Communiqué CRA ni ici, ni ailleurs – Meurtre de Philippine : le patriarcat ne connaît ni couleur, ni origine

Communiqué de la Coordination CRA ni ici, ni ailleurs dont la section LDH est partie prenante

Nantes, le 6 octobre 2024

Le 21 septembre était découvert dans le bois de Boulogne le corps d’une étudiante de 19 ans, Philippine, violée puis tuée. Quelques jours plus tard était arrêtée en Suisse la personne suspectée. Un ressortissant marocain faisant l’objet d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) qui fut enfermé au CRA (Centre de Rétention Administrative) de Metz. Un nouveau prétexte à la surenchère raciste.

Le viol et le meurtre de Philippine marquent le 104eme féminicide de cette année 2024. Il est, comme les autres, le résultat d’un système de domination répondant au nom de patriarcat. Ce système ne connaît ni couleur, ni religion, ni situation administrative. Il traverse les frontières, les classes, les générations. L’actuel procès de Mazan ne le démontre-t-il pas une nouvelle fois ?

Et pourtant, comme à l’accoutumée, de nombreuses forces politiques, extrême droite en tête, ainsi que leurs relais médiatiques, préfèrent dénoncer l’immigration comme cause de tous les maux. La récupération politique la plus abjecte du meurtre de Philippine et de l’émotion légitime qu’il suscite, est à l’œuvre.

Les statistiques [1] démontrent pourtant que les violences sexistes et sexuelles dont les féminicides ont lieu très majoritairement au sein de la famille, sans aucun lien avec une origine quelconque. Prétendre qu’enfermer et expulser davantage les étranger.es réduirait les féminicides est une absurdité qui n’y changera rien !

Comble de l’hypocrisie, ceux qui récupèrent le meurtre de Philippine à des fins racistes sont les mêmes qui restent habituellement muets lorsque l’assassin est blanc et/ou français, les mêmes qui votent contre les droits des femmes !

Retailleau parle, le RN applaudit

Le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau n’est pas en reste de cette récupération politique. Après avoir affirmé sa volonté d’inscrire dans la loi le doublement du temps de rétention des étranger.e.s faisant l’objet d’une OQTF, il s’est carrément déclaré favorable à un référendum sur l’immigration, mesure phare du RN. La porte-parole de ce parti a d’ailleurs qualifié Bruno Retailleau de « porte parole du RN », tout est dit !

Le nouveau ministre de l’intérieur tout comme le RN, ont en effet en commun de vouloir diriger la colère contre les immigré.es et non contre les capitalistes et les gouvernements qui les servent. C’est pourtant bien eux qui s’attaquent à nos droits, cassent les services publics et précarisent une partie toujours plus grande de la population, faisant par là même le terreau du racisme et de l’extrême droite.

La politique du bouc émissaire n’a jamais servi qu’à diviser les travailleurs et travailleuses et à dresser les peuples les uns contre les autres.

Immigration et insécurité : en finir avec l’amalgame

À l’opposé de ce qui est martelé depuis des années par certains politiciens et médias, rien ne justifie de lier la question de l’immigration à celle de l’insécurité. Les études réalisées dans différents pays concluent sans ambiguïté que les immigrés ne sont pas à l’origine d’une augmentation des taux d’infraction dans les pays d’accueil [2]. Elles mettent en lumière d’autres caractéristiques favorisant la délinquance, autres que celles de l’origine et commune à tou.te.s. La précarité économique reste par exemple un des principaux déterminants de la délinquance, quelle que soit l’origine.

Une politique qui précarise, isole, enferme et violente, non contente de ne rien résoudre, ne peut qu’accentuer les caractéristiques propres à favoriser la délinquance. L’insécurité, c’est leur politique anti-sociale, pas les immigrés !

L’enfermement, une politique inutile et indigne

Bruno Retailleau a déclaré vouloir « expulser plus » et propose pour cela de doubler le nombre de places en CRA ainsi que le temps maximal de rétention. D’une part au sein des CRA, environ 80% des expulsions sont réalisées dans les 6 premiers jours de rétention [3]. D’autre part, si le nombre d’enfermements est en augmentation constante depuis des années, on remarque qu’il ne se traduit pas par une augmentation des expulsions.

Ces deux mesures ne répondent donc même pas à la volonté affichée d’expulser davantage mais ne servent que des stratégies électorales.

En tout état de cause, les CRA sont des prisons qui ne disent pas leurs noms dans lesquelles règnent des conditions d’enfermement largement décriées par tou.te.s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, absence de soins, etc. Ces enfermements ont des conséquences dramatiques et trop souvent irréversibles pour celles et ceux qui les subissent.

Plus que jamais, notre coordination continuera à lutter contre la construction d’un CRA à Nantes.

Face au meurtre de Philippine et à tous les féminicides, nous lutterons contre le patriarcat. Face à toute récupération raciste, nous opposerons la solidarité.

[1] https://www.noustoutes.org/comprendre-les-chiffres/
[2]Immigration et délinquance : réalités et perceptions (cepii.fr)
[3] RAPPORT 2023 SUR LES CENTRES ET LOCAUX DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE – La Cimade

Mobilisation 18 juillet : gagner un changement démocratique et social – Rassemblement Nantes 18h

La mise en œuvre d’une politique sociale, écologique, féministe et antiraciste est la seule porte de sortie de la crise politique actuelle. Faisons entendre cette exigence le 18 juillet partout en France !

Appel à l’initiative de la LDH, d’Attac et la CGT. Mobilisations le 18 juillet, à partir de 12h place de la République à Paris et partout en France : lire l’appel sur https://urlr.me/QXj7r

À Nantes, rendez-vous jeudi 18 juillet à 18h devant la préfecture à l’occasion de la rentrée parlementaire, à l’appel d’une intersyndicale !

film LA TSIGANE au Lutétia Saint Herblain mercredi 20 mars à 20h30

Une invitation du Collectif Romeurope agglomération nantaise dont nous sommes partie prenante :

Dans le cadre des SECD (semaine d’éducation contre les discriminations) Romeurope 44 propose le film :

« La Tsigane, sur la route avec Tamèrantong ! » au cinéma LUTETIA à St Herblain le mercredi 20 mars à 20h30.

En présence du réalisateur Sébastien Lefèvre et d’un représentant de la compagnie Tamèrantong.

C’est l’épopée théâtrale d’une troupe d’enfants et d’adolescents de milieux populaires de St Denis. Pendant cinq ans, ils ont joué une comédie, façon Roméo et Juliette des temps modernes, contre le racisme anti-Roms. Une ode à la tolérance et à l’émancipation par le théâtre.

Les jeunes en service civique TineSol (CEMEA) proposeront des gourmandises.

Sans réservation au préalable

Communiqué : Non à l’antisémitisme, au racisme et aux semeurs de haine. La LDH appelle à manifester dimanche

Nous relayons ce communiqué national de la LDH.

Non à l’antisémitisme, au racisme et aux semeurs de haine. La LDH appelle à manifester dimanche

Communiqué LDH

La lutte contre l’antisémitisme a toujours été et reste pour la LDH (Ligue des droits de l’Homme), créée lors de l’affaire Dreyfus, un combat fondateur.

Elle a manifesté sa condamnation de la montée des actes et propos antisémites survenus depuis le 7 octobre 2023 et combattu toutes les manifestations d’islamophobie et/ou de racisme quelles qu’en soient les victimes.

Fidèle à ses engagements, elle appelle à participer largement aux manifestations du dimanche 12 novembre contre l’antisémitisme.

La LDH regrette profondément que cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisations. Elle s’inquiète de voir l’appel lancé par la Présidente de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, adressé à toutes les citoyennes et tous les citoyens de notre pays, faire l’objet d’une récupération politicienne particulièrement insupportable de la part des extrêmes droites.

La lutte contre l’antisémitisme, contre tous les racismes doit se poursuivre au-delà de dimanche. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et les citoyens, celles et ceux qui vivent et travaillent en France, à se mobiliser au quotidien en refusant toute discrimination et toute stratégie de division et de haine.

Paris, le 10 novembre 2023

Communiqué CLECED : Dressons-nous contre les actes de haine racistes et xénophobes

Le local nantais de la Cimade, association de défense des droits des exilé.es a été maculé de tags haineux à connotation raciste et xénophobe au cours du dernier week-end d’octobre : « Stop immigration », « Arras complices ! »

Ces tags font suite d’une part à des inscriptions du même type ces derniers mois sur des locaux à Nantes d’autres associations défenseuses des droits ou abritant des familles sans hébergement et d’autre part à des dégradations de locaux associatifs en d’autres endroits du pays ces dernières semaines à la suite de l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard à Arras.

Plusieurs responsables politiques et médiatiques, d’extrême-droite ou non, des réseaux sociaux ont mis en cause les associations et les élu.e.s locaux mobilisé.e.s en 2014 contre l’expulsion de la famille du tueur présumé d’Arras. Le CLECED refuse de faire le lien entre ce drame et la mobilisation intervenue il y a 10 ans au nom du respect des droits d’une famille.

Nous dénonçons ces actes de violence, toujours plus nombreux, qui visent à intimider les associations, portent atteinte à la liberté d’association, à la liberté d’expression et à travers elles aux droits des personnes étrangères. Des locaux associatifs sont la cible de la haine envers les étranger·es. Les auteurs de ces actes montrent ainsi qu’ils s’opposent à l’égalité d’accès aux droits et à l’égalité des droits. Le rejet de l’autre mène à la haine ; la haine mène à la violence.

Nous demandons que les personnes responsables de ces menaces et intimidations soient identifiées et poursuivies en justice dans les délais les plus brefs.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Communiqué collectif Romeurope agglomération nantaise : Pas d’expulsion sans solution !

Nous relayons ce communiqué du Collectif Romeurope agglomération nantaise dont la LDH est partie prenante.

L’expulsion est maintenant prévue le jeudi 2 novembre.

Pas d’expulsion sans solution !

Depuis plus de 5 ans, le gouvernement a la volonté de résorber les bidonvilles (circulaire janvier 2018). Nous ne pouvons que nous en féliciter. Cependant, nous devons constater que des paroles aux actes, il y a un grand décalage.

Ce jour (27 octobre 2023), sur le territoire nantais, un terrain risque d’être expulsé.

Ironie du sort, ce petit groupe de personnes Roms, installé dans le quartier Malakoff depuis 5 ans, signalé depuis 4 ans, autorisé à y rester en 2021, aurait dû se voir proposer des solutions.

Ce qui avait été envisagé par les élus de la Ville aurait dû se concrétiser : la stabilisation du terrain avec un suivi différencié et profitable à chaque famille est une étape avant l’accès à un logement. Un contrat d’occupation aurait dû être finalisé, concrétisant droits et devoirs des parties signataires et permettant une vie plus ordinaire en toute légalité.

Les enfants sont scolarisés dans les écoles du quartier. Des équipes de médiateurs les soutiennent dans l’obligation scolaire. « L’instruction est obligatoire pour tous les enfants français et étrangers à partir de 3 ans jusqu’à 16 ans ». Les familles ont toutes un emploi, ainsi, une réelle socialisation s’opère au quotidien. Ces ménages peuvent donc prétendre à un logement.

Le cas précis de ce terrain nantais « Révolution des Œillets » est assez exemplaire de l’incohérence de ce qui a été entrepris pour une éventuelle stabilisation. Si des impondérables se sont présentés, pourquoi ne pas intervenir directement sur ceux-ci, pour ne pas pénaliser la majorité des ménages qui espérait cette réelle stabilisation ?

Quid de la concertation citoyenne puisque les parents d’élèves avaient eu l’assurance que dans le projet de construction de la nouvelle école, il serait tenu compte des habitants de ce bidonville et que la mairie s’engageait à trouver des solutions ???

Le Collectif Romeurope réaffirme avec force qu’une expulsion doit s’accompagner de solutions pérennes. De la part du Collectif, ce n’est pas un slogan ! Il s’agit bien de l’existence de personnes légitimes sur le territoire français. Les expulsions à répétition ne font qu’aggraver la précarisation de ces familles : déscolarisation des enfants, éloignement des lieux de travail, réadaptation dans un nouveau lieu de vie, etc.

De plus, il demande que les solutions envisagées par les pouvoirs publics, n’entravent pas les efforts et le parcours d’insertion entrepris par ces personnes ! Il réitère sa demande d’un véritable accompagnement social, permettant aux habitants de mieux comprendre les méandres de nos dédales administratifs. Il redit sa volonté de contribuer à ces solutions, dans la légalité et le respect des droits humains.

UN TOIT C’EST UN DROIT : PAS D’EXPULSION SANS SOLUTION

L’INSTRUCTION EST OBLIGATOIRE : L’ECOLE EST UN DROIT

Le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise est composé :

– d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI

– d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire

– d’associations d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44, CEMEA

– d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil rom Ste-Luce;SOLIDAROM Rom St-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault,  Solida-Roms-Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron,  Fraternité couëronnaise, Roata Nantes, CFR 295, Une Famille Un Toit 44, Les Forges Médiation

– ainsi que de citoyens. 

Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.

Communiqué CLECED : Contre la banalisation de la haine

Le Collectif CLECED nous demande d’envoyer ce communiqué à la presse.

CLECED

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Communiqué

Nantes, le 10 mai 2023

Contre la banalisation de la haine véhiculée par le rappeur Millésime K, opposons les valeurs d’Égalité et de Solidarité

Ce samedi 13 mai, un concert du rappeur Millésime K est programmé ici à Nantes.

Alors qu’il intitule ses trois derniers albums « Liberté », « Égalité » et « Fraternité », cet artiste diffuse dans ses chansons des idées racistes, sexistes, homophobes et transphobes et vante l’exclusion et la violence.

Ainsi, il appelle régulièrement dans ses textes à défendre « les Français » et demande à ceux qui n’aiment par la France de « dégager ». « Je pars en croisade, appelle moi Jeanne d’Arc » (…) « On s’cache derrière le racisme, c’est devenu à la mode, à c’qu’il parait, j’suis un sale blanc, t’inquiète, j’viens casser les codes » (…) « Bientôt une guerre civile, on va finir par craquer » chante-t-il.

Les textes de ce chanteur ne font pas mystère d’une orientation politique à l’extrême droite.

Nous, CLECED (Attac, CGT, FAL-LE, FSU, AFPS, LDH, MRAP, SAF, Solidaires) dénonçons l’utilisation du rap par ce chanteur pour véhiculer des messages publics nauséabonds de haine et des incitations à la violence.

A cette volonté de diviser, d’exclure, nous opposons l’égalité des droits pour toutes et tous, la solidarité entre toutes et tous et la justice.

C’est pourquoi, nous appelons à un rassemblement de protestation et de dénonciation des idées d’extrême droite devant le lieu du concert de Millésime K.

Action symbolique du Collectif des Brévinois attentifs et solidaires à St Brévin le samedi 29 avril

Nous relayons ci-dessous un communiqué de presse du Collectif des Brevinois attentifs et solidaires (CBAS).
Parallèlement à la présence de membres d’autres organisations du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) dont est partie prenante à Nantes la section LDH, deux personnes de la section de Nantes et du pays nantais représenteront celle-ci lors de cette action symbolique.

L’équipe d’animation de la section

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Communiqué de presse du Collectif des Brévinois Attentifs et Solidaires

Une nouvelle fois, une petite poignée d’opposants locaux au transfert du CADA convoque la fachosphère inter régionale, l’Action française (Royalistes), Civitas (cathos intégristes) et bien sûr le Parti de Zemmour, Reconquête, pour déverser des propos haineux, xénophobes et racistes sur le parvis de la Mairie, y faire des saluts nazis et réciter du latin sur le parvis de l’église.

Quelle honte après l’attentat contre le Maire, sa famille et ses biens.

Le Collectif des Brevinois Attentifs et Solidaires, après consultation de l’ensemble de ses membres, n’appelle pas à une contre-manifestation cette fois-ci. En effet, nous avons montré le 25 février que les idées d’accueil de réfugiés à Saint-Brevin sont majoritaires. Nous étions 1200 alors que ces opposants étaient à peine 300. Être dans la réaction en permanence, c’est mettre en relief la politique d’agitation de l’extrême-droite.

Nous préférons consacrer notre énergie à accompagner les réfugiés dans leur intégration et dans la préparation d’un rassemblement festif et musical « Saint-Brevin terre d’accueil » à laquelle participeront tous les « étrangers » vivant à Saint-Brevin : familles ukrainiennes, travailleurs détachés des chantiers et bien sûr demandeurs d’asile du CADA.

Par contre, une action symbolique se déroulera samedi 29 avril à 11H à laquelle la presse est conviée devant le futur CADA, Allée des Pierres Couchées. Le CBAS invite les représentants des divers mouvements, associations qui partagent nos valeurs à se joindre à nous. Le but n’est pas d’être nombreux, mais de montrer notre diversité et notre attachement à ces valeurs communes de fraternité. Il y sera lu un texte émouvant écrit par un réfugié afghan ayant séjourné à Saint-Brevin en 2016 et 2017. Ce texte sera également distribué sur les marchés.

A Saint-Brevin le 24 avril 2023.

Communiqué Collectif CLECED Nantes soutien maire St Brévin

Le 23 mars 2023

Les organisations syndicales et associations : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires réunies dans le Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) tiennent par ce communiqué à apporter leur soutien total à Yannick Morez, maire de St Brévin, victime d’un acte de violence d’une gravité extrême. Ce jet de cocktail molotov fait suite à des menaces à son encontre, celle de sa famille suite à son engagement d’élu pour l’implantation d’un centre d’accueil de demandeur·euses d’asile sur la commune dont il est l’édile. Outre le maire, d’autres élu·es et personnes brévinois·es ont été menacé·es à Saint Brévin. Un tract distribué en début d’année par des personnes s’opposant au CADA fait l’objet de plaintes pour provocation à la discrimination raciale.

Cet acte fait suite à la pression de groupes qui se situent à l’extrême droite, notamment le samedi 25 février devant la mairie de St Brévin, appelant pour certains à prendre les armes contre les étrangers et leurs soutiens. Il s’agit d’un avertissement pour toutes celles et ceux qui soutiennent les personnes exilées. Les organisations syndicales et associations : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires réunies dans le Collectif CLECED soutiennent la ville de St Brévin dans sa décision d’implanter un CADA  et entendent continuer à se mobiliser auprès de Yannick Morez et de ses adjoint·es pour que la démocratie locale perdure et ne soit en aucun cas menacée.

Face à cet acte de violence d’une gravité extrême, notre Collectif exprime le souhait que l’enquête actuellement en cours permette d’identifier les responsables et qu’une réponse pénale adaptée soit apportée.

Improvisations théâtrales et Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation

Nous relayons ce message du Collectif Romeurope agglomération nantaise.

Improvisations théâtrales et Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation – Le 4 et 5 mars – Château des Ducs de Bretagne

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise, présente au Château des ducs de Bretagne :


Improvisations théâtrales. Entre Théâtre de l’invisible et Théâtre de l’opprimé, les volontaires du projet TineSol (Roms Roumains et non Roms, en service civique aux CEMEA Pays de la Loire) partagent des morceaux de leurs histoires de vie marquées par les discriminations, samedi 4 mars de 14h à 16h, entrée libre, dans la cour du château.


Et :


Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation. L’exposition des tableaux de l’artiste Emilienne Mazzocut dialogue ici avec des paroles de Nantais sur la scolarisation des enfants roms, samedi 4 mars de 14h à 20h et dimanche 5 mars de 10h à 18h, entrée libre, en continu.


Emilienne Mazzocut est une artiste peintre engagée et sensible aux histoires des Roms qu’elle a pu rencontrer. Elle utilise essentiellement la peinture acrylique et le collage sur toile, le bois ou le carton d’emballage pour livrer un témoignage de ces parcours de vie.


À l’occasion des 33 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, les associations PEP 44, CEMEA, Romeurope 44 et LDH (Ligue des Droits de l’Homme) ont organisé un micro-trottoir sur la scolarisation des enfants. Entre préjugés et prises de conscience, les paroles recueillies témoignent du chemin parcouru et de celui qui reste à parcourir pour le respect des droits des enfants, ici et maintenant.


L’humain d’abord est un évènement organisé par le Château des ducs de Bretagne – musée d’histoire de Nantes et de nombreuses associations partenaires. Avec cette seconde édition d’un temps fort autour des luttes contre les discriminations et le racisme, le musée d’histoire de Nantes réaffirme son engagement citoyen, sa volonté de mettre en résonance l’Histoire avec les enjeux contemporains ; le mois de mars étant aussi la date anniversaire de la création du Mémorial.


Cette initiative s’inscrit dans le cadre des Semaines d’Éducation Contre le Racisme et toutes les formes de discriminations, organisées par la Ligue de l’enseignement de Loire-Atlantique (FAL 44).



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