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En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

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Tribune : Alerte du comité régional Pays de la Loire LDH

Tribune :

Alerte du comité régional des Pays de la Loire LDH (Ligue des Droits de l’Homme)


Pour penser et activer nos solidarités, pour la paix civile, pour nos droits et pour nos libertés, un impératif : défaire ensemble l’extrême droite et ses idées.

Scrutin après scrutin, portées par des crises multiples qui se répètent et par une manne financière et médiatique, les idées des extrêmes droites progressent partout dans le monde. En Europe, en France, dans nos régions et dans nos quartiers, elles vont jusqu’à fausser nos manières de penser. L’autre n’est pas, n’est plus, le début de la solution, il devient le problème. De sorte que les forces politiques républicaines et démocratiques se retrouvent en position défensive, sans présenter un projet de société fondé sur l’égalité face aux défis qui se posent à l’ensemble des sociétés humaines.

L’approche historiquement portée par les extrêmes droites met au centre de toute politique la légitimité d’exclure certaines personnes de l’accès aux droits en fonction de critères « identitaires ». Sont concernées le plus souvent les personnes étrangères, jugées « différentes », ne correspondant pas à une prétendue « culture nationale ». Exclure certaines personnes d’un droit est présenté comme la condition pour assurer ce droit au reste de la population qu’ils nomment « de souche ». Cette approche raciste ou xénophobe et discriminatoire est la négation absolue de l’universalité des droits telle que portée par le droit international, voire de toute régulation juridique. Comme le démontrent ses votes au parlement européen et français, dans la logique de sa vision d’une population à l’identité homogène, l’extrême droite rejette la redistribution comme outil premier pour répondre aux besoins sociaux, même au sein de la « communauté nationale » qu’elle dit pourtant vouloir protéger. Elle conforte au contraire l’inégale répartition des richesses dans la société, allant encore plus loin que la droite républicaine. Ainsi les discours sociaux présentés par l’extrême droite ne sont que fallacieux et mensongers, ils ne trompent pas celles et ceux qui interrogent et observent au fond leurs programmes et leurs pratiques du pouvoir.

Pour exclure impunément, pour justifier l’injustice, pour éliminer les contre-pouvoirs (donc la démocratie) et pour s’installer durablement au pouvoir, les partis d’extrême-droite tels que le Rassemblement National (RN) ou Reconquête auraient à cœur, pour mettre en place leurs programmes, de désigner comme « ennemi de l’intérieur » toute personne ou tout groupe de personnes qui n’appartiendraient pas à la vision identitaire nationaliste (politique, ethnique et/ou religieuse) de leur parti.

Les exemples dans l’histoire et au présent ne manquent pas pour illustrer les conséquences funestes pour les populations tombées sous le joug de ces régimes politique fondés sur l’exclusion.

À la porte de l’Europe, nous avons la fédération de Russie aux ordres de Poutine, référence pour certains cadres de l’extrême droite. Le Kremlin multiplie les manipulations à grande échelle, les faux procès et les accusations mensongères à l’encontre de toute opposition.

En Europe, la Hongrie de Victor Orban (lié étroitement à Poutine) sert de laboratoire et d’école pour les extrêmes droites. Sa population subit un gouvernement qui détourne les fonds européens pour servir directement des intérêts privés y compris extra-européens. Un gouvernement qui met à mal les services publics, avec la suppression du statut des fonctionnaires et l’exploitation des enseignants contraints d’être corvéables à merci et assujettis à l’idéologie du parti sous peine d’être privés de moyens. Ils sont les plus mal payés de toute l’Europe et les conditions d’enseignement y sont déplorables. La justice et les médias ont perdu toute indépendance. En développant un arsenal juridique liberticide et en muselant la magistrature, Victor Orban met à mal l’État de droit dans son pays. C’est non seulement un modèle, mais aussi un rêve d’avenir pour le RN et Reconquête. C’est un cauchemar d’avenir pour celles et ceux qui sont attaché.es aux progrès sociaux et à l’universalité des droits.

Plus proche de nous, en région Pays de la Loire, sous les effets conjugués des médias aux mains de quelques milliardaires et de leurs chroniqueur·se·s, des réseaux sociaux et de la parole haineuse des responsables politiques du RN et de Reconquête, on observe au fil des mois une augmentation notable d’actes d’intimidation, de menaces, voire de violence de la part d’activistes d’extrême droite.

Ainsi, sur l’ensemble du territoire ligérien, on constate des dégradations de permanences d’élu.es, de locaux syndicaux et associatifs, des bandes armées et casquées qui s’en prennent à des personnes dans les centres-villes, comme à Angers, au Mans ou à Nantes. À Saint-Brévin-les-Pins, l’incendie volontaire de sa voiture qui s’est propagé à sa maison et à ses occupant.es a conduit le maire à démissionner. Des activistes d’extrême droite racistes et xénophobes, venus d’autres départements, ont exprimé leur opposition au projet de déménagement et d’agrandissement d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile par des manifestations, des menaces de mort et cet incendie. Ce ne sont pas ces demandeuses et demandeurs d’asile ayant fui la mort et les exactions qui ont troublé la tranquillité des habitant.es de Saint-Brévin-les-Pins mais bien ces activistes d’extrême droite mus par leur haine de l’Autre.

Des évènements nationaux tel le drame de Crépol sont instrumentalisés par les partis et les médias d’extrême droite. C’est ainsi qu’ils ont pu réunir à Laval une centaine de militants venus de loin pour défiler un dimanche matin dans les rues en scandant leurs cris de haine. Or ce jour-là, des dirigeants départementaux du RN et de Reconquête étaient présents dans l’organisation de cette opération, montrant ainsi leur vraie nature.

Toutes les portes d’entrée possibles sont exploitées par ces forces réactionnaires. Des écoles post baccalauréat, à Angers et à La Roche-sur-Yon notamment, abritent complaisamment des foyers de foisonnement de leurs idées. Des élus locaux, parfois condamnés par la justice, affichent leur sympathie pour les partis d’extrême droite. Le rejet de la République et de ses principes est cultivé par des représentant·es politiques, avec toujours plus d’ardeur.

L’histoire et le patrimoine sont détournés par des groupes nationalistes et identitaires pour pousser en avant un récit national très partial, leurs idées d’exclusion, voire leurs thèses suprémacistes. Ils prônent un catholicisme identitaire et réactionnaire. Pour exemples, le spectacle controversé du Puy du Fou ou les actions d’associations du type « SOS Calvaire » qui, sous couvert de rénovation du petit patrimoine religieux, offrent une tribune à de véritables idéologues qui militent contre les principes d’universalité portés par les droits de l’Homme.

Le discours haineux du « Rassemblement Vendéen » est appuyé et relayé sur les réseaux sociaux et des sites internet, avec de nombreux « followers », comme « Riposte Laïque », et qui peuvent appeler à des actions violentes à l’encontre de manifestations citoyennes pacifiques. Ce discours trouve un écho dans d’autres villes ligériennes comme au Mans, avec le défilé annuel du « souvenir vendéen ».

Le trait commun des extrêmes droites est un projet fondé sur la guerre de civilisation, sur une prétendue hiérarchie entre les peuples. C’est la suppression de tous les moyens de régler pacifiquement les conflits, de la justice impartiale et du droit qui permettent d’éviter d’aller jusqu’aux rapports de force extrêmes.

Pour y parvenir, l’extrême droite manipule l’opinion en intégrant quelques éléments vérifiables et en les tordant pour mieux déformer les faits.

Si nous pouvons collectivement convenir que :

– notre système démocratique est loin d’être parfait, qu’il est perfectible et qu’il doit être amélioré ;

– le système néo-libéral hégémonique qui concentre les richesses et n’investit pas dans nos services publics, jusqu’à créer des inégalités insupportables, est à combattre ;

– la préservation du vivant doit maintenant être le préalable à tous les projets politiques ;

– tous les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits, quoi qu’en disent les extrêmes droites qui refusent ce principe universel ;

– l’extrême droite est actuellement aux portes du pouvoir en France, utilisant et manipulant les colères et les peurs avec duperie, duplicité, changement de pied permanent, diffusion de menaces et rumeurs fantasmées, il faut impérativement œuvrer à ce que cela n’arrive pas ;

Nous considérons que les fortes mobilisations de ces dernières années, ayant couvert les préoccupations dans le champ social, environnemental, des droits des femmes, des droits de toutes les personnes discriminées, en défense des libertés individuelles et des libertés publiques, contre les violences policières et institutionnelles, traduisent les aspirations collectives à une société inclusive, d’égalité, de solidarité. Ces mobilisations doivent être amplifiées et être au fondement de l’alternative à l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

Partant de ce que nous sommes, des militantes et des militants engagé·es pour les droits et les libertés, préoccupé.es principalement par le grand danger que représentent les idées et les thèses propagées par les extrêmes droites envers nos sociétés et les droits fondamentaux de tous les individus, notre comité régional, au travers de l’ensemble de ses sections, souhaite, en écho à la résolution adoptée lors du 92ème congrès national de la LDH, participer à l’émergence d’une nécessaire convergence.

Nous souhaitons voir converger, d’une part, ce que portent les mobilisations organisées par les syndicats, les associations et les mouvements sociaux et, d’autre part, une offre politique inscrite dans une perspective porteuse d’émancipation, d’égalité, de solidarité, d’une société inclusive, de démocratie, de libertés publiques.

La LDH des Pays de la Loire appelle toutes et tous, collectivement, à travailler au rassemblement contre les idées d’extrême droite et contre celles et ceux qui les portent, afin d’en assurer la défaite en 2027 sur la base d’un nouveau contrat social structuré par les solidarités, l’inclusion, le refus des discriminations, respectueux des libertés publiques et promouvant la démocratie. Nous avons besoin d’une table commune, ouverte aux discussions impliquant tous les partenaires progressistes de la société civile, associations, collectifs, syndicats et forces politiques pour contribuer à construire une offre unitaire. Nous considérons que c’est l’union et la construction d’une telle « offre politique » qui peut assurer la défaite de l’extrême droite et de ses idées dans les urnes.

Tél: 07 85 98 23 48 / Mail region.paysdelaloire@ldh-france.org

Départ à Nantes du Tour Alternatiba 1er et 2 juin

La section LDH de Nantes et pays nantais sera présente au départ du Tour Alternatiba, samedi 1er et dimanche 2 juin aux Dervallières – Nantes. Parc des Dervallières – accès par la rue Auguste Renoir.

Après deux éditions réussies, en 2015 et 2018, le Tour Alternatiba repasse par Nantes. Et cette fois-ci, la ville accueille l’étape de départ de l’édition 2024, qui traversera la France de part en part pour arriver à Marseille en octobre prochain.

La section tiendra une table les après-midi au village associatif et sera présente à une table ronde dimanche à 15h sur le thème « Il n’y a pas de violences policières » avec notamment Arié Alimi auteur de « L’État hors-la-loi » Éd La Découverte.

Toutes les infos : https://nantes.alternatiba.eu/actions-et-actus/tour-alternatiba-aux-dervallieres/

Gaza : cessez le feu ! Appel à manifester samedi 1er juin – 15h – Nantes Miroir d’eau

– Le 24 mai, la Cour internationale de Justice (CIJ) ordonnait à Israël d’arrêter immédiatement son opération militaire à Rafah. Dans les instants qui ont suivi, Israël a montré très clairement son mépris du Droit international en continuant et accentuant les bombardements à Rafah et partout dans la bande de Gaza. 

– Le 26 dans la nuit, une véritable boucherie : un camp de réfugiés prétendument sûr, où Israël avait appelé les personnes déplacées à se rendre a été bombardé. Parmi les 100 000 personnes qui y survivent dans des abris totalement précaires? 45 ont été tuées et 250 blessées.

– En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dans les 4 premières semaines de mai, l’armée et les colons ont tué 168 Palestinien.ne.s.

–  Alors que 3 pays européens viennent de reconnaître l’État de Palestine, que faut-il pour que la France prenne des décisions fortes et décisives ?

APPEL à MANIFESTATION
Samedi 1er juin à 15h
au Miroir d’eau à NANTES

Nous exigeons :

– Le cessez le feu immédiat et permanent à Gaza, 

– La levée du blocus de Gaza, 

– La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,

– La libération de tous les otages civils israéliens,

– La fin du nettoyage ethnique en Cisjordanie et à Jerusalem-Est,

– Le respect du Droit international 

De la part de la France :

– la reconnaissance de l’État de Palestine,

– de véritables sanctions envers Israël,

– l’interdiction des produits des colonies,

– la fin des accords de coopération militaire et la livraison d’armes ou de composants à usage militaire,

– l’appui ferme à la CPI et à son procureur attaqué par Israël,

– la convocation de l’Ambassadeur d’Israël en France,

De la part de l’Europe la suspension des Accords d’Association avec Israël

APPEL proposé par

  •  La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’Homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).
    Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture). autre asso : L’association de veille écologiste et citoyenne AVEC [Nantes]
  • autre asso : L’association de veille écologiste et citoyenne AVEC [Nantes]
  • syndicat : FSU44 liste ouverte
  • partis politiques : Ensemble44, GDS, PCF, UCL, PCF44, Jeunes Communistes44, Les Écologistes – EELV Nantes, La France Insoumise 44 liste ouverte

Journée festive et solidaire – St-Brévin terre d’accueil – dimanche 2 juin – de 11h à 18h

Nous partageons cette invitation à une journée festive et solidaire St-Brévin terre d’accueil le dimanche 2 juin de 11h à 18h, organisée par le Collectif des Brévinois Attentifs et Solidaires en partenariat avec la LDH et le MRAP, sections de St-Nazaire.

Rassemblement Stopper les porteurs de haine – jeudi 30 mai – 18h – devant le bar Le Petit Marais – Nantes

Le Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) appelle à un

RASSEMBLEMENT

habillé.es de couleurs vives

Stopper les porteurs de haine

jeudi 30 mai 18h Nantes devant le bar Le Petit Marais 15, rue Kervégan

Le bar nantais Le Petit Marais a annulé suite à des menaces une soirée drag-queen prévue ce 30 mai dans le cadre du mois des fiertés LGBTQIA+ .

Cette annulation fait suite à d’autres faits à Nantes. Des tags rue Joffre, le 25 juin 2023 : « Mort au LGBT » et « Pédophiles ». L’empêchement, le 7 décembre 2021, d’un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port par des personnes jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». L’annulation en février dernier de concerts de L’Homme armé : une messe pour la paix à la suite d’une campagne d’intimidations par les milieux catholiques intégristes considérant que ce spectacle est « un acte profanatoire ». Ces menaces et annulations montrent les pressions qu’exercent aujourd’hui des groupuscules intégristes et des extrêmes droites.

Nous exprimons notre solidarité avec les responsables et le personnel du bar Le Petit Marais – celui-ci organise ce 30 mai en remplacement de la soirée annulée un échange sur la question de la tolérance envers les LGBTQIA+ en 2024.

Entrave à la liberté d’expression, intolérance, haine, violences, ça suffit.

Nous appelons à ce rassemblement pour rappeler :

– que la seule limite à la liberté d’expression est celle prévue par la loi qui condamne les appels à la haine ou à la violence ;

– que nous dénonçons ces menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion ;

– que nous appelons à ne pas céder face aux actes destinés à faire peur et exigeons le respect de la liberté d’expression ;

– que nous demandons aux pouvoirs publics de protéger les lieux d’expression et les événements prévus ;

– que nous demandons à la justice de retrouver les auteurs de ces menaces et discours de haine et de les poursuivre devant un tribunal.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

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Lien vers le communiqué du 13 mai du CLECED : https://site.ldh-france.org/nantes/communique-cleced-stopper-les-porteurs-de-haine/

Nouvelle-Calédonie : Rassemblement – mercredi 22 mai – 18h – Préfecture – Nantes

La LDH section de Nantes et du pays nantais appelle, sur la base du communiqué national de la LDH « Nouvelle Calédonie : plutôt qu’une politique arrogante, un dialogue démocratique pour parvenir à la décolonisation« , à se joindre au rassemblement organisé ce mercredi 22 mai à 18 h devant la Préfecture à Nantes.

Ci-après le lien vers ce communiqué : https://www.ldh-france.org/nouvelle-caledonie-plutot-quune-politique-arrogante-un-dialogue-democratique-pour-parvenir-a-la-decolonisation/

Manifestation Pas de CRA ni ici, ni ailleurs – samedi 25 mai – 15h – Miroir d’eau – Nantes

La LDH Nantes et pays nantais appelle à participer à la manifestation samedi 25 mai 15h Nantes Miroir d’eau contre les CRA.

Ci-joint et repris ci-dessous le flyer d’appel à la manifestation de la coordination Pas de CRA ni ici, ni ailleurs.

https://www.facebook.com/events/1581650062404172?

Appel à rassemblement Palestine – mercredi 15 mai – 17h30 – place du Commerce – Nantes – Empêchons une nouvelle Nakba

Nous relayons cet appel à rassemblement de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine dont la LDH est membre :

PALESTINE en DANGER !

Appel à Rassemblement

Mercredi 15 mai à Nantes à partir de 17h30 – Place du Commerce

  • 1947-1953 : plus de 700 000 Palestiniens expulsés
  • 1967 : plus de 300 000 Palestiniens expulsés
  • 2023-2024 : des centaines de Palestiniens expulsés en Cisjordanie dont Jérusalem-Est , des centaines de milliers de Gazaouis déplacés de force à plusieurs reprises et menacés expulsion : empêchons une nouvelle Nakba !

La France ne doit pas laisser faire !

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC 44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne)
Observateur : ACAT (Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture)

Communiqué CLECED : Stopper les porteurs de haine

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED)

COMMUNIQUÉ

Stopper les porteurs de haine

Nantes, le 13 mai 2024

Le bar nantais Le Petit Marais a annulé une soirée drag-queen prévue le 30 mai dans le cadre du mois des fiertés LGBTQIA+. Cette annulation fait suite à des messages circulant sur des comptes sociaux, dans la sphère catholique d’extrême droite, dénonçant l’affiche sur la porte de présentation de la soirée et parlant d’un « manque de respect à la religion chrétienne ». S’en est suivi un débordement de menaces et de haine sur les réseaux sociaux dont certaines à caractère homophobe : « cette soirée [est] blasphématoire », « on allait leur casser la bouche et […] finir sur un coin de trottoir » ou encore que « [votre] bar de merde allait bientôt brûler » et que « les responsables du club [étaient] une bande de dégénérés, de malades mentaux ». Cette soirée thématique était la quatrième et les précédentes s’étaient bien déroulées.

Cette annulation consécutive à des menaces fait suite à d’autres faits à Nantes. Des tags rue Joffre, le 25 juin 2023 : « Mort au LGBT » et « Pédophiles ». L’empêchement, le 7 décembre 2021, d’un concert à l’église Notre-Dame-de-Bon-Port par des personnes jugeant les textes de l’artiste « blasphématoires ». L’annulation en février dernier de concerts de L’Homme armé : une messe pour la paix à la suite d’une campagne d’intimidations par les milieux catholiques intégristes considérant que ce spectacle est « un acte profanatoire »*.

Ces menaces et annulations montrent les pressions qu’exercent aujourd’hui des groupuscules intégristes et des extrêmes droites.

Entrave à la liberté d’expression, intolérance, haine, violences, ça suffit. C’est grave et inadmissible.

Le CLECED rappelle que la seule limite à la liberté d’expression est celle prévue par la loi qui condamne les appels à la haine ou à la violence.

Le CLECED dénonce ces menaces et intimidations de quelques-uns qui prônent séparation et exclusion, appelle à ne pas céder face aux actes destinés à faire peur et exige le respect de la liberté d’expression.

Nous exprimons notre solidarité avec les responsables et le personnel du bar Le Petit Marais.

Nous demandons aux pouvoirs publics de protéger les lieux d’expression et les événements prévus.

Nous demandons à la justice de retrouver les auteurs de ces menaces et discours de haine et de les poursuivre devant un tribunal.

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) :

Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

* Communiqué du CLECED du 13 février 2024

Invitation à une conférence-débat – En Iran, « Femmes, Vie, Liberté » : un espoir avorté ? – Mardi 14 mai – 18h30, Cosmopolis

Conférence-débat

« Femmes, Vie, Liberté : un espoir avorté ? »

mardi 14 mai à 18h30

Espace Cosmopolis

18 rue Scribe, Nantes – Entrée libre et gratuite

Dans le cadre de l’événement de Cosmopolis « 1979-2024 : L’Iran en révolutions », vous êtes invité.es à une conférence-débat « Femmes, Vie, Liberté : un espoir avorté ? » organisée par la section LDH Nantes et pays nantais avec Maryse Artiguelong, membre du Bureau national de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Vice-présidente de la FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains).

Plus de 18 mois après le début du soulèvement populaire « Femmes, Vie, Liberté » de 2022 suite à la mort de Mahsa Jina Amini, arrêtée et molestée par la police pour non-respect du strict code vestimentaire iranien, les autorités iraniennes continuent de réprimer les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Elles intensifient la répression à l’encontre des femmes et des jeunes filles qui défient les lois sur le port obligatoire du voile et viennent juste de condamner à mort Toomaj Salehi, rappeur très populaire, arrêté en octobre 2022.

Pourtant Narges Mohammadi, figure de la résistance iranienne, arrêtée à douze reprises depuis 30 ans, qui n’a pas pu recevoir le Prix Nobel de la Paix qui lui a été attribué en 2023, pense que le gouvernement a perdu son autorité et que le peuple iranien retournera dans la rue et atteindra ses objectifs en poursuivant les luttes civiles…

Flyer d’invitation, ci-dessous ou cliquez sur le lien suivant : https://partage.ldh-france.org/s/nrR5yd5d8Cp2G8B

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