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Les députés ont validé, jeudi, une version du texte en partie remaniée par le Sénat. L’opposition de gauche a annoncé saisir le Conseil constitutionnel.
Les députés ont validé, jeudi, une version du texte en partie remaniée par le Sénat. L’opposition de gauche a annoncé saisir le Conseil constitutionnel.
Le 10 mars 2021, l’Ocean Viking quittait le port de Marseille pour sa 11e mission de sauvetage au large de la Libye. Cette zone maritime est tristement connue pour être la route migratoire la plus meurtrière au monde. En 2020, au moins 1 277 migrants sont morts ou ont été portés disparus en Méditerranée centrale, selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations. Grand Reportage vous embarque à bord du navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée.
Cinq ans après le vote de la loi prostitution, élus et associations pointent le manque de moyens mis par l’État dans le dispositif. Et dénoncent une application partielle dans de nombreux départements.
Voies rapides, aéroport proche, pollution omniprésente… Les aires d’accueil des gens du voyage n’ont rien d’accueillant. La faute à une politique qui leur est hostile, s’indignent les Voyageurs, qui s’inquiètent pour leur santé.
Pour la pauvreté comme le reste, le gouvernement est très fort pour la com’. Mais son inaction est tellement sidérante que les associations de lutte contre la pauvreté, pourtant habituées à parler dans le vide, ont décidé de cesser de participer à la sinistre farce actuelle. Du jamais vu !
Nous recevons cette semaine Fabrice Leggeri, le directeur exécutif de l’agence Frontex, qui surveille les frontières extérieures de l’Union européenne. L’agence est née en 2005, mais c’est à partir de la crise des réfugiés de 2015 qu’elle devient une pièce maîtresse du dispositif européen de surveillance des frontières externes. Alors qu’elle commence à disposer de moyens conséquents, ses actions sont aujourd’hui sur la sellette. Des enquêtes de presse, des ONG ou des instances européennes pointent des manquements, sur lesquels elle doit s’expliquer depuis plusieurs mois.
Des Birmans défient la répression pour manifester contre la junte militaire, à Mandalay le 10 avril 2021, dans cette photo anonyme publiée via Facebook. © Handout anonyme, AFP
Le Conseil de sécurité de l’ONU a été sommé, vendredi, par des civils birmans de prendre des mesures fortes contre les militaires en Birmanie qui ont refusé une nouvelle fois de recevoir l’émissaire onusienne actuellement en tournée en Asie.
Joe Biden a dévoilé jeudi un plan contre l’« épidémie » de la violence due aux armes à feu. Mais face aux difficultés qui entravent tout projet de contrôle des armes, ce plan reste limité.
Youtube, Twitter, Linkedin… Les pro-atome envahissent les réseaux sociaux grâce à une kyrielle d’opérations de communication lancées par l’industrie électronucléaire. Leur argument phare : la faible empreinte carbone du secteur. Leur méthode : construire une opposition factice entre scientifiques (pronucléaires) et militants (anti).
Un enquêteur indépendant a conclu mercredi que le suicide du jeune Mulubrhane Medhane Kfleyosus, un réfugié érythréen de 19 ans, en 2019, était dû à un manque de prise en compte de son état de santé mentale, rapporte The Guardian. Avant lui, trois de ses compagnons d’exil s’étaient déjà donné la mort.
Des députés du groupe Libertés et Territoires (LT) ont demandé la création d’une commission d’enquête sur l’accueil des migrants en France. Ils déplorent une « crise » de l’accueil et de la « dignité humaine ».
Par Rémy Dufaut
Le 6 avril 1994, les présidents rwandais et burundais, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira, meurent, lorsque leur avion est abattu par un missile, au moment d’atterrir à Kigali.
Du lendemain 7 avril au 17 juillet 1994, entre 800000 et 1 million de Tutsis sont sauvagement massacrés. La France, a pris mi-juin sous mandat de l’ONU le commandement d’une force multinationale. Sa responsabilité est clairement engagée, dans sa peu glorieuse mission « Turquoise », semblant n’avoir pas plus réagi que les forces de la « Minuar » , présentes sur le terrain dès le début du génocide.
À la demande du chef de l’État, une commission d’historiens a examiné l’implication militaire et politique de la France dans ce conflit qui a conduit à l’extermination d’un peuple par son gouvernement avec le soutien et l’aide active de l’autre partie de sa population.
Trente ans plus tôt, le journal Le Monde rapportait déjà dans son édition du 4 février 1964, le massacre de décembre 1963 au cours duquel on estime qu’entre 8 000 et 12 000 Tutsis, y compris des femmes et des enfants, avaient été assassinés.
Le rapport « Duclert », du nom du directeur de ladite commission, a été remis à Emmanuel Macron le 26 mars dernier. Outre la bonne trentaine d’ouvrages en français publiés sur cette guerre débutée officiellement en 1990, on peut donc s’y référer, même s’il ne prétend pas lever toutes les zones d’ombre.
Ce rapport pointe des « responsabilités accablantes » pour la France mais souligne l’absence de complicité de génocide.
N.B. : Les conclusions du rapport sont en page 966 (et plus précisément 973)
La pandémie de Covid-19 a mis à jour le terrible bilan de politiques destructrices, délibérément créatrices de divisions et qui perpétuent les inégalités, la discrimination et l’oppression. Des mesures qui ont représenté un terreau fertile favorisant les ravages causés par le Covid-19.