18 décembre. Journée internationale des migrant.es. Nantes Manifestation 17h30 et journée d’actions

Nous appelons, à l’occasion de la Journée internationale des migrant.es, à une

MANİFESTATİON

Né-es ici ou venu-es d’ailleurs :

pour une France de liberté, d’égalité et de solidarité

Jeudi 18 décembre17h30

Miroir d’eau – Nantes

et à soutenir la journée d’actions du Collectif Sans Papier 44 qui a repris l’appel de La Marche des Solidarités « Une journée sans nous » avec :
10h : rassemblement Miroir d’eau ; 12h : repas, bar & BBQ ; 14h : football Bouffay ; 17h30 : Manifestation Miroir d’eau ; 19h : Soirée festive CLAJ, auberge des bains-douches, 20 rue Dupleix.

Signataires locaux de l’appel « Né-es ici ou venu-es d’ailleurs » : Amnesty International, Attac, Confédération Générale du Travail (CGT), Collectif Soutien Exilés, Confédération Syndicale des familles (CSF), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), La Cimade, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Mouvement de la Paix, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE-pdl naturellement), Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Éducation Sans Frontière (RESF), Syndicat de la Médecine Générale (SMG), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires ;

Né-es ici ou venu-es d’ailleurs : pour une France de liberté, d’égalité et de solidarité

Restrictions drastiques des conditions d’accueil pour les demandeurs d’asile, refus de régularisation, refus de premier titre de séjour, refus de renouvellement de titre de séjour, remise en cause des APL pour les étudiant-es étranger-es, obligations de quitter le territoire français (OQTF) systématiques et généralisées, placements en rétention, cette politique migratoire, véritable fabrique de sans-papiers, attentatoire aux droits et à la dignité des personnes étrangères doit cesser.

La loi immigration du 26 janvier 2024 et la circulaire Retailleau du 23 janvier 2025, ont des conséquences humaines catastrophiques pour les personnes étrangères qui souhaitent travailler, étudier, se marier, avoir une vie familiale en France. Tout est organisé pour leur rendre la vie impossible, en les soumettant quotidiennement à une violence sociale, administrative et institutionnelle incompatible avec la promesse démocratique de nos sociétés.

Les régularisations permettant d’obtenir un titre de séjour par le travail ou en raison de la vie privée et familiale, ont été réduites à un niveau tel qu’elles sont en pratique inaccessibles. Des dizaines de milliers de personnes étrangères, confrontées au blocage des préfectures et à la lenteur du renouvellement de leurs titres, se retrouvent dans des situations dramatiques, rupture de contrats de travail, de droits sociaux, perte de logement, sous prétexte de dématérialisation, mais en réalité en raison d’une politique discriminatoire et xénophobe.

Le nombre d’Obligations de quitter le territoire français (OQTF) a encore augmenté, générant angoisses, stigmatisation, pertes de droits, basculement dans la précarité. La France détient le record du nombre d’OQTF prononcées en Europe, soit 120 000 à 130 000 OQTF en 2024, soit un quart des OQTF délivrées par les 27 états membres de l’Union Européenne. Or, la plupart de ces OQTF sont inexécutables. Celles mises en œuvre brisent des vies, des liens familiaux, renvoient des exilé·es vers des enfers qu’elles et ils ont fuis. Il s’agit, de fait, d’un outil de pression et de répression visant à mettre les personnes exilé·es dans une situation de profonde vulnérabilité administrative, sociale et économique, et de leur signifier qu’elles seraient indésirables en France.

Cette politique fait le jeu de l’extrême droite, alimente le racisme et la surexploitation des travailleuses et des travailleurs migrant-es, avec ou sans papiers, faisant du traitement inégalitaire et stigmatisant des personnes étrangères la norme. Tout ceci permet aux médias détenus notamment par le groupe Bolloré de déverser chaque jour leur haine et leurs affirmations mensongères suscitant la peur et la division, pour se placer en protecteurs contre des dangers fictifs.

Ce n’est pas la France que nous souhaitons !

Nous souhaitons une France de liberté et d’égalité ! Les droits à l’éducation, aux protections sociales, à la santé, au travail, au logement, aux loisirs, à la culture… doivent être les mêmes pour toutes et tous afin de permettre à chacune et chacun de construire librement son quotidien et son avenir.

Nous souhaitons une France accueillante, inclusive et solidaire ! Les personnes étrangères ne sont ni une menace ni une variable d’ajustement économique et électoraliste mais une richesse pour notre société. La diversité qu’ils et elles incarnent et leur contribution à la vie collective sont des atouts précieux.

Nous souhaitons que les personnes étrangères vivant en France, qui y ont des attaches familiales ou privées, y travaillent, étudient, puissent avoir accès à un titre de séjour stable et protecteur, puissent avoir accès à un titre de séjour stable et protecteur, pour contribuer, en toute légalité et en toute égalité, à la vie culturelle, sociale et économique de notre pays.

Les organisations du collectif né-es ici ou venu-es d’ailleurs appellent à une large mobilisation de la société civile, dans toute sa diversité, pour dénoncer cette nouvelle vague d’attaques extrêmement graves envers les personnes étrangères en France et pour défendre un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

Premiers signataires nationaux : Attac, CGT, La Cimade, Femmes Egalité, FSU, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Oxfam France, Mrap, Union syndicale Solidaires, SOS Racisme, Unef.

Autres signataires : Accueil Réfugiés Bruz (35), Accueil Solidaire Grenoble, Action catholique ouvrière (ACO), Aides, Amnesty International France, Les Amoureux au ban public, Arcolan Pau Béarn, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Association Douba, Association des Marocains en France (AMF), Association d’accueil des demandeurs d’asile Mulhouse (AADA – Mulhouse), Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association Solidarité mamans (papas) solos, Association Unjourlapaix à Embrun, ATD Quart Monde, ATPAC Maison Solidaire, CCSBE La Place Santé, Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cetedim), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), CFDT Moselle, Collectif Accès au droit, Collectif accueil migrants Barbezieux, Collectif Chabatz d’entrar Limoges, Collectif Migrants 83, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Comede (Comité pour la santé des exilé.e.s), Comité Nîmois des Soulèvements de la Terre, Comité de suivi du symposium sur les Sénégalais de l’extérieur (CSSSE), CRDE – Solidarité Migrants Pau Béarn (Collectif pour le respect des droits des étrangers), La Croisée des chemins, Cuisine sans frontières, Diaconat protestant de Grenoble, Dom’Asile, Une Ecole, un Toit, des Papiers – Pays dacquois (ETP-Pays dacquois ), Elena-France, Emmaüs France, Fédération Etorkinekin Diakité, Femmes de la Terre, Femmes Solidaires 93, France Amérique Latine (FAL), Groupe accueil et solidarité (Gas), Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·es), J’en suis j’y reste – centre LGBTQIAF de Lille (JSRS), Ligue de l’Enseignement de l’Isère, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Madera, Maison de l’hospitalité Martigues, Médecins du Monde, Min’de Rien, Mouvement français pour le Planning familial,Mouvement de la Paix, #NousToutes,Observatoire des camps de réfugiés, Organisation de Solidarité Trans (OST) Pau Béarn, People’s Health Movement France (PHM France), Polaris 14, Port d’attache Granville, La Pourtère, Les P’tits Papiers, RCI- Solidarité exilés, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Louis Guilloux, Solidarité migrants Annecy, Rosmerta, SOS Refoulement Dijon, Sous le même ciel, Soutien Asile Nord 21, Soutien Migrants Redon, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la Médecine Générale (SMG), Toutes et tous migrants, Toutes Pour Une, Union générale des Egyptiens de France, UniR Universités & Réfugié.e.s, Utopia 56, Watizat (Paris).

Communiqué commun MRAP/LDH : Oui à l’accès de toutes et tous aux droits sociaux qui rassemblent, non à la violence raciste qui divise !

Ce mercredi 16 juillet, dans la file d’attente de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) rue Gaëtan-Rondeau à Nantes, une femme de 37 ans a proféré des propos racistes à l’encontre des personnes qui attendaient leur tour (les traitant de « profiteurs ») et les a agressées à l’aide d’une bombe lacrymogène. La personne a été interpellée.

Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) dénoncent d’une part les propos et les actes racistes d’une gravité insupportable, qui se répandent et se banalisent, menaçant toute notre société.

Le MRAP et la LDH s’insurgent d’autre part contre le démantèlement des services publics et les sapes budgétaires qui font le terreau de la concurrence haineuse entre les personnes et ouvrent des brèches dans notre socle social.

Non, ce n’est pas en privant de droits certaines personnes que l’on en donne plus aux autres. Non, ce n’est pas sur la haine que nous pouvons espérer accéder à d’autres possibles. Or, les idées des extrêmes droites qui portent en elles le rejet de l’autre en véhiculant des idées fausses prennent peu à peu la place des faits dans le débat public.

Le MRAP et la LDH continueront à porter les valeurs de solidarité et réaffirment qu’il est plus que jamais urgent d’informer, de mettre à mal les mensonges qui rongent notre société en laissant croire qu’il y aurait des « profiteurs » et des « méritants ».

Le MRAP et la LDH dénoncent les menaces, les discours de haine et d’exclusion. Notre société toute entière, et c’est dans son intérêt, doit se mobiliser pour défendre les droits humains, la justice sociale et la solidarité avec un égal accès aux droits pour toutes et tous. Une société qui corresponde à la devise sur laquelle s’est construite notre démocratie : Liberté Égalité Fraternité

Nantes, le 18 juillet 2025

Invitation Conférence-débat « Roms et Gens du voyage : des mythes aux réalités sociales et socio-économiques » par le collectif Romeurope et le MRAP de Nantes mardi 6 mai 2025 18h30

Membre du collectif Romeurope de Nantes,  la LDH Nantes et pays nantais relaie cette invitation :

Conférence-débat « Roms et Gens du voyage : des mythes aux réalités sociales et socio-économiques » par le collectif Romeurope et le MRAP

⭐ Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise, en partenariat avec le comité de Nantes du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), propose une conférence suivie d’un débat 🗓️ mardi 6 mai de 18h30 à 20h30 dans l’amphithéâtre Jules Vallès près de la Médiathèque centrale (24 quai de la Fosse à Nantes) :

« Roms et Gens du voyage : des mythes aux réalités sociales et socio-économiques », avec Samuel Délépine, maître de conférences en géographie sociale à l’Université d’Angers, auteur de l’ »Atlas des Tsiganes : les dessous de la question rom » (Éditions Autrement).

💡 L’objectif est triple :

• montrer les différences entre les termes de Tsiganes, nomades, Roms et Gens du voyage.

• mieux connaître l’histoire de ces populations et mettre en évidence le processus de catégorisation.

• enfin, expliquer les réalités socio-économiques et le lien qu’entretiennent ces groupes avec le territoire.

Manifestation Nantes 22 mars Uni.e.s contre le racisme ! L’heure est à la riposte

Dans le cadre de la mobilisation nationale à l’occasion de la journée internationale contre le racisme,

Le Collectif « Né-e-s ici ou venue-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre racisme ! » et la « marche des Solidarités » appellent à une :

MANİFESTATİON

Samedi 22 mars,

15h, Préfecture Nantes

Uni.e.s contre le racisme !

L’heure est à la riposte

A l’appel à Nantes et dans le pays nantais de :

Alternatiba ; Amnesty International ; Association Patron.nes Solidaires ; Attac, L’Autre Cantine ; La Cimade ; Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires-RESF ; Collectif de Soutien aux Comité du Souvenir-Résistance44 ; Collectif Solidarité Migrants ; Confédération Générale du Travail (CGT) ; Confédération Syndicale des Familles (CSF) ; Coordination Colere CRA ni ici, ni ailleurs ; Droit au Logement (DAL) ; Du Monde Dans la Classe ; Fédération Syndicale Unitaire (FSU) ; France Palestine Solidarité (AFPS) ; Gasprom-Asti de Nantes ; GIGNV ; La Maison du Peuple en Colère ; Les Bienveilleurs ; LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Libre Pensée ; Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (FAL) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Mouvement de la Paix ; Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE) ; Planning Familial ; Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR) ; Syndicat des Avocats de France (SAF) ; Tissé Métisse ; Union syndicale Solidaires ; liste non close

Ci-dessous l’appel national « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, uni.e.s contre le racisme ! »

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre le racisme !

Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme

Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :

« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ».

Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papiers, d’origine étrangère ou présentées comme telles.

Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.

La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale.

Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.

Ces discours publics, allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un-e-s aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits. L’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !

Toutes et tous ensemble, agissons uni-e-s et rassemblons-nous, le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale contre le racisme, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

A l’appel à Nantes et dans le pays nantais de :

Alternatiba, Attac, La Cimade, Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires-RESF, Comité du Souvenir-Résistance44, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), France Palestine Solidarité (AFPS), GIGNV, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (FAL), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Syndicat des avocat·es de France (SAF), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, liste non close

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Un appel à l’initiative nationale de : Attac France, La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocat·es de France (SAF), Union syndicale Solidaires

Autres signataires : Accueil Réfugiés Bruz, Action culture entreprise Rennes, Action non-violente COP21 (ANV-COP21), Ados sans frontière Gard, Africoeur, Afrique Terre des hommes, Ah Bienvenue Clandestin•es !, Alternatiba, Amoureux au ban public de Lyon, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Alice Guy production, Association Droits & Habitats, Association France Palestine solidarité 46, Association Grandissons, Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA), Association Périphérie-la Pépinière, Bagagérue une consigne pour sans abris, Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Centre social espace Boris Vian à Saint-Etienne, Cévennes terre d’accueil, Charente Palestine Solidarité, Collectif antifasciste du Bassin minier 62, Collectif asile et immigration, Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, Collectif du Bocal, Collectif fraternité Colmar, Collectif national pour le droit des femmes (CNDF), Collectif  « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif pour le respect des droits des étrangers (CRDE Solidarité Migrants) Pau-Béarn, Collectif pour une autre politique migratoire (Strasbourg), Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif 50 pour les droits des étrangers, Comede, Comité citoyen pour l’accueil des réfugiés en Uzège, Confédération paysanne des Landes, Dom’Asile, Emmaüs France, Epicerie solidaire des 4 ponts, Faire et agir, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des mutuelles de France, Force féministe (57), France Amérique latine, Fondation Copernic, Identité plurielle, Kolone, Les Gratuits Gironde solidarité, Les midis du mie, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’enfant (Belgique), LIMBO, Maison de l’Europe des Landes WIPSEE, Maison du peuple en colère, Marche mondiale des femmes France, Médecins du monde (MdM), Migrants Bretagne romantique-québriac migrants solidarité (MBR-QMS), Monde Solidaire La Flèche, Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), #Nous toutes, Paris d’Exil, Pépite Sexiste, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Education sans frontières (RESF), Réseau féministe « Ruptures », Réseau Hospitalité, Rosmerta, Réseau Université sans frontières 13 (RUSF13), Saint-Michel en commun, Solidaires en Beaujolais-Villefranche sur Saône, Solidarité Accueil Exilé·e·s, Solidarité migrants Graulhet, Solidarité migrants La Rochelle,  Solmire Landes (Solidarité migrants  réfugiés), Sortir du nucléaire Sarthe, Soutien migrants Redon, Syndicat de la médecine générale (SMG), Team Sama, Terre d’errance, Terre de Milpa, Tous migrants, Un toit c’est tout, Une école un toit des papiers Pays dacquois, Union étudiante, Union nationale des étudiants de France (Unef), Utopia 56, 4acg (Anciens appelés en Algérie et leurs ami.e.s contre la guerre)…

Communiqué CRA ni ici, ni ailleurs – Meurtre de Philippine : le patriarcat ne connaît ni couleur, ni origine

Communiqué de la Coordination CRA ni ici, ni ailleurs dont la section LDH est partie prenante

Nantes, le 6 octobre 2024

Le 21 septembre était découvert dans le bois de Boulogne le corps d’une étudiante de 19 ans, Philippine, violée puis tuée. Quelques jours plus tard était arrêtée en Suisse la personne suspectée. Un ressortissant marocain faisant l’objet d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) qui fut enfermé au CRA (Centre de Rétention Administrative) de Metz. Un nouveau prétexte à la surenchère raciste.

Le viol et le meurtre de Philippine marquent le 104eme féminicide de cette année 2024. Il est, comme les autres, le résultat d’un système de domination répondant au nom de patriarcat. Ce système ne connaît ni couleur, ni religion, ni situation administrative. Il traverse les frontières, les classes, les générations. L’actuel procès de Mazan ne le démontre-t-il pas une nouvelle fois ?

Et pourtant, comme à l’accoutumée, de nombreuses forces politiques, extrême droite en tête, ainsi que leurs relais médiatiques, préfèrent dénoncer l’immigration comme cause de tous les maux. La récupération politique la plus abjecte du meurtre de Philippine et de l’émotion légitime qu’il suscite, est à l’œuvre.

Les statistiques [1] démontrent pourtant que les violences sexistes et sexuelles dont les féminicides ont lieu très majoritairement au sein de la famille, sans aucun lien avec une origine quelconque. Prétendre qu’enfermer et expulser davantage les étranger.es réduirait les féminicides est une absurdité qui n’y changera rien !

Comble de l’hypocrisie, ceux qui récupèrent le meurtre de Philippine à des fins racistes sont les mêmes qui restent habituellement muets lorsque l’assassin est blanc et/ou français, les mêmes qui votent contre les droits des femmes !

Retailleau parle, le RN applaudit

Le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau n’est pas en reste de cette récupération politique. Après avoir affirmé sa volonté d’inscrire dans la loi le doublement du temps de rétention des étranger.e.s faisant l’objet d’une OQTF, il s’est carrément déclaré favorable à un référendum sur l’immigration, mesure phare du RN. La porte-parole de ce parti a d’ailleurs qualifié Bruno Retailleau de « porte parole du RN », tout est dit !

Le nouveau ministre de l’intérieur tout comme le RN, ont en effet en commun de vouloir diriger la colère contre les immigré.es et non contre les capitalistes et les gouvernements qui les servent. C’est pourtant bien eux qui s’attaquent à nos droits, cassent les services publics et précarisent une partie toujours plus grande de la population, faisant par là même le terreau du racisme et de l’extrême droite.

La politique du bouc émissaire n’a jamais servi qu’à diviser les travailleurs et travailleuses et à dresser les peuples les uns contre les autres.

Immigration et insécurité : en finir avec l’amalgame

À l’opposé de ce qui est martelé depuis des années par certains politiciens et médias, rien ne justifie de lier la question de l’immigration à celle de l’insécurité. Les études réalisées dans différents pays concluent sans ambiguïté que les immigrés ne sont pas à l’origine d’une augmentation des taux d’infraction dans les pays d’accueil [2]. Elles mettent en lumière d’autres caractéristiques favorisant la délinquance, autres que celles de l’origine et commune à tou.te.s. La précarité économique reste par exemple un des principaux déterminants de la délinquance, quelle que soit l’origine.

Une politique qui précarise, isole, enferme et violente, non contente de ne rien résoudre, ne peut qu’accentuer les caractéristiques propres à favoriser la délinquance. L’insécurité, c’est leur politique anti-sociale, pas les immigrés !

L’enfermement, une politique inutile et indigne

Bruno Retailleau a déclaré vouloir « expulser plus » et propose pour cela de doubler le nombre de places en CRA ainsi que le temps maximal de rétention. D’une part au sein des CRA, environ 80% des expulsions sont réalisées dans les 6 premiers jours de rétention [3]. D’autre part, si le nombre d’enfermements est en augmentation constante depuis des années, on remarque qu’il ne se traduit pas par une augmentation des expulsions.

Ces deux mesures ne répondent donc même pas à la volonté affichée d’expulser davantage mais ne servent que des stratégies électorales.

En tout état de cause, les CRA sont des prisons qui ne disent pas leurs noms dans lesquelles règnent des conditions d’enfermement largement décriées par tou.te.s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, absence de soins, etc. Ces enfermements ont des conséquences dramatiques et trop souvent irréversibles pour celles et ceux qui les subissent.

Plus que jamais, notre coordination continuera à lutter contre la construction d’un CRA à Nantes.

Face au meurtre de Philippine et à tous les féminicides, nous lutterons contre le patriarcat. Face à toute récupération raciste, nous opposerons la solidarité.

[1] https://www.noustoutes.org/comprendre-les-chiffres/
[2]Immigration et délinquance : réalités et perceptions (cepii.fr)
[3] RAPPORT 2023 SUR LES CENTRES ET LOCAUX DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE – La Cimade

Mobilisation 18 juillet : gagner un changement démocratique et social – Rassemblement Nantes 18h

La mise en œuvre d’une politique sociale, écologique, féministe et antiraciste est la seule porte de sortie de la crise politique actuelle. Faisons entendre cette exigence le 18 juillet partout en France !

Appel à l’initiative de la LDH, d’Attac et la CGT. Mobilisations le 18 juillet, à partir de 12h place de la République à Paris et partout en France : lire l’appel sur https://urlr.me/QXj7r

À Nantes, rendez-vous jeudi 18 juillet à 18h devant la préfecture à l’occasion de la rentrée parlementaire, à l’appel d’une intersyndicale !

film LA TSIGANE au Lutétia Saint Herblain mercredi 20 mars à 20h30

Une invitation du Collectif Romeurope agglomération nantaise dont nous sommes partie prenante :

Dans le cadre des SECD (semaine d’éducation contre les discriminations) Romeurope 44 propose le film :

« La Tsigane, sur la route avec Tamèrantong ! » au cinéma LUTETIA à St Herblain le mercredi 20 mars à 20h30.

En présence du réalisateur Sébastien Lefèvre et d’un représentant de la compagnie Tamèrantong.

C’est l’épopée théâtrale d’une troupe d’enfants et d’adolescents de milieux populaires de St Denis. Pendant cinq ans, ils ont joué une comédie, façon Roméo et Juliette des temps modernes, contre le racisme anti-Roms. Une ode à la tolérance et à l’émancipation par le théâtre.

Les jeunes en service civique TineSol (CEMEA) proposeront des gourmandises.

Sans réservation au préalable

Communiqué : Non à l’antisémitisme, au racisme et aux semeurs de haine. La LDH appelle à manifester dimanche

Nous relayons ce communiqué national de la LDH.

Non à l’antisémitisme, au racisme et aux semeurs de haine. La LDH appelle à manifester dimanche

Communiqué LDH

La lutte contre l’antisémitisme a toujours été et reste pour la LDH (Ligue des droits de l’Homme), créée lors de l’affaire Dreyfus, un combat fondateur.

Elle a manifesté sa condamnation de la montée des actes et propos antisémites survenus depuis le 7 octobre 2023 et combattu toutes les manifestations d’islamophobie et/ou de racisme quelles qu’en soient les victimes.

Fidèle à ses engagements, elle appelle à participer largement aux manifestations du dimanche 12 novembre contre l’antisémitisme.

La LDH regrette profondément que cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisations. Elle s’inquiète de voir l’appel lancé par la Présidente de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, adressé à toutes les citoyennes et tous les citoyens de notre pays, faire l’objet d’une récupération politicienne particulièrement insupportable de la part des extrêmes droites.

La lutte contre l’antisémitisme, contre tous les racismes doit se poursuivre au-delà de dimanche. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et les citoyens, celles et ceux qui vivent et travaillent en France, à se mobiliser au quotidien en refusant toute discrimination et toute stratégie de division et de haine.

Paris, le 10 novembre 2023

Communiqué CLECED : Dressons-nous contre les actes de haine racistes et xénophobes

Le local nantais de la Cimade, association de défense des droits des exilé.es a été maculé de tags haineux à connotation raciste et xénophobe au cours du dernier week-end d’octobre : « Stop immigration », « Arras complices ! »

Ces tags font suite d’une part à des inscriptions du même type ces derniers mois sur des locaux à Nantes d’autres associations défenseuses des droits ou abritant des familles sans hébergement et d’autre part à des dégradations de locaux associatifs en d’autres endroits du pays ces dernières semaines à la suite de l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard à Arras.

Plusieurs responsables politiques et médiatiques, d’extrême-droite ou non, des réseaux sociaux ont mis en cause les associations et les élu.e.s locaux mobilisé.e.s en 2014 contre l’expulsion de la famille du tueur présumé d’Arras. Le CLECED refuse de faire le lien entre ce drame et la mobilisation intervenue il y a 10 ans au nom du respect des droits d’une famille.

Nous dénonçons ces actes de violence, toujours plus nombreux, qui visent à intimider les associations, portent atteinte à la liberté d’association, à la liberté d’expression et à travers elles aux droits des personnes étrangères. Des locaux associatifs sont la cible de la haine envers les étranger·es. Les auteurs de ces actes montrent ainsi qu’ils s’opposent à l’égalité d’accès aux droits et à l’égalité des droits. Le rejet de l’autre mène à la haine ; la haine mène à la violence.

Nous demandons que les personnes responsables de ces menaces et intimidations soient identifiées et poursuivies en justice dans les délais les plus brefs.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires