COMMUNIQUÉ : Initiatives en Loire-Atlantique : Les dangers du projet de loi dit confortant le respect des principes de la République

Le gouvernement a déposé un projet de loi dit « confortant le respect des principes de la République ». Ce projet sera discuté par le Sénat ces 30, 31 mars, 1er juin puis les 6, 7 et 8 juin.

En dépit de son titre, ce projet de loi présenté par le gouvernement, ne retient dans son texte aucune mesure positive en faveur de l’égalité des droits.

Le pouvoir en place cherche au contraire à imposer sa vision de la République dans une approche exclusivement sécuritaire et répressive. La philosophie politique qui sous-tend cette logique s’inscrit en rupture avec l’approche démocratique de la République. Il ne s’agirait plus d’obéir aux lois et de les respecter, mais d’y adhérer sans réserve, sans esprit critique ni distance possible.

Présentée par le Premier ministre comme une loi de liberté, elle n’impose que des interdits, de nouveaux délits pénaux et des contrôles de toute la population. Ce projet, dans la lignée d’autres tout aussi liberticides dont celui relatif à la sécurité globale, est dangereux car il franchit une ligne rouge en prenant le risque de rompre l’équilibre historique trouvé des grandes lois laïques de 1881,1882, 1901 et de 1905…

Au niveau départemental, les associations et syndicats cités plus haut demandent une audience au préfet pour dire au gouvernement les dangers que nous voyons dans cette loi.

Elles envoient un courrier aux députés et sénateurs de Loire-Atlantique et demandent à rencontrer ces derniers.

Elles invitent à un débat sur le thème : Les dangers de la loi dite « confortant les principes de la République » ce mercredi 31 mars – 16h à 18h devant l’opéra Graslin, place Graslin – Nantes.

Les associations et syndicats de Loire-Atlantique : Attac, Confédération Générale du Travail, Confédération Générale du Travail – Force Ouvrière, Fédération Syndicale Unitaire, Greenpeace, Libre Pensée, Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union Nationale des Étudiants de France, Union Syndicale Solidaires

Ci-joint le texte de la tribune signée par un grand nombre d’associations et syndicats au niveau national et ci-dessous un lien vers l’avis récent de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) sur ce projet.

L’enfance : portion congrue des politiques publiques

communiqué de presse commun des sections LDH de St Nazaire et Nantes.

Dans Ouest-France en date du mercredi 24 mars 2021, un article nous parle du manque de lits en pédopsychiatrie en Loire Atlantique malgré l’ouverture dernière d’un nouveau service à St-Nazaire, conduisant de ce fait à hospitaliser en service de psychiatrie adulte des enfants dès 12 ans. Ce phénomène génère beaucoup de problématiques éthiques, de risques pour les patients et bien souvent d’obligation de mise en chambre d’isolement pour éviter un côtoiement dangereux avec les autres patients. Cette réalité rend complexes les prises en charge et dénature l’humanisation psychiatrique. La médicamentation remplace de plus en plus le lien humain et une attention soutenue à la souffrance psychique.

La psychiatrie se retrouve au-devant de toutes les décompensations, angoisses, tentatives de suicide, troubles phobiques, anxiété, augmentés par la Covid-19 et son climat anxiogène. Pourtant, depuis plus de 30 ans, les réformes hospitalières ont conduit à fermer des lits d’hospitalisation psychiatrique non compensés par des prises en charge ambulatoires de qualité. La psychiatrie est devenue le parent pauvre de l’hôpital public, déjà lui-même en perdition.

Tenir, tenir coûte que coûte est la mission que se donnent sans compter tous les personnels de pédopsychiatrie malgré un manque cruel de moyens.

Depuis un an, la crise sanitaire fournit de multiples exemples des carences des politiques publiques envers les mineurs.

Les services de protection de l’enfance de toute la France connaissent à des degrés divers les mêmes problèmes : mesures non exercées, enfants confiés auprès de personnes non formées, enfants à l’hôtel ou en gite, personnels déconsidérés, salaires faibles, intensification du travail, mal-être professionnel en hausse, turn-over importants et aussi crise de recrutement.

Investir dans les besoins des enfants est absolument nécessaire pour nous armer face aux enjeux de demain.

La LDH dénonce cette situation. Des moyens doivent rapidement voir le jour pour l’enfance, angle mort de nos politiques publiques. Les critères économiques et financiers ne peuvent plus être l’alpha et l’oméga de la pédopsychiatrie et de la protection de l’enfance.

Manifestation Droit au logement 27 mars – 15h – Miroir d’eau – Nantes

SAMEDI 27 MARS 2021

Dans 21 pays d’Europe, journée d’action pour le droit au  logement, l’arrêt des expulsions et contre le logement cher !

A Nantes RDV samedi 27 mars à 15h au Miroir d’eau

Nous revendiquons :

  • Un logement abordable, stable, décent, durable et écologique pour tou.te.s, sans discriminations !
  • Arrêt des expulsions, des coupures d’énergie, des remises à la rue et trêve hivernale pour tou.te.s !
  • Arrêt de la répression contre les sans-abris, les personnes vivant dans des habitats alternatifs, les occupant.e.s sans titre, les plus précaires et dans les quartiers populaires !
  • Application réelle de la loi de réquisition, du Droit Au Logement Opposable, du droit à un hébergement décent jusqu’au relogement et de toutes les lois votées pour nous protéger !
  • Baisse des loyers tout de suite, taxation des plus-values de la spéculation, limitation des plates-formes Airbnb & Co, sanctions contre les bailleurs fraudeurs !
  • Réalisation annuelle de 200 000 HLM, de logements étudiants, 30% de HLM dans les communes en zone tendue, augmentation des aides à la pierre, arrêt des ventes et des démolitions de HLM !
  • Revalorisation et retrait de la réforme des APL (RLS, contemporanéité, gels…)

Amsterdam, Athènes, Bruxelles, Belgrade, Barcelone…En Europe les habitants se mobilisent !

A BERLIN LES LOCATAIRES MANIFESTENT, OBTIENNENT UN BLOCAGE GÉNÉRAL DES LOYERS, ENTRE 6 ET 12€ LE M²

POURQUOI PAS NOUS ?

Mobilisons-nous et organisons-nous partout dans le département 44, dans nos quartiers, pour exiger : la réquisition des habitats vacants, le droit à un logement décent et bon marché pour toutes et tous.

Signataires :ATTAC-44, L’AUTRE CANTINE, AUTRE CLASSE, AVEC NANTES, BIENVEILLEURS- 44, CGT-UD 44, CIMADE-44, CNL-44, CSF-44, DAL44, DMDC-44, EELV-44, ÉGIDE SOLIDARITÉ, ENSEMBLE-44, F.I-44, FSU-44, GREF 44, INDECOSA-CGT-44, JC-44, LDH-44, MDM-44, MDP NANTES, MNLE-PDL, MRAP NANTES, PCF-44, RESF-44, SOLIDAIRES-UD-44, SOS.FAMILLES.EMMAUS 44, TAMO-CEMEA-PDL, 100 pour 1 NANTES AGGLO.

LES COLLECTIFS : REFUS DE LA MISÈRE, ROM-EUROPE-44, SOLIDARITÉS INDRAIS – SOUTIEN MIGRANTS NANTES.

On marche pour une vraie loi climat ! Dimanche 28 mars, 13h, miroir d’eau à Nantes

Appel à la mobilisation le 28 mars pour une vraie loi climat
Appel commun dont la LDH est signataire
Texte d’appel national et liste des plus de 470 organisations signataires : https://vraieloiclimat.fr/28mars/appel

Le projet de loi « Climat et résilience », discuté à l’Assemblée nationale, est le dernier texte du quinquennat consacré à l’environnement. En l’état, il est très loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée. De nombreuses organisations, mais aussi le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national de la transition écologique et le Conseil économique, social et environnemental l’ont affirmé à de nombreuses reprises.

Le gouvernement, après s’être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d’inaction climatique, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre.

Les député.es, qui débattront du projet de loi en séance plénière à partir du 29 mars, doivent à présent prendre leurs responsabilités, notamment :

  • en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une plus grande ambition écologique, notamment s’agissant de la rénovation thermique des bâtiments, de la réglementation de la publicité et de l’utilisation des engrais azotés, du recours aux menus végétariens dans la restauration collective, de la lutte contre l’artificialisation des sols, de la limitation des vols intérieurs en avion ou la responsabilité climat des grandes entreprises.
  • en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une meilleure prise en compte des aspects de justice sociale afin de rendre la transition écologique accessible à toutes et tous

Le 19 mars, dernier jour de l’examen du texte en commission, les jeunes pour le climat se mobiliseront. Le 28 mars, veille de l’examen du projet de loi, nous nous mobiliserons ensemble pour dénoncer son manque d’ambition et les manœuvres qui tentent de l’affaiblir, exiger une vraie Loi Climat à la hauteur de l’urgence écologique et défendre les mesures des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.

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A Nantes, ainsi que dans d’autres villes comme Paris, Marseille ou Lyon, des rassemblements sont prévus le dimanche 28 mars, à la veille de l’examen du texte du projet de loi climat et résilience dans l’hémicycle (1). Un rassemblement est prévu à 13h au miroir d’eau, la marche traversera le centre-ville jusqu’au théâtre Graslin, avec des prises de parole tout au long du parcours (des membres de la convention citoyenne, experts, citoyennes et citoyens engagés). Ce dimanche, toutes les citoyennes et tous les citoyens de Nantes et des environs sont invités à prendre part à cette importante mobilisation apartisane et non-violente.

La marche pour le climat du 28 mars 2021 est une mobilisation citoyenne nationale, qui manifeste la volonté de ré-hausser l’ambition du projet de loi Climat et Résilience. Celui-ci sera débattu à l’Assemblée Nationale à partir du 29 mars. En l’état actuel la loi est insuffisante pour permettre à la France de tenir ses engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, soit une diminution inférieur à 40% à l’horizon 2030 (2). Or malheureusement cet objectif loupé est déjà insuffisant pour contenir le dérèglement climatique en dessous des +2°C. Les citoyens membres de la convention pour le climat ont d’ailleurs sévèrement noté le gouvernement dans la prise en compte de leurs travaux, avec seulement 3,3/10.

De nombreuses organisations, mais aussi le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national de la transition écologique et le Conseil économique, social et environnemental ont exprimé le manque d’ambition du projet de loi. Plus de 470 organisations ont signé un appel national pour une vraie loi climat.

Lien de l’évènement facebook : https://www.facebook.com/events/778652022788792

Lieu de rassemblement : Miroir d’eau, 13h, à Nantes

(1) Texte d’appel national et liste des plus de 470 organisations signataires : https://vraieloiclimat.fr/28mars/appel

2) Avis du Haut Conseil Pour le Climat portant sur le projet de loi climat et résilience proposé par le gouvernement : https://www.hautconseilclimat.fr/publications/avis-portant-sur-le-projet-de-loi-climat-et-resilience/

La culture aussi est un droit

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 dans son article 27, précise que « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent ». Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC – adopté en 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies), par son nom même, met au même niveau les droits économiques, sociaux et culturels. Ce Pacte requiert des États qu’ils agissent en vue d’assurer le plein exercice des droits économiques, sociaux et culturels.

Ainsi, la culture est un droit essentiel reconnu comme tel.

Face à la pandémie avec le Covid 19, pour préserver le droit à la santé, il appartient aux exécutifs au niveau national, européen et mondial de maintenir le plus possible l’effectivité de tous les droits et d’arbitrer de manière adaptée et équilibrée les contradictions pouvant apparaître entre les différents droits.

Force est de constater qu’avec l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement a fait des choix. Il privilégie le fonctionnement des entreprises en permettant aux salariés d’aller au travail laissant ainsi s’agglutiner les personnes dans les transports en commun ; il permet l’ouverture des lieux de culte avec une jauge proportionnelle à la grandeur de l’édifice. Il ferme les lieux culturels, les cinémas et musées, les cafés-restaurants, les salles de sport et les cours en amphithéâtre pour les étudiants.

Les artistes ont le droit de créer et de diffuser leurs œuvres ; les citoyennes et les citoyens ont le droit d’avoir accès à la culture dont le spectacle vivant.

La Ligue des droits de l’Homme (LdH) demande que le droit à la culture puisse s’exercer avec la réouverture des endroits de rencontre artistiques – espace public et lieux culturels – dans des modalités permettant de concilier la liberté de la culture et les mesures sanitaires à définir en concertation avec les professionnels concernés.

Dans ce cadre, la LdH exprime sa solidarité avec le mouvement actuel des professionnels du spectacle.

COMMUNIQUÉ UNITAIRE RASSEMBLEMENT – MARDI 16 MARS – RETRAIT DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE

Abrogation des décrets sur le fichage généralisé

Avec les associations : Syndicat National des Journalistes, Alfa Appel Égalité, Alternatiba Nantes, Amnesty International Nantes, Association France Palestine Solidarité, Attac, Droit au Logement, GIGNV, Greenpeace Nantes, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques,Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Observatoire Nantais des Libertés, Survie 44, Tissé Métisse l’Association (liste en cours…)

Profitant des pouvoirs exceptionnels que lui confère l’état d’urgence « sanitaire », le gouvernement développe un arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause nos libertés fondamentales.

La proposition de loi « Sécurité globale », adoptée par une majorité de député.e.s à l’Assemblée nationale le 24 novembre dernier, s’inscrit ainsi dans un continuum« sécuritaire » inacceptable et dangereux.

Malgré le succès des mobilisations et les alertes de la Défenseure des droits, de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), de cinq rapporteurs spéciaux des Nations Unies ou encore de la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, le texte est arrivé le 3 mars dernier en commission des lois au Sénat.

Non seulement ces alertes sont ignorées mais l’article 24, punissant la diffusion d’images d’un policier ou gendarme, a été réécrit en pire avec la notion de « provocation à l’identification » et une peine aggravée.

Pas moins de 256 amendements ont été déposés, tandis que les débats en séance plénière se tiendront les 16, 17 et 18 mars prochains.

Dans ce contexte, nos organisations syndicales CGT, FO, FSU, SAF et Solidaires, avec les associations signataires (1), réaffirment leur attachement indéfectible à la défense des libertés individuelles et collectives.

Elles exigent le retrait total de la proposition de loi relative à la « sécurité globale », ainsi quel’abrogation des décrets du 2 décembre 2020 sur le fichage généralisé de la population.

Elles appellent à une nouvelle mobilisation :

Mardi 16 mars 2021
Rassemblement* devant la Préfecture de Nantes
A partir de 16h30

* suivi, si nous sommes nombreux et nombreuses, d’une manifestation jusqu’au Miroir d’eau, dans le respect des gestes barrières

Nantes, le 10 mars 2021

Communiqué unitaire rassemblement – Samedi 30 janvier – retrait de la loi sécurité globale

Avec les associations : Syndicat National des Journalistes, Alfa Appel Égalité, Alternatiba-Nantes, Amnesty International Nantes, Association France Palestine Solidarité, Attac, Droit au Logement, Greenpeace Nantes, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques, GIGNV, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Observatoire Nantais des Libertés, Tissé Métisse l’Association (liste en cours…)

Retrait de la loi « Sécurité globale »

Depuis le mois de novembre nos organisations, aux côtés de la coordination nationale « stop loi-sécurité globale » se sont fortement mobilisées en Loire-Atlantique pour demander l’abandon du projet de loi dite de « sécurité globale » qui entend instaurer un continuum « sécuritaire ». Ce continuum apparaît pour l’ensemble de nos organisations comme l’instauration pérenne de mesures liberticides pour les salariés, retraités et jeunes et plus largement pour tous les citoyens et les citoyennes de notre pays.

Après l’interdiction faites aux journalistes de rester sur les lieux d’une manifestation à caractère revendicatif après les sommations, l’interdiction et la pénalisation de filmer et de diffuser des images des pratiques policières n’est qu’un des articles d’une loi qui entend instaurer l’autoritarisme comme un prérequis à la vie de la société. Dans le projet de loi sur le séparatisme, rebaptisé « confortant le respect des principes de la République », l’article 24 de la proposition de loi « sécurité globale » réapparaît avec possibilité d’arrestations sommaires de journalistes (article 18).

Le projet de loi « sécurité globale » prévoit l’utilisation des drones pour permettre une surveillance étendue et particulièrement intrusive. Il prévoit également de faire des économies en déléguant aux agences de sécurité privées des droits d’intervention jusqu’alors réservé aux corps militaires. Il marque non seulement la privatisation des missions de défense de l’État mais aussi leurs transferts et l’élargissement des pouvoirs relatifs confiés aux forces de sécurité en France. Il étend les pouvoirs de la police municipale et renforcerait l’armement de celle-ci. Ce projet souscrit à la logique d’ouverture du « maintien de l’ordre » aux entreprises privées de sécurité qui pourront procéder à la verbalisation et aux contrôles d’identités.

Un amendement sur une autre loi pénalise les manifestations sur un campus universitaire.

Enfin les décrets parus en date du 4 décembre 2020, sans débats publics, prévoient de ficher les personnes selon leurs opinions politiques, convictions philosophiques et religieuses, leurs données de santé, leurs déplacements ou encore leurs appartenances à des associations ou des organisations syndicales.

Face aux licenciements massifs, aux fermetures d’emplois et d’entreprises, aux restructurations et réduction des services ; face à la croissance des inégalités et de la pauvreté, l’ensemble de cette loi « sécurité globale » signe la volonté de nos gouvernants d’étouffer la liberté d’expression et toute forme de contestation sociale.

Dans ce contexte et dans le cadre de la journée initiée par la coordination « Stop Loi Sécurité Globale », les organisations syndicales de Loire-Atlantique (CGT, FO, FSU, Solidaires, Syndicat des Avocats de France) et les associations appellent à une nouvelle journée de mobilisation pour exiger la suppression de la loi dans son intégralité !

Samedi 30 janvier 2021 à 14H30 à Nantes

Prises de paroles sur le parvis des Nefs

Suivi si nous sommes nombreux et nombreuses d’une manifestation jusqu’à la préfecture de Loire-Atlantique

Retrait de la proposition de loi « sécurité globale » et des décrets sur le fichage

Communiqué d’un ensemble de syndicats et d’associations dont la LdH (voir la liste plus bas), Nantes le 14/01/2021

En ce début d’année, la proposition de loi « sécurité globale » reste à l’ordre du jour du Parlement.

Nous réaffirmons notre attachement à la défense de nos libertés individuelles et collectives et exigeons toujours le retrait total de la proposition de loi relative à la « sécurité globale » et des décrets sur le fichage.

Dans ces conditions, nos organisations syndicales FO / CGT / Solidaires / FSU / SAFavec les associations (1)Syndicat National des Journalistes, Alfa Appel Égalité, Alternatiba Nantes, Amnesty International Nantes, Association France Palestine Solidarité, Attac, GIGNV, Greenpeace Nantes, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Observatoire Nantais des Libertés, Tissé Métisse l’Association, …

appellent à se rassembler puis à manifester le :

Samedi 16 janvier 2021 à

Nantes à 14h30

RDV devant la Préfecture de Nantes(2)

Nos organisations appellent également à diffuser largement le tract commun expliquant le contenu de la proposition de loi et des mesures prises dans le cadre de la remise en cause des libertés (en pièce jointe).

Nantes, le 14 janvier 2021

Lire le tract intersyndical et inter associatif

(1) Signatures en cours,
(2) A St Nazaire, le rassemblement a lieu Place de l’Amérique latine à 16h.

Marche d’une délégation des Oublié.e.s de l’État d’Urgence Sanitaire

Communiqué de l’inter-collectif « Personne à la Rue ! » dont la LdH est partie prenante, Nantes le 09/01/202

Il y a urgence !


Cela fait depuis trop longtemps que les habitant.e.s de « l’Orangeraie » vivent sans électricité et sans chauffage dans leur lieu de vie ! Là où la situation se dégrade de jour en jour, là où les nuits nantaises descendent dans les températures négatives, les pouvoirs publics doivent agir, et vite !

L’inter-collectif « Personne à la rue ! » organise mardi 12 janvier une Marche de soutien aux Oublié.e.s de l’État d’Urgence Sanitaire. Une délégation forte de plusieurs représentant.e.s de l’inter-collectif aura pour mission de porter haut les besoins élémentaires des laissé.e.s-pour-compte, à savoir de pouvoir dormir au chaud et en sécurité dans cet abri.

La Marche de cette délégation partira de « l’Orangeraie », au croisement entre rue Daubenton et rue Babonneau. Rendez-vous y est donné à 11h pour marcher vers la mairie puis vers la préfecture. Le cortège passera à la Maison du Peuple à 12h, où il sera possible de le rejoindre. Enfin, il sera aussi possible de rejoindre la Marche directement devant la mairie de Nantes à 12h30.

Diffusez cet appel autour de vous, rencontrez celles et ceux que l’État a placé dans ce bâtiment par son inaction, aidez l’inter-collectif à faire pression sur les institutions qui sont elles bien au chaud ! Rejoignez-nous !
Rendez-vous :

  • à 11h devant l’Orangeraie, au croisement des rue Daubenton et Babonneau
  • à 12h devant la Maison du Peuple, 2 rue du Chapeau Rouge
  • à 12h30 devant la mairie centrale de Nantes, 29 rue de Strasbourg
  • à 13h30 devant la préfecture, place du Port Communeau

Suite à l’évacuation du squat de Talensac le 21 décembre par la police municipale.

Communiqué de l’inter-collectif « Personne à la rue » dont la LdH est partie prenante, Nantes, le 02/01/21

L’inter collectif « Personne à la rue ! » regroupant une quarantaine d’organisations avait proposé à la mairie d’utiliser l’Auberge de jeunesse pour les personnes sans-abris dont les exilés, en impliquant les associations et notamment celles qui prennent en charge les personnes SDF du quartier.

L’inter collectif tient à faire part de sa totale surprise et de son incompréhension par rapport à l’évacuation des locaux occupés à Talensac, où les conditions minimum de vie étaient assurées (électricité, chauffage, sanitaires). Les militants et bénévoles se sentent méprisés par la mairie qui a rompu de fait tout dialogue avec l’Autre Cantine et qui a ignoré les associations impliquées dans le devenir de l’Auberge de jeunesse. 

L’inter-collectif observe ainsi, que la Mairie et la préfecture sous la pression d’un propriétaire foncier, au patrimoine estimé à plus de 23 milliards d’euros et dans l’ignorance du jugement rendu considérant qu’il n’y avait pas urgence, ont ainsi supprimé 130 places destinées à l’hébergement des personnes sans-abris.

L’inter-collectif alerte à nouveau la mairie et la préfecture sur l’urgence de proposer des solutions dignes et en concertation pour les résidents du bâtiment de l’Orangeraie (rue Daubenton) qui souffrent de promiscuité, de froid, d’insécurité ainsi qu’à toutes les personnes qui appellent le 115 sans proposition et pour lesquels l’Auberge de jeunesse constituait une des solutions.

Cette situation inquiète les associations et collectifs mobilisés dans l’accueil et l’accompagnement qui réaffirment aujourd’hui la nécessité d’intervenir en urgence et en réelle concertation. 

Une lettre ouverte à Madame la Maire et Présidente de Nantes Métropole et au Préfet sera envoyée début 2021 pour renouveler les propositions de l’inter collectif « Personne à la rue ! »

Signataires :

ATD Quart Monde, Afrique Loire, ASAMLA, ATTAC44, CIMADE, Collectif des Hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif Soutien migrants Nantes, Collectif Urgence jeunes migrants 44, CSF, Cent pour Un Nantes Agglo, DAL44, Du Monde dans la classe, Ecole Hors les Murs, Egide Solidarité, Emmaüs 44, GASPROM, GREF, Habitat & Humanisme, Hom’less, JRS Loire-Atlantique, L’Autre Cantine, L’Autre Classe, La Maison, LDH, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Ligue de l’Enseignement – FAL 44,  Maison du Peuple, Maison des Citoyens du Monde, Médecins du Monde, MRAP, Nosig, Prépa Solidaire, RESF 44, Romeurope, Secours Catholique, SOS Famille Emmaüs 44, Tamo/ Cemea PDLL, UJM44 – L’Intersyndicale 44 (UD CGT – CFDT – FSU – UNSA – SOLIDAIRES 44)