Israël-Palestine – Marche contre la guerre – Cessez-le-feu immédiat – Samedi 4 novembre – 16h – Place du Commerce – Nantes

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, marche contre la guerre pour un cessez-le-feu immédiat ce samedi 4 novembre – 16h – place du Commerce, Nantes.

Rendez-vous LDH devant le magasin Uniqlo 8bis allée Brancas / square Fleuriot

Ci-dessous le communiqué d’appel national de la LDH :

Stop à l’inhumain. Cessez-le-feu immédiat, libération des otages, protection des populations civiles

Communiqué LDH d’appel à participer aux marches contre la guerre samedi 4 novembre partout en France

Depuis le 7 octobre 2023, un nouveau cycle de violences s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine.
D’abord l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 400 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres de différentes nationalités qu’ils détiennent encore en otage. Puis la réaction du gouvernement israélien qui bombarde depuis des jours le territoire de Gaza, force les populations à fuir plus au sud, empêche l’aide humanitaire d’entrer autrement qu’au compte-goutte.
De massacres en bombardements aveugles, de vengeances en représailles, les innocents meurent par milliers. Le gouvernement israélien doit cesser de confondre le droit de se défendre avec la loi du talion, c’est-à-dire avec une réponse à l’inhumain par l’inhumain.
L’urgence est d’arrêter le cycle infernal des crimes de guerre, des tueries et des massacres.
Pour empêcher que des dizaines de milliers de civils ne meurent, sans soins, ne soient opérés sans anesthésie, privés d’eau et de nourriture, il n’y a aujourd’hui qu’une solution : cessez-le-feu immédiat, libération de tous les otages, fin du blocus et protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU. Plus globalement, pour arrêter la course à l’abîme, il faut en finir avec les doubles standards : une vie vaut une vie, les Israéliens et les Palestiniens ont les mêmes droits et notamment celui à un Etat viable et sûr. Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous à commencer par le droit international humanitaire. L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent enfin être appliquées et il doit être mis fin à la colonisation.
C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont les moyens de faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, de faire pression pour le cessez-le-feu, pour le retour au respect du droit.
Dès maintenant, la France, dans le prolongement de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui a exigé le 27 octobre dernier une trêve humanitaire, et l’Union européenne dans son ensemble, doivent donner l’exemple. Les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, doivent faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.
Nous ne lâcherons pas.
Ensemble nous pouvons, nous devons construire un nouveau camp pour la paix.
C’est pourquoi la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle l’ensemble de celles et de ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser lors des marches contre la guerre, partout en France ce samedi 4 novembre 2023.

Paris, le 31 octobre 2023

Manifestation Nantes – vendredi 22/09 18h – La LDH appelle aux mobilisations du 23 septembre contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales

A l’appel d’un grand nombre d’organisations, manifestation à Nantes vendredi 22 septembre – 18h – départ devant la Préfecture.

La LDH appelle aux mobilisations du 23 septembre contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales
Communiqué LDH

La nouvelle séquence de violences policières consécutive au décès du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre, confirme l’impérieuse nécessité d’agir. La mort de Mohamed à Marseille, tué par un tir de LBD 40, l’éborgnement de son propre cousin, Abdelkarim, les mutilations de Virgil, Medhi, Nathaniel, Hedi, Jalil et de tant d’autres jeunes gens dans toute la France génèrent des drames irréparables pour leurs familles et leur entourage.La seule rencontre avec un policier peut aujourd’hui entraîner des abus et violences, qui s’intègrent à un dispositif politique de contrôle intrinsèquement lié à la situation économique et sociale.Toutes les catégories de la population française peuvent en être victimes ; les violences ont explosé sur les lieux de rassemblement et de manifestation, entravant les possibilités d’expression politique ou festive. L’usage des LBD 40, des grenades explosives et lacrymogènes et le recours à des forces de police non formée au maintien de l’ordre ont conduit à restreindre démesurément la liberté associative, l’expression collective et le périmètre démocratique. Ce dispositif de contrôle s’exerce plus intensément sur les populations vivant dans les quartiers populaires, qui font face à une précarité économique croissante, en raison de l’accélération sans précédent des inégalités, et à une relégation sociale, territoriale et ethnoculturelle qui se pérennise depuis la fin de la période coloniale. Au surplus, l’exercice continu d’une pression policière liée à la présence de brigades spéciales, comme les brigades anti-criminalité (BAC) et les compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI), spécifiquement créées, vise à contrôler socialement et sanctionner ces populations, y compris dans leur sphère privée, et notamment lors de contrôles au faciès.Phénomène récent, le nombre de personnes tuées au volant de leur véhicule par armes à feu de policiers connaît une croissance sans précédent, en lien avec l’adoption en 2017 de l’article L. 435-1 du Code de la sécurité intérieure (CSI) assouplissant les règles en matière d’usage des armes, sans améliorer la sécurité des interventions des agents. Ce texte, imposé par le mouvement de « policiers en colère », puis relayé par la grande majorité des syndicats de police, a fait apparaître une relation de dépendance du pouvoir politique soumis aux desiderata de la corporation policière. La force publique, garante de la paix civile, exerce une pression allant jusqu’à la menace de sédition contre les institutions de la République, avec le soutien du directeur général de la Police nationale, du préfet de police de Paris et du ministre de l’Intérieur lui-même, après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans les terribles violences subies par Hedi, à Marseille.Les émeutes que le pays a connues sont avant tout l’expression de cette situation, qui reste taboue pour une large partie de la classe politique, alors que de nombreuses voix du monde associatif et syndical ont appelé à revoir les modes d’intervention de la police et à lutter contre le racisme qui s’y manifeste trop souvent. La lourde répression judiciaire exigée notamment par le ministre de la Justice a souligné et réitéré la profonde injustice sociale vécue par les habitantes et habitants des quartiers populaires, dans un contexte d’affaiblissement des médiations locales et des services publics.La LDH (Ligue des droits de l’Homme), refusant de se résigner à un statu quo figé, appelle à participer aux mobilisations qui auront lieu le samedi 23 septembre 2023, dans plusieurs villes de France, contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées.

Paris, le 5 septembre 2023

Saint-Brévin terre d’accueil : Colloque 23 septembre + Journée festive 24 septembre

Colloque national

Saint-Brévin terre d’accueil

Accueillir les exilé.es

Pourquoi ? Comment ?

Etoile de Jade à Saint-Brévin

23 septembre 2023 de 10 à 19h

Entrée libre – réservation en ligne : https://www.cbas44.home.blog

Le colloque permettra de faire un état des lieux des migrations et de l’accueil des exilé.es en France et en Europe et de préciser ce que devrait être un accueil digne, respectueux des droits humains. Alors que se déchaînent la haine de l’étranger et les discours d’extrême droite, que les effets des politiques migratoires sont catastrophiques, la solidarité avec les exilés est plus que jamais indispensable.

au programme :

9h30 : Ouverture

10h : Accueil et mot de bienvenue de D. Pacaud, Maire de Saint-Brévin

10h30-12h30 : Les raisons de l’exil et les réalités économiques et démographiques)
Catherine Wihtol de Wenden (politologue)
François Héran (sociologue, anthropologue, démographe)

14h-16h30 :

– Politiques européennes et migrations

Damien Carême (député européen)

– Évolution du discours politique sur les migrations et fabrique de l’opinion

Journaliste (Mediapart), Louis Imbert (sociologue, journalise)

17h-19h : Droit au séjour et loi “Darmanin”
Vanina Rochiccioli, co-présidente du GISTI

Cimade (juriste à préciser)

19h : Synthèse nationale par Marie-Christine Vergiat (UCIJ 2023)

Conclusion du colloque par les organisateurs

Entrée libre

inscription obligatoire (prix libre) sur https://www.cbas44.home.blog/
avec possibilité de restauration

Organisateurs :
Collectif de Brévinois Attentifs et Solidaires (CBAS)
Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
Caritas-Secours catholique

Soutiens :
Anvita, CCFD-Terre Solidaire, Amnesty International, Fédération des Acteurs de la Solidarité (liste en cours)

Journée festive et musicale

Saint-Brévin terre d’accueil

Pic-Nic partagé, musiques, chants et danses du Monde

Parc du Pointeau à Saint-Brévin

24 septembre 2023 de 14 à 18h

Entrée libre

La dissolution des Soulèvements de la Terre vise à faire taire la contestation politique – rassemblement mercredi 28 juin

La LDH appelle ce mercredi 28 juin, comme le 21 juin dernier, à rejoindre les rassemblements dénonçant la dissolution administrative des Soulèvements de la Terre. Ci-dessous le communiqué de la LDH.

Rassemblement Nantes 19h place Royale

La dissolution des Soulèvements de la Terre vise à faire taire la contestation politique

Communiqué LDH
Le gouvernement a confirmé ce matin la dissolution administrative des Soulèvements de la Terre par décret en conseil des ministres. Cette décision intervient dans un climat particulièrement hostile à ce mouvement écologiste, appelant sans ambages à le réduire au silence ainsi que ses soutiens. Comme le montraient déjà de précédentes déclarations gouvernementales, réunir les critères juridiques d’une dissolution administrative passe au second plan derrière l’instrumentalisation politique, visant entre autres à justifier a posteriori les excès de violence de la répression de la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline. La procédure de dissolution administrative se prête de plus en plus à de telles confusions, surtout depuis l’élargissement des critères issus de la loi « séparatisme », et est en passe de devenir un acte banalisé de l’exécutif face à une contestation politique. Ce n’est pas acceptable. Si des actions tombent sous le coup de la loi, s’il y a provocation à des agissements violents, la recherche d’infractions devrait être portée devant la justice, dans le respect des droits de la défense. C’est là que la confusion redouble. En effet, la dissolution administrative se confirme après l’ouverture d’une information judiciaire, qui a occasionné de nombreuses gardes à vue au début du mois de juin, autour de sabotages menés sur une infrastructure de Lafarge, sans charges retenues finalement. L’argumentaire du gouvernement a été complété dans l’intervalle. L’absence de césure claire entre la procédure judiciaire et la préparation d’une décision administrative par les services du ministère de l’Intérieur est alarmante, d’autant qu’il apparait que les personnes interpellées ont été interrogées sur leurs opinions politiques et leur perception de la radicalité. Plus inquiétant encore, hier, à la veille de l’adoption du décret, plusieurs membres du mouvement ont été placés en garde à vue, produisant un effet déstabilisateur à un moment crucial. La mobilisation d’agents de l’antiterrorisme pour cette opération fait écho à la diatribe du ministère de l’Intérieur contre « l’écoterrorisme », pour jeter l’anathème et délégitimer la mobilisation politique en matière d’écologie. Nous ne nous résoudrons pas à la remise en cause des libertés d’association, de manifestation, d’expression, ainsi que des droits de la défense que sous-tend le décret de dissolution. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle à rejoindre les rassemblements dénonçant la dissolution administrative des Soulèvements de la Terre.
Paris, le 21 juin 2023

Non à la loi Darmanin sur l’immigration ! Rassemblement à Nantes le samedi 17 juin au miroir d’eau.


Communiqué du 15 juin 2023

Dans le cadre d’un appel national du Collectif Uni.es contre une immigration jetable (ci-joint l’Appel), une nouvelle journée de mobilisation partout en France a lieu le samedi 17 juin contre le projet de loi Asile et immigration (dit loi Darmanin) et les politiques qui vont à l’encontre des droits du travail, pour une politique migratoire d’accueil et l’égalité des droits.

Une manifestation aura lieu à Nantes à 17h au Miroir d’eau *

Signataires locaux : à la criée, Alfa Apel Égalité, Attac, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Confédération Syndicale des Familles, Droit au Logement, Égide Solidarités, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Gasprom-asti, La Cimade, Les Bienveilleurs, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques 44, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple, Médecins du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Planning Familial, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Soutenu par : Ensemble !, Europe Écologie-Les Verts, Gauche Démocratique et Sociale, Nouveau Parti Anticapitaliste

  • comme lors des manifestations précédentes des 18 février, 4 mars, 25 mars et 29 avril sur le même sujet

Samedi 10 juin : 14h Marche des Fiertés

La section de Nantes et du pays nantais  appelle à se mobiliser pour la Marche des Fiertés qui aura lieu à Nantes samedi 10 juin à 14 h.

La LDH s’inquiète à Nantes comme partout en France, des attaques de plus en plus fortes contre les toutes les minorités de genre et d’orientation sexuelle.
Cette année, la Gay Pride de Nantes 2023  a pour mot d’ordre : « Ignorance et préjugés entrainent haine et violence ».

Ensemble, luttons pour faire progresser l’égalité, faire reculer les difficultés d’accès aux droits et combattre les discriminations.

Rendez-vous LDH à 14h Cours Saint André en haut des marches du Monument aux morts.

Appel à manifester – mardi 6 juin – 10h30 – Retrait du projet retraites. Pour le retour d’une démocratie vivante

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mardi 6 juin avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés :

  • Nantes – 10 h 30 – Miroir d’eau
  • Ancenis – 10 h – rond-point station Esso
  • Châteaubriant – 10 h 30 – place de la mairie
  • Clisson – 15 h 30 – parvis de la gare

A Nantes, rendez-vous LDH : 10h30 arrêt tram Duchesse Anne

La LDH se mobilise contre la réforme des retraites

L’opposition d’une immense majorité de la population à la réforme des retraites n’est pas dissociable d’une dénonciation de conditions de subsistance de plus en plus dégradées. Pour lutter contre la régression des droits sociaux et le déni de démocratie, retrouvons-nous le 6 juin partout en France !

Appel à manifester – lundi 1er Mai : Pour la démocratie, les libertés et les droits

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le lundi 1er Mai avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés :

– à Nantes : 10h30 aux Nefs (attention le parcours est inversé et le départ est fixé aux Nefs)

– à Ancenis : 10h, station Esso

– à Châteaubriant : 11h à la mairie

A Nantes, rendez-vous LDH : 10h30 entrée pont Anne de Bretagne côté Nefs

Ci-dessous, communiqué national de la LDH

Après les réformes du code du travail et de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, le président de la République et son gouvernement se sont entêtés, ces derniers mois à faire passer au forceps une réforme des retraites qui se heurte toujours à l’opposition de l’ensemble des organisations syndicales et de l’immense majorité des citoyennes et citoyens de ce pays.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) a joint sa voix à celles qui demandent le retrait de cette nouvelle mesure de régression sociale, particulièrement injuste et pénalisante pour les personnes les plus défavorisées.

Cette séquence révèle et accélère une crise profonde de la démocratie à la fois politique, sociale et territoriale. A l’opposé des dérives autoritaires et liberticides qui s’aggravent, seule une désescalade de la violence permettra de protéger la liberté de manifester inscrite au cœur de notre contrat social.

Nous avons besoin d’une démocratie concrète et vivante pour faire face aux immenses chantiers qui sont devant nous : transition et justice écologiques, réduction des inégalités sociales et territoriales, accès de toutes et tous à des services publics de qualité (santé, éducation, logement…), égalité entre les femmes et les hommes, lutte contre toutes les formes de discriminations et de racisme, accueil de toutes les personnes exilées, quel que soit leur pays d’origine dans le respect du droit international…

La LDH sonne l’alarme et appelle à la mobilisation celles et ceux qui ont à cœur de défendre notre modèle démocratique afin de construire ensemble des perspectives concrètes pour réenchanter notre avenir commun.

C’est la seule réponse face à la montée des extrêmes droites et à la banalisation de leurs idées : désignation de boucs émissaires, inégalités et discriminations érigées en système, conduisant au racisme, à l’antisémitisme, à la haine de l’autre jusqu’au passage à l’acte.

Le 1er mai, journée internationale des travailleuses et travailleurs, journée de solidarité internationale, prend cette année une importance toute particulière. La LDH appelle les citoyennes et citoyens à manifester aux côtés de l’ensemble des organisations syndicales pour faire de cette journée un grand moment d’engagement citoyen pour la démocratie, les libertés et l’égalité des droits.

Paris, 28 avril 2023

Appel à manifester – jeudi 13 avril – Retrait du projet retraites : Pour le retour d’une démocratie vivante

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le jeudi 13 avril avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés :

– à Nantes : 10h30, Miroir d’eau

– à Ancenis : 10 h, station Esso

– à Châteaubriant : 10h, mairie

– à St Philbert de Grand Lieu : 18h, place de l’église

– à Clisson : 15h30, parvis de la gare- à Machecoul : 18 h, place des Halles

A Nantes, rendez-vous LDH : 10h30 arrêt tram Duchesse Anne

Ci-dessous, communiqué national de la LDH :

La LDH sonne l’alarme !

Communiqué LDH

Paris, le 21 mars 2023

Un pays en colère contre un exécutif qui feint de n’en rien savoir. Rarement la configuration politique aura été à ce point clivée et rarement aussi dangereuse. Le recours au 49.3 pour faire passer quoi qu’il en coûte le texte sur la réforme des retraites aura symbolisé à lui seul la somme des blocages qui défigurent l’image de la République. Concernant ce projet de réforme, un mépris souverain des corps intermédiaires et du mouvement social, ainsi qu’un contournement assumé des assemblées, ont accompagné une série d’arguments et de justifications variables selon les moments, les interlocuteurs, l’humeur du prince…

La mobilisation citoyenne auquel le projet gouvernemental s’est heurté a manifesté, elle, toutes les vertus méconnues par le pouvoir : sens du dialogue, culture de la responsabilité, capacité à rassembler.

La sagesse pour le gouvernement serait de retirer son projet de loi, de revenir à la lettre et à l’esprit des institutions. Tout indique, hélas, que le président de la République entend choisir une autre voie : celle de toutes les alarmes.

Alarme d’abord pour les chantiers essentiels qui sont devant nous – transition écologique, lutte contre la pauvreté, réduction des inégalités, sens du travail, accueil des étrangers – et qui requièrent une démocratie vivante et concrète. Alarme ensuite pour les libertés ; s’étant lui-même barré la route de l’avenir, le roi est nu et confronté à la tentation d’une escalade répressive qui a déjà commencé de se manifester. Alarme enfin pour l’avenir politique du pays, tout se passant comme si le président de la République comptait cyniquement sur l’hypothèque du Rassemblement national pour échapper au chaos. Qu’il soit ou non conscient, un tel calcul ne peut que conduire au pire. 

Il y a alarme !

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) en appelle aux femmes et aux hommes qui vivent et travaillent en France pour demander au gouvernement de retirer son projet, pour accompagner les débats et mobilisations démocratiques en cours, pour œuvrer au retour d’une démocratie vivante, ancrée dans l’égalité des droits, pour la justice sociale et la solidarité. L’avenir commun est à ce prix. Il y a alarme !

Télécharger le communiqué LDH “La LDH sonne l’alarme” en pdf.