L’interdiction de la manifestation de soutien aux Palestiniens était-elle justifiée ?

Manifestation interdite en soutien a la Palestine a Paris. Un groupe de policiers devant une poubelle brûlée. © AFP / Xose Bouzas / Hans Lucas


Fallait-il interdire la manifestation de soutien aux Palestiniens à Paris ? Le droit régit l’autorisation de manifester. Le Conseil d’Etat n’a pas annulé cette interdiction. Elle est donc légale. C’est important de le souligner parce que trop d’activistes crient facilement à la dictature.


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En France, un asile difficile pour les migrants LGBT


Femmes excisées et promises à un mariage forcé, hommes vivant la nuit de peur d’un passage à tabac… Tous le disent : s’ils avaient eu le choix, ils n’auraient pas quitté le pays. Crédit : Getty Images


En cette Journée internationale de lutte contre l’homophobie, rencontre avec Esther, Rama, John et Felix. Ils ont entre 20 et 38 ans et viennent du Burkina Faso, du Sénégal et d’Haïti. Lesbiennes ou gays, ils ont fui leur pays d’origine par contrainte. Ils aimeraient acquérir le statut de réfugié pour démarrer une nouvelle vie, mais l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) leur a refusé l’asile. 


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Italie : une sauce tomate éthique avec un visage sur l’étiquette pour lutter contre l’exploitation des migrants



Autour de la ville de Lecce, dans la région italienne des Pouilles, une coopérative agricole a été créée pour garantir des conditions de travail légales à des migrants sans papiers et de jeunes Italiens précaires… Extrait du magazine « Nous, les Européens » rediffusé dimanche 16 mai 2021 à 10h45 sur France 3.


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Affaire des assistants d’eurodéputés : un rapport de police décrit un « système organisé frauduleux » au Rassemblement national



Le policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont rédigé un rapport d’enquête auquel le « Journal du dimanche » et France Télévisions ont eu accès.


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Retirer le statut de réfugié à un étranger : « L’expulsion n’est pas automatique »



Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la semaine dernière qu’il avait fait retirer le statut de réfugié à 147 étrangers radicalisés. L’annonce soulève des interrogations d’ordre juridique, notamment concernant sa mise en application. Elle pose également question quant à l’indépendance de l’Ofpra, l’organisme chargé d’accorder les protections internationales.


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La LDH demande la libération immédiate de Bertrand Heilbronn

FRÉDÉRIC VUILLAUME, UN MANIFESTANT VICTIME D’UN ACHARNEMENT JUDICIAIRE

Fréderic Vuillaume lors d’une manifestation / ©Sylvain PREGALDINY


Frédéric Vuillaume, syndicaliste de longue date, subit un harcèlement continu de la part des forces de police et des autorités judiciaires françaises. Et cela, depuis deux ans. Récit.


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« Appel à témoins » sur M6 va faire des téléspectateurs des enquêteurs




Après que Valeurs Actuelles ait appelé les citoyens à signer la nouvelle tribune des militaires d’active, comment M6 va faire jouer aux Français le rôle d’auxiliaires et indicateurs de police…


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Du 24 au 31 mai 2021, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité investit le terrain…



Une semaine de mobilisation dans toute la France.


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Euthanasie : l’adoption de la proposition de loi compromise avec 3 000 amendements déposés à l’Assemblée


Des députés du groupe LRM à l’Assemblée nationale à Paris, mardi 2 mars 2021. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR « LE MONDE 


Malgré un large soutien, la proposition de loi ouvrant un droit à « une fin de vie libre et choisie » du député Olivier Falorni n’avait pu être adoptée début avril, face à des milliers d’amendements déposés par quelques élus Les Républicains.


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France : La police refoule des enfants migrants

Contrôle à bord du train par la Police Aux Frontieres (PAF) en gare de Menton-Garavan (première gare sur le territoire français pour les voyageurs en provenance d’Italie), Menton, France, mars 2021. © 2021 Sipa via AP Image


Ces expulsions constituent des violations des lois sur la protection de l’enfance et l’immigration. La police falsifie des documents officiels.


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Pierre N’Gahane, préfet de la Marne : « Je me suis engagé à ne pas laisser perdurer des situations où il y avait des squats »


Le camp du Parc Saint-John-Perse à Reims, a été démantelé deux fois en quelques semaines. • © France Télévisions


A Reims, le camp de migrants installé dans le parc Saint-John Perse a été démantelé deux fois. Objectif : ne pas laisser s’installer ces situations d’occupation illégale du territoire et mettre les gens à l’abri. La crise sanitaire rend plus difficile encore la situation des exilés.


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PARIS, COMMUNIQUÉ

« Convoqués aujourd’hui et vendredi, nous refusons de nous rendre devant le délégué du procureur »


8 responsables d’associations du « collectif réquisitions » , Utopia 56, Solidarité Migrants Wilson, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs, Paris d’Exil, ont été convoqués aujourd’hui et vendredi matin, devant un délégué du procureur, pour « manifestation non déclarée », en vue d’une « composition pénale ».

Ce 13 février, en pleine vague de froid, environ 70 personnes sans abris, soutenues par des militant.e.s et bénévoles, s’étaient installées durant quelques heures dans une coursive de l’Hôtel-Dieu, au rez-de-chaussée, jusqu’à la prise en charge par la Préfecture de l’ensemble des personnes sans abris.

Cette convocation au parquet de Paris avait été délivrée à l‘issue de l’audition des 8 militants au commissariat du 14e le 8 mars dernier, alors convoqués pour « violences et dégradations » à la suite d’une plainte de l’APHP, a-t-on appris depuis.

Cette plainte a d’ailleurs déclenché incompréhension et émotion au sein de l’APHP : une tribune signée par des médecins, personnels et syndicats demande à Martin Hirsch de retirer cette plainte totalement infondée et des questions sont posées aux instances de l’APHP, notamment par les syndicats CGT et Solidaires.

Cette « composition pénale » procédure dite de « plaider coupable » débouchant sur une amende financière, aurait nécessité que les militants soient coupables des faits reprochés : manifestation non déclarée sur la voie publique.

Or, aucune association n’a manifesté sur la voie publique ce jour là. L’Hôtel-Dieu n’est pas la voie publique.

De plus, comme l’ont indiqué nos avocats Me Raphaël Kempf et Me Alice Becker dans le courrier transmis au parquet, les poursuites pour « manifestation non déclarée » ont un caractère politique que cette procédure de « composition pénale », ne peut en aucun cas traiter.

Enfin, cette action relevait du devoir de solidarité, et le délit de solidarité a été censuré par le Conseil Constitutionnel.

A l’inverse, le fait de laisser à la rue des personnes qui ont demandé à être hébergées, en dépit des obligations légales et d’autant plus dans cette période de pandémie, est une atteinte inacceptable au devoir de protection des personnes vulnérables que doit exercer la puissance publique.

Pour ces raisons, nous ne nous rendons pas au parquet du tribunal de Paris aujourd’hui et vendredi, et nous sommes déterminés à  poursuivre les actions de soutien aux sans abris, afin que toute personne à la rue soit accueillie et ait un toit, sans crainte d’être remise à la rue, si nécessaire par l’application de la loi de réquisition, car 3,1 millions de logements sont vacants.

Utopia 56 (Yann Manzi, Maël De Marcellus, Kerill Theurillat) – Solidarité Migrants Wilson (Jean-Jacques Clément. et Philippe Caro) – Paris d’Exil (Emile Philip) – Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs (Reza Jafari) – Droit Au Logement (Jean-Baptiste Eyraud)  


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Le Collectif Réquisitions réunit des associations et collectifs de personnes mal-logées, sans- abri, avec ou sans-papiers, des collectifs de personnes exilées, de soutien : Collectif des jeunes tchadiens en France, Collectif La Vie là, Copaf, CSP 75, CSP 20eme, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’Ailleurs, Marche des Solidarités, Paris d’Exil, Solidarité Migrants Wilson, Utopia 56…

Avec le soutien de :AFVS, Aitec, APLD 91, l’Assiette migrante, ATMF, ATTAC France, Bagagérue, BSP Paris Sud, BSP 20e, CGT UD75, CNAFAL, CNL, Collectif Logement Paris 14, Collectif «Plus Jamais ça» Paris, collectif Sortir du silence, Collectif 93HB, EVTC St Denis, FASTI, FLC Adeic, la Gamelle de Jaurès, Les Éveillés, MDM IdF, MARDI, MNCP, Pas Sans Nous, SNPES-PJJ/FSU, Stop Précarité, Union Syndicale Solidaire, Watizat …

Communiqués

Biden va commencer à réunir les familles de migrants séparées par la politique frontalière de l’ère Trump


Des membres de la Garde nationale mexicaine demandent aux gens de quitter un parc, au bord du fleuve Rio Bravo, alors qu’ils tentent de contrôler l’afflux de migrants qui traversent vers les États-Unis, à Ciudad Juarez, au Mexique, le 4 février 2021. REUTERS / Jose Luis Gonzalez


Les États-Unis réuniront cette semaine quatre familles de migrants séparées à la frontière américano-mexicaine sous l’administration Trump, ont déclaré des responsables américains, un petit pas vers la réalisation d’une promesse électorale du président Joe Biden.

Les familles seront autorisées à entrer aux États-Unis grâce à un processus d’urgence connu sous le nom de «libération conditionnelle humanitaire», a déclaré dimanche Michelle Brane, qui dirige un groupe de travail créé par Biden qui vise à réunir les familles séparées.

«Dans ces cas dont nous parlons cette semaine, les enfants sont aux États-Unis et les parents viennent les rejoindre», a déclaré M. Brane.

Le département américain de la sécurité intérieure (DHS) envisage de leur accorder un statut d’immigration à plus long terme, a-t-elle déclaré.

Lee Gelernt, avocat principal de l’American Civil Liberties Union, qui a poursuivi l’administration de l’ancien président Donald Trump pour la politique de séparation, a déclaré que son organisation ne savait pas combien d’enfants restaient séparés de leurs parents, mais que le nombre était probablement supérieur à 1000.

L’administration Biden a été aux prises ces derniers mois avec une forte augmentation des passages de migrants à la frontière, y compris des mineurs non accompagnés et des familles avec de jeunes enfants, principalement d’Amérique centrale.

L’administration Trump, connue pour sa position ferme sur l’immigration, a adopté une politique générale de «tolérance zéro» consistant à poursuivre tous les frontaliers non autorisés au printemps 2018, entraînant la séparation massive des parents de leurs enfants.

Trump a renversé la politique cet été-là au milieu d’un tollé international, mais les partisans et les chiens de garde du gouvernement ont constaté que les séparations avaient commencé avant la politique et se sont poursuivies après. Dans certains cas, les parents ont été expulsés et les enfants sont restés aux États-Unis avec d’autres parents ou parrains.

Biden a qualifié les séparations familiales sous Trump de «tragédie humaine».

Le secrétaire du DHS, Alejandro Mayorkas, qui a également participé à l’appel avec les journalistes, a refusé de fournir des détails sur les familles, invoquant des problèmes de confidentialité, mais a noté que l’un était hondurien et un autre mexicain.

Les deux sont séparés depuis 2017, a-t-il déclaré, ajoutant que les réunifications de cette semaine seraient «les premières d’une longue série».


Mimi Dwyer, Ted Hesson

Source: REUTERS (traduction automatique)

LUTTER CONTRE LES AMALGAMES ET LA DÉSINFORMATION VISANT LES PERSONNES ÉTRANGÈRES




Les amalgames visant les personnes étrangères sont récurrents depuis de nombreuses années dans les milieux politiques et médiatiques. Depuis quelques mois, le phénomène s’est encore intensifié. Afin de lutter contre les stigmatisations visant injustement les personnes étrangères, La Cimade publie un document visant à rétablir les faits.

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Communiqués

Jardins de l’Engrenage : le maire de Dijon préfère le béton à la vie



Le 20 avril, les jardins de l’Engrenage ont été expulsés. Fini le lieu de vie. Terminées, les cultures potagères. Les gestes que le maire François Rebsamen a ordonnés ne laissent aucun doute : «Bétonner, emmurer ceux qui contestent la politique aménagementiste, c’est vouloir contrôler, égaliser le vivant», écrivent les auteurs de cette tribune.


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L’argent public pour les actionnaires ?


Un groupe de militants bloque l’entrée de la tour Total à La Défense en avril 2019. //PHOTO Guénolé LE GAL / Les Amis de la Terre / ANV-COP 21 / Greenpeace


Les entreprises du CAC 40 vont verser 51 milliards d’euros à leurs actionnaires. Leur chiffre d’affaires s’est pourtant effondré globalement de 55% cette année. Mais où les actionnaires trouvent-ils l’argent pour se rémunérer ?


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Le passé trouble de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, l’auteur de l’« appel des généraux »

© CABU – CHARLIE HEBDO



Avec 5 000 signatures récoltées en quelques jours et des réactions de tout l’échiquier politique, Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ex-capitaine de gendarmerie, a élargi au-delà de ses espérances l’audience de sa lettre dénonçant le « délitement » de la France. Son parcours révèle sa proximité avec le parti des Le Pen…


Non, messieurs les militaires en retraite, 90% des Français ne pensent pas comme vous !

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Communiqués


ENFERMEMENT ILLÉGAL À LA FRONTIÈRE FRANCO-ITALIENNE : LE CONSEIL D’ETAT S’EN LAVE LES MAINS

NOUS DEMANDONS UNE CENSURE DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE


REVIREMENT INQUIÉTANT DE LA FRANCE POUR LES RÉFUGIÉS ITALIENS