Marche Climat samedi 12 mars à Nantes, 14h au Miroir d’eau

La LdH appelle à participer à la marche Climat Look Up à Nantes ce samedi 12 mars à 14h au miroir d’eau.

Marche climat Look Up le 12 mars à Nantes

Déjà 134 évènements “Look Up” sont annoncées pour le samedi 12 mars partout en France : https://marcheclimat.fr/12mars/

Signataires à Nantes : Alternatiba Nantes, Amis de la Terre Loire-Atlantique, Amnesty International Nantes, Attac 44, UD CGT44, Cimade Nantes, Extinction Rebellion Nantes, FSU 44, GIGNV, Greenpeace Nantes, L214, Ligue des droits de l’homme Nantes, Maison des citoyens du monde (porteur du programme Génération Climat – Pays de Loire), NAPCE, Plus jamais ça 44, Solidaires 44, Together for Earth Nantes, Virage énergie climat Pays de la Loire, Youth for climate Nantes, Zéro Waste Nantes.

Look up, pour le climat et la justice sociale

Marches pour le climat le samedi 12 mars partout en France

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique, le refus de la prise en compte des alertes scientifiques, l’inaction des élites en place et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : l’urgence climatique est indéniable et cette crise affecte le quotidien de millions de personnes ici et à travers le monde ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeant-e-s politiques et les multinationales refusent toute action ambitieuse et sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.

#MarcheLookUp

Car oui, en France en 2022, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée au second plan en pleine période électorale, alors que notre avenir est en jeu. Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain-e-s candidat-e-s.

Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe.

Les seul-e-s à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul-e-s à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.

Nous pouvons agir si nous en avons la volonté.

Nous pouvons changer nos vies maintenant.

Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.

Nous pouvons faire payer les responsables.

Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.

Communiqué LdH, Saf : Un élu ne doit pas dire cela

Ligue des droits de l’Homme
Syndicat des Avocats de France

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 10 janvier 2022

Un élu ne doit pas dire cela

Pascal Bolo, adjoint chargé de la sécurité à la mairie de Nantes, a écrit dans un tweet, le 31 décembre, « Passage à la croisée des trams à Commerce. Les indésirables sont là » ; celui-ci maintient dans le journal Ouest-France, le 4 janvier, « D’où qu’elle vienne et quelle que soit son histoire, une personne qui s’installe et qui est source de délinquance ou de nuisance est indésirable ».

Pour la Ligue des droits de l’Homme et le Syndicat des Avocats de France, l’utilisation par un élu du terme « indésirable », dans ce contexte, n’est pas acceptable.

D’abord, parce qu’il ne distingue pas les actes des auteurs de ces actes : il peut y avoir des comportements « indésirables » mais pas des « personnes indésirables ».

Ensuite, parce que l’utilisation de ce type de vocabulaire conduit, trop souvent à l’heure actuelle, à la stigmatisation des personnes à la faveur du soupçon, à des glissements qui peuvent déboucher sur le rejet de l’autre.

Enfin, si des comportements de délinquance existent, si des situations et des faits sont pointés, il appartient aux pouvoirs publics de les affronter. 

Si une personne commet une infraction à la loi, elle est sanctionnée si elle est reconnue coupable ; c’est là le travail de la justice.

Nos organisations rappellent que tout un chacun fait partie de la société et ne peut en être exclu. Nous attendons des élu.es une parole publique qui contribue au vivre ensemble conjuguée à des actes d’inclusion de toutes et tous sur notre territoire.

Communiqué LdH, Mrap : Refusons les propos inacceptables

Ligue des droits de l’Homme

Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 7 janvier 2022

Refusons les propos inacceptables

A la sortie d’une visite du commissariat de police de Nantes, Valérie Pécresse, candidate à l’élection présidentielle, accompagnée d’Eric Ciotti et de Laurence Garnier, élue nantaise et sénatrice, a déclaré : « Ils [les policiers] nous ont décrit une délinquance souvent étrangère, avec l’impossibilité de renvoyer chez eux des délinquants étrangers qui ont commis des délits chez nous (…) on voit des délinquants, des réseaux mafieux étrangers et des faux mineurs isolés qui commettent des délits à répétition puisqu’il n’y a pas de réponse judiciaire ». Presse-Océan, Ouest-France, 31 décembre 2021.

Non Mme Pécresse, la délinquance dans notre pays, à situation sociale équivalente, n’est pas davantage le fait d’étrangers que de français. Les étrangers condamnés pour des actes de délinquance ne sont pas et n’ont pas à être expulsables car il s’agirait alors à leur encontre d’une double peine qui rompt l’égalité de tous devant la justice : la sanction pénale et l’expulsion. Non Mme Pécresse, les jeunes étrangers commettant des actes de délinquance qui sont poursuivis en justice font l’objet d’une évaluation de minorité ou de majorité et sont jugés comme mineurs ou comme majeurs, avec les voies de justice correspondantes, comme les mineurs et majeurs français.

Mme Pécresse, vous choisissez de faire l’amalgame entre étrangers, délinquance, mineurs et réseaux mafieux.

Ces propos stigmatisent les étrangers et particulièrement les mineurs en les présentant comme une menace et attisent la politique de la peur. Ces propos contribuent au rejet de l’autre et empruntent aux idées des extrêmes droites en reprenant notamment la proposition de double peine pour les étrangers. Ces discours doivent cesser parce qu’ils conduisent à opposer entre elles les personnes qui vivent dans notre pays. Ces discours sont dangereux pour notre société.

Face à ces discours, nous opposons les valeurs d’égalité réelle d’accès aux droits pour toutes et tous et demandons que les personnes en responsabilité politique décident enfin de fournir les moyens pour vivre ensemble, libres, égaux et solidaires.

Loi climat, la marche d’après le dimanche 9 mai

Appel à mobilisation, partout en France, dont la LDH est signataire

Appel signé par près de 300 organisations

Pendant qu’ils avancent à reculons, nous marchons partout en France !

Alors que les débats sur la loi Climat et Résilience viennent de prendre fin à l’Assemblée nationale, nous constatons que le texte, déjà initialement bien en deçà de ce qu’il faudrait pour atteindre les objectifs de réductions des émissions de gaz à effet-de-serre que la France s’est fixés, a encore été raboté par les députés. Malgré l’ambition affichée de « grand texte du quinquennat » et après à peine deux semaines de débats dans l’Hémicycle, cette loi ne sera de toute évidence pas à la hauteur de l’amorce du plan de changement systémique fourni par les 150 de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), et encore moins à la hauteur de l’urgence climatique. Le gouvernement avait pourtant l’opportunité de marquer un véritable tournant dans sa politique pour que la France traduise enfin en mesures concrètes son engagement pris lors de l’Accord de Paris en 2015. Force est de reconnaître que le travail de sape des lobbies a porté ses fruits.

Cette loi aurait pu être l’instrument d’une réorganisation de notre société en donnant les moyens à tous les citoyens et citoyennes de vivre dignement en préservant la planète, et donc notre avenir. Elle aurait pu être l’instrument clé de régulation pour faire payer les plus gros pollueurs et réduire la pression exercée sur les plus précaires, déjà les plus impactés par les effets du dérèglement climatique. Elle aurait pu anticiper la reconversion des emplois des secteurs les plus polluants et la création d’emplois dits « verts ».

Cette loi devient le symbole du crash de la politique climatique d’Emmanuel Macron.

En l’état actuel, la loi Climat et Résilience ne permettra pas de nous assurer un avenir juste et soutenable. Le gouvernement d’Emmanuel Macron continue à mener une politique à des années lumières des enjeux climatiques et de la volonté démocratique. Pourtant, l’urgence n’a jamais été aussi criante dans un monde ravagé par la Covid-19 et sous la menace du dérèglement climatique dont l’intensité s’accroît un peu plus chaque jour à mesure que le gouvernement garde le silence.

Nous n’avons plus le temps d’attendre du Président de la République qu’il mette en adéquation ses actes avec ses paroles, comme si le dérèglement du climat n’avait pas d’impact sur le vivant ou sur le risque d’augmentation de la fréquence des pandémies. Les mesures proposées par les 150 de la CCC auraient permis que la lutte contre le dérèglement climatique soit socialement juste, sans que personne ne soit mis de côté.

Alors le dimanche 9 mai, nous nous retrouverons une nouvelle fois dans la rue partout en France. Nous marcherons pour clamer le désaveu généralisé de cette loi Climat et Résilience et la trahison de la promesse faite par Emmanuel Macron au processus démocratique de la CCC. Nous marcherons pour dénoncer le pouvoir laissé aux lobbies qui condamnent nos vies en toute impunité.

Nous exigeons, dès maintenant, la reconversion des emplois dans tous les secteurs polluants, l’accès aux soins, à un logement décent, à de la nourriture saine, de l’eau potable et de l’air pur pour toutes et tous, la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles. Des mesures pour modifier nos moyens de production et de consommation doivent être prises en tenant compte que ce n’est possible qu’en réduisant les inégalités pour construire une société plus juste. Nous sommes profondément convaincus que la justice climatique va de pair avec la justice sociale.

Le dimanche 9 mai, nous marcherons car nous n’avons plus le choix face à ce gouvernement qui demeure éternellement sourd. Nous marcherons, ensemble, dans la joie et avec détermination. Car, si Emmanuel Macron avance à rebours de l’Histoire, nous sommes déjà en train de construire l’après.

Nantes – Miroir d’eau à 14 heure

Pour les droits, les libertés, l’égalité et la solidarité… le 1er Mai

Le 1er Mai est un moment pour réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et des libertés pour toute l’humanité : les droits de tous, tous les droits et partout.

Un moment d’affirmation et de défense des droits fondamentaux, civiques et politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux, ici et ailleurs pour toutes et tous. Un moment aussi pour crier notre refus du racisme sous toutes ses formes. Un moment pour dire notre exigence de liberté, d’égalité et de fraternité.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social, pour faire de cette date une manifestation de solidarité et d’engagement citoyen.

Initiatives publiques dans le pays nantais :

  • rassemblements CGT-FSU-Solidaires : Ancenis 10h30 Jardin de l’Eperon ; Châteaubriant 10h30 Marché couvert ; Nantes 10 h Nantes Métropole à côté Cité des Congrès
  • FO fait un meeting devant Maison des syndicats et rejoint le cortège nantais.

Vendredi 23 avril place Graslin – 17h : table LdH après manifestation contre emploi précaire et réforme de l’assurance chômage

La section LdH a été invitée à être présente ce vendredi 23 avril de 17h à 18h place Graslin à un « village des résistances ». Elle y tiendra une table avec de la documentation à disposition du public. Les adhérentes et adhérents qui le souhaitent sont invités à y passer.
Ce « village des résistances » fera suite à une manifestation contre l’emploi précaire et la réforme de l’assurance chômage dont nous transférons ci-dessous l’appel pour information.
L’équipe d’animation de la section LdH
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APPEL A MANIFESTER CONTRE L’EMPLOI PRÉCAIRE

ET LA REFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE.

VENDREDI 23 AVRIL 2021 – 13H PLACE GRASLIN – NANTES

Retrouvons-nous pour une mobilisation de tous les secteurs d’activité.

Code vestimentaire : tout en noir avec un élément de couleur à découvrir. Aux musicien·ne·s : pensez à vos instruments pourle bourdon de la colère.

Le mouvement d’occupation des lieux culturels concerne tout le monde.

Il met en lumière celles et ceux qui sont en difficulté et qui pensent qu’ensemble nous pouvons faire naître un projet qui mette le bien commun au centre de tout.

Nous défendons les droits de tout·e·s les salarié·e·s en contrat discontinu qui pour la plupart ne perçoivent aucune aide. Nous demandons l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, l’extension de l’année blanche à tout·e·s les chômeur·se·s et la reprise adaptée de l’activité de tous les secteurs empêchés.

Les professionnel·le·s du spectacle sont à l’initiative des occupations de lieux culturels, mais nous occupons ces lieux avec et aux côtés de tou·te·s celles et ceux qui ont à cœur de penser un  autre demain : étudiant·e·s, salarié·e·s précaires, retraité·e·s…

En ces temps de crise sanitaire et de grande confusion, où le gouvernement nous voudrait abattue·e·s et isolé·e·s, les occupations se veulent porteuses d’espoir.

Nous vous appelons toutes et tous au regroupement interprofessionnel du 23 avril à 13h, pour une agora et une grande manifestation régionale, dans le cadre de la journée nationale de lutte contre la précarité et pour des emplois respectueux des travailleuses et des travailleurs !

Soyons solidaires ! C’est le sens d’une lutte, forte et déterminée.

Soyons bien claires, c’est ensemble que nous avons  la capacité de gagner !!!!

Signataires (liste en cours) : SFA CGT – Section Syndicale CGT FAPT – Syndicat des Cirques et Compagnies de Création /SCC – Réseau Salariat Pays de la Loire- Solidaires Etudiant-e-s Nantes – Comité CGT chômeurs, privés d’emploi et précaires Nantes 44 – Synavi national- Occupation Graslin – Culture en Lutte autour de Nantes– SNAP CGT – Syndicat National des Artistes Plasticien·nes CGT – SNAM CGT – Colère 44 – Attac 44 – CGT Spectacle – Syndicat CHU Nantes – Union Solidaires44 – UD CGT 44 – Synptac CGT

COMMUNIQUÉ : Initiatives en Loire-Atlantique : Les dangers du projet de loi dit confortant le respect des principes de la République

Le gouvernement a déposé un projet de loi dit « confortant le respect des principes de la République ». Ce projet sera discuté par le Sénat ces 30, 31 mars, 1er juin puis les 6, 7 et 8 juin.

En dépit de son titre, ce projet de loi présenté par le gouvernement, ne retient dans son texte aucune mesure positive en faveur de l’égalité des droits.

Le pouvoir en place cherche au contraire à imposer sa vision de la République dans une approche exclusivement sécuritaire et répressive. La philosophie politique qui sous-tend cette logique s’inscrit en rupture avec l’approche démocratique de la République. Il ne s’agirait plus d’obéir aux lois et de les respecter, mais d’y adhérer sans réserve, sans esprit critique ni distance possible.

Présentée par le Premier ministre comme une loi de liberté, elle n’impose que des interdits, de nouveaux délits pénaux et des contrôles de toute la population. Ce projet, dans la lignée d’autres tout aussi liberticides dont celui relatif à la sécurité globale, est dangereux car il franchit une ligne rouge en prenant le risque de rompre l’équilibre historique trouvé des grandes lois laïques de 1881,1882, 1901 et de 1905…

Au niveau départemental, les associations et syndicats cités plus haut demandent une audience au préfet pour dire au gouvernement les dangers que nous voyons dans cette loi.

Elles envoient un courrier aux députés et sénateurs de Loire-Atlantique et demandent à rencontrer ces derniers.

Elles invitent à un débat sur le thème : Les dangers de la loi dite « confortant les principes de la République » ce mercredi 31 mars – 16h à 18h devant l’opéra Graslin, place Graslin – Nantes.

Les associations et syndicats de Loire-Atlantique : Attac, Confédération Générale du Travail, Confédération Générale du Travail – Force Ouvrière, Fédération Syndicale Unitaire, Greenpeace, Libre Pensée, Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union Nationale des Étudiants de France, Union Syndicale Solidaires

Ci-joint le texte de la tribune signée par un grand nombre d’associations et syndicats au niveau national et ci-dessous un lien vers l’avis récent de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) sur ce projet.

L’enfance : portion congrue des politiques publiques

communiqué de presse commun des sections LDH de St Nazaire et Nantes.

Dans Ouest-France en date du mercredi 24 mars 2021, un article nous parle du manque de lits en pédopsychiatrie en Loire Atlantique malgré l’ouverture dernière d’un nouveau service à St-Nazaire, conduisant de ce fait à hospitaliser en service de psychiatrie adulte des enfants dès 12 ans. Ce phénomène génère beaucoup de problématiques éthiques, de risques pour les patients et bien souvent d’obligation de mise en chambre d’isolement pour éviter un côtoiement dangereux avec les autres patients. Cette réalité rend complexes les prises en charge et dénature l’humanisation psychiatrique. La médicamentation remplace de plus en plus le lien humain et une attention soutenue à la souffrance psychique.

La psychiatrie se retrouve au-devant de toutes les décompensations, angoisses, tentatives de suicide, troubles phobiques, anxiété, augmentés par la Covid-19 et son climat anxiogène. Pourtant, depuis plus de 30 ans, les réformes hospitalières ont conduit à fermer des lits d’hospitalisation psychiatrique non compensés par des prises en charge ambulatoires de qualité. La psychiatrie est devenue le parent pauvre de l’hôpital public, déjà lui-même en perdition.

Tenir, tenir coûte que coûte est la mission que se donnent sans compter tous les personnels de pédopsychiatrie malgré un manque cruel de moyens.

Depuis un an, la crise sanitaire fournit de multiples exemples des carences des politiques publiques envers les mineurs.

Les services de protection de l’enfance de toute la France connaissent à des degrés divers les mêmes problèmes : mesures non exercées, enfants confiés auprès de personnes non formées, enfants à l’hôtel ou en gite, personnels déconsidérés, salaires faibles, intensification du travail, mal-être professionnel en hausse, turn-over importants et aussi crise de recrutement.

Investir dans les besoins des enfants est absolument nécessaire pour nous armer face aux enjeux de demain.

La LDH dénonce cette situation. Des moyens doivent rapidement voir le jour pour l’enfance, angle mort de nos politiques publiques. Les critères économiques et financiers ne peuvent plus être l’alpha et l’oméga de la pédopsychiatrie et de la protection de l’enfance.

Manifestation Droit au logement 27 mars – 15h – Miroir d’eau – Nantes

SAMEDI 27 MARS 2021

Dans 21 pays d’Europe, journée d’action pour le droit au  logement, l’arrêt des expulsions et contre le logement cher !

A Nantes RDV samedi 27 mars à 15h au Miroir d’eau

Nous revendiquons :

  • Un logement abordable, stable, décent, durable et écologique pour tou.te.s, sans discriminations !
  • Arrêt des expulsions, des coupures d’énergie, des remises à la rue et trêve hivernale pour tou.te.s !
  • Arrêt de la répression contre les sans-abris, les personnes vivant dans des habitats alternatifs, les occupant.e.s sans titre, les plus précaires et dans les quartiers populaires !
  • Application réelle de la loi de réquisition, du Droit Au Logement Opposable, du droit à un hébergement décent jusqu’au relogement et de toutes les lois votées pour nous protéger !
  • Baisse des loyers tout de suite, taxation des plus-values de la spéculation, limitation des plates-formes Airbnb & Co, sanctions contre les bailleurs fraudeurs !
  • Réalisation annuelle de 200 000 HLM, de logements étudiants, 30% de HLM dans les communes en zone tendue, augmentation des aides à la pierre, arrêt des ventes et des démolitions de HLM !
  • Revalorisation et retrait de la réforme des APL (RLS, contemporanéité, gels…)

Amsterdam, Athènes, Bruxelles, Belgrade, Barcelone…En Europe les habitants se mobilisent !

A BERLIN LES LOCATAIRES MANIFESTENT, OBTIENNENT UN BLOCAGE GÉNÉRAL DES LOYERS, ENTRE 6 ET 12€ LE M²

POURQUOI PAS NOUS ?

Mobilisons-nous et organisons-nous partout dans le département 44, dans nos quartiers, pour exiger : la réquisition des habitats vacants, le droit à un logement décent et bon marché pour toutes et tous.

Signataires :ATTAC-44, L’AUTRE CANTINE, AUTRE CLASSE, AVEC NANTES, BIENVEILLEURS- 44, CGT-UD 44, CIMADE-44, CNL-44, CSF-44, DAL44, DMDC-44, EELV-44, ÉGIDE SOLIDARITÉ, ENSEMBLE-44, F.I-44, FSU-44, GREF 44, INDECOSA-CGT-44, JC-44, LDH-44, MDM-44, MDP NANTES, MNLE-PDL, MRAP NANTES, PCF-44, RESF-44, SOLIDAIRES-UD-44, SOS.FAMILLES.EMMAUS 44, TAMO-CEMEA-PDL, 100 pour 1 NANTES AGGLO.

LES COLLECTIFS : REFUS DE LA MISÈRE, ROM-EUROPE-44, SOLIDARITÉS INDRAIS – SOUTIEN MIGRANTS NANTES.