En Seine-Saint-Denis, la PJJ dans une situation délicate



En plein cœur de l’été, la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse a annoncé que des imprévus budgétaires allaient conduire à la perte de 240 à 480 postes. Une claque pour des structures déjà dans des situations compliquées. Un point sur la situation en Seine-Saint-Denis.


En août dernier, nous lancions dans ces colonnes l’alerte sur le plan d’économie annoncé pour la protection judiciaire de la jeunesse avec la suppression de 500 postes de contractuels qui s’accompagnait d’une hausse de la répression des jeunes. Après une première journée de grève le 14 août, les quelque 9 000 agents et contractuels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) étaient appelés à une nouvelle journée de mobilisation le 29.

Aujourd’hui, on voit le résultat de ces restrictions budgétaires et on craint que le projet de budget du gouvernement en cours de discussion à l’Assemblée nationale ne fasse qu’empirer les choses.

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Troyes : les éducateurs de rue de l’AJD craignent pour leur emploi

Réforme de la justice des mineurs : « Toujours plus de répression et toujours moins d’éducation », dénoncent 200 personnalités liées à la protection de la jeunesse

Un mineur délinquant entre dans la cour intérieure du Centre éducatif fermé de Mulhouse après avoir récupéré des documents pour sa sortie prochaine, le 18 mai 2009. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Dans une tribune, elles appellent les parlementaires à ne pas « céder » à ce « simulacre de débat démocratique » et à s’opposer au vote du projet de loi qui réforme la justice des mineurs et qui est examiné en dernière lecture mardi à l’Assemblée nationale.

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