France : la police refoule des enfants migrants


Contrôle à bord du train par la Police Aux Frontieres (PAF) en gare de Menton-Garavan (première gare sur le territoire français pour les voyageurs en provenance d’Italie), Menton, France, mars 2021. © 2021 Sipa via AP Image


Ces expulsions constituent des violations des lois sur la protection de l’enfance et l’immigration.


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Droits des mineurs non accompagnés en France

Communiqués

Déflagrations, des dessins d’enfants pour parler de la guerre et des violences

« Déflagrations », exposé au Mucem, c’est la guerre des adultes vue à hauteur d’enfants à travers une collection exceptionnelle de plus de cent cinquante dessins, de la Première Guerre mondiale à la Syrie contemporaine. L’exposition est un hommage au geste de création des enfants qui dans ces guerres, ont repris une forme de langage, celui de tracer, de dessiner, de se dessiner.  © ©Mucem/Julie Cohen



En attendant la réouverture du Mucem, découvrez l’exposition “Déflagrations” à l’occasion d’une émission spéciale diffusée sur les réseaux sociaux le dimanche 25 avril 2021 et visible ci-dessous.


Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme




La Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale d’hier n’était que la première de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme durant laquelle un accent particulier sera porté sur la sensibilisation aux phénomènes de racisme et d’antisémitisme, dans 8 Académies qui se sont mobilisées en France, dont la nôtre.

Il est important de rappeler le rôle de l’éducation comme rempart contre le racisme, la xénophobie et toutes les discriminations qui s’opposent aux libertés individuelles et au droit de chaque humain d’être différent.

Il serait pourtant souhaitable que ce travail primordial, destiné à toutes et tous les élèves du CP à la Terminale, ne se limite pas à cette seule semaine phare et que ce louable effort soit maintenu largement au delà, sans limitation dans le temps…


RD

Communiqués

CNews condamnée à 200 000 euros d’amende pour des propos d’Éric Zemmour


Éric Zemmour a déjà été condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011, provocation à la haine religieuse en 2018 et pour injure et provocation à la haine en 2020.
Vincent Isore/IP3


Dans l’émission “Face à l’info”, pourtant diffusée en différé, le polémiste déjà condamné à de multiples reprises avait qualifié les mineurs isolés de “violeurs” et d’“assassins”. Le CSA condamne CNews pour incitation à la haine. Le groupe de Bolloré dénonce une atteinte à la liberté d’expression.


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Communiqués

Gel des visas pour les bénéficiaires du regroupement familial et de la réunification familiale : que faire ?

Lancement du site « Parcours victimes »






« Quelle que soit la cause de leur malheur toutes les victimes ont le droit à des aides »

Jérôme Bertin, directeur général de France Victimes, une fédération qui regroupe 130 associations d’aides aux victimes, détaille lundi sur franceinfo le fonctionnement du site  parcours-victimes.fr que lance son organisation.

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L’appel de deux parlementaires à rapatrier les enfants français prisonniers en Syrie : « Ils sont innocents ! »



Une femme et ses enfants au camp d’al-Hol géré par les Kurdes © AFP / Delil SOULEIMAN

C’est un « électrochoc » que veulent créer le sénateur communiste Pierre Laurent et le député LR-UDI Pierre Morel-À-L’Huissier. Ils appellent les parlementaires à réclamer le rapatriement des 200 enfants français prisonniers au Kurdistan syrien, avec leurs mères djihadistes. « Ces enfants sont innocents », clament-ils.

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Comment éviter une 4e vague psychologique à nos jeunes



ALISTAIR BERG VIA GETTY IMAGES
Une vie étudiante et sociale entre parenthèses. L’apprentissage de la liberté, la responsabilité, parfois même la vie affective sont mis en pause. Plus de « petits boulots » pour subvenir à ses besoins primaires, pour préparer ses vacances ou parfois se divertir. Les tensions sont fortes parfois dans les familles, l’isolement pèse dans la solitude des chambres d’étudiants, l’incertitude est présente pour chacun. Des drames aussi, qu’il s’agisse de tentatives de suicide, de développement d’addictions chez les jeunes ou les étudiants.

Nous proposons 4 mesures simples et efficaces.

Par Odile Agopian et Marcel Rufo

Directrice de la Santé Mentale – Ramsay Santé

Pédopsychiatre

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Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse



L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.

Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.

Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.

Pourtant, dès aujourd’hui, il y a des possibilités d’amélioration réelle et immédiate pour au moins réduire l’arbitraire des préfectures :

  • il faut faire cesser la suspicion généralisée qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays ;
  • il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter pour obtenir un titre de séjour (comme des passeports guinéens, par exemple), à plus forte raison lorsque la réglementation prévoit que leur présentation n’est pas obligatoire ;
  • il faut en finir avec le blocage absurde des demandes de rendez-vous en préfecture, qui, sous prétexte de dématérialisation, revient à fermer des voies de régularisation. Ainsi, des jeunes, que la loi oblige à demander un titre de séjour avant 19 ans, sont mis dans l’impossibilité de le faire ;
  • il faut que ces jeunes puissent avoir accès à des formations ou contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, qu’ils puissent poursuivre les parcours engagés, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable ;
  • il faut régulariser de façon large et durable les personnes étrangères présentes depuis plusieurs années sur notre territoire notamment en appliquant la circulaire du 28 novembre 2018 plutôt que de mettre fin à celle-ci sans le dire et de restreindre l’accès aux droits et ainsi multiplier les situations dramatiques.

Ce sont là des mesures de bon sens, qui seraient la preuve que le message de ces jeunes, de leurs éducateurs et enseignants, de leurs employeurs, de leurs formateurs, a été entendu. Mais elles ne nous dispensent pas de réfléchir ensemble à la mise en œuvre de politiques d’accueil et de respect des droits fondées sur l’ouverture des frontières et des cœurs et non plus sur la peur et la fermeture.

Paris, le 8 février 2021

Signataires :
  • Association de solidarité avec les mineurs isolés étrangers (Asmie)
  • Association pour la défense des mineurs isolés étrangers (Admie)
  • Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)
  • Céméa
  • Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (Crid)
  • Chrétiens dans l’enseignement public (CDEP)
  • La Cimade
  • Confédération générale du travail (CGT)
  • Comede (Comité pour la santé des exilés)
  • Emmaüs France
  • Etats généraux des migrations (EGM)
  • Fédération des associations générales étudiantes (Fage)
  • Fédération des associations de soutien aux travailleurs immigrés (Fasti)
  • Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE)
  • Fédération éducation recherche culture de la CGT (FERC CGT)
  • Fédération générale des pupilles de l’enseignement public (PEP)
  • Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL)
  • Fédération syndicale unitaire (FSU)
  • Groupe accueil et solidarité (Gas)
  • Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés (Gisti)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Ligue de l’enseignement
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Patrons solidaires
  • Planning familial
  • Réseau éducation sans frontières (RESF)
  • SNPES-PJJ/FSU
  • Solidarité Laïque
  • SOS Racisme
  • Syndicat des avocats de France (Saf)
  • Syndicat de la magistrature (SM)
  • Tous migrants
  • Union syndicale Solidaires
  • Unsa
  • Unsa Education
  • Utopia 56

500 € par mois pour accompagner les jeunes sortant de l’ASE





Jusqu’à 500 euros par mois pour accompagner les jeunes de plus de 18 ans sortant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) sans emploi ni formation, c’est l’aide annoncée par le gouvernement le 5 février 2021. Objectif ? Leur permettre d’avoir un toit, de subvenir à leurs besoins essentiels, de passer le permis de conduire…

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Journée de lutte internationale contre les mutilations sexuelles féminines





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Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


L’État condamné pour carence fautive dans « l’affaire du siècle ».

Le tribunal administratif de Paris estime que l’État a commis une « faute » en ne réduisant pas assez ses émissions de gaz à effet de serre.

Quatre ONG ( Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam, la fondation Hulot) avaient déposé un recours à la suite d’une pétition qui a recueilli plus de 2 millions de signatures en moins d’un mois.

Le Haut Conseil pour le climat a jugé sévèrement la politique du gouvernement. «  C’est un jugement révolutionnaire » ( C. Baldon, avocate de la fondation N. Hulot). Le juge a refusé l’indemnisation financière mais a reconnu la réparation en nature. Pour réparer le préjudice, les juges ont  prononcé un supplément d’instruction assorti d’un délai de 2 mois.

La suite s’avère compliquée et un long combat commence.  La reconnaissance d’une faute de l’État ouvre-t-elle la voie à des actions en justice des victimes du dérèglement climatique ?

Cette pression des ONG devant les tribunaux pourra-t-elle modifier le rapport de force, au moment où le projet de loi issu des propositions de la convention citoyenne pour le climat doit être présenté en conseil des ministres avant d’être débattu au parlement ?

« Un texte qui n’est pas à la hauteur des objectifs climatiques », selon le Conseil économique, social et environnemental  et le Conseil national de la transition écologique.

Une victoire pour les amich et leur lampe à huile cependant.


L’école tâtonne face aux transgenres

L’Éducation nationale en a pris acte. Pour l’instant on ne peut proposer de chiffre mais la tendance est à la hause. Ce sont ces jeunes qui s’affichent par milliers sur les réseaux sociaux hastags#nonbinaires, c’est l’écho rencontré par le film documentaire «  Petite fille » sur Arte fin 2020,  c’est aussi la vive émotion causée par le suicide d’une ado transgenre.

Que répondre à ces jeunes ? Les enseignants sont bousculés, les familles désorientées, l’institution en panne de réponse.  La peur de parler a dissimulé le phénomène.

Bien souvent, les jeunes se montrent plus ouverts que les observateurs « A la différence de l’homophobie, la transphobie en milieu scolaire n’émane pas des pairs, mais des directions d’établissement ou des enseignants  » (L. Jomat, vice-présidente de SOS Homophobie).

Le monde éducatif, bousculé, se tourne vers le ministère.

« Les jeunes interrogent les carcans de la  binarité en revendiquant un espace de liberté plus large avec du féminin et du masculin et aussi de la neutralité » (Karin Espineira, sociologue spécialiste des questions de transidentité).

« Vivre à l’hôtel, c’est terrifiant » : Fatima, ancienne mineure isolée, a passé plus d’un an dans des chambres d’hôtels



Les MNA représentent 95% des jeunes pris en charge par l’ASE et placés à l’hôtel, selon l’Inspection générale des affaires sociales (Igas).


Le secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des familles, Adrien Taquet, a annoncé mercredi 27 janvier une future « interdiction du placement des enfants dans les hôtels ». Aujourd’hui, 95% des jeunes pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et placés à l’hôtel sont des mineurs non-accompagnés étrangers. Fatima, aujourd’hui majeure, se souvient de ses séjours à l’hôtel. Elle raconte.

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ROYAUME-UNI : UNE PORTE SE FERME POUR LES MINEURS ISOLÉS ÉTRANGERS


Alors que les rares voies légales d’accès vers le Royaume-Uni, notamment au titre du règlement « Dublin III », ont cessé de s’appliquer au 1er janvier suite à l’entrée en vigueur du Brexit – les autorités britanniques n’envisagent aucune alternative sûre pour les mineurs isolés étrangers.

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La justice européenne impose un encadrement plus strict des décisions de renvoi des mineurs non accompagnés devenus majeurs

La Cour de justice européenne rappelle que « l’intérêt supérieur de l’enfant doit prévaloir ».
Crédit : Imago

Il n’est pas possible pour les États membres de renvoyer un mineur. Mais certains pays contournent cette règle. La Cour de justice de l’Union européenne a donc rappelé que les décisions de renvoi étaient impossibles si « un accueil adéquat » n’est pas garanti à leur retour. Fait nouveau : cette règle s’applique aux jeunes qui ont eu un parcours de mineur isolé et se retrouvent expulsables dès leur majorité.

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Le Conseil d’État suspend la décision de geler la délivrance de visas pour rapprochement familial