Pour l’Ukraine, pour la Paix marche Nantes samedi 2 avril 15h Place Graslin

Nantes samedi 2 avril

15h Place Graslin

Marche pour la Paix

Marche pour l’Ukraine

Depuis bientôt six semaines, sur ordre de Poutine, l’armée russe a envahi et bombarde l’Ukraine. Des centaines d’enfants, des milliers de civils et de combattants ont déjà été tués ou blessés, des millions de personnes ont pris le chemin de l’exil, des quartiers d’habitation et des villes entières, comme Marioupol, sont totalement détruits.

Malgré des forces militaires totalement disproportionnées et la destruction de tous ses aéroports civils et militaires, l’Ukraine résiste. Régulièrement bombardée et en partie encerclée par l’armée russe, Kiev, la capitale, tient toujours. A l’évidence, le président russe a largement sous-estimé cette résistance populaire de tout un peuple attaché à sa liberté et à son indépendance.

Parce que nous sommes à leurs côtés, aux côtés des Ukrainiennes et des Ukrainiens qui résistent et se battent pour leur liberté, aux côtés de celles et ceux qui sont contraints de s’exiler pour fuir les bombes, aux côtés aussi des Russes qui, malgré la désinformation et la répression, se mobilisent pour la paix et que nous ne confondrons jamais avec leurs dirigeants, Aux côtés des peuples du monde qui luttent contre l’occupation et l’oppression.

Nous marcherons pour la Paix, nous marcherons pour l’Ukraine

Samedi prochain 2 avril à Nantes.

A 15h nous nous rassemblerons Place Graslin pour rejoindre le Mémorial aux 50-Otages.

Nous marcherons pour exiger un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes d’Ukraine.

Nous marcherons pour affirmer notre solidarité avec la résistance et le peuple ukrainien.

Nous marcherons pour que la communauté internationale impose la protection des populations civiles et garantisse l’accueil de tous les réfugié.e.s.

Nous marcherons pour que soient levées les menaces d’utilisation des armes nucléaires.

Nous marcherons pour la Paix, pour une solution négociée sous l’égide des Nations-Unies qui garantisse une paix durable et le droit de l’Ukraine au respect de ses frontières.

Nous marcherons et nous vous invitons à marcher avec nous, ensemble, pour arrêter

cette folie meurtrière et garantir une paix durable. Pour la Paix, pour l’Ukraine.

Ce nouveau rendez-vous de solidarité avec l’Ukraine à NANTES est appelé par les associations, syndicats, partis et mouvements politiques suivants : AFPS, ALFA Appel Egalité, Amnesty International, ATTAC44, AVEC, Comité du Souvenir, Femmes Solidaires, France-Russie CEI Nantes, LDH, MNLE, Mouvement de la Paix, MRAP, Planning Familial,, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, EELV, FI/Union Populaire, GDS, GRS, Génération Ecologie 44, Nantes en commun, NPA, PCF, Place Publique, PS 44, UDB, etc…. (liste en cours)

Appel pour la justice climatique : Manifestation climat ce vendredi 25 à 14h

La LdH appelle à la manifestation Climat ce vendredi 25 mars – 14h Nantes – Miroir d’eau.

Ici l’appel.


Ci-dessous, une tribune de Malik Salemkour, président de la LDH.

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26 novembre 2021 – Tribune de Malik Salemkour “Le destin du monde reste entre nos mains” publiée sur Mediapart

Lire la tribune sur Mediapart

Les conclusions de la COP26, conférence internationale sur les changements climatiques, qui se tenait à Glasgow du 1er au 13 novembre 2021, étaient très attendues après la sortie en août dernier d’un sixième rapport du Giec (1), très alarmant. De façon très détaillée, il confirme une accélération du réchauffement global de la planète dont est responsable l’activité humaine, avec des phénomènes météorologiques extrêmes et des effets déjà irréversibles comme la fonte des glaces et une élévation du niveau de la mer. La nécessité de maintenir la hausse des températures en dessous de 1,5 °C à l’horizon 2100 est fortement réaffirmée par les experts, alors que la poursuite des tendances actuelles verrait ce niveau dépassé dès 2030, pour atteindre + 2,4 °C à la fin du siècle.

La déclaration finale de la COP26 est plus que décevante avec des gouvernements qui, par cyniques intérêts économiques de court terme ou sous l’influence de puissants lobbies conservateurs, ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’urgence d’agir. Les engagements pris en 2015 par les cent-quatre-vingt-seize Etats signataires de l’accord de Paris ont certes été formellement confirmés, particulièrement l’appel à réduire de 45 % les gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030, mais les conditions précises pour y parvenir restent dans l’incantation, sans mesures plus ambitieuses pour faire face à une trajectoire constatée en dessous des objectifs fixés. La maîtrise de la déforestation ou la sortie des énergies carbonées (charbon, gaz et pétrole) demeurent sans calendrier cohérent ni moyens concrets pour gérer cette nécessaire transition énergétique. La promesse des pays riches de verser cent-milliards de dollars par an pour l’adaptation des pays en développement à partir de 2020 n’a pas été respectée, et aucun rattrapage n’est programmé. Pourtant, les besoins financiers des pays les plus vulnérables sont dès aujourd’hui nécessaires car ils subissent déjà à plein les effets des dérèglements climatiques. Ces Etats sont volontaires aux changements mais ils ne peuvent seuls, sans risques économiques et sociaux majeurs, s’engager dans les efforts attendus sans une solidarité mondiale effective. Les gouvernements réunis à Glasgow prennent ainsi le risque de jouer dangereusement avec l’avenir de toute l’humanité.

Balayant les arguments des derniers climato-sceptiques, toutes les études scientifiques sérieuses démontrent la responsabilité directe de l’activité humaine sur les dérèglements climatiques constatés, avec des conséquences largement visibles. Avec la multiplication de phénomènes météorologiques extrêmes, plus fréquents et plus violents, dans tous les pays, cyclones, ouragans, tempêtes, inondations, sècheresses, grand froid ou canicules, avec des températures record, la prise de conscience mondiale est acquise. Poursuivre dans la même voie sans agir fortement pour redresser la barre serait irresponsable pour les générations futures comme dès maintenant pour de nombreuses populations déjà fragilisées. Ce sont cinq-cent-millions de personnes supplémentaires qui souffriraient d’une réduction importante des ressources en eau, si le climat se réchauffait de 2 ˚C. Cela conduirait à des famines, à de la malnutrition et à des problèmes graves de santé sur de nombreux territoires. Les risques de conflits et de tensions sociales seraient croissants, avec des déplacements de populations de grande ampleur et de nouveaux exilés climatiques. Cette perspective apocalyptique est loin d’être irrémédiable si tous les gouvernements honorent les engagements pris à Paris en 2015 et si les entreprises prennent pleinement leur part.

Il s’agit d’un combat qui nous concerne toutes et tous, en tant qu’individu, consommateur et surtout comme citoyen. Le 8 octobre 2021, le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a adopté deux résolutions majeures ; la première fait du droit à un environnement propre, sain et durable un droit internationalement reconnu, et fait pleinement entrer la protection de l’environnement dans le champ des droits fondamentaux ; la seconde crée un mandat de Rapporteur spécial (expert de l’ONU) sur la promotion et la protection des droits de l’Homme dans le contexte du changement climatique. Comme la LDH le considère avec de nombreuses ONG de défense des droits, protection de la planète et défense des droits fondamentaux de tous les êtres humains qui y vivent sont indissociablement liées. Le respect de l’une ne peut être effectif sans le respect de l’autre, dans une vision universelle et indivisible des droits.

La transition énergétique et la conversion économique et industrielle qu’elle oblige se doivent d’être partout socialement justes et de protéger les plus fragiles. Les mobilisations déjà fortes autour du climat, avec de très nombreux jeunes engagés, sont une base à élargir pour construire une société de demain, juste et durable. A nous encore et toujours de faire vivre ces droits, les rendre effectifs et concrets. Le destin du monde reste entre nos mains.

(1) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Malik Salemkour, président de la LDH

Rassemblement et Marche pour l’Ukraine à Nantes ce samedi 12 mars à 15h30 Place Graslin

Nantes Samedi 12 mars – Rassemblement 15h30 Place Graslin (prises de parole)

Suivi d’une

Marche pour l’Ukraine


Marche pour la Paix

Contre la guerre décidée par Poutine.

Pour l’arrêt de l’invasion russe.

Pour le retrait des troupes russes d’Ukraine.

Marche pour la solidarité

Solidarité avec la résistance et le peuple ukrainien.

Pour l’accueil de tou.te.s les réfugiée.e.s.

Solidarité aussi avec celles et ceux qui en Russie même dénoncent cette guerre que Poutine interdit même de nommer.

Ce nouveau rendez-vous de solidarité avec l’Ukraine à NANTES est appelé par les associations, syndicats, partis et mouvements politiques suivants :

AFPS, ALFA Appel Egalité, ARAC, ATTAC, AVEC, Alternatiba-Nantes, Comité du Souvenir, Culture en Lutte, Droit Au Logement 44, Femmes Solidaires, France-Russie CEI Nantes, GIGNV, LDH, MNLE, Mouvement de la Paix, MRAP, Planning Familial, Russie étonNantes, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, EELV, FI/Union Populaire, GDS, GRS, Génération Ecologie 44, Nantes en commun, NPA, PCF, Place Publique, PS 44, UDB, etc….(liste en cours)

La marche partira de la Place Graslin, puis rue Racine, rue Franklin, rue du Calvaire, bd des 50-Otages jusqu’au monument mémorial où des prises de parole auront lieu.

Marche Climat samedi 12 mars à Nantes, 14h au Miroir d’eau

La LdH appelle à participer à la marche Climat Look Up à Nantes ce samedi 12 mars à 14h au miroir d’eau.

Marche climat Look Up le 12 mars à Nantes

Déjà 134 évènements “Look Up” sont annoncées pour le samedi 12 mars partout en France : https://marcheclimat.fr/12mars/

Signataires à Nantes : Alternatiba Nantes, Amis de la Terre Loire-Atlantique, Amnesty International Nantes, Attac 44, UD CGT44, Cimade Nantes, Extinction Rebellion Nantes, FSU 44, GIGNV, Greenpeace Nantes, L214, Ligue des droits de l’homme Nantes, Maison des citoyens du monde (porteur du programme Génération Climat – Pays de Loire), NAPCE, Plus jamais ça 44, Solidaires 44, Together for Earth Nantes, Virage énergie climat Pays de la Loire, Youth for climate Nantes, Zéro Waste Nantes.

Look up, pour le climat et la justice sociale

Marches pour le climat le samedi 12 mars partout en France

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique, le refus de la prise en compte des alertes scientifiques, l’inaction des élites en place et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : l’urgence climatique est indéniable et cette crise affecte le quotidien de millions de personnes ici et à travers le monde ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeant-e-s politiques et les multinationales refusent toute action ambitieuse et sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.

#MarcheLookUp

Car oui, en France en 2022, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée au second plan en pleine période électorale, alors que notre avenir est en jeu. Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain-e-s candidat-e-s.

Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe.

Les seul-e-s à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul-e-s à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.

Nous pouvons agir si nous en avons la volonté.

Nous pouvons changer nos vies maintenant.

Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.

Nous pouvons faire payer les responsables.

Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.

Communiqué LdH, Saf : Un élu ne doit pas dire cela

Ligue des droits de l’Homme
Syndicat des Avocats de France

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 10 janvier 2022

Un élu ne doit pas dire cela

Pascal Bolo, adjoint chargé de la sécurité à la mairie de Nantes, a écrit dans un tweet, le 31 décembre, « Passage à la croisée des trams à Commerce. Les indésirables sont là » ; celui-ci maintient dans le journal Ouest-France, le 4 janvier, « D’où qu’elle vienne et quelle que soit son histoire, une personne qui s’installe et qui est source de délinquance ou de nuisance est indésirable ».

Pour la Ligue des droits de l’Homme et le Syndicat des Avocats de France, l’utilisation par un élu du terme « indésirable », dans ce contexte, n’est pas acceptable.

D’abord, parce qu’il ne distingue pas les actes des auteurs de ces actes : il peut y avoir des comportements « indésirables » mais pas des « personnes indésirables ».

Ensuite, parce que l’utilisation de ce type de vocabulaire conduit, trop souvent à l’heure actuelle, à la stigmatisation des personnes à la faveur du soupçon, à des glissements qui peuvent déboucher sur le rejet de l’autre.

Enfin, si des comportements de délinquance existent, si des situations et des faits sont pointés, il appartient aux pouvoirs publics de les affronter. 

Si une personne commet une infraction à la loi, elle est sanctionnée si elle est reconnue coupable ; c’est là le travail de la justice.

Nos organisations rappellent que tout un chacun fait partie de la société et ne peut en être exclu. Nous attendons des élu.es une parole publique qui contribue au vivre ensemble conjuguée à des actes d’inclusion de toutes et tous sur notre territoire.

Communiqué LdH, Mrap : Refusons les propos inacceptables

Ligue des droits de l’Homme

Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 7 janvier 2022

Refusons les propos inacceptables

A la sortie d’une visite du commissariat de police de Nantes, Valérie Pécresse, candidate à l’élection présidentielle, accompagnée d’Eric Ciotti et de Laurence Garnier, élue nantaise et sénatrice, a déclaré : « Ils [les policiers] nous ont décrit une délinquance souvent étrangère, avec l’impossibilité de renvoyer chez eux des délinquants étrangers qui ont commis des délits chez nous (…) on voit des délinquants, des réseaux mafieux étrangers et des faux mineurs isolés qui commettent des délits à répétition puisqu’il n’y a pas de réponse judiciaire ». Presse-Océan, Ouest-France, 31 décembre 2021.

Non Mme Pécresse, la délinquance dans notre pays, à situation sociale équivalente, n’est pas davantage le fait d’étrangers que de français. Les étrangers condamnés pour des actes de délinquance ne sont pas et n’ont pas à être expulsables car il s’agirait alors à leur encontre d’une double peine qui rompt l’égalité de tous devant la justice : la sanction pénale et l’expulsion. Non Mme Pécresse, les jeunes étrangers commettant des actes de délinquance qui sont poursuivis en justice font l’objet d’une évaluation de minorité ou de majorité et sont jugés comme mineurs ou comme majeurs, avec les voies de justice correspondantes, comme les mineurs et majeurs français.

Mme Pécresse, vous choisissez de faire l’amalgame entre étrangers, délinquance, mineurs et réseaux mafieux.

Ces propos stigmatisent les étrangers et particulièrement les mineurs en les présentant comme une menace et attisent la politique de la peur. Ces propos contribuent au rejet de l’autre et empruntent aux idées des extrêmes droites en reprenant notamment la proposition de double peine pour les étrangers. Ces discours doivent cesser parce qu’ils conduisent à opposer entre elles les personnes qui vivent dans notre pays. Ces discours sont dangereux pour notre société.

Face à ces discours, nous opposons les valeurs d’égalité réelle d’accès aux droits pour toutes et tous et demandons que les personnes en responsabilité politique décident enfin de fournir les moyens pour vivre ensemble, libres, égaux et solidaires.

Loi climat, la marche d’après le dimanche 9 mai

Appel à mobilisation, partout en France, dont la LDH est signataire

Appel signé par près de 300 organisations

Pendant qu’ils avancent à reculons, nous marchons partout en France !

Alors que les débats sur la loi Climat et Résilience viennent de prendre fin à l’Assemblée nationale, nous constatons que le texte, déjà initialement bien en deçà de ce qu’il faudrait pour atteindre les objectifs de réductions des émissions de gaz à effet-de-serre que la France s’est fixés, a encore été raboté par les députés. Malgré l’ambition affichée de « grand texte du quinquennat » et après à peine deux semaines de débats dans l’Hémicycle, cette loi ne sera de toute évidence pas à la hauteur de l’amorce du plan de changement systémique fourni par les 150 de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), et encore moins à la hauteur de l’urgence climatique. Le gouvernement avait pourtant l’opportunité de marquer un véritable tournant dans sa politique pour que la France traduise enfin en mesures concrètes son engagement pris lors de l’Accord de Paris en 2015. Force est de reconnaître que le travail de sape des lobbies a porté ses fruits.

Cette loi aurait pu être l’instrument d’une réorganisation de notre société en donnant les moyens à tous les citoyens et citoyennes de vivre dignement en préservant la planète, et donc notre avenir. Elle aurait pu être l’instrument clé de régulation pour faire payer les plus gros pollueurs et réduire la pression exercée sur les plus précaires, déjà les plus impactés par les effets du dérèglement climatique. Elle aurait pu anticiper la reconversion des emplois des secteurs les plus polluants et la création d’emplois dits « verts ».

Cette loi devient le symbole du crash de la politique climatique d’Emmanuel Macron.

En l’état actuel, la loi Climat et Résilience ne permettra pas de nous assurer un avenir juste et soutenable. Le gouvernement d’Emmanuel Macron continue à mener une politique à des années lumières des enjeux climatiques et de la volonté démocratique. Pourtant, l’urgence n’a jamais été aussi criante dans un monde ravagé par la Covid-19 et sous la menace du dérèglement climatique dont l’intensité s’accroît un peu plus chaque jour à mesure que le gouvernement garde le silence.

Nous n’avons plus le temps d’attendre du Président de la République qu’il mette en adéquation ses actes avec ses paroles, comme si le dérèglement du climat n’avait pas d’impact sur le vivant ou sur le risque d’augmentation de la fréquence des pandémies. Les mesures proposées par les 150 de la CCC auraient permis que la lutte contre le dérèglement climatique soit socialement juste, sans que personne ne soit mis de côté.

Alors le dimanche 9 mai, nous nous retrouverons une nouvelle fois dans la rue partout en France. Nous marcherons pour clamer le désaveu généralisé de cette loi Climat et Résilience et la trahison de la promesse faite par Emmanuel Macron au processus démocratique de la CCC. Nous marcherons pour dénoncer le pouvoir laissé aux lobbies qui condamnent nos vies en toute impunité.

Nous exigeons, dès maintenant, la reconversion des emplois dans tous les secteurs polluants, l’accès aux soins, à un logement décent, à de la nourriture saine, de l’eau potable et de l’air pur pour toutes et tous, la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles. Des mesures pour modifier nos moyens de production et de consommation doivent être prises en tenant compte que ce n’est possible qu’en réduisant les inégalités pour construire une société plus juste. Nous sommes profondément convaincus que la justice climatique va de pair avec la justice sociale.

Le dimanche 9 mai, nous marcherons car nous n’avons plus le choix face à ce gouvernement qui demeure éternellement sourd. Nous marcherons, ensemble, dans la joie et avec détermination. Car, si Emmanuel Macron avance à rebours de l’Histoire, nous sommes déjà en train de construire l’après.

Nantes – Miroir d’eau à 14 heure

Pour les droits, les libertés, l’égalité et la solidarité… le 1er Mai

Le 1er Mai est un moment pour réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et des libertés pour toute l’humanité : les droits de tous, tous les droits et partout.

Un moment d’affirmation et de défense des droits fondamentaux, civiques et politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux, ici et ailleurs pour toutes et tous. Un moment aussi pour crier notre refus du racisme sous toutes ses formes. Un moment pour dire notre exigence de liberté, d’égalité et de fraternité.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social, pour faire de cette date une manifestation de solidarité et d’engagement citoyen.

Initiatives publiques dans le pays nantais :

  • rassemblements CGT-FSU-Solidaires : Ancenis 10h30 Jardin de l’Eperon ; Châteaubriant 10h30 Marché couvert ; Nantes 10 h Nantes Métropole à côté Cité des Congrès
  • FO fait un meeting devant Maison des syndicats et rejoint le cortège nantais.

Vendredi 23 avril place Graslin – 17h : table LdH après manifestation contre emploi précaire et réforme de l’assurance chômage

La section LdH a été invitée à être présente ce vendredi 23 avril de 17h à 18h place Graslin à un « village des résistances ». Elle y tiendra une table avec de la documentation à disposition du public. Les adhérentes et adhérents qui le souhaitent sont invités à y passer.
Ce « village des résistances » fera suite à une manifestation contre l’emploi précaire et la réforme de l’assurance chômage dont nous transférons ci-dessous l’appel pour information.
L’équipe d’animation de la section LdH
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APPEL A MANIFESTER CONTRE L’EMPLOI PRÉCAIRE

ET LA REFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE.

VENDREDI 23 AVRIL 2021 – 13H PLACE GRASLIN – NANTES

Retrouvons-nous pour une mobilisation de tous les secteurs d’activité.

Code vestimentaire : tout en noir avec un élément de couleur à découvrir. Aux musicien·ne·s : pensez à vos instruments pourle bourdon de la colère.

Le mouvement d’occupation des lieux culturels concerne tout le monde.

Il met en lumière celles et ceux qui sont en difficulté et qui pensent qu’ensemble nous pouvons faire naître un projet qui mette le bien commun au centre de tout.

Nous défendons les droits de tout·e·s les salarié·e·s en contrat discontinu qui pour la plupart ne perçoivent aucune aide. Nous demandons l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, l’extension de l’année blanche à tout·e·s les chômeur·se·s et la reprise adaptée de l’activité de tous les secteurs empêchés.

Les professionnel·le·s du spectacle sont à l’initiative des occupations de lieux culturels, mais nous occupons ces lieux avec et aux côtés de tou·te·s celles et ceux qui ont à cœur de penser un  autre demain : étudiant·e·s, salarié·e·s précaires, retraité·e·s…

En ces temps de crise sanitaire et de grande confusion, où le gouvernement nous voudrait abattue·e·s et isolé·e·s, les occupations se veulent porteuses d’espoir.

Nous vous appelons toutes et tous au regroupement interprofessionnel du 23 avril à 13h, pour une agora et une grande manifestation régionale, dans le cadre de la journée nationale de lutte contre la précarité et pour des emplois respectueux des travailleuses et des travailleurs !

Soyons solidaires ! C’est le sens d’une lutte, forte et déterminée.

Soyons bien claires, c’est ensemble que nous avons  la capacité de gagner !!!!

Signataires (liste en cours) : SFA CGT – Section Syndicale CGT FAPT – Syndicat des Cirques et Compagnies de Création /SCC – Réseau Salariat Pays de la Loire- Solidaires Etudiant-e-s Nantes – Comité CGT chômeurs, privés d’emploi et précaires Nantes 44 – Synavi national- Occupation Graslin – Culture en Lutte autour de Nantes– SNAP CGT – Syndicat National des Artistes Plasticien·nes CGT – SNAM CGT – Colère 44 – Attac 44 – CGT Spectacle – Syndicat CHU Nantes – Union Solidaires44 – UD CGT 44 – Synptac CGT