cessez-le-feu immédiat – Samedi 4 novembre – 16h – Place du Commerce – Nantes

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, marche contre la guerre pour un cessez-le-feu immédiat ce samedi 4 novembre – 16h – place du Commerce, Nantes.

Rendez-vous LDH devant le magasin Uniqlo 8bis allée Brancas / square Fleuriot

Ci-dessous le communiqué d’appel national de la LDH :

Stop à l’inhumain. Cessez-le-feu immédiat, libération des otages, protection des populations civiles

Communiqué LDH d’appel à participer aux marches contre la guerre samedi 4 novembre partout en France

Depuis le 7 octobre 2023, un nouveau cycle de violences s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine.
D’abord l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 400 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres de différentes nationalités qu’ils détiennent encore en otage. Puis la réaction du gouvernement israélien qui bombarde depuis des jours le territoire de Gaza, force les populations à fuir plus au sud, empêche l’aide humanitaire d’entrer autrement qu’au compte-goutte.
De massacres en bombardements aveugles, de vengeances en représailles, les innocents meurent par milliers. Le gouvernement israélien doit cesser de confondre le droit de se défendre avec la loi du talion, c’est-à-dire avec une réponse à l’inhumain par l’inhumain.
L’urgence est d’arrêter le cycle infernal des crimes de guerre, des tueries et des massacres.
Pour empêcher que des dizaines de milliers de civils ne meurent, sans soins, ne soient opérés sans anesthésie, privés d’eau et de nourriture, il n’y a aujourd’hui qu’une solution : cessez-le-feu immédiat, libération de tous les otages, fin du blocus et protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU. Plus globalement, pour arrêter la course à l’abîme, il faut en finir avec les doubles standards : une vie vaut une vie, les Israéliens et les Palestiniens ont les mêmes droits et notamment celui à un Etat viable et sûr. Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous à commencer par le droit international humanitaire. L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent enfin être appliquées et il doit être mis fin à la colonisation.
C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont les moyens de faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, de faire pression pour le cessez-le-feu, pour le retour au respect du droit.
Dès maintenant, la France, dans le prolongement de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui a exigé le 27 octobre dernier une trêve humanitaire, et l’Union européenne dans son ensemble, doivent donner l’exemple. Les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, doivent faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.
Nous ne lâcherons pas.
Ensemble nous pouvons, nous devons construire un nouveau camp pour la paix.
C’est pourquoi la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle l’ensemble de celles et de ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser lors des marches contre la guerre, partout en France ce samedi 4 novembre 2023.

Paris, le 31 octobre 2023

Sit-in silencieux lundi 30 octobre Nantes 16h30-17h30 – Plateforme 44 des ONG pour la Palestine

La LDH partie prenante de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine invite à ce sit-in silencieux ce lundi 30 octobre de 16h à 17h Nantes place Royale.

Par ailleurs, nous remettons ci-dessous la tribune du 23 octobre du Patrick Baudouin, président de la LDH.

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GAZA, CISJORDANIE : Peuple Palestinien en extrême danger !

– CESSEZ-LE-FEU immédiat !  – Non au nettoyage ethnique à Gaza et en Cisjordanie ! – Pas de nouvelle NAKBA ! – Non à la chasse aux Palestinien.nes en Cisjordanie et en Israël ! Application du Droit international- Justice – Liberté

APPEL à SIT-IN silencieux et pour les participant.es : apporter un bâillon ou un keffieh.

PLACE ROYALE à NANTES  Lundi 30 octobre de 16h30  à 17h30 ( probable petite éclaircie !!!)

Il sera proposé aux participant.es d’écrire le prénom d’un enfant palestinien sur les mains :

« VOICI MON NOM  » Face aux massacres, les enfants palestiniens de Gaza écrivent leur nom sur leurs mains, afin qu’ils puissent être facilement identifiés s’ils sont tués avec tous les membres de leur famille.

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23 octobre 2023 – Tribune de Patrick Baudouin “Israël – Palestine : une paix possible ou un conflit sans fin ?” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH

Lire la tribune sur Mediapart

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies approuve le plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique, en prévoyant la création d’un Etat juif – sur 60% des territoires – et d’un Etat arabe, avec placement de la ville de Jérusalem et de sa proche banlieue sous contrôle international. La création de l’Etat d’Israël est proclamée le 14 mai 1948 et dès le lendemain les pays arabes voisins lui déclarent la guerre, qui s’achève par une victoire israélienne le 30 mars 1949, non sans un exode massif d’arabes palestiniens. Depuis lors, et surtout depuis la guerre des Six Jours de juin 1967, ce n’est qu’une succession de conflits, entrecoupés de périodes d’accalmie relative.

Le 22 novembre 1967, l’Assemblée générale des Nations unies adopte pourtant la résolution n°242 qui exige en termes clairs l’application des deux principes suivants pour l’instauration d’une paix juste et durable au Proche-Orient : le premier est le retrait des forces armées des territoires occupés, et le second la cessation de tous actes de belligérance avec reconnaissance de la souveraineté de chaque Etat de la région « et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues ». Hélas cette résolution, comme toutes celles postérieures, est non seulement restée lettre morte mais les deux principes posés ont été violés de façon accrue au fil du temps. C’est ainsi que, d’intifadas en opérations de type « plomb durci », la situation est devenue de plus en plus violente et explosive sans intervention déterminée et efficace d’une communauté internationale paralysée.

La colonisation systématisée de la Cisjordanie et de Jérusalem Est a permis aux colons de s’approprier terres et habitations des Palestiniens. Le lot réservé aux colonisés est fait d’arrestations arbitraires massives, de transfert forcé de populations, d’accaparement de ressources naturelles, de restrictions à la liberté de circulation et aux autres libertés fondamentales, de pratiques avérées de tortures, de punitions collectives. Ces violations des droits et toutes sortes de discriminations touchent également la population civile à l’intérieur même de l’Etat d’Israël surtout depuis le vote en juillet 2018 de la loi fondamentale proclamant celui-ci « Etat nation du peuple juif » et considérant « le développement de la colonisation juive comme un objectif national ». Quant aux deux millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza, ils subissent depuis quinze ans, à la suite de la victoire électorale du Hamas, blocus aérien, maritime, terrestre, et actions de représailles.

La politique désastreuse menée par l’actuel gouvernement extrémiste Netanyahou, développant la colonisation et accroissant la répression, n’a fait qu’aviver les tensions et mener Israël au bord du gouffre. L’erreur a également été commise de contribuer à l’affaiblissement de l’Autorité palestinienne, en renforçant de ce fait le pouvoir du Hamas laissé maître du jeu sur son territoire de Gaza. La communauté internationale a préféré s’accommoder d’un statu quo illusoire, et même se féliciter d’un rapprochement d’Israël avec certains pays du monde arabe sans prise en compte des Palestiniens abandonnés à leur sort. Le réveil ne pouvait être que douloureux.

C’est malheureusement dans l’horreur absolue que les 7 et 8 octobre le monde a appris avec stupeur et effroi que des milices lourdement armées du Hamas ont pénétré dans de très nombreuses localités israéliennes pour se livrer à la pire barbarie en visant essentiellement des populations civiles, commettant massacres, viols, enlèvements, incendies. Ces actes émanant d’une organisation qualifiée de terroriste, relevant d’une violence injustifiable, constituent des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité tels que définis par le statut de la Cour pénale internationale (CPI) puisque « commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque ».

Les gouvernants d’Israël ont choisi de riposter en utilisant une énorme capacité de destructions et de morts, faisant subir aux habitants de Gaza des bombardements continus, leur imposant un transfert massif de population du Nord vers le Sud du territoire, les privant d’eau, de vivres, de médicaments, de carburant ou d’électricité y compris dans les hôpitaux. De tels actes de violence contre les civils commis par les Israéliens répondent pour le moins à la définition de crimes de guerre. Les responsables des deux côtés de tels actes devront rendre des comptes à la justice.

Face à cette catastrophe, tout doit d’abord être mis en œuvre pour obtenir l’application du droit humanitaire international, et donc exiger la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas, un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population, la protection de tous les civils, la mise en place d’un corridor humanitaire largement ouvert au passage de tous les produits de première nécessité, et la levée du blocus.

La LDH en appelle à la communauté internationale, à l’Organisation des nations unies (ONU), au Conseil de l’Europe, à l’Union européenne et à la France pour faire pression en ce sens auprès des parties concernées.

Cependant, parce que chaque vie compte, et que la sécurité ne sera jamais assurée par la vengeance et la haine, cet objectif impérieux de cessation des hostilités n’est pas exclusif de la recherche, sans plus attendre, d’une paix qui ne se construira que dans le respect du droit. Ce que dit le droit, c’est qu’Israël a comme tout Etat le droit d’exister souverainement et en sécurité ; et c’est aussi qu’Israël a comme tout Etat le devoir de respecter le droit et ainsi de ne pas continuer en toute impunité à violer les droits imprescriptibles des Palestiniens, ce qui suppose la cessation de toute occupation ou colonisation.

Dans une résolution votée en 2015 au Congrès du Mans, la LDH rappelait cette nécessité d’appliquer le droit international, et réaffirmait « le droit à l’existence d’Israël » ainsi que « son plein et entier soutien au peuple palestinien » et à la reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. La LDH ne déviera pas de cette ligne directrice, seule susceptible de briser le cycle infernal de la terreur, et de permettre aux peuples d’Israël et de Palestine de partager leur humanité commune en parvenant enfin à l’instauration d’une paix juste et durable. Le désespoir doit céder la place à l’espérance : du pire d’aujourd’hui peut surgir le meilleur de demain.

Patrick Baudouin, président de la LDH

Gaza : cessez-le-feu immédiat ! Rassemblement, mardi 24 octobre, 18h, Nantes + Interpellation députés

La LDH est membre de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine.

Nous relayons donc cet appel unitaire à manifester :

GAZA : Cessez le feu immédiat pour une paix juste et durable

Appel à un rassemblement à Nantes, Monument aux 50 Otages

Place du Pont Morand

mardi 24 octobre 2023 à 18 heures

Ci-dessous l’appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations et organisations signataires de l’appel le 21 oct : La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine (dont LDH), CGT, FO, FSU,Solidaires44, Union Pirate Nantes, CNT, GDS, Ensemble44, LFI, Fakir, GES,
Nantes en Commun, AVEC, FAL44, liste ouverte…
Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

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Halte aux massacres à Gaza !

La France doit demander un cessez-le-feu immédiat

Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza. L’offensive menée par l’État d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, ses habitations, ses infrastructures est d’une violence sans précédent.

Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, crimes qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes dont des centaines de femmes et d’enfants. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut justifier de tels actes.

Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage.

Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, des universités, des hôpitaux détruits. On compte ce 18 octobre, 3 478 personnes tuées dont 853 enfants et 6 journalistes, dont des centaines de morts dans le bombardement de l’hôpital Al-Ahli de Gaza, 12 500 blessés, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri. Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France devrait porter la voix de la paix.

La France doit demander la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza, et l’annulation de l’ordre d’évacuation de la moitié du territoire de la Bande de Gaza. Au-delà de la catastrophe humanitaire que nous dénonçons, rien ne peut justifier la destruction massive des infrastructures civiles qu’impliquerait une telle opération.

Nous exigeons l’arrêt des opérations militaires contre la Bande de Gaza, dont les populations civiles sont et seront les principales victimes, dans le cadre d’un cessez-le-feu total et immédiat.

Depuis des dizaines d’années la communauté internationale est restée passive sans faire appliquer le droit international devant les dénis des droits du peuple palestinien : occupation sans fin et colonisation de la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est, blocus destructeur et inhumain de la Bande de Gaza depuis 16 ans…

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

Nous appelons à se rassembler partout en France sur les bases de cet appel.

Paris, le 19 octobre 2023

Action en ligne Palestine
Interpellons nos députés
La France doit appeler à un cessez-le-feu immédiat
Lundi 23 octobre à partir de 16h00, nos députés débattront de la situation au Proche-Orient. Nous avons mis en place une action – par courriel ou via X (ex-Twitter) – par laquelle nous demandons aux députés d’appeler le gouvernement français à demander un cessez-le-feu immédiat.

Interpellez votre député.e via notre plateforme d’interpellation en ligne

Nous demandons aux députés français d’appeler le gouvernement français à :
-appeler à un cessez-le-feu immédiat
-œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza
-œuvrer pour la libération de tous les otages civils
-exprimer sa vive préoccupation face aux attaques contre les populations civiles
-demander la levée du blocus de Gaza
-appeler Israël à mettre fin à l’ordre donné par l’armée israélienne à la population du nord de Gaza et de la ville de Gaza d’« évacuer » vers le sud de la bande de Gaza. Cet ordre peut constituer un déplacement forcé de population civile, en violation du droit international humanitaire

Interpellez votre député.e via notre plateforme d’interpellation en ligne

L’assaut meurtrier mené par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier a fait, au 19 octobre, plus de 1400 morts et 4229 blessés, dont une grande majorité de civils. Près de 200 otages sont détenus par le Hamas. Ces actes sont des crimes de guerre au regard du droit international humanitaire.En réaction, Israël mène des bombardements intensifs sur Gaza, qui ont causé au moins 3000 morts et 12 500 blessés, dont une majorité de civils. Les destructions d’habitations et d’infrastructures (santé, éducation, assainissement…) sont énormes. Dans ce territoire surpeuplé, dont la population est composée presque pour moitié d’enfants, ces bombardements tuent une grande majorité de civils, prisonniers du blocus en place depuis 16 ans, sans possibilité de se protéger ou de fuir.Depuis l’annonce lundi 9 octobre par le ministre de la défense israélien d’un siège de la bande de Gaza, la population gazaouie est privée d’électricité, d’eau, de nourriture et du carburant nécessaire pour avoir accès à l’électricité. La seule centrale du territoire est désormais à l’arrêt et les hôpitaux sont débordés. Selon l’UNRWA, les besoins humanitaires (eau, nourritures…) sont immenses pour environ 500 000 personnes. Les attaques indiscriminées contre les civils gazaouis et le blocus total de Gaza, qui équivaut à une punition collective, constituent aussi des crimes de guerre.

Communiqué de presse de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine

Le 16 octobre 2023

COMMUNIQUÉ

La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine appelait à un rassemblement à Nantes le mercredi 11 octobre. La préfecture a interdit ce rassemblement, comme celui de Saint-Nazaire, vendredi.

La Plateforme dénonce avec vigueur cette interdiction de se rassembler. Elle dénonce cette atteinte à la liberté d’expression, y compris par drapeaux ou autres symboles. Le droit de manifester collectivement apparaît ainsi en régression et elle s’en inquiète. Elle conteste toutes les raisons invoquées pour cette interdiction et envisage des recours.

Dans le contexte tragique actuel, la Plateforme rappelle avec force et constance la nécessité de respecter le droit humanitaire international et ainsi mettre fin aux attaques à l’encontre des populations civiles palestiniennes et israéliennes. Elle rappelle que sa boussole, c’est l’application du droit international et des droits humains. La Plateforme appelle à agir pour faire respecter ce droit international par la mise en application des résolutions des Nations Unies avec la reconnaissance de l’État de Palestine pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Chaque peuple de la région a le droit de vivre en sécurité et en paix.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des droits de l’Homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC 44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne).