Les troubles ne se sont pas arrêtés en Nouvelle-Calédonie avec la suspension de la réforme du corps électoral. Le sénateur écologiste Thomas Dossus a rendu visite à l’une des indépendantistes de la CCAT emprisonnée en métropole depuis fin juin.
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, la France mène un « travail de sabotage du processus de décolonisation », affirme Mathieu Lopes, de l’association Survie.
Depuis que le Parlement français a adopté un projet de loi modifiant les règles électorales dans le territoire, de violents troubles secouent le territoire non autonome français de Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Dans ce contexte de violence, nous alertons sur l’importance de respecter les droits du peuple kanak.
Ce mardi à 11h30, la plus haute juridiction administrative examine plusieurs recours contre l’interdiction du réseau social dans l’archipel. Une mesure que le gouvernement justifie désormais par la théorie juridique des «circonstances exceptionnelles», qui lui permet de s’affranchir de la légalité ordinaire.
La situation dans l’archipel du Pacifique, tendue depuis des mois, a explosé depuis lundi 13 mai, faisant cinq morts et des dizaines de blessés. L’état d’urgence décrété par le gouvernement est désormais entré en vigueur. Alors que réapparaît le spectre d’une quasi-guerre civile, six questions pour comprendre les raisons complexes de ce nouvel embrasement.
La Nouvelle-Calédonie a vécu une troisième nuit consécutive d’émeutes liée à l’adoption du dégel du corps électoral.
« Monsieur Darmanin est complètement discrédité auprès des indépendantistes, ça c’est sûr et certain« , a affirmé jeudi 16 mai dans le « 8h30 franceinfo » Benoît Trépied, anthropologue au CNRS et spécialiste de la Nouvelle-Calédonie, alors que l’archipel est en proie à des émeutes.
Nouvelle-Calédonie : quelles sont les conséquences de l’état d’urgence sur le plan juridique ?
Le président de la République a décrété mercredi l’état d’urgence en réaction aux émeutes en Nouvelle-Calédonie. Qu’est-ce que cela signifie concrètement d’un point de vue juridique ? Les explications de Me Patrick Lingibé.
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En parallèle du vote des députés à l’Assemblée nationale sur le dégel du corps électoral calédonien, les heurts avec les forces de l’ordre, les barrages et les actes de vandalisme ont repris sur l’archipel du Pacifique, où la situation reste critique ce mercredi 15 mai.
Prise dans une vague de violences qu’elle n’avait plus connue depuis celles, meurtrières, des années 1980, la Nouvelle-Calédonie s’est réveillée groggy ce mercredi 15 mai. Une deuxième nuit consécutive d’émeutes s’est produite sur l’archipel du Pacifique en dépit du couvre-feu mis en place, pendant que les députés votaient à Paris la révision constitutionnelle du corps électoral à l’origine de la colère du camp indépendantiste.
Deux personnes sont mortes et plusieurs blessées par balles. Situation insurrectionnelle avec «graves troubles à l’ordre public, nombreux incendies et pillages de commerces et d’établissements publics» et plus de 130 interpellations depuis le début des violences.
En métropole, l’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi par 351 voix contre 153 le texte qui élargit le corps électoral. La réforme devra encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles. Le projet de loi constitutionnelle vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l’archipel. Les partisans de l’indépendance jugent que ce dégel risque de «minoriser encore plus le peuple autochtone kanak».
Dans un courrier adressé mercredi aux représentants calédoniens condamnant des violences et appelant au «calme», Emmanuel Macron a précisé que le Congrès se réunirait «avant la fin juin» pour entériner cette réforme de la Constitution, à moins qu’indépendantistes et loyalistes ne se mettent d’accord d’ici là sur un texte plus global.
Arménie : la police interpelle 151 manifestants opposés à un transfert de terres à l’Azerbaïdjan
Les autorités arméniennes, en quête d’un accord de paix pour apaiser des décennies de différends territoriaux avec Bakou, ont approuvé la restitution de villages frontaliers saisis par leur armée dans les années 1990.
En Géorgie, les intimidations et menaces visant des responsables d’ONG se multiplient
À la veille d’une semaine décisive qui pourrait voir l’adoption définitive du projet de loi sur l' »influence étrangère », opposants, journalistes indépendants et responsables d’ONG sont victimes d’agressions physiques et d’actes d’intimidation. Depuis dix jours, le gouvernement prorusse au pouvoir à Tbilissi ne fait plus mystère de son intention de recourir à la force pour imposer un texte visant à faire taire ses critiques.
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En octobre 2020, la Nouvelle Calédonie a voté une deuxième fois pour choisir entre l’indépendance ou le maintien du rattachement à la France. 53,3% des Calédoniens ont voté contre l’indépendance, un chiffre en recul de 3% par rapport au premier référendum de novembre 2018. Un troisième et dernier scrutin se tiendra le 12 décembre prochain, dont le résultat pourrait être encore plus serré. Ce processus électoral n’aurait pas été possible sans la mise en place d’une solution pacifique négociée à la fin des années 1980, alors que le “Caillou” baignait dans le sang. Cette mission du dialogue, impossible sur le papier mais arrachée en très peu de temps par ses parties prenantes, constitue l’un des plus incroyables exemples de pacification négociée dans le monde contemporain. Son histoire méconnue est racontée dans une bande dessinée aussi rigoureuse que palpitante.