Des moyens pour l’hôpital public. Rassemblement vendredi 21 janvier – 09h15 – 51 Bd Gustave Roch Nantes

MM. Castex et Véran viennent poser la première pierre du nouveau CHU ce vendredi vers 10h40 (l’horaire initial prévu 9h15 a été retardé). Ce projet qui réduira les capacités du CHU à répondre aux besoins de soins de la population de notre région.
Le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous, auquel participe notre section, est cosignataire de l’appel à un rassemblement à partir de 9h15 au niveau du 51 Bd Gustave Roch. Nous vous appelons à y participer.

L’équipe d’animation  de la section.

Section de Nantes et du pays nantais 
4 place de la Manu
44000 Nantes
02 51 86 22 39
nantes@ldh-france.org
https://site.ldh-france.org/nantes/
www.facebook.com/LDH.Nantes

PS: le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous n’a pas de logo propre, c’est pourquoi c’est le logo de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité à laquelle nous appartenons, qui apparaît dans le tract.

Invitation soirée PUI – Serge D’Ignazio / Reportage militant – mardi 25 janvier 19h

Chers ami.e.s,
Nous vous transmettons l’invitation à la soirée PUI (pratiques et usages de l’image) organisée le mardi 25 janvier, en présence de Serge d’Ignazio, photographe et militant, partenaire de la LdH au niveau national.
Au plaisir de vous y retrouver,

Reportage militant 
 
Serge D’Ignazio

mardi 25 janvier 2022 à 19h
Maison des syndicats (salle F)

Boulevard de la Prairie au Duc, 44000 Nantes
Qu’est-ce que ça change dans le travail d’un photographe, ou photojournaliste, de photographier des sujets dont il est proche, des luttes sociales auxquelles il adhère ou participe. Est-il militant et photographe, ou bien photographe et militant, ou encore journaliste engagé, concerné… ?
 Depuis de nombreuses années Serge D’Ignaziophotographie et documente les manifestations parisiennes et en particulier les mobilisations contre la Loi travail ou celles des Gilets jaunes. Il nous emmène au cœur des défilés et parfois au plus près des affrontements avec les forces de l’ordre. Au-delà de la prise de vue, ses engagements se traduisent dans ses modes de diffusion, sur les réseaux sociaux évidemment, mais également par des publications dont les ventes soutiennent l’action de la Ligue des droits de l’Homme. Plus d’infos sur son travail ICI *** PUI reçoit le soutien du Conseil départemental de Loire-Atlantique, de la Région des Pays de la Loire et de la Ville de Nantes.

PUI est membre du Pôle arts visuels Pays de la Loire
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Communiqué LdH, Saf : Un élu ne doit pas dire cela

Ligue des droits de l’Homme
Syndicat des Avocats de France

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 10 janvier 2022

Un élu ne doit pas dire cela

Pascal Bolo, adjoint chargé de la sécurité à la mairie de Nantes, a écrit dans un tweet, le 31 décembre, « Passage à la croisée des trams à Commerce. Les indésirables sont là » ; celui-ci maintient dans le journal Ouest-France, le 4 janvier, « D’où qu’elle vienne et quelle que soit son histoire, une personne qui s’installe et qui est source de délinquance ou de nuisance est indésirable ».

Pour la Ligue des droits de l’Homme et le Syndicat des Avocats de France, l’utilisation par un élu du terme « indésirable », dans ce contexte, n’est pas acceptable.

D’abord, parce qu’il ne distingue pas les actes des auteurs de ces actes : il peut y avoir des comportements « indésirables » mais pas des « personnes indésirables ».

Ensuite, parce que l’utilisation de ce type de vocabulaire conduit, trop souvent à l’heure actuelle, à la stigmatisation des personnes à la faveur du soupçon, à des glissements qui peuvent déboucher sur le rejet de l’autre.

Enfin, si des comportements de délinquance existent, si des situations et des faits sont pointés, il appartient aux pouvoirs publics de les affronter. 

Si une personne commet une infraction à la loi, elle est sanctionnée si elle est reconnue coupable ; c’est là le travail de la justice.

Nos organisations rappellent que tout un chacun fait partie de la société et ne peut en être exclu. Nous attendons des élu.es une parole publique qui contribue au vivre ensemble conjuguée à des actes d’inclusion de toutes et tous sur notre territoire.

POUR L’HÔPITAL PUBLIC ! – Rassemblement – Mardi 11 janvier – 10h00 – Miroir d’Eau

Chère amie, cher ami, 

Une journée nationale d’action du secteur santé et santé-social est organisée le mardi 11 janvier prochain.

Nous vous transmettons l’appel du Collectif Nantais pour le Droit à la Santé et à la Protection Sociale pour Toutes et Tous, auquel notre section participe, à participer au rassemblement à partir de 10h00 au Miroir d’Eau face au château d’Anne de Bretagne.

PARTICIPONS A LA JOURNÉE D’ACTION DU 11 JANVIER POUR L’HÔPITAL PUBLIC !

« Quoi qu’il en coûte » avait dit le Président de la République à l’hôpital de Mulhouse en 2020 ! La COVID est toujours là, mais les promesses n’ont été qu’un feu de paille et c’est avec encore plus de détermination que le gouvernement met en place la stratégie Ma Santé 2022 : moins d’hôpital public pour plus d’ambulatoire, ou, but moins avoué encore, pour plus de privé !

La médecine de ville, exsangue, ne peut suppléer l’hôpital, prendre en charge les malades sortis trop tôt ou les soins d’urgence !

Les urgences, le gouvernement a trouvé la solution : faire payer un forfait, excluant ceux qui ne peuvent en faire l’avance !

Épuisés, désabusés par une gestion comptable faisant fi de l’humain, les soignants désertent en nombre !

La catastrophe sanitaire est au rendez-vous avec des retards de prises en charge criminels malgré le dévouement des soignants !

Le maintien des brevets empêche de protéger la santé de tous et de limiter l’apparition de variants.

Avec les organisations syndicales des personnels hospitaliers et les collectifs, la Coordination Nationale des comités de défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité appelle à participer à la journée d’action du 11 janvier pour exiger un véritable plan pour l’hôpital public assurant un personnel en nombre suffisant, bien considéré, rouvrant des lits, assurant partout les urgences dans la proximité, garantissant l’accès aux soins de toutes et tous partout !

À Nantes, nous invitons les citoyennes et citoyens à rejoindre à 10h00 au Miroir d’eau le rassemblement organisé par la CNT, SUD Santé Sociaux, ARIFTS Solidaires étudiants, FO, FSU, CGT Santé Action Sociale.

Collectif nantais

Pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous

ATTAC 44, CSF 44, Le Planning Familial 44, LDH (section de Nantes et pays nantais), Ni pauvres ni soumis 44, UD 44 CGT, FGR-FP 44, FSU 44, SMG 44, SUD Santé Sociaux 44, Association de Veille Écologique et Citoyenne Nantes, Ensemble !44, France Insoumise santé 44, GDS44, Saint Herblain en Commun.

Communiqué LdH, Mrap : Refusons les propos inacceptables

Ligue des droits de l’Homme

Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 7 janvier 2022

Refusons les propos inacceptables

A la sortie d’une visite du commissariat de police de Nantes, Valérie Pécresse, candidate à l’élection présidentielle, accompagnée d’Eric Ciotti et de Laurence Garnier, élue nantaise et sénatrice, a déclaré : « Ils [les policiers] nous ont décrit une délinquance souvent étrangère, avec l’impossibilité de renvoyer chez eux des délinquants étrangers qui ont commis des délits chez nous (…) on voit des délinquants, des réseaux mafieux étrangers et des faux mineurs isolés qui commettent des délits à répétition puisqu’il n’y a pas de réponse judiciaire ». Presse-Océan, Ouest-France, 31 décembre 2021.

Non Mme Pécresse, la délinquance dans notre pays, à situation sociale équivalente, n’est pas davantage le fait d’étrangers que de français. Les étrangers condamnés pour des actes de délinquance ne sont pas et n’ont pas à être expulsables car il s’agirait alors à leur encontre d’une double peine qui rompt l’égalité de tous devant la justice : la sanction pénale et l’expulsion. Non Mme Pécresse, les jeunes étrangers commettant des actes de délinquance qui sont poursuivis en justice font l’objet d’une évaluation de minorité ou de majorité et sont jugés comme mineurs ou comme majeurs, avec les voies de justice correspondantes, comme les mineurs et majeurs français.

Mme Pécresse, vous choisissez de faire l’amalgame entre étrangers, délinquance, mineurs et réseaux mafieux.

Ces propos stigmatisent les étrangers et particulièrement les mineurs en les présentant comme une menace et attisent la politique de la peur. Ces propos contribuent au rejet de l’autre et empruntent aux idées des extrêmes droites en reprenant notamment la proposition de double peine pour les étrangers. Ces discours doivent cesser parce qu’ils conduisent à opposer entre elles les personnes qui vivent dans notre pays. Ces discours sont dangereux pour notre société.

Face à ces discours, nous opposons les valeurs d’égalité réelle d’accès aux droits pour toutes et tous et demandons que les personnes en responsabilité politique décident enfin de fournir les moyens pour vivre ensemble, libres, égaux et solidaires.

Communiqué commun « Le village de Bamboula » : une atteinte à la dignité humaine

CGT Snam (Confédération Générale du Travail Syndicat national des artistes et musiciens)


Gasprom (Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés de Nantes)


LDH (Ligue des droits de l’Homme)


MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)

COMMUNIQUÉ

Nantes, le 5 janvier 2022

 » Le Village de Bamboula  » : une atteinte à la dignité humaine

Les chaînes de télévision France 3 Pays de la Loire et France 2 (*) s’apprêtent à diffuser un film de 52 minutes intitulé « Le Village de Bamboula » qui revient sur les événements de 1994 au sein du Safari Africain de Port-Saint-Père à quelques dizaines de kilomètres de Nantes.

Ne pouvant que nous réjouir de voir cette histoire enfin écrite 28 ans après les faits, nous rappelons aujourd’hui que notre implication aux côtés de très nombreuses autres organisations syndicales ou associatives nantaises avait constitué le sursaut salutaire contre une initiative condamnable dans sa nature comme dans sa réalisation concrète. C’est d’ailleurs ainsi qu’en avait finalement jugé le Tribunal de Grande Instance de Nantes estimant qu’exposer des êtres humains aux côtés d’animaux dans un zoo, au surplus en refusant aux personnes l’accès à un certain nombre de droits fondamentaux (liberté de circuler, repos, salaires minimums, scolarisation des enfants…) constituait une atteinte à la dignité humaine. Nos organisations avaient d’ailleurs obtenu à l’époque le franc symbolique de dédommagement qu’elles demandaient à la Justice.

Mais cette affaire ne fut pas que cela et la résonance qu’aura la diffusion de ce film sera proportionnelle à la vigueur des débats qui traversent la société française : le racisme, la condition sociale des personnes immigrées, l’égalité réelle, les rapports entre l’ex-puissance colonisatrice et les personnes qui en ont été victimes, l’image des personnes racisées dans une société qui peine tant à refléter la diversité d’origine de ses membres, autant de questions brûlantes que ce retour sur ce qui s’est passé dans les environs de Nantes il y a 28 ans permettra d’évoquer.

* le jeudi 6 janvier, à 22 h 35, et mardi 11 janvier, à 9 h 45, sur France 3 Pays de la Loire et le mardi 18 janvier, à 23 h 55, sur France 2.