« Garantir le libre exercice des cultes » implique de ne pas s’en prendre à leurs lieux d’exercice

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais, de la Ligue des Droits de l’Homme. Le 10 juin 2013.

Après les inscriptions et dégradations dans la cathédrale de Nantes faites dans la nuit du 7 au 8 juin, et sans que soient connus à ce jour les motivations et objectifs de leur(s) auteur(s), la Ligue des droits de l’Homme rappelle que, grâce à la loi instaurant la laïcité, la République, tout à la fois, « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » et « assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l’intérêt de l’ordre public ».

Garantir le libre exercice des cultes implique de ne pas s’en prendre aux lieux de culte. Cette loi est une loi tout à la fois de liberté et de tolérance.

La Ligue des droits de l’Homme appelle à la vigilance et souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire.