Chacun a le droit de manifester normalement

Communiqué du collectif Observatoire nantais des Libertés – Nantes le 20/12/19

L’Observatoire nantais des libertés (ONL) est présent aux différentes manifestations afin de regarder l’exercice du droit de manifester.

Une manifestation pour l’hôpital public prévue de longue date et annoncée était appelée le mardi 17 octobre à 14h30 devant le CHU Hôtel Dieu.

Cette manifestation s’est rassemblée alors que les forces de l’ordre cherchaient à disperser les manifestants restés sur place après la fin de la manifestation du matin pour les retraites terminée à la croisée des tramways.

La manifestation pour l’hôpital public est dans un premier temps encerclée par les forces de l’ordre ce qui empêche de nombreuses personnes de la rejoindre et le défilé d’avoir lieu. Des personnels hospitaliers manifestants se replient dans l’enceinte de l’hôpital. Après négociation par les représentants syndicaux auprès des forces de l’ordre, le défilé est permis mais vers le Bd Jean Monnet ce qui n’était pas le parcours annoncé. La manifestation est immédiatement prise sous des tirs de gaz lacrymogène qui se poursuivent jusqu’à proximité du Pont Audibert, tirs suffisamment denses pour incommoder une vingtaine de patientes dans la maternité à proximité qui ont été changées de chambre. Les manifestants reviennent alors vers le CHU et le Cours Olivier de Clisson. Nouveau blocage par les forces de l’ordre, nouvelle négociation par les représentants syndicaux. La manifestation peut avancer d’une courte distance mais est encore une fois repoussée violemment vers la Chaussée de la Madeleine et de nouveau prise sous des lancers de gaz lacrymogène.

Il n’est pas acceptable que les forces de l’ordre « nassent » une manifestation pas plus qu’elles modifient le parcours annoncé d’une manifestation à coups de gaz lacrymogène. Cette manifestation pour l’hôpital public a été empêchée de se dérouler normalement par les forces de l’ordre. Il y a là une atteinte au droit de manifester. La Préfecture et la hiérarchie de la police portent la responsabilité de ce qui s’est passé.

Pour l’ONL, les personnes qui veulent manifester doivent pouvoir le faire librement et en sécurité. La Préfecture et la police ont une double mission de maintien de l’ordre public : protéger les personnes, manifestants et riverains et faire respecter les libertés dont le droit de manifester.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse. ONL@rezocitoyen.net

 

Ni Pauvres, Ni Soumis – 81ème rassemblement silencieux le 21 décembre 2019

Communiqué du Mouvement inter associatif Ni Pauvres Ni Soumis – Nantes le 18/12/19

Le mouvement inter associatif « Ni Pauvres Ni Soumis » dont notre association est partie prenante tiendra son 81ème rassemblement silencieux le 21 décembre de 15h à 16h angle de la rue de la Barillerie et du cours des 50 otages.
Merci de venir soutenir ce mouvement qui lutte  pour que les personnes en situation de handicap accèdent à un revenu décent.

Spectacle « Les porteurs d’espoir » – le 20/12/19 – Maison de quartier des Dervallières

Communiqué de la section – Nantes le 17/12/19

La Ligue des droits de l’Homme avec le Théâtre d’Ici ou d’Ailleurs
vous invite à venir voir le spectacle « Les porteurs d’espoir »

Photos Xavier Curtat

Synopsis ci-dessous et bande-annonce en cliquant ici :

Ouh ouh….Ça chauffe !!! Des militantes et des militants de la Ligue des droits de l’Homme,

oscillant entre rigolades et révoltes, refont le monde avec énergie !
Au fil de leurs échanges passionnés, on croise madame Elouazani et ses déboires à la Préfecture, des féministes rappeuses, des salarié.e.s en lutte.

Des gens comme nous ou comme nos voisins, des gentils, des moins gentils, des drôles et des moins drôles !
Par le filtre du théâtre et de la chanson, la folle mission de ce spectacle, joyeux et émouvant, est d’aller à la rencontre du public, dépasser les préjugés et ouvrir le débat !!!

Durée : 1h
Entrée libre

L’événement Facebook

 

 

Journalistes et observateurs encore victimes de tirs de LBD : l’ONL demande à nouveau l’interdiction de son usage

Communiqué du collectif Observatoire Nantais des Libertés – Nantes le 10/12/19

Nous lisons dans le journal numérique Ouest-France du 6 décembre 2019 qu’au cours des manifestations du 5 décembre 2019 « deux journalistes ont été blessés alors qu’ils couvraient l’événement ». Le Club de la presse Nantes Atlantique « condamne ces violences et s’interroge : que faut-il pour qu’il y ait une désescalade ? ». L’Observatoire nantais des libertés (ONL) s’associe à cette condamnation et partage cette interrogation.

A cette même date du 5 décembre, un observateur de l’Observatoire toulousain des Pratiques Policières, parfaitement identifiable et distinct du groupe de manifestants, à été frappé par une balle de Lanceur de Balles de Défense (LBD) alors que la situation ne justifiait en rien l’usage de cette arme.

Ces évènements montrent à nouveau que les journalistes comme les observateurs sont de plus en plus victimes des tirs de LBD ou de grenades, ce qui interroge sur le caractère ciblé de ces tirs ou sur la non maîtrise de leur usage.

Ils nous amènent à souligner encore une fois le caractère dangereux et non contrôlé de l’usage du LBD, cause des plus graves blessures parmi les manifestants. L’ONL au niveau local, comme de nombreuses organisations au niveau national, a demandé depuis longtemps l’interdiction de l’usage de cette arme par les forces de l’ordre dans le cadre du maintien de l’ordre.

Les observateurs de l’ONL continueront à effectuer leur mission citoyenne d’observation des manifestations et de vigie de la liberté de manifester.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, Association France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse. ONL@rezocitoyen.net

Rassemblement avec collecte solidaire (destinée à l’Autre Cantine) mercredi 4 décembre de 17h à 19h

Communiqué du collectif « Personne à la rue » – Nantes le 3/12/19

Rassemblement avec collecte solidaire (destinée à l’Autre Cantine)
mercredi
4 décembre de 17h à 19h – centre ville – angle rue Barillerie / 50 Otages
Objectif : INFORMER les citoyens  la situation des personnes à la rue dans la métropole et DENONCER le non respect de la loi d’Hébergement Inconditionnel
Besoin de TOUS pour tracter et échanger avec les citoyens

Rassemblement ce lundi 2 décembre devant le consulat d’Algérie à Nantes

Communiqué de la section – Nantes le 1/12/19

La section LdH de Nantes et du pays nantais invite au rassemblement ce lundi 2 décembre à 18h devant le Consulat d’Algérie, 57 rue du Général Buat à Nantes, pour la libération immédiate et sans conditions de Louisa Hanoune et de tous les détenus d’opinion en Algérie.

La section lira le texte ci-joint lors de ce rassemblement.

« La LDH, section de Nantes et du Pays nantais, exige  la libération immédiate et sans conditions des détenus d’opinion en Algérie.

En Algérie, depuis le 22 février 2019, un mouvement « Hirak » de contestation populaire inédit et massif, se rassemble en une vaste manifestation tous les vendredis à Alger.

Malgré des interdictions de manifester, une bonne partie de la jeunesse (notamment) est dans la rue, réclamant l’éviction « de responsables politiques corrompus, corrupteurs et prédateurs  », « l’ouverture d’une société bloquée ».

Les manifestants et manifestantes revendiquent « le droit d’avoir un avenir ».
Le « Hirak » exige le démantèlement du « système politique » au pouvoir depuis 1962.
Il a obtenu en Avril, la démission de Abdelaziz Bouteflika (Pt depuis 1999).
Les manifestants disent « NON à des élections présidentielles, le 12 Décembre, qui ne feraient que régénérer ce système »

Parmi ceux-ci, Louisa Hanoune, célèbre figure politique de l’opposition depuis des décennies, est emprisonnée depuis le 9 Mai.
Son expression, son action politiques sont criminalisées. En effet, elle a été jugée et condamnée à 15 ans de prison pour « Atteinte à l’autorité militaire » et « Complot contre l’Etat » ! Elle fait appel de ce jugement.
Qui est Louisa Hanoune ?
. Elle dirige un parti politique trotskiste, le Parti des  Travailleurs (PT)… Elle est députée, d’ailleurs élue à 5 reprises.
. Elle a été 3 fois candidate aux élections présidentielles dès que « l’ouverture au multipartisme » a rendue la chose possible.
. Féministe, elle dénonce Le code de la famille.

Ses revendications capitales pour l’Algérie sont : les instaurations d’une Démocratie et le respect des Droits de l’Homme.

Comment y parvenir ? Il s’agirait pour elle et pour bon nombre de militants à ses côtés, de mettre en place – d’élire – une Assemblée Constituante destinée à rédiger une Constitution nouvelle, visant donc, un changement de système, de régime et pas seulement un changement de responsables politiques, d’ailleurs perpétuellement puisés dans cette oligarchie militaire toute puissante.

Souvenons-nous : en 1987, déjà, la jeunesse était dans la rue. La répression fut mortelle.
Deux chefs historiques de la Guerre d’Algérie -Ahmed Ben Bella (MDA) et Hocine Aït Ahmed (FFS)- n’ont pu accepter que l’armée tire sur cette jeunesse. Ils ont réussi à faire taire leurs antagonismes pour s’allier et construire pour la première fois depuis 1962, un projet, une alternative démocratique au régime d’Alger. L’avocat Ali Mécili, cheville ouvrière de cette initiative, a été assassiné en Avril 1987, à Paris.

Et tant de manifestations ou d’actes de résistance ont été violemment réprimées depuis…

Aujourd’hui, des moyens lourds sont mis en œuvre pour disperser les manifestations comme pour ce 41ème vendredi. Ils sont accompagnés de centaines d’arrestations arbitraires et d’emprisonnements, d’intimidations de journalistes, d’universitaires, d’étudiants, de syndicalistes, d’avocats, de défenseurs des Droits de l’Homme et plus généralement de manifestants pacifiques.
Toute alternative démocratique serait-elle, hier comme aujourd’hui, interdite aux Algériens ?La section de Nantes et du Pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme exige la libération immédiate et sans conditions des détenus d’opinion en Algérie. »