La chaîne de télévision privée Nessma TV, fondée par l’ancien candidat à la présidentielle Nabil Karoui, a été fermée, mercredi, par la haute autorité de l’audiovisuel tunisien en raison de « suspicions de corruption financière et administrative ».
Tunisie
Tunisie : Les ambiguïtés d’un appel à la « communauté internationale »
L’inquiétude sur la dérive autoritaire du président Kaïs Saïed est fondée, mais le refus et la condamnation de l’ingérence étrangère constituent un thème fédérateur tant l’hégémonie de l’Euro-Amérique suscite des réactions hostiles, souligne, dans une tribune au « Monde », l’universitaire Michel Camau.
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La France durcit les conditions d’obtention des visas à l’égard du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie
La France met ses menaces à exécution et a décidé de durcir les conditions d’obtention des visas à l’égard du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement. Ces trois pays rechignent à reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière sur le territoire français.
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Communiqués de la LDH
En Tunisie, l’état d’exception prolongé « jusqu’à nouvel ordre »
En Tunisie, « la joie d’un peuple qui n’en pouvait plus de suffoquer »
Pour l’écrivaine Emna Belhaj Yahia, l’accueil réservé au coup de force du président Kaïs Saïed témoigne d’un « profond ras-le-bol à l’égard de l’islam politique qui a gouverné pendant dix ans ».
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En Tunisie, une jeunesse contrainte à l’exil pour fuir la misère
En Tunisie, la question de l’immigration est toujours très présente à la faveur d’une crise économique et politique qui s’éternise. En juillet, environ 4 000 personnes ont rejoint l’Italie depuis la Tunisie. Près de 60% sont des Tunisiens, dont 20% de mineurs.
Dans le quartier de Bab Souika, à Tunis, il n’y a pas besoin de chercher longtemps pour trouver des jeunes qui pensent à quitter le pays. Maher, 25 ans, habite ces faubourgs de la Medina et n’a que cette idée en tête : « Évidemment, j’aimerais bien immigrer pour améliorer ma situation, comme tout le monde ici. Les gens veulent partir, de n’importe quelle manière, même clandestinement. »
Maher n’a pas peur de prendre la mer, malgré les dangers. « C’est quoi le problème ? Si je meurs dans la mer, ça ne me dérange pas. De toute façon, c’est comme vivre ici. Ça ne ferait pas de différence. Si Dieu le décide ainsi, je mourrai. »
Un avenir pour sa fille
Ils sont très nombreux dans ce cas. Le phénomène s’amplifie selon les organisations locales des droits des migrants. La crise économique accentuée par la pandémie de Covid-19 n’a pas fait baisser les velléités de départ. « Les jeunes de mon quartier sont tous partis. Il y a ceux qui sont arrivés et d’autres qui sont morts », explique encore Maher.
Le jeune homme est grand, le teint sombre, des tatouages sur les jambes. Il n’a pas de diplôme et ne trouve pas de travail. Divorcé faute de pouvoir alimenter son foyer, il souhaite une vie meilleure pour sa fille.
« Moi-même si j’avais un garçon, je l’enverrais à l’étranger parce qu’ici c’est comme être en prison. Ma fille, si je vois qu’il n’y a pas d’avenir pour elle, je la ferai partir clandestinement. Et s’il le faut, je l’accompagnerai dans le bateau. »
En juillet, ce sont près de 4 000 migrants partis de Tunisie qui sont arrivés sur les côtes italiennes.
Infomigrants
Tunisie : La concentration des pouvoirs entre les mains du président menace les droits
En Tunisie, la crise politique atteint un nouveau sommet
En Tunisie, le directeur d’un hôpital s’effondre en larmes face au manque de moyens contre le Covid
A Mateur, au nord de la Tunisie, le directeur de l’hôpital s’effondre. Confronté à un dramatique manque d’oxygène pour ses patients atteints du Covid, il doit sortir de l’établissement pour pleurer. Alors que la Tunisie a le plus fort taux de mortalité dû à la pandémie, le pays manque cruellement de matériel. Les appels à l’aide se multiplient et les collectes de solidarité s’organisent.
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Tunisie : Abir Moussi, la leader de l’opposition frappée à coups de poing au parlement
Une scène d’une violence inouïe s’est déroulée le 30 juin au cœur de l’Assemblée tunisienne. Deux députés islamistes ont frappé, à quelques heures d’intervalle, Abir Moussi, chef de l’opposition, présidente du Parti destourien libre.