Bienvenue

En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Palestine – Rassemblement Samedi 29 mars 14h – Croisée des trams – Nantes

Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH relaie cet appel :
– APPEL A SE RASSEMBLER  Pour la protection du peuple palestinien et l’accomplissement de ses droits, nous citoyens, nous disposons de moyens. Nous les ferons connaître ! Samedi 29 mars à 14 h  Carrefour des trams à Nantes
– JUSTICE POUR LA PALESTINE – nous signons cette pétition et la diffusons largement :
https://www.change.org/p/fin-de-l-occupation-du-territoire-palestinien-par-isra%C3%ABl-la-france-doit-agir?

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Membre de la MCM, la LDH relaie cette invitation:

Comprendre pour Agir – La MCM vous donne rendez-vous dans ses locaux pour aborder ensemble la situation du peuple palestinien

Mercredi 2 avril à 18h30

Pour stopper le nettoyage ethnique du peuple palestinien : Droit international ? Sanctions ? Résistance ? Solidarités ?

Maison des Citoyens du Monde  8 rue Lekain, 44000 Nantes

https://www.mcm44.org/spip.php?article3556

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Message reçu de Gaza : Hossam Shabat, journaliste à Al Jazeera, tué lundi soir à Beit Lahiya
« Si vous lisez ceci, cela veut dire que j’ai été tué – très probablement pris pour cible – par les forces d’occupation israéliennes. Quand tout a commencé, je n’avais que 21 ans -un étudiant avec des rêves comme tout le monde. Depuis 18 mois, j’ai dédié chaque moment de ma vie à mon peuple. J’ai documenté les horreurs dans le nord de Gaza minute par minute, déterminé à montrer au monde la vérité qu’ils ont essayé d’enterrer. J’ai dormi sur les trottoirs, dans les écoles, dans les tentes partout où je pouvais. Chaque jour était une bataille pour la survie. J’ai enduré la faim pendant des mois, mais je n’ai jamais quitté mon peuple. »Par Dieu j’ai accompli mon devoir de journaliste. J’ai tout risqué pour rapporter la vérité, et maintenant, je suis enfin en repos – quelque chose que je n’ai pas su au cours des 18 derniers mois. 

J’ai fait tout ça parce que je crois en la cause palestinienne. Je crois que cette terre est à nous, et ça a été le plus grand honneur de ma vie de mourir en la défendant et en servant son peuple.
Je vous le demande maintenant : n’arrêtez pas de parler de Gaza. Ne laissez pas le monde détourner le regard. Continuez à vous battre, continuez à raconter nos histoires jusqu’à ce que la Palestine soit libre. »


                Pour la dernière fois, Hossam Shabat, du nord de Gaza.
                Pressentant être ciblé, il avait confié ce message à des proches.

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Le bureau de l’AFPS44 pour la Plateforme44 des ONG pour la Palestine

Fin de la trêve hivernale – contre toutes les expulsions : Manifestation samedi 29 mars à 15h, place du Bouffay à Nantes

En Loire-Atlantique, plus de 3500 personnes dorment à la rue, en squat, dans des bidonvilles, dans leur voiture… Des familles avec nourrissons et jeunes enfants, des femmes enceintes, des personnes isolées, des jeunes, des personnes âgées…

L’inter collectif « Personne à la rue! » dont notre association est membre (actif !) sera présent le 29 mars à partir de 15h place du Bouffay pour dénoncer ce scandale et proposer des solutions.

Venez nombreuses et nombreux pour soutenir cette action.

Manifestation Nantes 22 mars Uni.e.s contre le racisme ! L’heure est à la riposte

Dans le cadre de la mobilisation nationale à l’occasion de la journée internationale contre le racisme,

Le Collectif « Né-e-s ici ou venue-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre racisme ! » et la « marche des Solidarités » appellent à une :

MANİFESTATİON

Samedi 22 mars,

15h, Préfecture Nantes

Uni.e.s contre le racisme !

L’heure est à la riposte

A l’appel à Nantes et dans le pays nantais de :

Alternatiba ; Amnesty International ; Association Patron.nes Solidaires ; Attac, L’Autre Cantine ; La Cimade ; Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires-RESF ; Collectif de Soutien aux Comité du Souvenir-Résistance44 ; Collectif Solidarité Migrants ; Confédération Générale du Travail (CGT) ; Confédération Syndicale des Familles (CSF) ; Coordination Colere CRA ni ici, ni ailleurs ; Droit au Logement (DAL) ; Du Monde Dans la Classe ; Fédération Syndicale Unitaire (FSU) ; France Palestine Solidarité (AFPS) ; Gasprom-Asti de Nantes ; GIGNV ; La Maison du Peuple en Colère ; Les Bienveilleurs ; LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Libre Pensée ; Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (FAL) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Mouvement de la Paix ; Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE) ; Planning Familial ; Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR) ; Syndicat des Avocats de France (SAF) ; Tissé Métisse ; Union syndicale Solidaires ; liste non close

Ci-dessous l’appel national « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, uni.e.s contre le racisme ! »

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre le racisme !

Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme

Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :

« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ».

Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papiers, d’origine étrangère ou présentées comme telles.

Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.

La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale.

Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.

Ces discours publics, allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un-e-s aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits. L’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !

Toutes et tous ensemble, agissons uni-e-s et rassemblons-nous, le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale contre le racisme, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

A l’appel à Nantes et dans le pays nantais de :

Alternatiba, Attac, La Cimade, Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires-RESF, Comité du Souvenir-Résistance44, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), France Palestine Solidarité (AFPS), GIGNV, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (FAL), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Syndicat des avocat·es de France (SAF), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, liste non close

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Un appel à l’initiative nationale de : Attac France, La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocat·es de France (SAF), Union syndicale Solidaires

Autres signataires : Accueil Réfugiés Bruz, Action culture entreprise Rennes, Action non-violente COP21 (ANV-COP21), Ados sans frontière Gard, Africoeur, Afrique Terre des hommes, Ah Bienvenue Clandestin•es !, Alternatiba, Amoureux au ban public de Lyon, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Alice Guy production, Association Droits & Habitats, Association France Palestine solidarité 46, Association Grandissons, Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA), Association Périphérie-la Pépinière, Bagagérue une consigne pour sans abris, Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Centre social espace Boris Vian à Saint-Etienne, Cévennes terre d’accueil, Charente Palestine Solidarité, Collectif antifasciste du Bassin minier 62, Collectif asile et immigration, Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, Collectif du Bocal, Collectif fraternité Colmar, Collectif national pour le droit des femmes (CNDF), Collectif  « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif pour le respect des droits des étrangers (CRDE Solidarité Migrants) Pau-Béarn, Collectif pour une autre politique migratoire (Strasbourg), Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif 50 pour les droits des étrangers, Comede, Comité citoyen pour l’accueil des réfugiés en Uzège, Confédération paysanne des Landes, Dom’Asile, Emmaüs France, Epicerie solidaire des 4 ponts, Faire et agir, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des mutuelles de France, Force féministe (57), France Amérique latine, Fondation Copernic, Identité plurielle, Kolone, Les Gratuits Gironde solidarité, Les midis du mie, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’enfant (Belgique), LIMBO, Maison de l’Europe des Landes WIPSEE, Maison du peuple en colère, Marche mondiale des femmes France, Médecins du monde (MdM), Migrants Bretagne romantique-québriac migrants solidarité (MBR-QMS), Monde Solidaire La Flèche, Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), #Nous toutes, Paris d’Exil, Pépite Sexiste, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Education sans frontières (RESF), Réseau féministe « Ruptures », Réseau Hospitalité, Rosmerta, Réseau Université sans frontières 13 (RUSF13), Saint-Michel en commun, Solidaires en Beaujolais-Villefranche sur Saône, Solidarité Accueil Exilé·e·s, Solidarité migrants Graulhet, Solidarité migrants La Rochelle,  Solmire Landes (Solidarité migrants  réfugiés), Sortir du nucléaire Sarthe, Soutien migrants Redon, Syndicat de la médecine générale (SMG), Team Sama, Terre d’errance, Terre de Milpa, Tous migrants, Un toit c’est tout, Une école un toit des papiers Pays dacquois, Union étudiante, Union nationale des étudiants de France (Unef), Utopia 56, 4acg (Anciens appelés en Algérie et leurs ami.e.s contre la guerre)…

GAZA – URGENT – Appel mercredi 19 mars à 18 h – Miroir d’eau, Nantes

Après la reprise des bombardements massifs de la population civile de Gaza par Israël, faisant des centaines de morts et blessés, la LDH se joint à l’appel à manifester de l’AFPS partout en France, afin d’appeler à faire cesser ces massacres !

LDH, Paris, 18/03/2025 – 18h00

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Israël fait voler en éclats trêve et cessez-le-feu à Gaza :

A Nantes, APPEL au Miroir d’Eau

Mercredi 19 mars à 18 h

On savait que la trêve à Gaza n’était qu’une posture passagère de la part du Premier ministre israélien. À peine la cérémonie d’investiture du Président américain terminée que les signes les plus inquiétants se sont multipliés : nouvelles agressions militaires de la Cisjordanie, destruction des camps de réfugiés de Jénine et Tulkarem, déplacement forcé de 40 000 Palestinien·nes, tergiversations sur la poursuite des négociations, changements brutaux des règles du jeu concernant les libérations de prisonniers, blocage des convois d’aide humanitaire à Gaza, coupure de l’alimentation en électricité… Le génocide continuait à bas bruit depuis deux mois. Il s’agit bien d’une volonté concertée d’enterrer définitivement tout espoir d’un cessez-le-feu définitif à Gaza. Les raisons officiellement annoncées par Netanyahu et son ministre de la guerre ne tiennent pas la route une seule seconde !

Lire le Communiqué de l’AFPS de ce jour https://www.france-palestine.org/Israel-fait-voler-en-eclats-treve-et-cessez-le-feu-a-Gaza

Le bureau de l’AFPS44

Palestine – Samedi 15 mars à 15h – Place Royale et déambulation – STOP à La DÉPORTATION de milliers de Palestiniens !

La LDH, membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, relaie cet appel :

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La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine appelle ses adhérent.e.s et sympathisant.e.s à une manifestation ( drapeaux, keffiehs etc)
SAMEDI 15 mars à partir de 15 h départ Place Royale

Chacun pourra porter une valise ( fournie si vous n’en disposez pas ! ) symbolisant cette nouvelle Nakba, l’expulsion.
Des haltes avec prise de parole, musique rythmeront le défilé
SOYONS NOMBREUX

pour alerter sur la DÉPORTATION de dizaines de milliers de Palestinien.e.s

– des camps de réfugié.e.s de Cisjordanie ( à ce jour 40 000 source ONU) avec interdiction de retour pendant un an. Leurs préoccupations : de quoi se vêtir, de quoi manger car ils ont quitté leurs demeures dans la précipitation.

– des collines au sud de Hébron  ( Massafer Yatta – Sussyia) en Cisjordanie occupée où les colons détruisent les cultures, attaquent les habitants.

– de Jérusalem-Est ( à bas bruit)

– de Gaza, car des menaces pourraient être rapidement mises en œuvre envers la population ( Le Plan Trump est applaudi par le gouvernement israélien)

pour exiger de la France que de véritables SANCTIONS soient imposées à l’occupant israélien
Le peuple palestinien est en danger ! Ne les oublions pas !

Pour la Plateforme44 : le bureau de l’AFPS44

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La France doit appeler Israël à rétablir l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza

Plateforme nationale des ONG françaises pour la Palestine
Paris, 4 mars 2025

Après l’annonce par Israël de la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza dimanche 3 mars, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France à exiger le rétablissement immédiat de l’entrée de l’aide humanitaire dans le cadre de la seconde phase du cessez-le-feu.

Israël a annoncé ce dimanche 3 mars la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. L’Etat israélien met ainsi en danger la vie de 2 millions de Palestiniens vivant actuellement dans la bande de Gaza, qui sont dépendants de l’aide humanitaire pour leur survie. 

La France doit appeler Israël à rétablir immédiatement l’entrée de l’aide humanitaire sans restriction dans la bande de Gaza dans le cadre de la deuxième phase du cessez-le-feu, qui devait permettre de nouveaux échanges de captifs et installer une « fin permanente de la guerre ». Les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels indiquent que les parties à un conflit doivent autoriser et faciliter le passage rapide et sans entrave des secours humanitaires destinés aux civils dans le besoin.

Le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice a ordonné à Israël de permettre la fourniture d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, dans le cadre de la procédure intentée par l’Afrique du Sud contre Israël pour l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza. Selon les mandats d’arrêt délivrés par la Cour pénale internationale à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et Yohav Gallant, les deux responsables israéliens portent chacun la responsabilité pénale du crime de guerre consistant à faire de la famine une méthode de guerre.

Selon un récent rapport des Nations Unies sur l’évaluation des dommages et des besoins, plus de 60 % des habitations – environ 292 000 – et 65 % des routes ont été détruites dans l’enclave d’environ 360 kilomètres carrés. 95 % des hôpitaux ne sont plus en état de fonctionner. 70 % des champs de cultures vivrières ont été détruits. Après 15 mois de bombardements incessants, tout est à reconstruire. Environ 52 milliards de dollars seront nécessaires pour reconstruire la bande de Gaza.

Israël a imposé un siège total à la bande de Gaza après les attaques du 7 octobre 2023 et laissé entrer l’aide humanitaire au compte-goutte jusqu’à l’accord de cessez-le-feu de janvier 2025. Fin 2024, l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC) classait la bande de Gaza en phase 4, nécessitant des mesures d’urgence pour éviter une situation de famine généralisée.

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Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
14, passage Dubail
75010 Paris
Site Internet : www.plateforme-palestine.org

Membres : Amani, Artisans du Monde, AURDIP, AFPS, AJPF, Cedetim, CEMEA, Chrétiens de la Méditerranée, Cimade, CCFD-Terre Solidaire, Comité Gaza Jérusalem Méditerranée, Culture de Palestine, Enfants Réseau Monde/Services, FSGT, LDH, MRAP, Mouvement de la Paix, MIR, MAN, Pax Christi France, Secours Catholique-Caritas France, SIDI, UJFP, SGAP 38.

Observateurs : ACAT-France, ActionAid France, Agir ensemble pour les droits de l’Homme, Amnesty International France, Association Pour Jérusalem, CRID, Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, Francas, GAIC, Humanité & Inclusion-Handicap International, Médecins du Monde,One Justice, Palmed France, Première Urgence Internationale, ritimo, Amis de Sabeel France.

Le samedi 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes – manifestation 15h place Graslin Nantes

La LDH appelle nationalement à manifester à l’occasion du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes : https://urlr.me/GWrxKt

À Nantes, nous relayons l’appel de l’intersyndicale femmes 44 repris ci-dessous et ici en pdf et appelons à manifester ce samedi 8 mars.

Rendez-vous à 15h place Graslin à Nantes.

8 mars, journée internationale des droits des femmes

Nous voulons enfin des actes !

L’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations.

L’égalité professionnelle s’inscrit dans un projet de société et nécessite une volonté à la fois politique et budgétaire. Les législations successives et la mise en place de l’index égalité pour tenter de corriger les écarts ne suffisent pas.

Ce constat que nous posons, année après année est largement admis et pourtant il n’y a aucune réelle volonté du patronat et des gouvernements successifs pour appliquer et faire appliquer la Loi et aboutir à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Les chiffres sont têtus et illustrent ces inégalités au détriment des femmes :

– Elles perçoivent des salaires de 23.5 % en moyenne inférieurs à ceux des hommes (en prenant en compte les temps partiels) ;

– Elles occupent 42.6 % des emplois de cadre alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes,

– Elles représentent 57 % des Smicard-es

– Elles occupent près de 80 % des emplois à temps partiels dont beaucoup de temps partiels imposés ;

– Elles touchent des pensions de retraite de droits directs 38 % moins élevées en moyenne que celles de hommes ;

– Elles sont à la tête de 82 % des familles monoparentales ;

– Elles prennent 95 % des congés parentaux ;

Plafonds de verre, planchers collants, parois de verre sont autant de termes qui qualifient les carrières des femmes. Elles ont plus difficilement accès aux postes à responsabilité, elles sont plus nombreuses à être dans les bas salaires et à y rester, elles sont concentrées dans des métiers à prédominance féminine sous-valorisés et mal rémunérés.

Elles subissent aussi les carrières en accordéon qui les pénalisent sur leur rémunération durant leur vie active mais également sur leur pension de retraite.

Le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale, le manque de structures publiques de la petite enfance, pénalisent quasi-exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales. Elles sont 30 % à réduire leur activité professionnelle à l’arrivée du 1er enfant.

Aujourd’hui, les métiers du soin et du lien sont en grande tension par manque d’effectifs et il manque plus de 200 000 places dans la petite enfance.

Malgré les scandales récents dans les crèches privées, aucune mesure solide n’a été annoncée pour renforcer le service public de la petite enfance alors même qu’il s’agit d’un facteur déterminant pour l’émancipation des femmes. Majoritaires parmi les personnels de la Fonction publique et principales usagères, les femmes seront les premières impactées par les coupes sombres envisagées dans le budget pour les services publics. Si la mobilisation intersyndicale a permis de faire reculer le gouvernement sur son projet d’imposer 3 jours de carence, il n’a pas renoncé à celui de baisser à 90% la rémunération des agent.es en cas d’arrêt maladie.

Nous combattrons cette injustice profonde qui pénalisera d’abord les femmes, leur rémunération et leur pouvoir d’achat.

Enfin, les moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont encore très en deçà des besoins. La convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail et la recommandation 206 associée sont appliquée à minima par la France.

Pour toutes ces raisons, partout en France, le 8 mars 2025 est l’occasion de rappeler nos revendications afin d’obtenir :

– l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes

– la revalorisation des métiers à prédominance féminine

– la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la

révision en profondeur de l’index Egapro.

– l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes.

– des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance

– plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Les femmes ne veulent plus de paroles en l’air, elles veulent des actes !

Communiqué COLERE – CRA ni ici ni ailleurs : Nantes : après les rafles et les contrôles au faciès, l’État fiche les étranger.es en situation régulière

Nous vous transférons ici et repris ci-dessous, le communiqué de presse de la Coordination COLERE Nantes CRA ni ici, ni ailleurs dont la section LDH est partie prenante, suite à une note de police ciblant à Nantes les étrangers en situation régulière.

Nantes : après les rafles et les contrôles au faciès, l’État fiche les étranger·es en situation régulière

Il y a quelques semaines nous réagissions au contrôle au faciès et chasse aux sans-papiers menés à Nantes(1). Mais visiblement, ce n’était pas encore assez ! Nouvelle étape dans la politique raciste du bouc émissaire : cibler et ficher les personnes étrangères en situation régulière.

Pour quoi faire ? Pour permettre à l’administration de retirer ou de ne pas renouveler le droit au séjour de la personne. Cela aura comme conséquence de placer les personnes en situation irrégulière. Un rouage de plus dans la machine à fabrique des sans-papiers.

Note de service et fiche navette

Une note de service portant la signature du directeur de la police interdépartementale de la police nationale de Loire Atlantique détaille une nouvelle procédure ciblant les étranger.ères en situation régulière et prévoit la création d’une « fiche navette » visant à consigner les délits qu’auraient commis ces dernièr.es .

Cette fiche navette contient les éléments suivants : identité, nationalité, adresse connue, type de titre de séjour en sa possession, date de validité et d’expiration.

Un encadré concernant les faits judiciaires exposant les antécédents, motifs de l’interpellation la date du placement en garde à vue, et les suites judiciaires, figure dans cette fiche navette. Les procès-verbaux de garde à vue et la copie du titre de séjour pourront être joints à cette fiche avant d’être transmise à la préfecture et notamment à la direction des migrations et de l’intégration afin qu’elle puisse prendre une décision de retrait ou de refus, assortie ou non d’une mesure d’éloignement pouvant justifier par la suite un placement en centre de rétention administrative ou une assignation à résidence.

Un fichage sauvage raciste

Cette fiche navette, qui a tout d’un fichier sans aucun cadre légal, fait totalement fi du secret de l’enquête ainsi que de la présomption d’innocence puisqu’elle est transmise à la préfecture dans le but d’engager des procédures de retrait ou de refus de titre de séjour, sur la base de faits couverts par le secret de l’enquête et qui n’ont, en outre, pas encore été jugés.

Ainsi, alors que la personne n’a pas fait l’objet de condamnation pénale pour des faits dont elle bénéfice de la présomption d’innocence, elle risquera de voir sa situation administrative basculer.

Enfin, si la notion de trouble à l’ordre public est de plus en plus invoquée par le gouvernement et la préfecture pour justifier de telles mesures, elle englobe pourtant un très grand nombre de faits dont certains ne sont que d’une gravité très relative…

A travers sa volonté de ficher les étranger.ères, le pouvoir franchit un nouveau cap dans la mise en place de sa politique raciste et xénophobe, chaque jour un peu plus dans la surenchère à l’extrême droite et ses idées.

Ficher, exploiter, réprimer, précariser, enfermer, expulser : ça suffit ! Plus que jamais, nous avons besoin d’une mobilisation large et populaire contre celles et ceux qui s’acharnent à nous diviser en détournant la colère contre les immigré.es.

Nantes, le 28 février 2025 – COLERE Nantes

PROJECTION-DEBAT : Pour rappel ce mardi 4 mars, deux projections-débat du film SAVE OUR SOULS sont organisées par la coordination COLERE en présence du réalisateur Jean-Baptiste Bonnet et de bénévoles de SOS Méditerranée. La première est à 17h amphi D du bâtiment Tertre de la fac de lettre de Nantes et la seconde au cinéma le Concorde à 20h30 !

Enregistrement en direct Chronique LDH de Mars sur JetFM – le droit constitutionnel

Certains mercredis à 18h30 au Bar « Personnes » la Ligue des droits de l’Homme Nantes et pays nantais enregistre en direct une chronique diffusée sur JetFm qui évoque divers problèmes de notre temps à travers le prisme des droits humains.

La prochaine chronique aura lieu en direct mercredi 5 mars à 18h30 au Bar Personnes. Au menu : le Droit constitutionnel… Atteintes et attentes

Vous êtes toutes et tous les bienvenu.e.s pour assister à cet enregistrement.

Palestine Samedi 1er mars, 15h place Royale, distribution de tracts

La LDH, membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, relaie cet appel et cette pétition :

Samedi 1er mars à 15h
Place Royale, à Nantes
Distribution de tracts d’information et d’appel à action
à l’appel de la Plateforme 44  des ONG pour la Palestine

Fin de l’occupation du territoire palestinien par Israël : la France doit agir !
Pétition à l’initiative de la LDH, la FIDH et l’Association France Palestine Solidarité
Le 18 septembre 2024, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait par 124 voix, dont celle de la France, une résolution de la plus haute importance concernant l’occupation et la colonisation israélienne de la Palestine. Conformément à l’avis de la Cour internationale de Justice, la résolution affirme que l’occupation du territoire palestinien par Israël est illégale et rappelle que la colonisation est un crime de guerre et qu’Israël doit y mettre fin dans un délai d’un an, soit le 18 septembre 2025 au plus tard. Elle réaffirme le droit à l’autodétermination du peuple palestinien, y compris son droit à un Etat indépendant et souverain sur l’intégralité du territoire palestinien occupé (Cisjordanie dont Jérusalem-Est, et bande de Gaza). Au-delà des obligations à caractère général qui incombent aux Etats, ils doivent également respecter des prescriptions précises, à savoir :
– d’enjoindre aux acteurs économiques, financiers, d’empêcher toute activité et investissement, toute relation économique ou commerciale avec Israël qui seraient de nature à renforcer sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé ;
– d’interdire l’importation de tout produit issu des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ;
– d’interdire toute exportation d’armes ou de matériels connexes en direction d’Israël ;
– d’enjoindre aux colons franco-israéliens de quitter leurs résidences dans les colonies ;
– de prendre des mesures contre les militaires franco-israéliens qui interviennent dans le territoire palestinien occupé.
Plus de cinq mois après le vote de cette résolution, la France n’a toujours pas pris la moindre mesure pour se conformer à cette résolution.
Nous demandons au gouvernement français de prendre des mesures visant les acteurs français responsables de ces agissements illicites, pour empêcher tout ce qui permet à l’occupation et la colonisation de perdurer. Ces acteurs peuvent être des citoyens, des entreprises, des institutions publiques dont des collectivités locales ou des organisations privées.
Signer la pétition

Chronique LDH de février sur JetFM : l’Ukraine

La date du 24 février peut ne rien exprimer pour beaucoup d’entre nous mais elle est pour L’Ukraine et la nation qui la compose une triste et cruciale date anniversaire. 

Ce lundi 24 février, cela a fait trois ans que la Russie a entamé sa tentative d’invasion de l’Ukraine. Pour celles et ceux qui, comme nous, veulent soutenir l’Ukraine dans sa résistance, nous avons initié cette chronique en présence de nos ligueuses et ligueurs  mais aussi d’associations directement impliquées dans le soutien au peuple ukrainien, en France et en Ukraine.Bonne écoute : https://urlr.me/UeYm7g

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