Prochain cercle de silence Place Royale mardi 29 octobre de 18h30 à 19h30.

Annonce du collectif « Le cercle de silence », Nantes le 27/10/19

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne »

art. 3 DUDH

Dans les cercles de silence, des  personnes se retrouvent en silence pour dénoncer la situation faite aux étrangers et plus particulièrement les violences dans les centres de rétention (CRA) et sensibiliser les passants à cette situation.

Vous pouvez participer, même un court instant, pour soutenir cette action de défense des libertés.

Le prochain cercle de silence se réunira

PLACE ROYALE le mardi 29 octobre de 18h30 à 19h30.

Si vous le pouvez, rendez-vous à 18h15 au CCFD-Terre Solidaire, 17 rue du Moulin, pour aider à porter les pancartes.

Suite au cercle de septembre, une douzaine de personnes se sont réunies et ont décidé de continuer la mobilisation, tous les derniers mardis du mois.

Pour que le cercle se tienne, nous avons jugé que la présence d’une dizaine de personnes est un minimum.

Aussi nous vous proposons, si vous décidez de venir, de vous inscrire au plus vite. Si 8 personnes au moins sont inscrites,  le cercle est assuré de se tenir.

Le tableau d’inscription est là : https://lite.framacalc.org/cercle-de-silence-nantes

Manifestons notre solidarité! Personne à la rue ! Samedi 26 octobre 15h Square Daviais

La situation des personnes survivant à la rue, en squat, en bidonville, s’aggrave en France et, bien sûr, à Nantes. L’État dont l’hébergement d’urgence est la compétence n’a pas de réponse à la hauteur des besoins. Le préfet de Nantes accuse les associations de créer la situation.
Pour exiger l’application de la loi concernant l’accueil inconditionnel, 40 associations appellent à une manifestation le samedi 26 octobre à 15h, départ square Daviais.
Venez nombreuses et nombreux.

Télécharger le tract

lettre ouverte envoyée au Préfet par l’Inter Collectif « PERSONNE À LA RUE! » :

Communiqué du collectif « Personne à la rue », Nantes le 21/10/19
Monsieur le Préfet de la Région Pays de la Loire, Préfet du département de Loire-Atlantique,

Nous voulons vous dire les choses suivantes :

Vous avez déclaré, il y a deux semaines, que ce sont les associations de soutien aux migrants « qui ont ouvert illégalement la porte du gymnase et ont mis les migrants dans cette situation ». Vous avez ajouté que « quelques collectifs instrumentalisent la question migratoire en violant la propriété privée ».

M. le Préfet, chacune et chacun savent parfaitement qu’environ soixante migrants sans abri sont allés en octobre 2018, sans aucune violence, dans ce gymnase désaffecté après avoir été expulsés de sous le toit du jardin des Fonderies puis de sous le pont du square Vertais. Ces migrants, rejoints par d’autres ensuite, ont été conduits à se mettre dans la situation indigne du gymnase Jeanne Bernard parce que l’État n’a pas rempli à leur égard sa mission, inscrite dans la loi, de fournir un hébergement d’urgence à toute personne sans abri en situation de détresse.

Les personnes sans abri existent, dans l’agglomération nantaise comme ailleurs. C’est une évidence. Elles ne sont pas ici, à la rue, sous les ponts, dans des squats, des bidonvilles ou dans leurs voitures, parce que les associations sont allées les chercher. Elles ne sont pas dans des squats parce que les associations les y ont mises. Elles sont ici, sans toit, au seul motif que l’État n’a pas rempli son obligation à Nantes ou ailleurs de leur fournir un abri.

Chacune et chacun savent parfaitement qu’il arrive que même le personnel du 115 oriente des personnes vers des squats – dont le gymnase Jeanne Bernard – car il n’y a pas suffisamment de places d’hébergements d’urgence à proposer, y compris pour les femmes et les enfants. 

Après l’opération de recensement de ce mardi 8 octobre, vous avez dit que « des individus ou des collectifs ont incité ces personnes fragiles à venir dans un lieu parfaitement insalubre et inadapté à leur situation. Ce type d’attitude qui consiste à manipuler des personnes migrantes, des femmes et des enfants, à les mettre dans des lieux qui ne sont pas faits pour eux, à les mettre en danger… ».

C’est précisément l’inverse. Chacune et chacun savent parfaitement que les membres de l’Inter-collectif Personne à la rue n’ont eu de cesse que de faire sortir de l’enfer du gymnase en priorité les femmes et les enfants en les invitant à appeler le 115, en signalant leur situation de détresse à l’OFII et à la DDCS, et à défaut de réponse, en leur proposant de rejoindre des squats avec de moins mauvaises conditions que celles du gymnase. C’est ainsi que des familles sont allées dans une maison dite justement « des familles » rue de l’Amiral Courbet, dont elles ont malheureusement été expulsées depuis. C’est ainsi également que des femmes et des enfants sont allés dans une maison dite « du peuple » dans le quartier Doulon, elle-même expulsée par les autorités.

Chacune et chacun savent parfaitement que les associations nantaises ne font rien d’autre que d’exercer un devoir qui peut être appelé humanité, solidarité ou encore fraternité à l’égard de personnes qui souffrent. Les associations ne font pas autre chose que d’aider ces personnes à accéder à leurs droits fondamentaux : un hébergement d’urgence, la nourriture, la santé, l’éducation. Et vous ne pouvez pas ignorer tout le travail qu’ont fait au quotidien ces bénévoles, ces voisins du gymnase et les associations de l’Inter-collectif, pour veiller à la survie des occupants. Ainsi, ces bénévoles ont ressenti comme un terrible échec la mort d’un homme au gymnase.

M. le Préfet, vous dites vous-même que ce lieu est insalubre au point d’ailleurs que tous les policiers sont entrés le mardi 8 octobre dans le gymnase avec des masques sanitaires. Chacune et chacun savent parfaitement depuis octobre dernier que ce lieu n’est pas approprié à l’hébergement de plusieurs centaines de personnes avec toutes les difficultés découlant des conditions d’hygiène et de promiscuité. Pourquoi alors avoir attendu près d’un an et une assignation au tribunal administratif pour agir ?

Dans ce contexte, nous vous demandons de revenir sur vos propos mettant en cause nos associations et collectifs.

Nous demandons aussi de mettre à l’abri de façon durable :

–  les personnes que nous avons sorties du gymnase et qui se sont installées dans des squats faute de prise en charge par l’OFII ou le 115 ;

– celles aussi qui dormaient habituellement au gymnase mais n’étaient pas sur place au départ du recensement ;

– enfin, celles qui vont continuer à arriver à Nantes pour déposer leur demande d’asile.

Par ailleurs, nous vous demandons également la possibilité pour les associations de récupérer le matériel leur appartenant qu’elles avaient pu amener au gymnase pour améliorer la vie des personnes présentes.

Le gymnase Jeanne Bernard semble être transformé en centre d’hébergement provisoire. Nous vous demandons de mettre à l’abri sans attendre dans d’autres lieux et des conditions dignes toutes les personnes qui étaient dans le gymnase Jeanne Bernard.

Dans l’agglomération nantaise, cet été :

– un bébé est mort dans un bidonville, brûlé vif dans l’incendie d’une caravane sur un terrain surchargé ;

– un homme sans domicile fixe est mort sous une aubette ;

– un homme est mort au gymnase dans des conditions indignes.

Ces situations ne sont pas tolérables. Il faut en finir avec ces évènements honteux.

Nous vous demandons l’application effective de la loi qui prévoit que « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». Cette loi s’applique à toute personne présente sur le territoire quel que soit son statut.

Qui peut croire qu’il ne serait pas possible de mettre à l’abri les quelque 3500 personnes, hommes, femmes, familles, femmes enceintes seules avec enfants, mineurs non accompagnés qui vivent chaque jour dans l’agglomération dans l’incertitude sur l’endroit où ils dormiront le soir ?

C’est pourquoi, nous continuons à vous demander un recensement des bâtiments vides publics et privés permettant de fournir des lieux d’abri.

C’est pourquoi également, nous continuons à vous demander un lieu d’échanges – que nous avons appelé table ronde – avec tous les acteurs : associations et collectifs, collectivités territoriales et État.  

Nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à nos salutations respectueuses et à notre attachement à la valeur de la fraternité.

L’Inter-collectif Personne à la rue !       

ATD Quart Monde, ATTAC, Afrique Loire, Asamla, CIMADE, Collectif des Hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif des Sans-Papiers de Nantes, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif Soutien migrants Nantes, Collectif Urgence jeunes migrants 44, CSF, DAL, Du Monde dans la classe, Emmaüs 44, GASPROM, GREF, Habitat & Humanisme, JRS Loire-Atlantique, L’Autre Cantine, L’Autre Classe, La Maison, LDH, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Ligue de l’enseignement – FAL 44, Médecins du Monde, MRAP, RESF, Prépa Solidaire, Romeurope,

 L’Intersyndicale 44 (UD CGT – CFDT – FSU – UNSA – SOLIDAIRES 44)   

Journée du Refus de la misère – 19/10/19

Communiqué de la section, Nantes le 17/10/19

La section de Nantes et du pays nantais de la LdH soutient les initiatives prises notamment samedi 19 octobre à l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère.

Journée du Refus de la misère (télécharger le tract )
Samedi 19 octobre place du Bouffay à partir de 11h
repas partagé, ouvreurs de paroles, interventions artistiques, débats populaires

Rappel des dates d’actions des prochaines semaines :
  • Mardi 22 octobre à 11h : conférence de presse pour manifestation du 26 octobre
    Inter collectif « Personne à la rue » – Salle A du Bâtiment central de la Maison des Syndicats (présence souhaitée d’une personne (max) par asso ou collectif)
  • Manifestation PERSONNE A LA RUE
    Samedi 26 octobre départ 15H Square Daviais
  • les 10 ans du DAL : samedi 2 novembre – à partir de 14h à Pol’n
  • Rassemblement Mensuel « Personne à la Rue » – mercredi 6 novembre de 17h à 19h – centre ville
  • 1eres Assises de l’Hébergement pour Toutes et Tous – samedi 23 novembre de 9H30 à 17h – Maison des Syndicats – avec Forum des associations (besoin d’une équipe logistique)

Halte à l’impunité des multinationales – Signez la pétition

Lettre ouverte collective, Nantes le 16/10/19

L’économie de marché, en faisant disparaître les entreprises les moins performantes, a conduit naturellement à la formation d’oligopoles qui dominent la plupart des marchés mondiaux.

Les décisions prises par les dirigeants de ces groupes de taille mondiale ont un impact de plus en plus considérable. Elles concernent souvent des millions de personnes et peuvent avoir des conséquences majeures sur l’environnement. Dans certains cas même, c’est l’ensemble de la planète et de ses habitants qui pourraient subir les conséquences de leurs choix, s’ils impliquent un risque de catastrophe écologique majeure par exemple.

Ces décisions sont prises par des représentants d’intérêts privés, avec un critère principal : la rentabilité des capitaux investis.

Or, à ce jour, aucune loi internationale ne s’impose à ces entreprises, et aucune sanction ne peut leur être infligée en cas de violation des droits sociaux et environnementaux à l’échelle de la planète. A l’inverse des tribunaux d’arbitrage ont été mis en place pour les protéger de mesures prises par les États qui seraient contraires à leurs intérêts !

Mais il y a en ce moment même, au sein de la commission pour les droits de l’homme des Nations Unies, un projet de texte qui propose une législation internationale qui s’imposerait à toute entreprise. Cette commission se réunit la semaine du 14 octobre à Genève pour valider ou non ce document. La plupart des pays occidentaux où siègent les multinationales font tout pour que cette démarche n’aboutisse pas.

Mais les nombreux pays qui subissent les dégâts provoqués par ces entreprises se battent pour que ce texte acquiert force de loi.

La pression des opinions publiques est essentielle pour aboutir. Nous, associations et syndicats de Loire-Atlantique, soutenons la proposition d’un traité international contraignant pour les multinationales, afin de faire respecter les droits des peuples et de l’environnement. Et nous exigeons que l’État français soutienne cette démarche et soit moteur sur le plan international afin que celle-ci aboutisse à un accord contraignant.

STOP A L’IMPUNITÉ DES MULTINATIONALES, SIGNEZ LA PÉTITION :

http://stopimpunite.fr/

Signataires en Loire-Atlantique : Alternatiba Nantes, Amis de la Terre 44, Artisan du Monde 44, Attac 44, CCFD-Terres Solidaires 44, UD CGT 44, DAL 44, GIGNV, LDH 44, Maison des Citoyens du Monde, OXFAM Nantes, UD Solidaires 44.

80ème vigilance NPNS 44 le samedi 19 octobre à 15h

Communiqué du collectif Ni Pauves, Ni Soumis 44, Nantes le 14/10/19

Le 80ème rassemblement silencieux « Vigilance NPNS 44 » aura donc lieu le samedi 19 octobre de 15h à 16h à l’angle du Cours des 50 otages et de la rue de la Barrillerie.

Les Vigilances du collectif NPNS visent à manifester pour l’égalité des droits pour les personnes en situation de handicap

 

Débat sur la politique migratoire : les associations réagissent

Communiqué de presse des Etats Généraux des Migrations dont la LdH est partie prenante, le 7 octobre 2019

Débat sur la politique migratoire de la France et de l’Europe

Les associations réagissent et en appellent à une politique migratoire radicalement différente

Quelques heures avant le débat sur la politique migratoire à l’Assemblée nationale, des centaines d’associations, nationales et locales, rassemblées au sein des États Généraux des Migrations (www.eg-migrations.org), dénoncent l’instrumentalisation politique par le pouvoir exécutif des questions migratoires au détriment du respect des droits des personnes étrangères en France. Face à cette offensive qui risque d’aboutir à enfermer, refouler et déporter davantage, à moins soigner, en somme à durcir les conditions d’accueil, les dizaines de milliers de citoyen·e·s engagé.e.s dans les États Généraux des Migrations proposent des alternatives aux orientations que le gouvernement va présenter aux député.e.s et aux sénateur.rice.s, dans la suite du discours du président de la République du 16 septembre. Ces propositions, rassemblées dans le Manifeste des Etats Généraux des Migrations adopté en 2018, sont issues d’un travail de compilation des violations des droits des personnes étrangères observées partout en France et rassemblées dans les Cahiers des faits inacceptables et des alternatives.

Un an à peine après l’adoption de la « Loi pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie » dite « loi Collomb », le gouvernement relance un débat sur l’immigration sans prendre le temps d’évaluer cette loi qui a aggravé la situation humanitaire dans les centres de rétention, n’a pas réglé les problèmes d’engorgement des structures d’accueil, et n’a pas permis de mieux accueillir les personnes qui ont besoin de protection, notamment les mineurs non accompagnés. Pour David Saunier de l’assemblée locale des EGM dans le Calvados, « la situation des personnes migrantes reste le plus souvent déplorable, et la préfecture ne facilite en rien leur accès aux services administratifs ».

Un débat fondé sur des données erronées

« Les arguments du gouvernement pour justifier un nouveau tour de vis dans la politique migratoire reposent sur des données erronées. » a rappelé Dominique Noguères, vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme.

Il en va ainsi du fantasme d’un « tourisme médical » qui grèverait les finances publiques alors que « Les restrictions annoncées sur les derniers filets de sécurité en matière d’accès à la santé pour les étrangers précaires (AME, CMU-C asile) auront un impact grave pour les personnes elles-mêmes et sur la dégradation de la santé publique » s’insurge le Dr Patrick Bouffard, membre du conseil d’administration de Médecins du Monde.

Des conditions d’accès au territoire déjà très restrictives

Le gouvernement prétend que la France serait « trop attractive ». Pourtant la politique de visas très restrictive et la militarisation des frontières intérieures montrent que tout est mis en place par les autorités pour restreindre au maximum les voies de migrations légales et sûres. « Dans un contexte de durcissement croissant des politiques migratoires, le contrôle des frontières l’emporte sur le respect des droits, l’accueil et la protection des personnes exilées. » indique Stéphanie Besson, de l’association Tous Migrants, très active dans le Briançonnais. L’argument d’une supposée « crise migratoire » a permis de justifier un contrôle accru des frontières via de nombreuses entraves sur les parcours des personnes. « Alors que les règles de droit devraient apporter de la sécurité juridique à toute personne confrontée aux dispositifs mis en place par l’État, la zone d’attente et les frontières intérieures de l’espace Schengen sont marquées par un déséquilibre important des forces où la loi laisse une place étroite aux droits, souvent réduits à peau de chagrin par la pratique administrative et policière, sans réel garde-fou.  » selon Laure Palun de l’Anafé.

Comme l’a démontré François Héran, professeur au Collège de France, la France, au regard de sa population, ne se classe qu’au 11e rang des pays européens qui accueillent des demandeurs d’asile, loin derrière Chypre, la Grèce ou Malte. La France se classe même au 17e rang si on prend en compte le revenu par habitant.

Contrairement à la politique actuelle, les associations appellent les députés à remettre en cause le règlement de Dublin, puisque « ce règlement contribue à concentrer la prise en charge des exilé·e·s sur les pays d’entrée, au détriment de la solidarité européenne, qu’il est coûteux et surtout qu’il est synonyme de souffrances et de violations des droits pour les exilé·e·s, balloté·e·s d’un pays à l’autre » rappelle Claire Rodier du Gisti.

Une politique qui ne respecte pas les droits humains et criminalise les citoyen.ne.s solidaires.

Les associations dénoncent aussi le recours renforcé à la privation de liberté (en zone d’attente, aux frontières intérieures ou en rétention) ou aux mesures d’éloignement, alors qu’elles sont à la base de nombreuses violations des droits humains. Elles appellent enfin les autorités françaises à cesser de dénigrer les associations de soutien aux migrants et de criminaliser les aidant.e.s qui veulent uniquement faire vivre le principe de fraternité. Les organisations et collectifs citoyens des Etats généraux des migrations appellent les parlementaires à regarder le sujet de l’accueil en face et à ne pas se baser sur des diagnostics mensongers pour donner un blanc-seing à une politique attentatoire aux droits et la dignité des personnes qui ont tout quitté, le plus souvent au péril de leur vie, pour fuir la guerre, les violations de leurs droits fondamentaux et la misère. Elles exigent un accueil digne et inconditionnel, et appellent les parlementaires à débattre des moyens à mettre en œuvre pour que cesse la « crise de l’accueil des exilé.e.s » qui caractérise notre pays depuis plusieurs années. Elles les invitent à s’associer à la construction de la paix sociale de demain et à ne pas entraver les initiatives de la société civile qui œuvrent en ce sens.

Les Etats Généraux des migrations sont constitués de 470 associations dont vous pouvez trouver la listes à l’adresse suivante https://eg-migrations.org/Les-organisations-signataires-de-la-tribune-de-juin-2017