Communiqué de presse
Les familles qui habitaient le bidonville sur l’Île de Nantes, rue St Domingue, ont déplacé leur trente caravanes sous la menace d’une expulsion imminente le lundi 20 novembre, vers un terrain voisin. Cette expulsion n’avait pas été demandée par le propriétaire du lieu. La police est requise pour une nouvelle expulsion demain matin, mercredi 8 décembre. Pour un déplacement vers un nouveau terrain ? Illégal puisque contrairement au projet de Résorption des Bidonvilles porté par la Dihal, aucune proposition n’est faite d’un lieu, éventuellement temporaire qui permette à ces familles de continuer leur intégration par le travail et la scolarisation des enfants, en attendant que les demandes de logements qu’ils sont plusieurs à avoir faites soient validées.
Le Collectif Romeurope agglomération nantaise est une fois de plus scandalisé par le traitement appliqué à ces familles, de façon répétée, sans égard pour les conditions de pandémie et d’avis de tempête. Devrions-nous nous habituer ?
Le Collectif invite la presse à être présente sur place ce mercredi matin 8 décembre, à partir de 8h30, rue de Guyane sur l’Île de Nantes.