Loi Sécurité globale mais libertés minimales. Interpellez vos députés !

Communiqué national de la LdH auquel la section de Nantes et du pays nantais souhaite donner un écho tout à fait important

Une fois de plus, le Parlement examine une proposition de loi présentée par des députés de la majorité gouvernementale « relative à la sécurité globale » qui s’inscrit dans le sillage sécuritaire des abondantes réformes des dernières années et des recours successifs à l’état d’urgence. Alors que cette proposition de loi porte lourdement atteinte à des libertés et droits fondamentaux, elle est l’objet d’une procédure accélérée qui évince, de fait, le rôle législatif des parlementaires. Elle sera votée le 17 novembre prochain à l’Assemblée nationale.

La LDH invite à une large mobilisation citoyenne pour le rejet de cette proposition de loi liberticide. Plusieurs outils sont à votre disposition, n’hésitez pas à les utiliser et les partager :

Des vidéos explicatives de spécialistes analysant la loi, dont Arié Alimi, membre du Bureau national de la LDH

Interpellez vos députés à l’aide la plateforme en ligne de la LDH
A l’aide de ce formulaire, vous pouvez reprendre l’argumentaire de la LDH en l’enrichissant et le personnalisant comme vous le souhaitez afin d’interpeller par mail et sur les réseaux sociaux les députés avant le 17 novembre, date du vote de la proposition de loi.

J’interpelle mon député !

Signez la pétition 
« Non à la loi qui punit la diffusion des visages des forces de l’ordre »

Je signe !

De l’idéologie de la haine aux menaces et intimidations

Communiqué de la section LdH Nantes et pays nantais, le 09/11/2020

Quelques jours après deux attentats, la décapitation d’un enseignant à la sortie d’un collège à Conflans-Sainte-Honorine et l’assassinat de trois personnes dans une basilique à Nice, des courriers contenant des balles ont été envoyés simultanément à deux mosquées de l’agglomération nantaise. Ce jeudi 5 novembre, la mosquée Al-Houda à Saint-Herblain l’a reçu dans sa boîte aux lettres et un envoi identique à destination de la mosquée Assalam à Nantes a été découvert au centre de tri postal de Nantes. Envoyer des balles est une menace pouvant être qualifiée de menace de mort.

Ce vendredi 6 novembre, le propriétaire d’une boucherie à Nantes, d’origine turque, a découvert des inscriptions xénophobes à l’intérieur de son magasin et une partie de son matériel détruit alors que sa vitrine avait déjà été taguée le mardi 3 d’inscriptions du même type.

Ces actes de haine s’en prennent ici à deux mosquées et à travers elles à leurs fidèles musulmans, là à un commerçant. Les auteurs de ces actes cherchent à instrumentaliser la situation actuelle créée dans le pays par les attentats terroristes perpétrés au nom d’une conception dévoyée de l’Islam ; ces actes d’intimidation visent à ce que se développent des logiques de la peur pour faire s’opposer entre eux les citoyens et diviser notre société.

La Ligue des droits de l’Homme, attachée aux principes qui fondent notre République, rappelle son attachement à la laïcité qui dispose la liberté de tous les cultes et donc leur respect. Elle exprime son soutien aux victimes de ces actes, attend que toute la lumière soit faite et que leurs auteurs soient trouvés et poursuivis en justice.

Faisons front commun pour faire cesser les discours et les actes de haine !
Il s’agit d’y opposer et de faire vivre dans les faits les valeurs d’égalité et de fraternité.

Hommage aux morts de la rue et isolés

Chaque année, des gens meurent de la rue, à n’importe quelle saison.
Chaque année, notre association est présente  à la cérémonie que l’association « De l’ombre à la lumière » (dont nous sommes adhérent-es) organise pour elles et eux.
Nous sommes présent-es pour honorer leur mémoire mais aussi pour affirmer que le logement et l’hébergement d’urgence inconditionnel sont des droits garantis par la Constitution.Notre association défend ces droits au travers de l’inter collectif « Personne à la rue » que nous contribuons à animer.

de l’Ombre à la Lumière
Association d’Accompagnement des Morts de la Rue

de l’Ombre à la Lumière
Association d’Accompagnement des Morts de la Rue
5 bis Place de la Manu
44000 Nantes
Tel : 07 50 92 26 13 courriel : mortsdelarue44@orange.fr
Les décisions relatives au confinement ne nous permettent pas de réunir les personnes attentives aux situations de précarité pour célébrer comme à l’habitude une cérémonie commémorative. Toutefois, pour faire mémoire des vingt personnes décédées ayant vécu dans la rue ou isolées que nous avons accompagnées au cours de l’année,nous vous proposons à chacun(e) qui se sent interpelé(e) une démarche individuelle pour leur rendre hommage.

‘’de l’ombre à la Lumière’’

vous invite le samedi 7 novembre à offrir un temps de votre vie : un silence, une pensée, un geste, une prière…
en hommage aux défunts de la rue et Isolés de cette année.
Patrick M, Dominique H, Laura G, Simina F, Gilles B dit Gilou, Jean
Claude L, Marcel M, Philippe C, Yannick B, Christophe B, Jean Yves M, Bruno G, Robert B dit Bébert, Louis-Gilles J, Bernard O , Antoine F, Marcel A, Michel G, Christian L, Yves L. »

En interpellant la société, en honorant ces morts, nous agissons aussi pour les vivants.
Olivier Jobert
Président ‘’ de l’ombre à la Lumière’’

Collectif Alerte Lettre ouverte du du 26 octobre 2020

Lettre ouverte du Collectif Alerte dont la LdH est membre, le 26/10/2020

Destinataires : 

Monsieur le Préfet de région, Préfet du département de Loire-Atlantique,

Monsieur le Préfet du département du Maine-et-Loire

Copie :    

Messieurs les Présidents des Conseils Départementaux du 44 et du 49, Madame la Présidente de Nantes Métropole, Monsieur le Président de l’agglomération d’Angers, Madame la Défenseure des droits

Messieurs,

Par ce courrier, le collectif Alerte tient à partager avec vous ses vives inquiétudes concernant la situation des personnes sans domicile fixe dans la région des Pays de la Loire.numérotéePar ce courrier, le collectif Alerte tient à partager avec vous ses vives inquiétudes concernant la situation des personnes sans domicile fixe dans la région des Pays de la Loire.

Courant octobre, plusieurs expulsions de lieux de vie informels ont eu lieu, notamment sur les départements de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Ces opérations ont concerné un bidonville de personnes roumaines à Saint Barthélémy d’Anjou, deux squats à Angers rue Demazière et rue Boreau et les squats de la Commune à Rezé et de l’Ambassade à Nantes.

À Nantes et à Rezé, plusieurs dizaines de personnes se sont ainsi retrouvées à la rue, sans qu’aucune coordination des acteurs n’ait eu lieu pour mener une évaluation sociale préalable et orienter vers les dispositifs d’hébergement existants. À Angers et Saint Barthélemy, des hébergements très temporaires ont été proposés à certains, les autres demeurant sans solution du fait d’une situation administrative précaire.

Dans un contexte d’alerte sanitaire renforcée et de plan hivernal anticipé pour répondre à ces situations de détresse, ces opérations vont à l’encontre des engagements et textes adoptés par les pouvoirs publics pour protéger la population et les personnes les plus vulnérables.

Au mois de juillet dernier, Emmanuelle Wargon déclarait que « les sans-domiciles fixes ne doivent pas être les oubliés de cette crise sanitaire ». La circulaire du 2 juillet 2020 posait les principes de non-remise à la rue sèche et d’absence d’expulsion locative sans solution de logement et d’hébergement, réaffirmés dans l’instruction du 17 octobre 2020. De même, lundi 19 octobre, la ministre du logement annonçait l’ouverture par les préfets de places supplémentaires « pour mettre à l’abri le plus de personnes possible ».

Les pratiques préfectorales observées en Pays de la Loire ne nous semblent donc pas tenir compte de ces orientations et de la consigne générale de mise à l’abri des personnes à la rue ou sans domicile.

Plus encore, ces mesures sont inefficaces et dramatiques sur le plan social et humain, pour des populations déjà fragilisées et vulnérabilisées par leur situation.

D’une part, de telles opérations portent gravement atteinte aux droits fondamentaux, applicables quelle que soit la nationalité, la situation administrative et les trajectoires des personnes concernées. Parmi ces principes essentiels figurent notamment :

  • Le droit à un hébergement d’urgence, dans des conditions d’accueil conformes à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine et aux besoins élémentaires, le principe d’accueil inconditionnel et le principe de continuité dans la prise en charge (article 345-2-2 du Code de l’action sociale et des familles) ;
  • Le droit à la santé et l’accès aux soins, ces opérations générant souvent des ruptures de parcours médical, pour des personnes souvent très fragilisées sur le plan médical en raison de la précarité de leur habitat ;
  • Le droit à la scolarisation, quand des familles avec enfants sont concernées.

D’autre part, l’existence de lieux de vie informels et d’habitats précaires résulte des carences des politiques de prise en charge, d’hébergement, de logement et d’insertion des personnes en situation de précarité économique et sociale.

Ces expulsions, au-delà de leur objectif de court terme, n’apportent aucune réponse à ce phénomène. Bien au contraire, elles favorisent le développement et la multiplication de lieux de vie informels, plus précaires encore.

Au regard de l’ensemble des éléments, nous demandons :

  • la suspension de ces opérations d’expulsion ;
  • le relogement des personnes mises à la rue si elles peuvent être identifiées ;
  • la recherche de solutions pour toute personne sans domicile fixe, à la rue, vivant en lieux de vie informels ou en habitat précaires.

Nous sollicitons également une rencontre, visant à échanger et favoriser une réflexion et une concertation collectives sur la situation des personnes vivant à la rue. Les acteurs de la lutte contre la précarité et l’exclusion, travaillant au plus près de ces publics en Pays de la Loire, jugent indispensable de contribuer, avec les pouvoirs publics, au développement de politiques publiques à la hauteur des enjeux de dignité, de santé et d’accès aux droits pour les populations concernées.

Dans l’attente de votre retour, veuillez agréer, Madame, Messieurs, l’expression de nos salutations distinguées.

Pour le Collectif ALERTE Pays de la Loire,

Caroline URBAIN

Présidente de l’URIOPSS des Pays de la Loire,Le collectif Alerte regroupe en région des associations et fédérations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Il est un lieu de réflexion, d’échange et d’interpellation sur la pauvreté, la précarité et l’exclusion. Il se veut un lieu de rassemblement et de communication inter-associatif pour être plus fort auprès des pouvoirs publics et du grand public.Présidente de l’URIOPSS des Pays de la Loire,

Le collectif Alerte regroupe en région des associations et fédérations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Il est un lieu de réflexion, d’échange et d’interpellation sur la pauvreté, la précarité et l’exclusion. Il se veut un lieu de rassemblement et de communication inter-associatif pour être plus fort auprès des pouvoirs publics et du grand public.

Les organisations membres du collectif ALERTE Pays de la Loire signataires de la lettre ouverte :

  • URIOPSS Pays de la Loire
  • Fédération des Acteurs de la Solidarité Pays de la Loire
  • Secours Catholique Caritas France
  • Médecins du Monde Délégation Pays de la Loire
  • Ligue des Droit de l’Homme Pays de la Loire
  • Association des Paralysés de France Pays de la Loire
  • Aides Région Pays de la Loire


Agir de toute urgence pour la mise à l’abri et personnes à la rue avant l’hiver

Communiqué du Collectif Personne à la rue ! dont la LdH est partie prenante, Nantes le 15/10/2020

L’inter-collectif « Personne à la rue ! » organise, à l’occasion du conseil métropolitain, un rassemblement pour demander aux nouveaux élus au conseil métropolitain :

  • d’agir de toute URGENCE pour trouver collectivement des solutions de mise à l’abri et d’accompagnement des personnes à la rue avant l’hiver (baux précaires, terrains temporaires…)
  • de construire et voter au plus vite le budget de 1% alloué pour la mise à l’abri des personnes à la rue et en grande précarité (soit 10 M€ par an) annoncé pendant la campagne municipale

Rassemblement vendredi 16 octobre de 8h à 9H30 devant l’entrée de la Cité des Congrès
Apporter vos banderoles !
Merci de faire suivre l’info dans vos réseaux et auprès des personnes à la rue ou squats
lien de l’évenement Facebook : https://www.facebook.com/events/662889877998304
Soyons nombreux en soutien aux personnes à la rue, squats et bidonvilles

Après l’état d’urgence sanitaire… l’urgence toujours pour les sans-abris et mal logés

Rassemblement suivi d’une déambulation le lundi 24 août à 14h15, aux Nefs (site de l’éléphant)

Face à la saturation inédite des dispositifs d’hébergement et à la reprise des expulsions, l’inter collectif nantais « Personne à la rue ! » alerte les autorités et la société civile sur la gravité de la situation afin que des réponses soient apportées immédiatement aux besoins.

Après la fin de l’état d’urgence le 10 juillet mettant fin à la trêve des expulsions dans un contexte de saturation des dispositifs d’hébergement, la situation des personnes à la rue et en habitat précaire sur la Métropole Nantaise est extrêmement préoccupante :

  • 110personnes : femmes isolées, femmes enceintes, femmes avec enfants et nourrissons, sontmises à l’abri par l’Autre Cantine dans la « Maison de familles » et à la Maison du Peuple ;
  • 20 Mineurs Non Accompagnés en recours sont soit à la rue, soit risquent de l’être, les squats et les hébergements solidaires étant déjà saturés.
  • 200 personnes sont réfugiées dans d’autres squats, tous menacés d’expulsion
  • Les locataires les plus fragiles ont de plus en plus de mal à payer leurs loyers, et une vague d’expulsions locatives se profile.
  • Plus que jamais le 115 est saturé et sur une logique de gestion de la pénurie :
    • Hébergement temporaire : A chaque fois une semaine au maximum assortie de période de remise à la rue.
    • Hébergement dans des hôtels de la périphérie ou dans des communes sans moyens de transport en commun et loin des différents services et lieux de démarches administratives.
    • Hébergement souvent sans possibilité de cuisiner et loin des lieux de ressource alimentaire.
    • Hébergement sans accompagnement suffisant
    • Tandis que les hommes isolés n’ont aucun espoir d’accéder à un hébergement.

Dans ce contexte, les solutions alternatives à la rue issues des mobilisations citoyennes sont saturées, qu’il s’agisse des hébergements solidaires ou des squats.

Depuis la fin de l’état d’urgence le 10 juillet, les expulsions ont repris sans que des solutions adaptées et pérennes soient mises en place : 2 bidonvilles expulsés par les forces de l’ordre, 4 bidonvilles qui ont « déménagé » sur pression de la police et 1 squat expulsé par suite d’une décision judiciaire, ce qui représente environ 550 personnes (dont de nombreux enfants en bas âge, des personnes malades) qui ont été ou sont encore en errance.

Les réseaux de solidarité, sur lesquels repose une trop grande partie de l’aide aux plus vulnérables, sont également fragilisés par la crise, les équipes sont réduites, les bénévoles et militants sont fatigués et les filets de sécurité qu’ils représentent atteignent leurs limites.

Alors que la crise sanitaire a mis en lumière les inégalités de santé et les enjeux de santé publique qui nous obligent à penser un « monde d’après » plus protecteur et solidaire,

Alors que le corona virus circule toujours et que la possibilité d’une deuxième vague, voire d’un re confinement n’est pas écartée

Les réponses des pouvoirs publics sont insuffisantes et parfois contradictoires, comme l’illustrent les expulsions passées et à venir.

L’inter collectif « Personne à la rue » dénonce l’écart entre les réponses apportées et la réalité de la situation

L’inter collectif « Personne à la rue ! » demande à la Préfecture, aux mairies, à la Métropole, au Conseil Départemental d’agir à la hauteur des enjeux et dans une temporalité qui corresponde à l’urgence de cette réalité :

  • Création de places d’hébergement adaptées aux besoins existants et aux situations des personnes
  • Moratoire des expulsions accompagné d’une amélioration des conditions sanitaires de ces lieux de vie
  • Identification des logements et bâtiments vides en vue de leur réquisition
  • Renforcement et adaptation des dispositifs d’accompagnement médico-psycho-sociaux
  • Renforcement de l’aide alimentaire et des services de réponse aux besoins fondamentaux

L’inter collectif « Personne à la rue ! » demande à être reçu par le nouveau Préfet dans le cadre de sa prise de fonction aux fins d’exposer plus précisément la situation à Nantes et dans l’agglomération, ainsi que nos propositions d’actions à mettre en œuvre afin de pouvoir assurer la mise à l’abri des personnes et tracer des perspectives humaines acceptables.

Pour la libération immédiate de Salah Hamouri

Nous vous appelons à envoyer le message aux autorités proposé par l’Association France-Palestine Solidarité avec laquelle nous agissons dans le cadre de la Plate forme des ONG pour la Palestine.

Nous vous invitons d’abord à lire le communiqué de la Ligue des droits de l’Homme

Pour la libération immédiate de Salah Hamouri

L’avocat franco-palestinien, Salah Hamouri, a été arrêté le 30 juin dernier à Jérusalem Est par la police israélienne dans un centre de santé où il allait faire un test pour la Covid-19, test obligatoire pour revenir en France rejoindre sa femme et son fils. Le 1er juillet, il a été placé en détention administrative jusqu’au 7 juillet, sans qu’aucun motif n’ait été mis en avant pour justifier son arrestation.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénonce le harcèlement dont est victime ce défenseur infatigable des droits des Palestiniens, rappelant qu’il a déjà passé abusivement neuf ans de sa vie en prison et n’a pas eu le droit de vivre à Jérusalem avec sa famille.

Elle condamne une nouvelle fois un système de détention administrative inique qui permet aux autorités israéliennes d’enfermer de façon arbitraire tout opposant et ainsi d’essayer de faire taire toute contestation politique.

La LDH ne cesse de dénoncer les violations systématiques du droit international par Israël.

Elle tient à témoigner, une fois encore, tout son soutien à Elsa Lefort, la femme de Salah Hamouri, à son fils, à sa famille et à ses amis et demande aux autorités françaises et européennes de peser de tout leurs poids pour obtenir sa libération immédiate.

Paris, le 3 juillet 2020

Message de l’Association France Palestine Solidarité

Nous restons vigilants en rapport avec l’évolution de la situation en Palestine et celle de Salah Hamouri. 

Vous pouvez intervenir pour dénoncer le harcèlement dont il est victime, exemple de cette stratégie israélienne pour briser toute résistance. Briser la société palestinienne : un sociocide ! 

Nous avons invité Salah à venir en novembre à Pornic dans le cadre des Semaines de la Solidarité.

Écrivez : copiez le message ci-dessous pour demander la libération immédiate de Salah HamouriÉcrivez : copiez le message ci-dessous pour demander la libération immédiate de Salah Hamouri

 Monsieur le Consul,

    ou Monsieur le Ministre des affaires étrangères,

    ou Monsieur le Président de la République,

Le 30 juin 2020, notre compatriote, l’avocat franco-palestinien, défenseur des droits de l’homme, Salah Hamouri, a été arrêté à Jérusalem-Est par l’armée d’occupation dans un centre de santé. Les autorités militaires n’ont donné aucun motif à cette arrestation.

L’arrestation de notre concitoyen est inadmissible et insupportable. Les autorités françaises ne doivent pas laisser passer une telle infamie. Cette situation doit cesser sans délai. La France doit exiger la libération de notre concitoyen qui subit une fois de plus l’arbitraire israélien.

Je vous demande d’œuvrer au nom de la France, pour la libération immédiate de Salah Hamouri.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma haute considération.

Les adresses auxquelles vous pouvez écrire :

  • Consulat de France à Jérusalem : cg-informations.jerusalem-fslt@diplomatie.gouv.fr
  • Ministère des affaires étrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/mentions-legales-infos-pratiques/nous-ecrire/
  • Présidence de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

Appel à Rassemblement Samedi 4 juillet à 15H Place Royale à Nantes

10 juillet, fin de l’état d’urgence sanitaire, et aussi, fin de la trêve hivernale.

Des milliers de personnes, de familles vont être expulsées de leurs logements, de leurs abris (squats, bidonvilles…).

Ces personnes sont précaires, au chômage, travailleurs-euses pauvres, retraité-es, exilé-es… 

L’inter-collectif Personne A La Rue (PALR) composé d’une quarantaine d’associations, collectifs et l’inter-syndicale, et dont notre association est animatrice appelle à soutenir ces personnes et à porter les revendications qui peuvent permettre l’effectivité du droit à un habitat digne pour toutes et tous. Amicalement et solidairement, l’équipe Des milliers de personnes, de familles vont être expulsées de leurs logements, de leurs abris (squats, bidonvilles…).  

Appel à Rassemblement Samedi 4 juillet à 15H Place Royale à Nantes

Soyons nombreux et Solidaires avec les personnes à la rue, en squat et bidonville

pour dénoncer la fin de la Trêve Hivernale et dire NON aux expulsions sans solution

10 juillet, fin de la trêve hivernale

Communiqué du collectif Personne à la rue, Nantes le 26/06/20

Des milliers de personnes, de familles vont être expulsées de leurs logements, de leurs abris (squats, bidonvilles…). Ces personnes sont précaires, au chômage, travailleurs-euses pauvres, retraité-es, exilé-es…

L’inter collectif Personne A La Rue (PALR) composé d’une quarantaine d’associations, collectifs et l’inter-syndicale, appelle à soutenir ces personnes et à porter les revendications qui peuvent permettre l’effectivité du droit à un habitat digne pour toutes et tous.

– Arrêt immédiat des expulsions locatives et des différents lieux d’abri, sans proposition d’hébergement.

– Accueil digne, adapté et inconditionnel des personnes sans abri, jusqu’au relogement

– Encadrement rigoureux des loyers et de la rente foncière

– Interdiction de la vente du foncier public et création de logement très sociaux.

– Réquisition des logements et bâtiments de grands propriétaires publics afin de loger les personnes sans-abris, expulsées, résidentes d’habitats indignes.

L’inter collectif PALR appelle à un rassemblement le 4 juillet à 15h (en respectant les gestes barrières) place Royale pour porter ces revendications, informer le public. Fanfares, chorales, installations mobiles…

Nous inviterons les nouveaux maires élus à venir échanger avec les organisations présentes.

Solidairement

Signataires : Afrique Loire, ASAMLA, ATD Quart Monde, ATTAC, CEMEA, CIMADE, CSF, Collectif des hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif des Sans-Papiers de Nantes, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif soutien migrants Nantes, Collectif urgence jeunes Migrants 44, DAL, Du Monde dans la cuisine, Ecole Hors les Murs, Emmaüs 44, FAL 44, GASPROM, GREF, Habitat et Humanisme, JRS Loire-Atlantique, La Maison, L’Autre Classe, L’Autre Cantine, LDH, Le Carillon, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Maison Citoyens du Monde, Médecins du Monde, MRAP, Nosig, Prépa Solidaire, RESF, Romeurope, Secours Catholique, Sos Familles, Cent pour Un Nantes Agglo

L’Intersyndicale 44 (UD CGT-CFDT-FSU-UNSA-SOLIDAIRE)

Journée mondiale des réfugiés – Situation des réfugiés palestiniens – Rendez-vous le 19/06/20 à 14h30 carrefour rue de la Barillerie/cours des 50 otages

Communiqué de la section de Nantes, Nantes le 19/06/20

La plateforme des ONG pour la Palestine dont notre association est partie prenante organise, dans le cadre de la journée mondiale des réfugiés, une action d’information auprès du public, sur la situation particulière des Palestiniens dont plus de la moitié de la population est constituée de personnes réfugiées (7,9 millions sur 12,7).
Il s’agira d’un défilé silencieux avec points fixes et panneaux explicatifs.
Vous trouverez un tract joint à ce message.

Rendez-vous à 14h30 carrefour rue de la Barillerie/cours des 50 otages