Procès des viols de Mazan : les juges peuvent-ils faire évoluer la loi sur le viol ?



Alors que les juges de la Cour criminelle du procès des viols de Mazan doivent rendre leur décision dans les prochaines heures, leur verdict peut-il changer la donne en matière de violences sexuelles ? Les magistrats peuvent-ils participer à faire évoluer la loi sur le viol ? 



Affaire Pelicot : Éric Dupond-Moretti a une « petite réserve » sur le procès des viols de Mazan


L’ancien garde des Sceaux s’est permis une critique à l’égard des soutiens à Gisèle Pelicot lors du procès des viols de Mazan, qui touche à sa fin.

« Je suis un peu circonspect sur les manifestations au sein du Palais de justice ». À la veille du verdict dans l’affaire Pelicot, Éric Dupond-Moretti a donné son avis sur ce procès hors-norme qui se déroule depuis le mois de septembre à Avignon. S’il en reconnaît l’importance, l’ex-garde des Sceaux, qui sera à l’affiche de son propre one man show début février, a émis quelques réserves.

Pour la suppression de la Cour de Justice de la République et la création d’un Parquet national des Affaires publiques


Pour l’avocat David Curiel, l’affaire Dupond-Moretti a une fois de plus montré les limites de la CJR, juridiction composée majoritairement de parlementaires et chargée de juger les membres du gouvernement. Il explique, dans cette tribune à « l’Obs », que la création d’un parquet spécialisé permettrait de restaurer la confiance.

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Relaxe d’Éric Dupond-Moretti : la décision du parquet général de ne pas se pourvoir en cassation « est incompréhensible », estime l’avocat d’Anticor


Jérôme Karsenti estime que Rémy Heitz, le procureur général près la Cour de cassation, « était dans un conflit insondable » car il est « le subordonné du garde des Sceaux ».

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Une parodie de justice

L’affaire E. Dupond-Moretti, ministre de la Justice mis en examen, une pantalonnade qui ne fait rire personne.

La Cour de Justice de la République acte «  une situation objective de conflit d’intérêts » mais ne peut caractériser « l’élément  intentionnel des délits », d’où la relaxe.

La défense du ministre plaide la candeur naïve « il a suivi les instructions de son administration ». Sic. «  il ne savait pas ». Re sic

La CJR, juridiction spéciale, particulière par sa composition hybride- 3 magistrats et 12 parlementaires, des élus toujours plus ou moins menacés du délit fort commun de prise illégale d’intérêts-,  rate son objectif, cet impensé de la République.

Victoire du pouvoir qui risque de laisser des traces.

Quid de la CJR, sa transformation, sa disparition ?

Ailleurs 2 bulles d’oxygène:

        La dissolution  du collectif «  les Soulèvements de la Terre » prononcée par G. Darmanin retoquée par le Conseil d’Etat.

        Alternatiba  et ses subventions , le préfet perd son bras de fer contre la mairie de Poitiers. Le déféré du préfet (ex-directeur de campagne d’E.M en 2017) évoquait un versement contrevenant au contrat d’engagement républicain.

Ici 2 juridictions ordinaires qui redonnent espoir à 2 associations écologiques.

Pour les associations, c’est affirmer la liberté de s’opposer, la désobéissance civile, penser différemment sans être sanctionnées.

Jean Camus

Conflits d’intérêts : vers une jurisprudence Dupond-Moretti?


La relaxe baroque du garde des Sceaux devant la Cour de justice de la République présente plusieurs incohérences. Elle pourrait ouvrir la voie à une révolution du délit de prise illégale d’intérêts, qui emporte tant d’hommes et femmes politiques. Blast publie l’arrêt historique du 29 novembre, que nombre d’avocats et d’élus voudraient voir faire jurisprudence.

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Affaire Dupond-Moretti : un recours en cassation s’impose !

Relaxe d’Eric Dupond-Moretti : une « justice d’exception »


Relaxe d’Eric Dupond-Moretti par la CJR : Transparency International France favorable à la suppression « d’une justice d’exception »


Après la relaxe d’Eric Dupond-Moretti, les plaies à réparer entre justice et politique


Ministres devant la Justice


Eric Dupond-Moretti relaxé par la CJR : reconnu coupable de « prises illégales d’intérêt » mais  sans en avoir « l’intention »… La cour a considéré que « l’élément matériel » de la prise illégale d’intérêts était bien constitué mais pas l’élément intentionnel. 

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Dix mois de prison avec sursis requis à l’encontre du ministre du Travail Olivier Dussopt jugé pour favoritisme alors qu’il ne cesse, malgré les preuves, de clamer sa « bonne foi »…

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Éric Dupont-Moretti, le procès inédit d’un ministre de la Justice en exercice


Magistrats, personnalités politiques et membres de cabinets ont défilé cette semaine devant la Cour de Justice de la République pour témoigner au procès de l’actuel ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, jugé pour prise illégale d’intérêts. Ce qu’il faut retenir de cette semaine de débats, parfois lunaires.

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Procès Dupond-Moretti : le grand déballage a commencé


Au deuxième jour du procès du ministre de la Justice pour prise illégale d’intérêts, la Cour a entendu Éric Dupond-Moretti le matin et les témoins-plaignants* l’après-midi. L’audience a pris des allures de séance de psychanalyse collective et les accusations mutuelles de conflits d’intérêts ont fusé.

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Jugé par les siens

Éric Dupond-Moretti renvoyé devant la Cour de justice de la République : « On voit mal comment il pourrait rester en fonction », s’interroge Anticor



La Cour de cassation a validé vendredi 28 juillet le renvoi du ministre de la Justice devant la Cour de justice de la République, où il doit être jugé pour prise illégale d’intérêts.

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Angela Merkel est la lauréate de la distinction Nansen du HCR pour ses efforts de protection des réfugiés au plus fort de la crise syrienne


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Turquie: les journalistes dénoncent un projet de loi sur la presse

D’ici et d’ailleurs


La stèle 2022 du Mémorial des reporters à Bayeux : hommage aux 66 journalistes tués


Eric Dupond-Moretti renvoyé devant la Cour de justice de la République, une première pour un ministre en exercice


Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, mis en examen pour « prise illégale d’intérêts »


France : une BD pour comprendre les scandales financiers dans la vie politique


Cauchemar brésilien : un livre bien d’actualité

Soupçons de conflit d’intérêts visant Éric Dupond-Moretti : la justice rejette une nouvelle demande d’annulation de sa mise en examen

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, quitte l’Elysée, le 8 juin 2022. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)


L’avocat du ministre de la Justice, Christophe Ingrain, entend à présent « contester » cette décision « devant la Cour de cassation ». Le ministre de la Justice reste mis en examen.

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Eric Dupond-Moretti mis en examen par la Cour de justice de la République pour « prise illégale d’intérêts »


Le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, le 7 juillet 2021 au palais de l’Elysée, à Paris. LUDOVIC MARIN / AFP


Il est soupçonné d’avoir profité de son poste de garde des sceaux pour régler des comptes dans des dossiers dans lesquels il avait été impliqué en tant qu’avocat, en ordonnant des enquêtes administratives portant sur plusieurs magistrats.


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