On les appelle des mineurs isolés. Ces jeunes migrants qui sont arrivés en France et ont sollicité l’aide du conseil départemental de Haute-Garonne comme c’est leur droit. reconnus comme n’étant pas mineurs, ils se retrouvent à la rue, sans ressources. Plus de 200 jeunes seraient ainsi concernés, dont une vingtaine de filles.
Enfance en danger
La protection de l’enfance dans l’escarcelle de Catherine Vautrin
« La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités compte dans ses attributions la politique de la protection de l’enfance. Le cordon qui rattache le secrétariat d’État chargé de l’Enfance directement au Premier ministre est-il rompu ? Réponse le 30 janvier.
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Enfance en danger
Services pédiatriques saturés: enfants en danger
Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, 4 000 soignants en pédiatrie tirent une nouvelle fois la « sonnette d’alarme ».
« Les dirigeants actuels et passés ont fermé les yeux sur l’abandon de l’hôpital public et des services de pédiatrie. Ils sont désormais responsables des conséquences sur la santé des enfants.«
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« 42.000 enfants sans domicile fixe, c’est inadmissible dans un pays développé »
Journée mondiale de la santé mentale. L’Unicef France alerte sur la santé mentale des enfants sans domicile fixe : Adeline Hazan présidente de l’Unicef France était l’invitée de France Inter à 6h20.
Elle réagit d’abord à la suppression annoncée de 14.000 places d’hébergement d’urgence en deux ans : « Je le dénonce, c’est dans le projet de loi de finances. Alors qu’il y a déjà un manque criant de places ! C’est ce cri d’alarme que nous voulons porter aujourd’hui avec le Samu social : il y a environ 42.000 enfants qui sont aujourd’hui sans domicile fixe, à la fois à la rue, en hôtel, et en foyer d’hébergement. C’est un chiffre inadmissible dans un pays développé. »
« Ce chiffre a plutôt tendance à augmenter », précise Adeline Hazan. « Ce qu’il faut savoir c’est que ce n’est pas un chiffre officiel, nous avons dû le constater nous-mêmes avec les autres organisations humanitaires. Nous avons même dû élaborer un baromètre pour savoir exactement le nombre d’enfants qui vivaient à la rue. Au cours d’une nuit du mois d’août, nous avons compté 1.600 enfants qui dormaient dans la rue. C’est un angle mort des politiques publiques, parce qu’il n’y a pas de statistiques ni d’action pour contrer ce phénomène. »
« Vivre dans la rue, dans un hôtel ou un foyer, c’est vivre en danger »
Le rapport publié par l’Unicef France revient justement sur la santé mentale de ces enfants sans domicile fixe, un lien « primordial », selon sa présidente. « C’est au moment de l’enfance que le cerveau se construit. Or vivre dans la rue, dans un hôtel ou dans un foyer d’hébergement, ça veut dire vivre en danger, vivre dans la proximité familiale avec des risques de tension et de violences. Ça veut dire ne pas aller à l’école, pour ceux qui vivent dans la rue, car souvent les mairies n’acceptent pas les enfants de famille sans adresse. Et même s’ils arrivent à se faire inscrire, ils ne pourront pas apprendre dans des conditions satisfaisante. »
« Tout ça engendre de l’angoisse, de l’insécurité, des relations familiales perturbées », s’inquiète Adeline Hazan. « Et tous ces troubles qui s’inscrivent dans l’enfance vont perdurer à l’âge adulte. »
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Journée internationale des droits de l’enfant
Aide sociale à l’enfance: ce que préconisent les enfants placés
Plusieurs enfants ont dit se sentir rejetés par leur famille d’accueil, qui refuse de les emmener en vacances, les confine dans leur chambre le soir, les humilie…
ENFANCE – Pouvoir partir en vacances avec sa famille d’accueil, avoir accès à des sorties culturelles… ou un éducateur qui s’autorise des sentiments “d’attachement”: dans un rapport remis samedi au gouvernement, plus d’un millier d’enfants placés suggèrent des pistes d’amélioration de leur quotidien.