Communiqué CBAS, LDH, MRAP, Caritas : Saint-Brevin terre d’accueil, « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? »

Nous relayons ce communiqué du CBAS, LDH, MRAP, Caritas : Saint-Brévin terre d’accueil annonçant le colloque « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? » du samedi 23 septembre (10h – 19h), à Saint-Brevin, salle de l’Étoile de Jade (cf article précédent pour les infos pratiques)

Colloque national Saint-Brévin terre d’accueil « Accueillir les exilé.es Pourquoi ? Comment ? »

Étoile de Jade à Saint-Brévin

Samedi 23 septembre 2023 de 10 à 19h : Inscription en ligne obligatoire (10 € => celle-ci était à prix libre jusqu’à présent mais les organisateurs ont dû ouvrir une nouvelle billetterie suite au parasitage de la première par des opposants cherchant à limiter le nombre de participants) : https://cbas44.home.blog/colloque-23-septembre-2023-saint-brevin-les-exile-ees-pourquoi-comment/

avec possibilité de restauration.

Programme ci-dessous et dans ce lien : https://partage.ldh-france.org/s/Ws9icwaPJoDtZRF

Saint-Brévin terre d’accueil : Colloque 23 septembre + Journée festive 24 septembre

Colloque national

Saint-Brévin terre d’accueil

Accueillir les exilé.es

Pourquoi ? Comment ?

Etoile de Jade à Saint-Brévin

23 septembre 2023 de 10 à 19h

Entrée libre – réservation en ligne : https://www.cbas44.home.blog

Le colloque permettra de faire un état des lieux des migrations et de l’accueil des exilé.es en France et en Europe et de préciser ce que devrait être un accueil digne, respectueux des droits humains. Alors que se déchaînent la haine de l’étranger et les discours d’extrême droite, que les effets des politiques migratoires sont catastrophiques, la solidarité avec les exilés est plus que jamais indispensable.

au programme :

9h30 : Ouverture

10h : Accueil et mot de bienvenue de D. Pacaud, Maire de Saint-Brévin

10h30-12h30 : Les raisons de l’exil et les réalités économiques et démographiques)
Catherine Wihtol de Wenden (politologue)
François Héran (sociologue, anthropologue, démographe)

14h-16h30 :

– Politiques européennes et migrations

Damien Carême (député européen)

– Évolution du discours politique sur les migrations et fabrique de l’opinion

Journaliste (Mediapart), Louis Imbert (sociologue, journalise)

17h-19h : Droit au séjour et loi “Darmanin”
Vanina Rochiccioli, co-présidente du GISTI

Cimade (juriste à préciser)

19h : Synthèse nationale par Marie-Christine Vergiat (UCIJ 2023)

Conclusion du colloque par les organisateurs

Entrée libre

inscription obligatoire (prix libre) sur https://www.cbas44.home.blog/
avec possibilité de restauration

Organisateurs :
Collectif de Brévinois Attentifs et Solidaires (CBAS)
Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
Caritas-Secours catholique

Soutiens :
Anvita, CCFD-Terre Solidaire, Amnesty International, Fédération des Acteurs de la Solidarité (liste en cours)

Journée festive et musicale

Saint-Brévin terre d’accueil

Pic-Nic partagé, musiques, chants et danses du Monde

Parc du Pointeau à Saint-Brévin

24 septembre 2023 de 14 à 18h

Entrée libre

Communiqué CLECED : Appel marche – 24 mai – St Brévin

Le CLECED – Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites – appelle à se joindre à la marche qui aura lieu le mercredi 24 mai à Saint-Brévin – 17h place Henri Baslé.

Ci-dessous le communiqué du 12 mai du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s.
Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

Communiqué CLECED : En finir avec les menaces des extrêmes droites

CLECED

Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Communiqué

Nantes, le 12 mai 2023

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s. 

Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

Invitation réunion débat : Non au projet de loi Darmanin – jeudi 4 mai 2023 – 20h

Décidé à contrôler les frontières, à protéger l’ordre public et à lutter contre l’immigration irrégulière, G. Darmanin a présenté un projet mensongèrement équilibré entre humanité et fermeté.
Les sénateurs de la commission des lois l’ont trouvé « timoré » et ont adopté de multiples amendements « pour rectifier le tir ».
Après l’annonce présidentielle d’un découpage du projet en plusieurs textes le 22 mars, la Première ministre vient d’annoncer que « le gouvernement ne présentera qu’à l’automne un projet de loi sur l’immigration afin de se donner le temps d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, possiblement avec les Républicains ».

D’ores et déjà les enjeux contenus dans le projet de loi Darmanin :     

– portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes exilées

– multiplient les conditions restreignant l’accès au séjour et son renouvellement      

– renforcent les mesures répressives associant immigration et délinquance


Débattons-en :

– pour dénoncer toutes les mesures qui seront prises contre les personnes exilées 

– pour continuer à défendre l’accueil, la dignité et les droits de toutes celles et tous ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les dégâts environnementaux. »

Rendez-vous le jeudi 4 mai 2023 à 20h salle A (1er étage) de la Manufacture des tabacs – 10 bis bvd de Stalingrad 44000 Nantes.

Rassemblement Nantes 29 avril – 17h : Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation

Le collectif UCIJ national (Uni.es Contre Une Immigration Jetable) dont notre association est partie prenante appelle à un rassemblement le 29 avril sur tout le territoire, pour dire « Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation » et « Non à l’opération Wuambushu (à Mayotte)! » et  » Non aux mesures Darmanin ! « 

A Nantes, la LDH et d’autres associations et organisations, soutenues par des partis politiques, vous invitent à rejoindre le rassemblement prévu, le 29 avril à 17h au miroir d’eau.
En effet, même si Emmanuel Macron a affirmé que la loi immigration serait découpée en plusieurs textes et si Elizabeth Borne annonce le report de son examen à la rentrée prochaine, ne baissons pas la garde et continuons d’alerter comme nous l’avons fait le 18 février pour dénoncer les Centres de Rétention Administrative (CRA), et les 4 et 25 mars pour dénoncer le projet de loi immigration. Par ailleurs, les opérations d’expulsions qui ont lieu actuellement à Mayotte et qui sont la honte de la France exigent notre mobilisation pour alerter sur la situation et exiger leur arrêt immédiat. Merci de venir nombreuses et nombreux!

Dans le cadre de l’Appel national (image ci-dessus et téléchargeable ici), une nouvelle mobilisation nationale a lieu ce samedi 29 avril « Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation » auquel s’est ajouté « Non à l’opération Wuambushu ! Non aux mesures Darmanin ! »

RASSEMBLEMENT
samedi 29 avril 17h Miroir d’eau – Nantes
Non à l’immigration jetable ! Continuons la mobilisation
Non à l’opération Wuambushu ! Non aux mesures Darmanin !

Signataires locaux : Attac, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Confédération Générale du Travail Spectacle, Confédération syndicale des Familles, Droit au Logement, Égide Solidarité, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Gasprom-asti, La Cimade, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Union syndicale Solidaires
Soutenu par : Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale, La France Insoumise

Action symbolique du Collectif des Brévinois attentifs et solidaires à St Brévin le samedi 29 avril

Nous relayons ci-dessous un communiqué de presse du Collectif des Brevinois attentifs et solidaires (CBAS).
Parallèlement à la présence de membres d’autres organisations du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites (CLECED) dont est partie prenante à Nantes la section LDH, deux personnes de la section de Nantes et du pays nantais représenteront celle-ci lors de cette action symbolique.

L’équipe d’animation de la section

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Communiqué de presse du Collectif des Brévinois Attentifs et Solidaires

Une nouvelle fois, une petite poignée d’opposants locaux au transfert du CADA convoque la fachosphère inter régionale, l’Action française (Royalistes), Civitas (cathos intégristes) et bien sûr le Parti de Zemmour, Reconquête, pour déverser des propos haineux, xénophobes et racistes sur le parvis de la Mairie, y faire des saluts nazis et réciter du latin sur le parvis de l’église.

Quelle honte après l’attentat contre le Maire, sa famille et ses biens.

Le Collectif des Brevinois Attentifs et Solidaires, après consultation de l’ensemble de ses membres, n’appelle pas à une contre-manifestation cette fois-ci. En effet, nous avons montré le 25 février que les idées d’accueil de réfugiés à Saint-Brevin sont majoritaires. Nous étions 1200 alors que ces opposants étaient à peine 300. Être dans la réaction en permanence, c’est mettre en relief la politique d’agitation de l’extrême-droite.

Nous préférons consacrer notre énergie à accompagner les réfugiés dans leur intégration et dans la préparation d’un rassemblement festif et musical « Saint-Brevin terre d’accueil » à laquelle participeront tous les « étrangers » vivant à Saint-Brevin : familles ukrainiennes, travailleurs détachés des chantiers et bien sûr demandeurs d’asile du CADA.

Par contre, une action symbolique se déroulera samedi 29 avril à 11H à laquelle la presse est conviée devant le futur CADA, Allée des Pierres Couchées. Le CBAS invite les représentants des divers mouvements, associations qui partagent nos valeurs à se joindre à nous. Le but n’est pas d’être nombreux, mais de montrer notre diversité et notre attachement à ces valeurs communes de fraternité. Il y sera lu un texte émouvant écrit par un réfugié afghan ayant séjourné à Saint-Brevin en 2016 et 2017. Ce texte sera également distribué sur les marchés.

A Saint-Brevin le 24 avril 2023.

18 décembre : Journée internationale des migrants, pour l’égalité des droits

14.12.2022

18 décembre : Journée internationale des migrants, pour l’égalité des droits

Communiqué LDH

Personnes migrantes, exilées, demandeuses d’asile, étrangères, sans-papiers sont représentées à longueur d’année comme des problèmes, voire des délinquantes. Ce parti pris, sans aucun rapport avec la réalité, a permis en trente ans de voter vingt lois répressives. On les menace aujourd’hui d’une vingt troisième conçue pour précariser davantage leur situation, quel que soit leur statut, au mépris des droits les plus fondamentaux : les leurs, les nôtres.

Quel que soit notre pays d’origine, nous sommes de plus en plus nombreux à nous déplacer pour aller travailler, vivre ailleurs. Ces migrations, les cultures dont elles participent aujourd’hui comme hier, s’enrichissent les unes les autres. Cela fait partie de l’histoire de notre pays comme de celle de beaucoup d’autres.

Malheureusement, les discours racistes, les fantasmes tels celui du « grand remplacement », font aussi partie de l’histoire de l’humanité, ils en sont une des pires tares et l’une des plus mensongères.

Toutes les études scientifiques le montrent : les migrations ne sont non pas un coût mais une source de richesses lorsque les conditions d’accueil sont à la hauteur.

La place des personnes étrangères, y compris les plus précaires, parmi les « premiers de corvée » pendant la crise sanitaire a démontré, qu’en outre, elles occupent des emplois indispensables. C’est exactement ce que reconnait le gouvernement en reprenant l’idée de régulariser celles et ceux qui occupent des « métiers en tension ».

A l’occasion de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) réaffirme les mesures prioritaires qui devraient figurer dans les projets gouvernementaux sans même qu’une énième loi sur l’asile et l’immigration soit le plus souvent nécessaire :

– ouverture de voies légales et sûres pour désarmer les trafiquants, faire en sorte que les routes maritimes et terrestres ne soient plus de grands cimetières ;

– régularisation de toutes celles et tous ceux qui vivent et travaillent dans nos territoires ;

– respect des droits les plus fondamentaux (mise à l’abri, santé, accès à l’eau et aux distributions de repas) et fin du harcèlement dont sont victimes les personnes exilées, notamment à Calais ;

– respect du droit d’asile et particulièrement fin des refoulements systématiques aux frontières françaises et des procédures accélérés contraires à la convention de Genève ;

– remise en cause du règlement de Dublin qui condamne des dizaines de milliers de personnes à l’errance en les forçant à demander l’asile dans le premier pays européen où elles ont posé les pieds ;

– respect de l’intérêt supérieur de l’enfant (refus de l’enfermement, non-séparation de leurs parents, droit au séjour des parents étrangers d’enfants français, accès à l’éducation…) ;

– présomption de minorité et mise sous protection pour toute personne mineure dont l’âge est remis en cause, au moins jusqu’à ce que leur âge soit établi via une juste évaluation ;

– arrêt des obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées de façon de plus en plus systématique par les préfectures, notamment aux jeunes majeurs ;

– fin de la dématérialisation comme seul moyen d’accéder aux droits, notamment au séjour, dans le respect de la décision du Conseil d’Etat en ce domaine ;

– signature de la convention internationale par la France sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille qui est à l’origine de cette journée internationale.

Partout en France, le 18 décembre mobilisons-nous autour de ces propositions.

Ciné-débat « Visa pour la liberté » au Concorde le lundi 23 mai, 20h30

La section nantaise de la Ligue des droits de l’Homme propose, en association avec NOSIG le centre LGBTQI+ de Nantes, un ciné-débat autour du film « Visa pour la liberté » (Titre original : Mr. Gay Syria)

lundi 23 mai à 20h30 au Concorde

Le débat qui suivra, animé par des militants de la LDH et de NOSIG, sera l’occasion d’évoquer les entraves aux libertés de circulation, les atteintes aux droits, les discriminations faites aux personnes homosexuelles, notamment en Syrie, puis en Turquie, sujet de ce film.

Ce film est soutenu nationalement par la LDH :