Bienvenue

En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Chronique LDH / JetFM sur les droits des enfants

Le Président réélu avait conclu le débat de l’entre-deux-tours en évoquant sa volonté de faire de la protection de l’enfance une priorité de son prochain quinquennat. Avec la protection, les droits des enfants sont au cœur du sujet soulevé par le président, pendant l’entre-deux tour. Qu’en est-il sur le terrain, des droits des enfants notamment sur le territoire Nantais ? 

C’est le thème de la chronique LDH de décembre sur JetFM (écoute en cliquant sur le lien) : https://urlr.me/vsK5un (l’émission débute à partir de 4:30 minutes)

Bonne écoute !

Rassemblement contre les coupes budgétaires de la Région – jeudi 19 décembre – 08h – Hôtel de Région – Nantes

Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous.

Comme elle l’a fait le 5 décembre, la LDH appelle à participer au rassemblement devant l’Hôtel de Région à Nantes à partir de ce jeudi 19 décembre à 08h, jour du vote du budget du Conseil Régional.

Un drapeau LDH se tiendra bien en hauteur pour celles et ceux qui voudraient rejoindre le groupe LDH.

Ci-après le communiqué du 30 novembre du comité régional de la LDH des Pays de la Loire qui « appelle à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste » : https://partage.ldh-france.org/s/bpPeZ9ABLNjje7c

Et ci-dessous le communiqué intersyndical.

Communiqué. Manifestation Nantes samedi 14 décembre 14h. L’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

COMMUNIQUÉ

Au plan national, avec un appel à la mobilisation intitulé Né.e.s ou venu.es d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !, de nombreuses organisations associatives et syndicales invitent à des manifestations partout en France le samedi 14 décembre et à des initiatives le mercredi 18 décembre Journée internationale des migrants.

À Nantes, la manifestation le samedi 14 décembre est appelée à 14h au Miroir d’eau.

Ci-dessous, le texte de l’appel.

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celle et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné-e-s ; des exilé-e-s venu-e-s chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé-e-s vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquants faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étrangers » qui – selon elle – seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le gouvernement instrumentalise cette peur de l’autre et prépare une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’Etat de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.

Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant-e-s syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e ailleurs.
Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêts à faire retentir la puissante voix de la solidarité !

Le 14 décembre, manifestons partout en France pour défendre le respect de la protection et des droits des travailleuses et travailleurs migrants, de leurs familles et de toutes les personnes exilées !

MANİFESTATİONsamedi 14 décembre

14h – Miroir d’eau – Nantes

à l’appel à Nantes de : ADEPAPE Repairs! 44, Alternatiba Nantes, Amnesty International, Association France Palestine Solidarité, association Traits-Portraits, Attac, La Cimade, Collectif de Soutien aux exilé.es, Confédération générale du travail (CGT), Confédération Syndicale des Familles (CSF), Fédération syndicale unitaire (FSU), GIGNV, Ladydenantes, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques 44, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Syndicat des avocats de France (Saf), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires,… liste en cours

Palestine – Appel à rassemblement Samedi 7 décembre à 15 h – Place du Change – Nantes

Nous relayons l’appel de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, dont la LDH est membre :

Samedi 7 décembre à 15 h

Rassemblement pour exiger LE CESSEZ-LE-FEU ! 

Place du Change ( croisement rue Barillerie – rue de la Paix) à NANTES

Le rapport de cette semaine d’Amnesty est clair : «Nos conclusions accablantes doivent servir de signal d’alarme à la communauté internationale : il s’agit d’un génocide. Cela doit cesser maintenant »

Témoignage de MSF  » Dans le Nord de Gaza, tout est anéanti , avant de rentrer dans Gaza-Ville, il n’y a personne il n’y a pas de signe de vie »

Un témoin palestinien à Gaza :L’armée israélienne a attaqué des tentes de citoyens palestiniens déplacés dans la « zone sûre » à Mawasi Khan Younes à Gaza mardi soir. Plus de 17 citoyens ont été brûlés vifs pour la plupart des enfants et des femmes »

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La Plateforme44 des ONG pour la Palestine relaie l’appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Stop Génocide ! Stop annexion en Cisjordanie et à Jérusalem-Est !

Rassemblement Samedi 7 décembre à 15 h Place du Change à NANTES

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Communiqué du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux.

Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.

Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et elles n’ont jamais vu.

 Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.

Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…

A l’approche de la fin de l’année, nous allons manifester en masse pour exprimer notre indignationet exiger que cela s’arrête. Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire. Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité.

L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël.

Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?

Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :

– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,- La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.

– Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.

– Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le-feu,

– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.

– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,

– Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.

– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,

– La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit international :

o Un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,

o des sanctions diplomatiques,

o la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,

– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l’autodétermination,

– La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,

– Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.

– La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.

Nous appelons la population de notre pays à une mobilisation sans précédent, partout en France

pour crier notre indignation et exiger que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.

Le 3 décembre 2024

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La Plateforme44 des ONG pour la Palestine :

Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).
Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture). 


Pour la Plateforme44 : Le bureau de l’AFPS44

Mobilisation contre coupes budgétaires de la Région – Jeudi 5 décembre -10h30 – Préfecture – Nantes

Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

Le comité régional de la LDH a annoncé dans son communiqué du 30 novembre
« appeler à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste ». C’est dans cet objectif que nous vous donnons

Rendez-vous devant la Préfecture jeudi 5 décembre à 10h30 à Nantes
(à 11h00 devant le théâtre de Verre à Châteaubriant et à 15h30 sur le parvis de la gare à Clisson)

pour dénoncer, aux côtés des syndicats, les coupes budgétaires annoncées par la Présidente du Conseil Régional Christèle Morançais.

Le communiqué du Comité régional LDH Pays de Loire : https://partage.ldh-france.org/s/bpPeZ9ABLNjje7c

Invitation enregistrement chronique JetFM : les droits des enfants – mercredi 4 décembre – 18h30 – bar « Personnes » – 32 Rue de Coulmiers – Nantes

Auditeurices !

La prochaine Chronique radio de la LDH nantaise : 

Mercredi 4 Décembre à 18h30  

Au Bar « Personnes » !

32 Rue de Coulmiers

Au menu  : les Droits des Enfants !

La Convention des droits de l’enfant

Le droit à la protection et à des soins

Le droit à l’éducation

Le droit au logement

Vous êtes toustes attendu.e.s à ce rdv mensuel !

Communiqué LDH PdL : Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

LDH – Comité régional Pays de la Loire

Communiqué

Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

A la suite de la volonté gouvernementale de réduire de 40 millions d’euros le financement de la Région Pays de la Loire, soit 2% de son budget, la présidence de la Région a annoncé le 17 octobre 100 millions d’économies, soit 60 millions de plus que demandé par le gouvernement. Depuis, les annonces de coupes budgétaires se succèdent, dans le domaine de la culture mais aussi celui du social, de la solidarité, de l’égalité entre les femmes et les hommes et de l’environnement. Ces amputations sont tellement importantes (-45% pour le budget consacré à l’environnement, -73 % pour la culture, -75 % pour le sport, -93 % pour l’égalité femmes-hommes, suppression des aides aux missions locales d’insertion professionnelle des jeunes…) qu’elles menacent l’existence même de nombreuses structures et évènements. Il apparaît que toutes ces annonces ont été faites sans concertation, ni dialogue.

L’accès à la culture est directement mis en péril dans toute la région. En effet ce sont les subventions publiques qui permettent aux acteurs culturels d’exister et à toutes les habitantes et tous les habitants de bénéficier d’une ouverture vers le monde ; ce sont ces aides qui permettent de proposer des tarifs accessibles dans tous les domaines, théâtre, musique, cirque, danse, cinéma, accès aux livres ou aux musées.

Derrière les pseudo-arguments budgétaires, dont on peut mesurer la vacuité quand on sait l’apport de la culture à la richesse des territoires, se profile une attaque à caractère idéologique. C’est ainsi que Christelle Morançais a dénoncé le « monopole d’associations très politisées qui vivent d’argent public », visant à la fois la liberté d’expression et le service public que constitue le secteur culturel. Le projet serait-il de cantonner le financement de la culture et des emplois associés au bon vouloir de quelques mécènes, de restreindre la liberté d’expression ? De réserver l’accès aux biens et manifestations culturels à quelques privilégiés ? Comme le proclament les acteurs de la culture, « La culture n’est pas un luxe, c’est un droit ».

La liste des annonces des coupes budgétaires faite par le conseil régional s’allonge quotidiennement. Ces coupes brutales s’attaquent aussi à l’accès aux droits sociaux comme en témoigne le choix édifiant des associations touchées, parmi lesquelles les Missions locales, le Planning Familial, le CIDFF qui aide, entre autres, les femmes victimes de violence et leurs enfants…

Cette fragilisation ou liquidation d’associations assurant des missions d’action sociale va avoir des conséquences dramatiques pour toutes les personnes éprouvées par les accidents de la vie. Elle met à mal le service public, ce fameux « patrimoine de ceux qui n’en ont pas » comme le formulait pertinemment Jaurès.

La LDH rappelle qu’une subvention est une reconnaissance de la part de la puissance publique d’un service lié à l’intérêt général.

Elle souligne que les réductions drastiques prévues par la présidence de Région et leur ciblage partial relèvent de choix idéologiques dont le caractère partisan est clairement énoncé par la présidente, Christelle Morançais.

Elle dénonce le caractère violent et dangereux de ces coupes budgétaires pour l’accès effectif aux droits économiques, sociaux et culturels et pour la cohésion sociale.

Elle appelle à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste.

novembre 2024

LDH – Comité régional Pays de la Loire

4 place de la Manu – 44000 – Nantes
regionpaysdelaloire@ldh-france.org

Tissé Métisse – samedi 30 novembre – 18H : Spectacle « Quand l’espoir s’en mêle » +19H : L’extrême droite dans nos territoires. Comment fait-on ? – Cité des Congrès – Nantes

La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à participer au Festival Tissé Métisse 2024 ce samedi 30 décembre – 15H à 1H – Cité des Congrès – Nantes.

Le billet d’entrée est unique et donne accès à l’ensemble du festival ! Prévente : 19€ – Sur place : 22€ – Étudiants & Jeunes (6 à 15 ans) : 10 € – Tarif réduit : 8 € Minimas sociaux, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de l’AAH et ayant droit

15 spectacles, débats, courts métrages, expositions, animations, partages, échanges, tables rondes, courts métrages, lectures, programmation famille-enfance, … Programme et achat du billet : www.tisse-metisse.org

La LDH souligne deux moments en particulier :

18H – salle 450 : Spectacle « Quand l’espoir s’en mêle »

Créé et joué par des militantes et militants de la LDH, professionnelles et professionnels, amatrices et amateurs. Mis en scène par Claudine Merceron avec le « Théâtre d’ici ou d’ailleurs ». Création lumière : Jean-Marc Pinault

« Un espoir qui déjoue, dans les rires et les pleurs, les menaces qui pèsent contre les droits humains, le vivre ensemble, le vivant…

Un espoir qui aide à lutter, à résister, à désobéir… L’humour est son allié, le débat son arme, l’égalité son horizon.

La LDH se mêle de tout, de l’accueil des migrants, des retraites, du climat, du maintien de l’ordre, des violences sexistes… partout, au marché, à la cantine, en manif !

Quand l’espoir s’en mêle, il n’y a plus qu’à réfléchir, débattre, agir en commun pour démêler les fils de la complexité de notre monde. »

Venez nombreuses et nombreux.

ATTENTION : l’accès aux salles est limité en nombre de places.
Il vous faut retirer une CONTREMARQUE gratuite distribuée sur la mezzanine pour la salle 450 et en Grande Halle pour la salle 800, 30mn avant chaque spectacle.

http://www.tisse-metisse.org/?titre=quotquand-l-espoir-s-en-melequot-par-la-cie-du-theatre-d-ici-ou-d-ailleurs&mode=programmation&id=2159

19H – salle 200 : L’extrême droite dans nos territoires. Comment fait-on ?

La Fête Tissé Métisse est née de son opposition et de ses inquiétudes face à la montée de l’extrême droite au début des années 90.

Suite aux résultats des élections européennes du mois de juin 2024 (puis des législatives), Tissé Métisse a organisé un temps d’expression libre autour de ces résultats qui auront confirmé l’ancrage de l’extrême droite dans le paysage politique avec près de 11 millions de votes en leur faveur. Quelle perception avons-nous de ce vote ? Que signifie-t-il ? Comment combattre les idées trompeuses et violentes de l’extrême droite ?

Tissé Métisse souhaite porter essentiellement l’analyse au local sur la réalité du RN en Loire-Atlantique et sur la métropole nantaise. Leur cible et leur méthode ? Le risque localement du basculement du vote de gauche vers le vote RN ?

Animé par Pierre-Yves Bulteau, journaliste Avec : Bassem Asseh, représentant de la fondation Jean Jaurès, Amal Labadi, présidente adjointe de Tissé Métisse, Kévin Semiramoth, bénévole et membre du bureau de l’association LGBTQIA+ Nosig, Maxim Hupel, ancien agriculteur, militant en milieu rural et collaborateur du député Jean-Claude Raux (6ème circonscription de Loire-Atlantique)

http://www.tisse-metisse.org/?titre=lextreme-droite-dans-nos-territoires-comment-fait-on-&mode=programmation&id=2180

Rassemblement hebdomadaire jusqu’au CESSEZ-LE-FEU au Liban et à Gaza – Samedi 23 nov – 16h – place du Change – Nantes

Nous relayons cet appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, dont la LDH est membre:

Appel à rassemblement
CESSEZ-LE-FEU au Liban et à Gaza

Samedi 23 novembre à 16 h Place du Change, à Nantes

Ce que nous demandons :
– le cessez-le-feu en Palestine et au Liban 
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et des otages civils israéliens 
– le soutien aux responsables de toutes les agences de l’ONU ( UNRWA – CIJ notamment) et donc le soutien à la Cour pénale internationale pour que les criminels soient jugés
– Le retrait d’Israël des territoires illégalement occupés et la fin de la colonisation
– L’embargo sur les livraisons d’armes à destination d’Israël
– Des sanctions diplomatiques et la suspension de l’accord UE/Israël
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine
– Une solution politique négociée pour une paix juste et durable dans toute la région par la reconnaissance absolue de tous les droits humains et politiques des Palestiniens à égalité avec les Israéliens.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).

Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Pour les associations de la Plateforme44 :

le bureau de l’AFPS44

Contact possible : Madame Hervy 07 81 22 76 02

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Israël-Palestine – La France doit s’engager à exécuter les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale

Selon 11 associations et ONG, la France doit s’engager à exécuter les mandats d’arrêt délivrés 21 novembre 2024 par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de responsables israéliens et palestiniens. 

La Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a délivré le 21 novembre 2024 des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benyamin Netanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, et Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri (Deif) pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Israël et en Palestine depuis le 7 octobre 2023. »

Nos organisations appellent la France à s’engager à procéder à l’arrestation des personnes visées par ces mandats d’arrêts si elles se rendent sur le territoire français, à coopérer avec la CPI afin de s’assurer que les auteurs de crimes soient confrontés à la justice et à soutenir la Cour contre les pressions qui ont lieu et risquent de se poursuivre à son encontre. La délivrance de ces mandats renforce en outre la nécessité de prendre des sanctions à l’encontre des autorités israéliennes.

Nous rappelons que les États parties au Statut de Rome ont « l’obligation de coopérer pleinement avec la CPI (article 86 du Statut) et de veiller à ce que leur législation nationale prévoie des procédures pour exécuter toutes les demandes de coopération de la Cour formulées au titre du chapitre IX du Statut (article 88 du Statut) »

Nous saluons la déclaration du ministère français des Affaires étrangères du 20 mai dernier, selon laquelle la France “soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations” La délivrance de ces mandats d’arrêt est une étape majeure pour mettre fin à l’impunité qui règne depuis des années en Israël et dans le territoire palestinien occupé. Nous attendons désormais, plus que des déclarations, une action résolue de la France pour exécuter ces mandats d’arrêts.

Le statut de la Cour pénale internationale (CPI), créée pour sanctionner les auteurs des crimes internationaux les plus graves, c’est-à-dire le crime de génocide, le crime de guerre, les crimes contre l’humanité et d’agression, s’applique à tout individu indépendamment de sa qualité officielle [1].

Il est nécessaire que les responsables de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire, qu’ils fassent partie du Hamas ou du gouvernement israélien, répondent de leurs actes. Selon l’ONU, plus de 43972 Palestiniens et 1500 Israéliens sont morts depuis le 7 octobre 2023.

Signataires : Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Association France Palestine Solidarité, AJPF, AURDIP, CCFD-Terre Solidaire, la Cimade, Chrétiens de la Méditerranée, Ligue des droits de l’Homme (LDH), MRAP, Pax Christi France, Union juive française pour la Paix.
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INFORMATION SUR UNE MOBILISATION EUROPEENNE

Briser le mur du silence : protection du peuple palestinien

La LDH appelle au rassemblement du 27 novembre 2024, à 12h30, devant le Parlement européen, à Strasbourg

Depuis plus d’un an le peuple palestinien fait face à un génocide en cours à Gaza, à l’accélération du nettoyage ethnique et de la colonisation et à une répression sans précédent par l’Etat d’Israël.

Il y fait face sans aucune protection, dans l’indifférence d’une grande partie de la communauté internationale et dans un silence assourdissant.

C’est la raison pour laquelle nous nous mobiliserons devant le Parlement européen de Strasbourg, aux côtés de parlementaires européens, le mercredi 27 novembre pour exiger le cessez-le-feu, l’arrêt du génocide en cours, la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid et la protection du peuple palestinien.

L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et assurer la protection du peuple palestinien !
– Arrêt immédiat de l’agression du peuple palestinien : Cessez-le-feu immédiat – Fin de la colonisation, de l’occupation, de l’apartheid
– Fin de l’impunité d’Israël : Des sanctions maintenant – Suspension de l’accord d’association
– Droit à l’autodétermination du peuple palestinien : Justice, égalité, liberté – Reconnaissance de l’État de Palestine

De toute la France, de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg, de Belgique, retrouvons-nous devant le Parlement européen à Strasbourg pour briser le mur du silence !

Stop génocide – Cessez-le-feu – Protection du peuple palestinien !

Organisations signataires de l’appel – France : Amis de Sabeel France (ADSF), Alternative Communiste, APPEL Égalité, Association France Palestine, Solidarité (AFPS) avec AFPS Alsace, Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (AURDIP), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac Strasbourg, Campagne BDS France, Confédération générale du travail (CGT) avec CGT Haut Rhin, Cimade Grand Est, Collectif Freedom for Palestine de Belfort, Collectif Judéo-arabe et citoyen pour la Palestine Strasbourg (CJACP), Collectif Palestine 68, Collectif Strasbourg Palestine, Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPRPO), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Forum Palestine Citoyenneté, Gauche écosocialiste, Jeunes communistes de France 67, La Courneuve Palestine, La France Insoumise (LFI) avec LFI 68 et LFI 67, Les écologistes, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) avec MRAP Strasbourg, NPA l’Anticapitaliste 67, Parti communiste français (PCF), PEPS Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Union syndicale Solidaires, Tsedek, Union juive française pour la paix (UJFP), Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami.e.s Contre la Guerre (4ACG).

Organisations signataires de l’appel – Europe : Association belgo-palestinienne (ABP) – Belgique, AssoPacePalestina – Italie, BDS Berlin – Allemange, BDS NL – Pays-Bas, Comité pour une Paix Juste au Proche-Orient – Luxembourg, Collectif Urgence Palestine Genève – Suisse, European Coordination of Commitees and Associations for Palestine (ECCP) – Europe, European Jews for Palestine (EJP) – Europe, IPSC / Irish Palestinian Solidarity Campaign – Irlande.

Manifestation : Lutter contre les violences sexuelles et sexistes – Lundi 25 novembre – 18 heures – Place des Volontaires de la Défense Passive – Nantes

À l’occasion de la Journée de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, qui est l’affaire de toutes et tous, la LDH appelle à rejoindre les initiatives partout en France.

A Nantes, rendez-vous le lundi 25 novembre à 18 heures, Place des Volontaires de la Défense Passive.

Ci-dessous le communiqué LDH :

Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous

Communiqué LDH d’appel à rassemblements le samedi 23 novembre, à 14h, gare du Nord à Paris et partout en France

Voir la carte des rassemblements partout en France

La journée du 25 novembre est chaque année l’occasion de montrer notre solidarité avec et pour les femmes et les filles du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes ; qu’elles soient économiques, physiques ou psychologiques, des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des Etats théocratiques. Partout dans le monde, certaines catégories de femmes sont particulièrement exposées à des rapports de domination mortifères : femmes en situation de handicap ou de grande précarité, femmes migrantes, femmes trans, lesbiennes et bi.

Ces violences interviennent dans toutes les sphères de la vie publique et privée, toutes deux irriguées par la culture patriarcale. Pour les éradiquer, il faut une volonté politique pour une prise en charge globale (judiciaire, psychologique, sociale…) des femmes victimes de violences. Cela suppose le déblocage de moyens à la hauteur.

Cette année, cette journée est marquée en France, et même au-delà de nos frontières, par le procès Mazan qui suscite un émoi sans précédent, notamment face l’incroyable courage de Gisèle Pelicot. En demandant la levée du huit clos, celle-ci a affirmé sa volonté que la honte change de camp, que soit exposées en pleine lumière la mécanique du viol et la rhétorique des violeurs, cherchant toujours à minimiser leur responsabilité en mettant en cause la victime.

Ce que révèle ce procès en termes d’enracinement d’une culture de domination patriarcale exige une mobilisation sur le long terme de l’ensemble des structures de nos sociétés, pour que la lutte contre les violences sexuelles et sexistes – sous toutes leurs formes – soit considérée comme une priorité permettant d’épargner des vies et de respecter les droits fondamentaux des femmes.

La qualité de la poursuite pénale doit être améliorée : les plaintes doivent être mieux recueillies, il faut mener correctement et sans préjugés une instruction à charge et à décharge, multiplier les espaces où faire face à la détresse, prendre en compte, quand c’est nécessaire, la situation dramatique des enfants dont les mères sont victimes de violences.

Mais pour faire correctement son travail, la justice a besoin de moyens, alors qu’elle en manque depuis des années, en dépit de multiples déclarations faisant de la défense des droits des femmes « une grande cause nationale ». Certains dispositifs auraient dû être évalués avant d’être généralisés. Ainsi en est-il des cours criminelles départementales (CCD), censées désengorger les cours d’assises et améliorer les statistiques de jugement des affaires de viol perçues comme « simples ». Non seulement ces CCD n’ont pas eu cette vertu, mais surtout cette réforme a révélé de terribles effets pervers, parmi lesquels la déqualification presque systématique des viols aggravés (notamment pour racisme ou torture), ce en violation manifeste de l’obligation de répression effective des crimes de viol imposée par la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH).

D’autres institutions doivent également évoluer. C’est le cas de la police, souvent première interlocutrice des femmes victimes de violences. De plus, la réforme de la police judiciaire risque d’entraîner une baisse de compétence pour les enquêtes, alors que les preuves doivent être recueillies le plus tôt possible. C’est aussi le cas de l’inspection du travail pour lutter contre le harcèlement au travail, de l’Education nationale dont le rôle en matière de prévention est irremplaçable. Ainsi, il est urgent que les trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle, obligatoires depuis 2001, soient effectivement mises en place. On en est loin.

Plus globalement, la montée généralisée de courants d’extrême droite, conservateurs, empreints d’un masculinisme décomplexé et d’une volonté de faire taire toute volonté d’émancipation, de remettre les femmes à leur place et, plus encore, d’empêcher toute émergence du mouvement #MeToo ne peut qu’inquiéter et doit être combattue.

Ce combat est l’affaire de toutes et tous. C’est pourquoi, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle ses militantes et militants à rejoindre les initiatives qui, partout en France, auront lieu le samedi 23 novembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes.

Paris, le 15 novembre 2024

Télécharger le communiqué « Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous » en format PDF

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