Fin au blocus et à la guerre contre Gaza !

Communiqué de l’AFPS44 en réponse à l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

A moins de 3 000 km de Marseille, à l’autre bout de la Méditerranée, près de 2 millions de personnes vivent isolées du monde, empêchées de sortir pour étudier, se soigner, visiter leur famille, etc.

Soyons nombreux le mercredi 5 juillet à partir de 17h30 au Carrefour Barillerie-50 Otages à Nantes : banderoles, tracts d’information.

« La France et l’Union Européenne doivent œuvrer avec force et sincérité, bien au-delà des déclarations habituelles, pour la levée du blocus de Gaza, en exerçant de véritables pressions sur l’État d’Israël, notamment par la suspension de l’Accord d’association.

Stop aux accord de libre-échange ( TAFTA et CETA) !

Communiqué de presse du collectif STOP-TAFTA 44

MOBILISONS-NOUS LE  15 OCTOBRE

 » Moins médiatisé que le TAFTA, l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les USA, le CETA ( accord UE-Canada) est sur le point d’être définitivement signé au nom des 28 membres de l’UE.

Les déclarations de l’Allemagne puis de la France qui assuraient que les négociations sur le TAFTA étaient au point mort, sont clairement une stratégie pour mieux adopter le CETA, qui n’est qu’un « clone » du TAFTA, et qui doit être ratifié par le Conseil des ministres européens le 18 Octobre.

En réalité, les négociations TAFTA ne sont pas arrêtées mais marquent seulement une pause, certainement en attendant la fin des échéances électorales, des 2 côtés de l’Atlantique
TAFTA et CETA, qui sont des frères jumeaux, constituent de nouvelles armes offertes par les Etats aux multinationales!

Si ces accords sont ratifiés, ils seront synonymes pour toutes et tous, salarié-es, citoyen-nes du Vieux continent comme du Nouveau monde :

  • d’abaissement des normes et lois qui protègent la santé publique, le droit du travail (déjà passablement écorné), les consommateurs et l’environnement, car elles sont considérées comme des  » obstacles au commerce ». Ce sera la fin du principe de précaution.
  • d’abaissement des barrières tarifaires agricoles, ce qui au final imposera le modèle agricole américain (qui autorise les OGM, les intrants chimiques, hormones, etc.) remettant en cause la souveraineté alimentaire.
  • de remise en cause des services publics : par le biais des tribunaux spéciaux créés suite à ces accords, les multinationales pourront attaquer les États pour des lois et réglementations protégeant la santé publique, l’environnement et le droit du travail, qui constitueraient pour ces multinationales une concurrence déloyale !

Ainsi, les intérêts lucratifs particuliers supplanteront de droit l’intérêt général. C’est encore une attaque en règle contre la démocratie!

Avec le CETA comme avec le TAFTA, il sera impossible de mettre en oeuvre une réelle politique au service de l’intérêt général, du plus grand nombre et pour répondre à la crise climatique!
Nous pouvons, nous devons empêcher leur ratification !

Le 17 septembre, plus de 300000 personnes défilaient en Allemagne contre l’adoption de ces traités de libre échange, TAFTA et CETA; à Bruxelles, ils-elles étaient plus de 15000 le 20 septembre.

Ces mobilisations font suite à celles déjà importantes qui ont eu lieu depuis le début des négociations secrètes de TAFTA en 2013. Il y a déjà 2000 collectivités qui se sont déclarées  » Hors TAFTA-CETA » en Europe!

En France, une journée nationale de mobilisation est organisée le samedi 15 octobre, par la coordination des collectifs Stop TAFTA-CETA.

Le collectif Stop-TAFTA 44, constitué d’une vingtaine d’associations, syndicats et partis, organise un rassemblement, avec distribution de tracts à la population , le Samedi 15 octobre, à 15h, à l’angle du Cours des 50 otages et de la rue de la Barillerie, contre ces accords de libre-échange, pour l’emploi, les services publics, l’environnement, la démocratie ! »

Vous trouverez ci-dessous le texte du tract qui sera distribué

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Gaza : levée du blocus !

Des sanctions pour mettre fin à l’impunité d’Israël et obtenir l’application du droit international

Expression et tract du Collectif 44 pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens auquel participe la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 21 Août 2014.

Plus de 2000 morts (dont 80 % sont des civils, plus de 400 enfants) quelque 10 000 blessés, parfois handicapés à vie, 400 000 personnes déplacées.

C’est le bilan macabre de la dernière agression israélienne sur Gaza qui est la plus lourde des trois agressions subies depuis 2009. Les destructions matérielles qui ont touché plus de 16 000 habitations, des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte ont également des conséquences graves : absence d’électricité, pénurie d’eau potable et rejet des eaux usées non traitées.

Les Palestiniens piégés dans ce petit territoire vivent sous la menace de reprise des tirs israéliens. Les habitants de Gaza sont-ils donc condamnés à recevoir tous les deux ans les bombes israéliennes ?

Nous ne pouvons accepter l’inacceptable, nous ne pouvons cautionner par notre silence ces atrocités. C’est le message qui a été porté par des millions de personnes qui ont manifesté en France, en Europe et partout dans le monde depuis un mois.

Le blocus de Gaza est inhumain et illégal en ce qu’il constitue une « punition collective ». Israël limite l’entrée de vivres au strict nécessaire et met des restrictions à l’entrée de matériaux.

La pêche, un des secteurs naguère florissant dans ces eaux poissonneuses a été réduite à néant par l’interdiction de la zone de pêche au delà de 6 Km alors que les accords d’Oslo prévoyaient 20 miles marins ( 37 Km). Le territoire agricole a été amputé de 30% par une “zone tampon“ et a été dévasté et pollué par les tirs d’obus. L’absence de port et d’aéroport (financé en partie par l’UE et détruit par les bombardements israéliens en 2001) rend la bande de Gaza totalement dépendante de l’occupant israélien et de l’Egypte pour ses échanges extérieurs et bride toute activité économique en la soumettant à la tutelle de l’occupant.

C’est ce siège qui provoque la pauvreté, le chômage et l’insécurité sanitaire et alimentaire. Dans cette situation l’aide humanitaire et l’aide à la reconstruction sont certes nécessaires, mais elles sont insuffisantes.

Il ne pourra y avoir de paix tant que ce blocus durera. Avec l’application du droit international ce sont les seules voies vers la paix.
Nous demandons au Président de la République et au gouvernement :
-de cesser immédiatement toute coopération militaire avec Israël et de mettre un embargo total sur les armes à destination d’Israël,
-d’agir de manière énergique et publique pour que soit décidé, dès le prochain Conseil Européen, la suspension sans délai de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël, en s’appuyant sur l’article 2 de cet accord, tant qu’Israël ne se conformera pas au droit international.

Signez la pétition sur http://www.france-palestine.org

Gaza : un territoire minuscule et surpeuplé sous le feu israélien.
La bande de Gaza a une surface de 360 km², à peine plus
d’un vingtième de la Loire-Atlantique.
Dedans s’entassent 1,8 millions d’habitant-es, dont 75 % sont des réfugiés-ées
depuis l’expulsion de 1948.
Avec une telle densité, il y aurait 33 millions d’habitants-es en Loire Atlantique…
L’eau est non-potable, l’électricité très souvent absente
et le blocus crée un enfermement par air, terre et mer.
Une prison à ciel ouvert, sous la menace permanente des armes israéliennes.
Cela dure depuis plus de 7 ans et la France et l’Europe laissent faire.

Collectif 44 pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens :
Artisans du Monde, Association France Palestine Solidarité, CCFD-Terre Solidaire, CIMADE, Démocratie et Socialisme, Ensemble 44, Gaza-Jérusalem, LDH, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, Solidaires, UD CGT …