Chaque année, depuis 1991, la Ligue des droits de l’Homme organise le concours national « Écrits pour la fraternité », dont le thème était cette année « Rien n’est tel que le rêve pour engendrer l’avenir ». Le concours est ouvert aux classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels. En proposant aux enfants et jeunes de s’exprimer librement sur un thème lié aux droits humains, l’association souhaite apporter sa contribution à la formation de celles et ceux qui seront les citoyennes et citoyens de demain.
L’œuvre de la classe de 4ème D Dispositif Monde du Collège Hector Berlioz de Nantes, « Déclaration pour la paix, un rêve d’avenir », avait été sélectionnée par la section de Nantes et a obtenu le premier prix national de travaux collectifs 4e-3e. Voici le lien de téléchargement de cette œuvre, ainsi que le lien de téléchargement de la vidéo qui l’accompagne.
La section nantaise de la Ligue des droits de l’Homme propose, en association avec NOSIG le centre LGBTQI+ de Nantes, un ciné-débat autour du film « Visa pour la liberté » (Titre original : Mr. Gay Syria)
lundi 23 mai à 20h30 au Concorde
Le débat qui suivra, animé par des militants de la LDH et de NOSIG, sera l’occasion d’évoquer les entraves aux libertés de circulation, les atteintes aux droits, les discriminations faites aux personnes homosexuelles, notamment en Syrie, puis en Turquie, sujet de ce film.
L’armée israélienne a tué de sang froid une journaliste palestinienne, Shirin Abu Akleh alors qu’elle couvrait pour Al Jazeera un des nombreux raids de l’armée israélienne dans le camp de Jénine.
Un autre journaliste, Ali Samoudi également du camp de Jénine a reçu une balle dans le dos et est soigné à l’hôpital. Cet assassinat intervient après que 20 jeunes Palestiniens et Palestiniennes ont été tués par Israël à Jénine et dans les environs durant le seul mois d’avril.
Cette armée d’occupation ne tolère aucun témoin de ses crimes.
Samedi 14 mai, nous nous rassemblerons à 15 heures -sur le cours des 50 otages ( carrefour rue de la Barillerie)
– En solidarité avec nos partenaires et amis du camp de Jénine.
– Pour exiger
– que cesse cette violente occupation de la Palestine par Israël
– qu’enfin des sanctions de l’Union européenne et de la France soient appliquées envers l’Etat israélien agresseur qui se moque de toutes les lois internationales.- que le gouvernement français facilite l’enquête engagée par la Cour Pénale Internationale sur les crimes de guerre en Palestine Soyons nombreux pour affirmer notre solidarité et ces exigences.
La Ligue des droits de l’Homme, partie prenante du Collectif Ukraine de Nantes, appelle à ce rassemblement-veille pour l’Ukraine vendredi 13 mai – 18h30 Nantes – place Graslin.
Nous relayons cet appel à un rassemblement pour le droit à l’IVG ce samedi 7 mai 14h Nantes – place Graslin.
Nous le savons, nos droits ne sont jamais acquis. L’appropriation du corps des femmes par le patriarcat a la peau dure comme le démontrent les révélations du journal Politico. Les effets délétères des politiques réactionnaires du gouvernement républicain de Donald Trump et des mouvements anti-avortement se poursuivent malgré le changement politique démocrate à la présidence des USA.
Le journal Politico (1) a révélé le 2 mai 2022 que des menaces pèsent sur la jurisprudence dite « Roe vs Wade ». D’après cette jurisprudence, le droit à l’avortement est garanti par la Constitution au titre du respect de la vie privée. Le journal affirme cela en s’appuyant sur l’avant-projet d’une décision majoritaire de la Cour Suprême américaine le 10 février dernier (2) rédigée par le juge conservateur Samuel Alito. Le texte prétend que l’arrêt Roe vs Wade serait « infondé » et doit faire l’objet de négociations jusqu’au 30 juin de cette année (3).
Comment une telle régression a-t-elle été rendue possible ?
Donald Trump, adversaire déclaré du droit à l’avortement, avait à l’époque de son mandat œuvré contre celui-ci en nommant à la Cour Suprême trois magistrats conservateurs. Ils confortaient ainsi sa majorité antichoix comptant 6 juges sur les 9 que dénombre la Cour Suprême. C’est cette même cour voulue par Trump qui n’a pas empêché la promulgation d’une loi texane limitant le droit à l’avortement aux 6 premières semaines de grossesse et c’est en délibérant au sujet d’une loi de l’état du Mississipi, qui remet en question le délai légal pour recourir à un avortement qu’une majorité des juges de la Cour Suprême s’est dite prête à annuler purement et simplement l’arrêt Roe vs Wade. Le document publié par Politico concerne ces délibérations. (3)
Si cette décision entre en vigueur, le droit à l’avortement aux USA ne sera plus garanti par la Constitution, la décision de maintenir l’accès à l’avortement pour les femmes sera donc laissée à l’appréciation de chaque Etat. Ce serait près de 26 États qui pourraient décider d’interdire l’avortement, ce qui affecterait 36 millions de femmes selon Planned Parenthood action Fund. Par ailleurs, interdire l’avortement ne signifie pas qu’il en y aura moins. Les femmes qui ont besoin d’avorter trouveront un moyen de le faire et beaucoup seront obligées de se tourner vers des méthodes dangereuses qui pourraient causer des dommages graves, voire entraîner la mort. Les femmes précaires et marginalisées qui ont déjà des difficultés d’accès aux soins, seraient d’autant plus impactées. Cela constituerait une immense régression en termes de droits des femmes dans le pays et un symbole effroyable pour le monde entier ! (2)
Nous, collectif avortement Europe, dénonçons une menace inadmissible au droit à disposer de notre corps !
Les membres du Collectif Avortement Europe dont notamment :
ANCIC, ANSFO, Collectif CIVG Tenon, Democracy, FSU, Fédération SUD Santé Sociaux , Collectif National pour le Droit des Femmes, CADAC, Osez Le Féminisme, Parti Communiste, le Planning Familial, Union syndicale Solidaires Marche Mondiale des Femmes France
Jeudi 5 mai à 9h00 au Tribunal Judiciaire de Nantes.
La Maison des Familles bientôt fermée !
Qui accueillera les familles et les femmes seules qui dorment dans les rues de Nantes ?
Jeudi 5 mai, les habitants de la Maison des Familles de la Fraternité sont convoqués au tribunal judiciaire. Mobilisons nous à leurs côtés et rendons la réalité des sans abris visibles ! Les occasions sont rares pour se regrouper et dénoncer ensemble la politique gouvernementale de non-accueil des exilé.e.s et la non-politique d’hébergement d’urgence ; mais ceci en est une !
En juillet 2020, la réquisition citoyenne de ce lieu vide, inhabité depuis plusieurs mois, a répondu à un besoin urgent d’accueil de nombreuses familles et femmes seules dormant dans les rues de Nantes. Les associations et collectifs de terrain étaient alors débordés par l’urgence.
Depuis, cette maison surnommée « La Maison des Familles de la Fraternité » a toujours eu pour but d’accueillir familles et femmes seules laissées à la rue sans aucune solution d’hébergement apportée par les services de l’État.
Aujourd’hui, ce sont près de 400 personnes, adultes et enfants, qui y ont trouvé un toit temporaire en attente d’une réponse d’hébergement. Elles y ont aussi trouvé la présence de bénévoles pour leur apporter une aide humaine, alimentaire, sociale, administrative ou même juridique.
Cette maison a prouvé la nécessité de son existence à Nantes. Quelles seront les conséquences d’un expulsion pour les habitants ? Qui accueillera les prochaines familles et femmes seules laissées à la rue sans réponse des services de l’État ?
À l’heure où l’État durcit toujours plus sa répression anti-occupation ET manque toujours à son devoir de mise à l’abri, ne laissons pas cette réalité invisible aux yeux de tous comme elle l’est encore trop, rassemblons nous pour porter la voix des habitants d’aujourd’hui, des habitants de demain et celles de ceux qui n’ont toujours pas de toit !
Les habitants et bénévoles de la Maison des familles seront au tribunal pour l’heure de la convocation à 9h, l’appel à mobilisation commence à partir de 9h. Les journalistes seront présents à 10h30.
Le Syndicat de la Magistrature (SM), le Syndicat des Avocats de France (SAF) et le Syndicat de la Médecine Générale (SMG), en partenariat avec le collectif « droit à la santé » dont nous sommes partie prenante organisent une soirée débat sur la souffrance au travail, le 11 mai à 18h30, à La Conciergerie, 24 Mail des Chantiers, île de Nantes. Vous pouvez y participer en vous inscrivant via le lien suivant : https://framaforms.org/soiree-debat-deconstuire-la-souffrance-au-travail-11-mai-2022-18h30-1649272619