Mercredi 2 novembre : tous avec Yvette et Antoine Elfrich devant la mairie des Sorinières !

Communiqué de presse ADGVC 44 / LDH / MRAP / Services régionaux itinérants / ANGVC / FNASAT / Droit au logement / Collectif droit à la santé / Confédération syndicale des familles – le 31/10/16 –

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Montreuil-Bellay, samedi 29 octobre 2016. Rencontre entre Nelly Debart (présidente de l’ANGVC) et François Hollande. (Crédit photo : Marc Béziat)

La reconnaissance vient du plus haut sommet de l’Etat. Samedi 29 octobre 2016, François Hollande était à Montreuil-Bellay (49) pour admettre officiellement la responsabilité de la France dans l’internement de milliers de Tsiganes durant la Seconde Guerre mondiale. Un long combat de mémoire, loin d’être terminé. Un combat qui touche directement Yvette et Antoine Elfrich. Fusillés dans les années 40, les parents d’Antoine l’ont laissé, lui et ses trois frères, seuls. Des enfants qui auraient dû être reconnus « pupilles de la Nation ». Ce qui n’a jamais été le cas. Alors même que François Hollande a souhaité, le samedi 29 octobre 2016, lors de sa visite au mémorial de Montreuil-Bellay, que « les gens du voyage soient [reconnus comme] des citoyens comme les autres, des Français et des Françaises à part entière ».

6 600 € d’astreinte à payer

Aujourd’hui malade, retraité et propriétaire de son terrain, Antoine se voit sommé de quitter sont mobile-homme avec son épouse Yvette, sous astreinte de 200 € par jour. Depuis le 29 septembre, date d’enclenchement de la peine, les époux Elfrich doivent donc payer 6 600 € à la mairie des Sorinières !

Depuis le départ de cette « affaire », le couple et ses soutiens invoquent des arguments sanitaires. Et demanderont, ce mercredi, à Christian Couturier et quatre de ses adjoints, la levée de cette sanction financière ainsi que la possibilité d’envisager, dans le cadre de la révision du Plan local d’urbanisme métropolitain (PLUm), la requalification de la parcelle pour la rendre, non pas constructible, mais « urbanisable ».

Une pratique du « vivre-ensemble encadré » non seulement humainement souhaitable mais légalement possible !

Sur cette question, un arrêté métropolitain a récemment été voté à l’unanimité par les élus. Il permet, à chaque commune qui en fait la demande, la mise à disposition d’agents par le service pour l’égalité de Nantes métropole, pour établir un diagnostic en matière d’habitation.

Cela, dans la droite ligne de l’actuel document-cadre de la métropole nantaise, intitulé « Une métropole pour le plus grand nombre », et qui fixe comme son premier objectif « que l’agglomération nantaise doit être encore plus accueillante pour les familles et les ménages à revenus modestes ».

POUR TOUTES CES RAISONS, SOYONS NOMBREUX EN SOUTIEN A YVETTE ET ANTOINE, MERCERDI 2 NOVEMBRE, A PARTIR DE 17H, DEVANT LA MAIRIE DES SORINIERES !