Communiqué ONL : Une nouvelle montée de la tension

Nantes, le 14 mars 2023

Manifestation du 11 mars contre la réforme des retraites

Une nouvelle montée de la tension

La manifestation allait du Miroir d’eau au parking Gloriette en passant par la préfecture et le cours des 50 Otages.

Alors que sur le cours des 50 Otages, à la hauteur de la rue des Halles, des personnes portent des coups à la devanture d’un magasin, mettent le feu à des poubelles et reviennent dans le cortège, les forces de l’ordre interviennent avec des tirs de grenades lacrymogènes. Elles le font en arrosant très largement, depuis les côtés, le cours et tous les participants à la manifestation puis se mettent en travers du cours. S’en suivent des heurts jusqu’au rond-point du CHU avec des personnes jetant des projectiles, les forces de l’ordre noyant de lacrymogène à plusieurs reprises tous les participants de la tête de manifestation, chargeant et utilisant des grenades de désencerclement. La tête de la manifestation a alors été déstructurée pendant un assez long moment ; des terrasses de café ont été impactées.

Il n’est pas normal que tous les participants à une manifestation subissent la réaction des forces de l’ordre à des incidents survenant sur les côtés de celle-ci. De nombreux manifestants ont perçu une sur-réaction des forces de l’ordre, comme s’il fallait mettre en exergue les heurts.

Les participants à une manifestation doivent pouvoir manifester de la façon la plus satisfaisante possible sans être pris dans des nuages de gaz lacrymogène. Ces situations peuvent avoir pour effet de dissuader des personnes de participer à des manifestations. Il s’agit là d’une atteinte au droit de manifester.

Les forces de l’ordre étaient très nombreuses, présentes de manière ostentatoire et avec une attitude ressentie comme agressive par de nombreux manifestants ; des lanceurs de balle de défense (LBD) étaient présents et ont mis en joue des manifestants.

L’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) réitère sa mise en garde sur les risques que font encourir, pour toutes les personnes – manifestants et policiers -, l’escalade de la tension.

Une nouvelle fois, l’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter totalement la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestants, et les biens en accomplissant cette mission de manière adaptée et proportionnée.

L’ONL comme de nombreuses organisations et institutions au niveau national, demande depuis longtemps l’interdiction de l’usage du LBD par les forces de l’ordre dans le cadre du maintien de l’ordre, arme qui peut provoquer des dommages irréversibles aux manifestants.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association

ONL@rezocitoyen.net

Appel à manifester mercredi 15 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mercredi 15 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 10h30, Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, rond-point Esso
  • à Clisson : 15h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h, devant la mairie

A Nantes, rendez-vous LdH 10h30 arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ci-dessous, le communiqué national de la LDH. —————————————————————Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
Communiqué LDHParis, le 28 février 2023
Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.
Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, avec une procédure amorcée par le gouvernement constituant un véritable déni de démocratie.En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.
Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.
La mobilisation sans précédent qui se poursuit depuis plusieurs semaines à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.
C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales.
1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

Communiqué ONL : Une montée risquée de la tension

Observatoire nantais des libertés (ONL)

Communiqué

Nantes, le 10 mars 2023

Manifestation du 7 mars contre la réforme des retraites à Nantes

Une montée risquée de la tension

L’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) est présent à différentes manifestations, quelque soit le sujet, pour observer l’exercice du droit de manifester.

La manifestation allait du Miroir d’eau aux Nefs en passant par la préfecture et le cours des 50 Otages.

En comparaison avec les dernières manifestations, les forces de l’ordre, dont la Brigade Anti Criminalité, ont été présentes de manière plus ostentatoire, ont agi en prenant moins de précautions avec les manifestants et ont utilisé des Lanceurs de Balles de Défenses (LBD). De nombreux manifestants ont ressenti une forme de raidissement des forces de l’ordre dans leur réponse aux jets de projectiles ce qui a fait monter la tension, comme s’il fallait mettre en exergue les affrontements, et eut des conséquences négatives sur l’ensemble de la manifestation.

Ainsi, un groupe de manifestants a voulu sortir du parcours par la rue de la Barillerie et a été refoulé par les forces de l’ordre qui ont alors très largement arrosé de grenades lacrymogènes, en les tirant de cette rue et depuis la rue d’Orléans par-dessus la foule ; de la place du Cirque à la croisée des trams, tous les participants à la manifestation ont été impactés et le cortège coupé pendant un assez long moment. Des heurts ont suivi avec jets de projectiles et tirs de grenades lacrymogènes.

Plus loin, un groupe de manifestants est sorti du parcours par la rue de la Verrerie en jetant des projectiles en direction des forces de l’ordre qui ont de nouveau lancé des grenades lacrymogènes en quantité importante ce qui a impacté tous les manifestants.

Des affrontements ont eu lieu bd Léon Bureau avec jets de projectiles, poubelles enflammées, tirs de grenades lacrymogènes et charges ; les manifestants en queue de cortège ont eu des difficultés pour arriver au terme de la manifestation. Par la suite, les forces de l’ordre ont contrarié, côté quai de la Fosse, le passage de personnes qui, après la manifestation, quittaient les Nefs par le pont Anne de Bretagne.

Le conducteur et les trois occupants du fourgon avec remorque de La Cantine ont été interpellés et leur véhicule pris par les forces de l’ordre alors que la manifestation était terminée et qu’ils quittaient avec les derniers véhicules l’esplanade des Nefs. Deux d’entre eux sont restés en garde à vue jusqu’au lendemain matin. Il semble que les motifs de cette interpellation soient peu clairs et ne leur aient pas été signifiés. Cette interpellation, de par son caractère arbitraire, paraît procéder d’une logique  d’intimidation et de montée de cette tension.  

La gestion des heurts par les forces de l’ordre a induit des atteintes au droit de manifester pour les participants à la manifestation.

L’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter totalement la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestants, et les biens en accomplissant cette mission de manière adaptée et proportionnée.

L’ONL comme de nombreuses organisations et institutions au niveau national, demande depuis longtemps l’interdiction de l’usage du LBD par les forces de l’ordre dans le cadre du maintien de l’ordre, arme qui peut provoquer des dommages irréversibles aux manifestants.

L’ONL appelle à la vigilance permanente sur l’exercice des droits et des libertés.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association

ONL@rezocitoyen.net

Appel à manifester samedi 11 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le samedi 11 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 14 h, Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, rond-point Esso
  • à Clisson : 10h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h30, place de la mairie

A Nantes, rendez-vous LdH 14h arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ici, le communiqué national de la LDH. 

Un 8 mars de combats pour les droits des femmes

La section de Nantes et du pays nantais de la LDH soutient l’appel du Collectif droit des femmes de Nantes à participer à :

Manifestation, grève féministe Nantes 10h30 place Royale pour rejoindre à 12 h au Miroir d’eau les autres organisations syndicales pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes – égalité femmes/hommes – retraites.

Appel du Collectif droit des femmes de Nantes (SFLA, Femmes Solidaires, 44 Vilaines Filles, ESB, LDH…) :

Toutes les associations engagées pour la défense des droits des femmes sont cordialement invitées, en libre expression, à participer activement à la grève féministe et à la manifestation du mercredi 8 mars 2023 à Nantes qui démarrera de la place Royale à 10h30, passera symboliquement devant la CARSAT et rejoindra le rassemblement intersyndical prévu à 12h au Miroir d’eau.
Ci-joint tract intersyndical CGT-FSU-Solidaires.

Les slogans prévus : Temps partiel piège pour la Retraite des femmes, Maternité retraite diminuée, Réforme des retraites = régime patriarcal, Le plafond de verre ça nous brise les ovaires, Retraites minimalistes, Riposte féministe, Réformes des retraites =violences contre les femmes, Les femmes dans la galère, Les vieilles dans la misère, Stop à la culture de la violence, Stop aux violences, Stop à la culture du porno, Pour les douleurs et le sang, on a déjà nos règles, Féminicide : à qui le tour ?,J’accuse, Nos ventres ne sont pas des caisses de retraite, Ce ne sont pas nos joues qui devraient être mouillées, Marre de simuler : nos retraites, on veut en jouir.

– Le Collectif droit des femmes Nantes sera également présent à la Marche sur le patriarcat qui se fera en deux temps, rassemblement 17h30 place du Bouffay, puis marche à partir de 19h.

Pour cette dernière manifestation, le Collectif droits des femmes Nantes se donne comme point de ralliement à Bouffay devant le restaurant “La prison de Bouffay”

– A noter manifestation le 8 mars aussi à Châteaubriant – lieu défini le 7 mars à l’issue de la manif

Un 8 mars de combat pour les droits des femmes

Communiqué national LDH

En 1977, les Nations unies ont officialisé le 8 mars comme journée de lutte pour les droits des femmes, et les multiples initiatives prises partout dans le monde à cette occasion témoignent de l’histoire et de la détermination des combats engagés de longue date par des millions de femmes. Ces mobilisations rappellent aussi que, un peu partout dans le monde, les droits des femmes continuent à se heurter à la persistance d’un patriarcat qui n’entend pas renoncer à ses privilèges et à de multiples inégalités.

Ainsi, depuis près d’un an, les femmes iraniennes se battent contre un régime théocratique qui entend les réduire au silence et qui, pour ce faire, ne recule devant aucune violence, aucun moyen coercitif. En Afghanistan, les fillettes et les jeunes femmes se voient aujourd’hui exclues de tout droit à l’éducation, gage même de leur émancipation, et le régime des talibans entend les réduire à une totale invisibilité. La guerre qui ravage l’Ukraine a montré, une fois de plus, que le viol pouvait être utilisé comme arme de guerre par une soldatesque convaincue de son impunité…

La LDH apporte tout son soutien aux femmes qui, partout dans le monde, se battent contre des fléaux qui, depuis des siècles, les exposent aux violences de toutes sortes, aux maternités non désirées, aux mariages forcés, à la grande pauvreté, à des lois et à des mentalités qui font d’elles d’éternelles mineures.

Si, en France, la situation des femmes peut, à bien des égards, sembler meilleure, il reste des domaines où beaucoup de progrès restent à accomplir. Faute de volonté politique claire et déterminée – notamment en matière de prévention – et faute de moyens conséquents, les violences sexuelles et sexistes continuent de faire de nombreuses victimes. Il doit aussi être rappelé qu’aucune des avancées obtenues ne saurait être considérée comme définitivement acquise, a fortiori si l’effectivité d’un droit ne peut être garanti. Ainsi en est-il, par exemple, du droit à l’IVG, fragilisé par des conditions d’accès souvent difficiles. Ainsi en est-il aussi de l’égalité professionnelle, souvent promise mais jamais réalisée. Les différences de revenus entre les hommes et les femmes impactent lourdement le niveau de vie de nombreuses femmes, trop souvent plongées dans la précarité, et, au moment où se discute la réforme des retraites, l’actuel gouvernement ferait mieux de proposer des mesures immédiates pour remédier aux écarts actuels plutôt que des mesures qui ne feront qu’aggraver la situation des futures retraitées.

A l’occasion de ce 8 mars 2023, la LDH tient à réaffirmer son engagement féministe. Elle appelle l’ensemble de la société à participer massivement aux multiples initiatives qui sont organisées lors de cette journée et qui visent à garantir à toutes les femmes le droit à la vie, à la liberté, à l’égalité et à la dignité.

Paris, le 6 mars 2023

Appel à manifester mardi 7 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mardi 7 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 11 h, au Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, à la station Esso
  • à Clisson : 10h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h

A Nantes, rendez-vous LdH 11h arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ici le communiqué national de la LDH. 

Improvisations théâtrales et Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation

Nous relayons ce message du Collectif Romeurope agglomération nantaise.

Improvisations théâtrales et Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation – Le 4 et 5 mars – Château des Ducs de Bretagne

Le collectif Romeurope de l’agglomération nantaise, présente au Château des ducs de Bretagne :


Improvisations théâtrales. Entre Théâtre de l’invisible et Théâtre de l’opprimé, les volontaires du projet TineSol (Roms Roumains et non Roms, en service civique aux CEMEA Pays de la Loire) partagent des morceaux de leurs histoires de vie marquées par les discriminations, samedi 4 mars de 14h à 16h, entrée libre, dans la cour du château.


Et :


Enfants Roms : un difficile accès à la scolarisation. L’exposition des tableaux de l’artiste Emilienne Mazzocut dialogue ici avec des paroles de Nantais sur la scolarisation des enfants roms, samedi 4 mars de 14h à 20h et dimanche 5 mars de 10h à 18h, entrée libre, en continu.


Emilienne Mazzocut est une artiste peintre engagée et sensible aux histoires des Roms qu’elle a pu rencontrer. Elle utilise essentiellement la peinture acrylique et le collage sur toile, le bois ou le carton d’emballage pour livrer un témoignage de ces parcours de vie.


À l’occasion des 33 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, les associations PEP 44, CEMEA, Romeurope 44 et LDH (Ligue des Droits de l’Homme) ont organisé un micro-trottoir sur la scolarisation des enfants. Entre préjugés et prises de conscience, les paroles recueillies témoignent du chemin parcouru et de celui qui reste à parcourir pour le respect des droits des enfants, ici et maintenant.


L’humain d’abord est un évènement organisé par le Château des ducs de Bretagne – musée d’histoire de Nantes et de nombreuses associations partenaires. Avec cette seconde édition d’un temps fort autour des luttes contre les discriminations et le racisme, le musée d’histoire de Nantes réaffirme son engagement citoyen, sa volonté de mettre en résonance l’Histoire avec les enjeux contemporains ; le mois de mars étant aussi la date anniversaire de la création du Mémorial.


Cette initiative s’inscrit dans le cadre des Semaines d’Éducation Contre le Racisme et toutes les formes de discriminations, organisées par la Ligue de l’enseignement de Loire-Atlantique (FAL 44).



Tous les liens de réservation ici

Non à la loi Darmanin ! Manifestation 4 mars, Nantes, 17h, Miroir d’eau

Appel « Uni.es contre l’immigration jetable. Pour une politique migratoire d’accueil »

Nous refusons le nouveau projet de loi asile et immigration

Non à la loi Darmanin !

Le nouveau projet de loi Asile & Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF et des IRTF, dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de Centre et Locaux de Rétention Administrative.

Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant-es sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”. Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux étranger-es, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique… Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des étranger-es sont de plus en plus précarisés.

L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé…

En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-es en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire :

* le 4 mars : mobilisations partout en France contre la loi Darmanin ! voir ci-joint le tract national

Nous appelons à la mobilisation :

MANİFESTATİON

samedi 4 mars, 17h, Miroir d’eau – Nantes

Signataires : à la criée, Accueil des Mİneurs Pays de Pouzauges, Alfa Apel Égalité, Alternatiba, Attac, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Droit au Logement, Échanges et Solidarité Montaigu-Vendée, Égide Solidarités, Fédération Syndicale Unitaire, Gasprom-asti, La Cimade, Les Bienveilleurs, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires, Youth for Climate… (liste non close)

Soutenu par : Avec, Ensemble !, Europe Écologie-Les Verts, Nantes en Commun…(liste non close)