Collectif de soutien aux expulséEs de la rue des Stocks – Appel au rassemblement

Communiqué et appel au rassemblement, du collectif de soutien aux expulséEs de la rue des Stocks, auquel participe la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 09 novembre 2015 à Nantes.

Dans la nuit de samedi à dimanche les occupants d’un squat nantais ont été l’objet d’une agression criminelle : un coktail molotov a été lancé  à l’intérieur du bätiment dans lequel les habitants étaient endormis. Le projectile a immédiatement été éteint par les occupants. Grâce à leur réaction rapide aucun blessé n’est à déplorer.

Le Collectif de soutien aux expulséEs de la rue des stocks dénonce  cette agression xénophobe, qui s’inscrit dans une suite d’actes de plus en plus violents à l’encontre des migrants : inscriptions racistes, poses de cadenas sur les portes d’un squatt et dégradations diverses à l’encontre des associations qui soutiennent les migrants.

Les pouvoirs publics doivent agir sans tarder en stoppant définitivement les coupables de ces agissements criminels et en apportant des réponses concrètes et adaptées aux personnes qui sont sans abris, sans papiers, sans possibilité de travail etc. Des centres d’accueil inconditionnel et de qualité doivent ouvrir rapidement : c’est une des propositions avancées depuis des semaines, sans succès, par de nombreux collectifs en France.

Madame le Maire, Monsieur Le Préfet, Monsieur le Conseiller Départemental, est-il vraiment impossible pour une agglomération de plus de 600,000 habitants de trouver une solution pérenne et digne pour quelques 300 réfugiés ?

L’attentat lâche, raciste et xénophobe de cette nuit au squat de Chantenay est le résultat de l’ absence de volonté politique des représentants du Gouvernement, des Elus et ses institutions pour trouver la réponse solidaire, humaine et pérenne qu’on doit aux réfugiés et migrants sur notre sol.

Nous, Collectif de soutien aux ExpulséEs de la Rue des Stocks, dénonçons haut et fort cette agression, et appelons les citoyen-ne-s à un rassemblement la Place Royale, mardi 10 novembre à 18h, pour manifester notre rejet de cet acte lâche

Halte à la xénophobie. Il(s) aurai(en)t pu tuer !

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des Droits de l’Homme. Le 9 novembre 2015
Il y a quelques semaines, dans le quartier de Nantes-Doulon, des inscriptions xénophobes étaient apposées sur deux lieux de culte – une église catholique et une mosquée – à côté d’un lieu où vivent des migrants. Il y a deux semaines, quelqu’un a tagué sur ce lieu : « on ferme » .
Dans la nuit de samedi à dimanche, deux engins incendiaires ont été jetés par une fenêtre dans une habitation du quartier de Nantes-Chantenay qui était abandonnée et qui sert depuis quelques mois d’hébergement provisoire à des personnes sans logis, réfugiées et/ou migrantes.
Heureusement, des habitants du lieu sont parvenus à éteindre le feu.
Seules des idées animées par la haine de l’autre, la volonté de faire peur et d’opposer les personnes entre elles peut conduire à commettre un tel acte.
Aucune opinion ne peut justifier qu’on envoie un engin incendiaire dans un lieu d’habitation. C’est un acte potentiellement meurtrier.
La Ligue des droits de l’homme condamne cet acte, exprime son soutien aux personnes visées par cette agression, attend des pouvoirs publics qu’ils fassent œuvre de protection de ces personnes et demande que justice soit faite.
La LDH appelle à la mobilisation pour les valeurs d’égalité et de solidarité afin que de tels actes ne se reproduisent pas. La LDH invite la population à manifester son indignation et à se joindre au rassemblement qui a lieu ce mardi 10 novembre à 18h, place Royale à Nantes.

Halte à la xénophobie. Il(s) aurai(en)t pu tuer !

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des Droits de l’Homme. Le 9 novembre 2015.

Il y a quelques semaines, dans le quartier de Nantes-Doulon, des inscriptions xénophobes étaient apposées sur deux lieux de culte – une église catholique et une mosquée – à côté d’un lieu où vivent des migrants. Il y a deux semaines, quelqu’un a tagué sur ce lieu : « on ferme ».

Dans la nuit de samedi à dimanche, deux engins incendiaires ont été jetés par une fenêtre dans une habitation du quartier de Nantes-Chantenay qui était abandonnée et qui sert depuis quelques mois d’hébergement provisoire à des personnes sans logis, réfugiées et/ou migrantes.

Heureusement, des habitants du lieu sont parvenus à éteindre le feu.

Seules des idées animées par la haine de l’autre, la volonté de faire peur et d’opposer les personnes entre elles peut conduire à commettre un tel acte.

Aucune opinion ne peut justifier qu’on envoie un engin incendiaire dans un lieu d’habitation. C’est un acte potentiellement meurtrier.

La Ligue des droits de l’homme condamne cet acte, exprime son soutien aux personnes visées par cette agression, attend des pouvoirs publics qu’ils fassent œuvre de protection de ces personnes et demande que justice soit faite.

La LDH appelle à la mobilisation pour les valeurs d’égalité et de solidarité afin que de tels actes ne se reproduisent pas. La LDH invite la population à manifester son indignation et à se joindre au rassemblement qui a lieu ce mardi 10 novembre à 18h, place Royale à Nantes.