Sit-in silencieux lundi 30 octobre Nantes 16h30-17h30 – Plateforme 44 des ONG pour la Palestine

La LDH partie prenante de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine invite à ce sit-in silencieux ce lundi 30 octobre de 16h à 17h Nantes place Royale.

Par ailleurs, nous remettons ci-dessous la tribune du 23 octobre du Patrick Baudouin, président de la LDH.

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GAZA, CISJORDANIE : Peuple Palestinien en extrême danger !

– CESSEZ-LE-FEU immédiat !  – Non au nettoyage ethnique à Gaza et en Cisjordanie ! – Pas de nouvelle NAKBA ! – Non à la chasse aux Palestinien.nes en Cisjordanie et en Israël ! Application du Droit international- Justice – Liberté

APPEL à SIT-IN silencieux et pour les participant.es : apporter un bâillon ou un keffieh.

PLACE ROYALE à NANTES  Lundi 30 octobre de 16h30  à 17h30 ( probable petite éclaircie !!!)

Il sera proposé aux participant.es d’écrire le prénom d’un enfant palestinien sur les mains :

« VOICI MON NOM  » Face aux massacres, les enfants palestiniens de Gaza écrivent leur nom sur leurs mains, afin qu’ils puissent être facilement identifiés s’ils sont tués avec tous les membres de leur famille.

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23 octobre 2023 – Tribune de Patrick Baudouin “Israël – Palestine : une paix possible ou un conflit sans fin ?” publiée sur Mediapart

Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH

Lire la tribune sur Mediapart

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies approuve le plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique, en prévoyant la création d’un Etat juif – sur 60% des territoires – et d’un Etat arabe, avec placement de la ville de Jérusalem et de sa proche banlieue sous contrôle international. La création de l’Etat d’Israël est proclamée le 14 mai 1948 et dès le lendemain les pays arabes voisins lui déclarent la guerre, qui s’achève par une victoire israélienne le 30 mars 1949, non sans un exode massif d’arabes palestiniens. Depuis lors, et surtout depuis la guerre des Six Jours de juin 1967, ce n’est qu’une succession de conflits, entrecoupés de périodes d’accalmie relative.

Le 22 novembre 1967, l’Assemblée générale des Nations unies adopte pourtant la résolution n°242 qui exige en termes clairs l’application des deux principes suivants pour l’instauration d’une paix juste et durable au Proche-Orient : le premier est le retrait des forces armées des territoires occupés, et le second la cessation de tous actes de belligérance avec reconnaissance de la souveraineté de chaque Etat de la région « et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues ». Hélas cette résolution, comme toutes celles postérieures, est non seulement restée lettre morte mais les deux principes posés ont été violés de façon accrue au fil du temps. C’est ainsi que, d’intifadas en opérations de type « plomb durci », la situation est devenue de plus en plus violente et explosive sans intervention déterminée et efficace d’une communauté internationale paralysée.

La colonisation systématisée de la Cisjordanie et de Jérusalem Est a permis aux colons de s’approprier terres et habitations des Palestiniens. Le lot réservé aux colonisés est fait d’arrestations arbitraires massives, de transfert forcé de populations, d’accaparement de ressources naturelles, de restrictions à la liberté de circulation et aux autres libertés fondamentales, de pratiques avérées de tortures, de punitions collectives. Ces violations des droits et toutes sortes de discriminations touchent également la population civile à l’intérieur même de l’Etat d’Israël surtout depuis le vote en juillet 2018 de la loi fondamentale proclamant celui-ci « Etat nation du peuple juif » et considérant « le développement de la colonisation juive comme un objectif national ». Quant aux deux millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza, ils subissent depuis quinze ans, à la suite de la victoire électorale du Hamas, blocus aérien, maritime, terrestre, et actions de représailles.

La politique désastreuse menée par l’actuel gouvernement extrémiste Netanyahou, développant la colonisation et accroissant la répression, n’a fait qu’aviver les tensions et mener Israël au bord du gouffre. L’erreur a également été commise de contribuer à l’affaiblissement de l’Autorité palestinienne, en renforçant de ce fait le pouvoir du Hamas laissé maître du jeu sur son territoire de Gaza. La communauté internationale a préféré s’accommoder d’un statu quo illusoire, et même se féliciter d’un rapprochement d’Israël avec certains pays du monde arabe sans prise en compte des Palestiniens abandonnés à leur sort. Le réveil ne pouvait être que douloureux.

C’est malheureusement dans l’horreur absolue que les 7 et 8 octobre le monde a appris avec stupeur et effroi que des milices lourdement armées du Hamas ont pénétré dans de très nombreuses localités israéliennes pour se livrer à la pire barbarie en visant essentiellement des populations civiles, commettant massacres, viols, enlèvements, incendies. Ces actes émanant d’une organisation qualifiée de terroriste, relevant d’une violence injustifiable, constituent des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité tels que définis par le statut de la Cour pénale internationale (CPI) puisque « commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque ».

Les gouvernants d’Israël ont choisi de riposter en utilisant une énorme capacité de destructions et de morts, faisant subir aux habitants de Gaza des bombardements continus, leur imposant un transfert massif de population du Nord vers le Sud du territoire, les privant d’eau, de vivres, de médicaments, de carburant ou d’électricité y compris dans les hôpitaux. De tels actes de violence contre les civils commis par les Israéliens répondent pour le moins à la définition de crimes de guerre. Les responsables des deux côtés de tels actes devront rendre des comptes à la justice.

Face à cette catastrophe, tout doit d’abord être mis en œuvre pour obtenir l’application du droit humanitaire international, et donc exiger la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas, un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population, la protection de tous les civils, la mise en place d’un corridor humanitaire largement ouvert au passage de tous les produits de première nécessité, et la levée du blocus.

La LDH en appelle à la communauté internationale, à l’Organisation des nations unies (ONU), au Conseil de l’Europe, à l’Union européenne et à la France pour faire pression en ce sens auprès des parties concernées.

Cependant, parce que chaque vie compte, et que la sécurité ne sera jamais assurée par la vengeance et la haine, cet objectif impérieux de cessation des hostilités n’est pas exclusif de la recherche, sans plus attendre, d’une paix qui ne se construira que dans le respect du droit. Ce que dit le droit, c’est qu’Israël a comme tout Etat le droit d’exister souverainement et en sécurité ; et c’est aussi qu’Israël a comme tout Etat le devoir de respecter le droit et ainsi de ne pas continuer en toute impunité à violer les droits imprescriptibles des Palestiniens, ce qui suppose la cessation de toute occupation ou colonisation.

Dans une résolution votée en 2015 au Congrès du Mans, la LDH rappelait cette nécessité d’appliquer le droit international, et réaffirmait « le droit à l’existence d’Israël » ainsi que « son plein et entier soutien au peuple palestinien » et à la reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. La LDH ne déviera pas de cette ligne directrice, seule susceptible de briser le cycle infernal de la terreur, et de permettre aux peuples d’Israël et de Palestine de partager leur humanité commune en parvenant enfin à l’instauration d’une paix juste et durable. Le désespoir doit céder la place à l’espérance : du pire d’aujourd’hui peut surgir le meilleur de demain.

Patrick Baudouin, président de la LDH

Communiqué collectif Romeurope agglomération nantaise : Pas d’expulsion sans solution !

Nous relayons ce communiqué du Collectif Romeurope agglomération nantaise dont la LDH est partie prenante.

L’expulsion est maintenant prévue le jeudi 2 novembre.

Pas d’expulsion sans solution !

Depuis plus de 5 ans, le gouvernement a la volonté de résorber les bidonvilles (circulaire janvier 2018). Nous ne pouvons que nous en féliciter. Cependant, nous devons constater que des paroles aux actes, il y a un grand décalage.

Ce jour (27 octobre 2023), sur le territoire nantais, un terrain risque d’être expulsé.

Ironie du sort, ce petit groupe de personnes Roms, installé dans le quartier Malakoff depuis 5 ans, signalé depuis 4 ans, autorisé à y rester en 2021, aurait dû se voir proposer des solutions.

Ce qui avait été envisagé par les élus de la Ville aurait dû se concrétiser : la stabilisation du terrain avec un suivi différencié et profitable à chaque famille est une étape avant l’accès à un logement. Un contrat d’occupation aurait dû être finalisé, concrétisant droits et devoirs des parties signataires et permettant une vie plus ordinaire en toute légalité.

Les enfants sont scolarisés dans les écoles du quartier. Des équipes de médiateurs les soutiennent dans l’obligation scolaire. « L’instruction est obligatoire pour tous les enfants français et étrangers à partir de 3 ans jusqu’à 16 ans ». Les familles ont toutes un emploi, ainsi, une réelle socialisation s’opère au quotidien. Ces ménages peuvent donc prétendre à un logement.

Le cas précis de ce terrain nantais « Révolution des Œillets » est assez exemplaire de l’incohérence de ce qui a été entrepris pour une éventuelle stabilisation. Si des impondérables se sont présentés, pourquoi ne pas intervenir directement sur ceux-ci, pour ne pas pénaliser la majorité des ménages qui espérait cette réelle stabilisation ?

Quid de la concertation citoyenne puisque les parents d’élèves avaient eu l’assurance que dans le projet de construction de la nouvelle école, il serait tenu compte des habitants de ce bidonville et que la mairie s’engageait à trouver des solutions ???

Le Collectif Romeurope réaffirme avec force qu’une expulsion doit s’accompagner de solutions pérennes. De la part du Collectif, ce n’est pas un slogan ! Il s’agit bien de l’existence de personnes légitimes sur le territoire français. Les expulsions à répétition ne font qu’aggraver la précarisation de ces familles : déscolarisation des enfants, éloignement des lieux de travail, réadaptation dans un nouveau lieu de vie, etc.

De plus, il demande que les solutions envisagées par les pouvoirs publics, n’entravent pas les efforts et le parcours d’insertion entrepris par ces personnes ! Il réitère sa demande d’un véritable accompagnement social, permettant aux habitants de mieux comprendre les méandres de nos dédales administratifs. Il redit sa volonté de contribuer à ces solutions, dans la légalité et le respect des droits humains.

UN TOIT C’EST UN DROIT : PAS D’EXPULSION SANS SOLUTION

L’INSTRUCTION EST OBLIGATOIRE : L’ECOLE EST UN DROIT

Le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise est composé :

– d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI

– d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire

– d’associations d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44, CEMEA

– d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil rom Ste-Luce;SOLIDAROM Rom St-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault,  Solida-Roms-Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron,  Fraternité couëronnaise, Roata Nantes, CFR 295, Une Famille Un Toit 44, Les Forges Médiation

– ainsi que de citoyens. 

Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.

Gaza : cessez-le-feu immédiat ! Rassemblement, mardi 24 octobre, 18h, Nantes + Interpellation députés

La LDH est membre de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine.

Nous relayons donc cet appel unitaire à manifester :

GAZA : Cessez le feu immédiat pour une paix juste et durable

Appel à un rassemblement à Nantes, Monument aux 50 Otages

Place du Pont Morand

mardi 24 octobre 2023 à 18 heures

Ci-dessous l’appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations et organisations signataires de l’appel le 21 oct : La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine (dont LDH), CGT, FO, FSU,Solidaires44, Union Pirate Nantes, CNT, GDS, Ensemble44, LFI, Fakir, GES,
Nantes en Commun, AVEC, FAL44, liste ouverte…
Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

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Halte aux massacres à Gaza !

La France doit demander un cessez-le-feu immédiat

Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza. L’offensive menée par l’État d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, ses habitations, ses infrastructures est d’une violence sans précédent.

Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, crimes qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes dont des centaines de femmes et d’enfants. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut justifier de tels actes.

Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage.

Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, des universités, des hôpitaux détruits. On compte ce 18 octobre, 3 478 personnes tuées dont 853 enfants et 6 journalistes, dont des centaines de morts dans le bombardement de l’hôpital Al-Ahli de Gaza, 12 500 blessés, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri. Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France devrait porter la voix de la paix.

La France doit demander la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza, et l’annulation de l’ordre d’évacuation de la moitié du territoire de la Bande de Gaza. Au-delà de la catastrophe humanitaire que nous dénonçons, rien ne peut justifier la destruction massive des infrastructures civiles qu’impliquerait une telle opération.

Nous exigeons l’arrêt des opérations militaires contre la Bande de Gaza, dont les populations civiles sont et seront les principales victimes, dans le cadre d’un cessez-le-feu total et immédiat.

Depuis des dizaines d’années la communauté internationale est restée passive sans faire appliquer le droit international devant les dénis des droits du peuple palestinien : occupation sans fin et colonisation de la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est, blocus destructeur et inhumain de la Bande de Gaza depuis 16 ans…

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

Nous appelons à se rassembler partout en France sur les bases de cet appel.

Paris, le 19 octobre 2023

Action en ligne Palestine
Interpellons nos députés
La France doit appeler à un cessez-le-feu immédiat
Lundi 23 octobre à partir de 16h00, nos députés débattront de la situation au Proche-Orient. Nous avons mis en place une action – par courriel ou via X (ex-Twitter) – par laquelle nous demandons aux députés d’appeler le gouvernement français à demander un cessez-le-feu immédiat.

Interpellez votre député.e via notre plateforme d’interpellation en ligne

Nous demandons aux députés français d’appeler le gouvernement français à :
-appeler à un cessez-le-feu immédiat
-œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza
-œuvrer pour la libération de tous les otages civils
-exprimer sa vive préoccupation face aux attaques contre les populations civiles
-demander la levée du blocus de Gaza
-appeler Israël à mettre fin à l’ordre donné par l’armée israélienne à la population du nord de Gaza et de la ville de Gaza d’« évacuer » vers le sud de la bande de Gaza. Cet ordre peut constituer un déplacement forcé de population civile, en violation du droit international humanitaire

Interpellez votre député.e via notre plateforme d’interpellation en ligne

L’assaut meurtrier mené par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier a fait, au 19 octobre, plus de 1400 morts et 4229 blessés, dont une grande majorité de civils. Près de 200 otages sont détenus par le Hamas. Ces actes sont des crimes de guerre au regard du droit international humanitaire.En réaction, Israël mène des bombardements intensifs sur Gaza, qui ont causé au moins 3000 morts et 12 500 blessés, dont une majorité de civils. Les destructions d’habitations et d’infrastructures (santé, éducation, assainissement…) sont énormes. Dans ce territoire surpeuplé, dont la population est composée presque pour moitié d’enfants, ces bombardements tuent une grande majorité de civils, prisonniers du blocus en place depuis 16 ans, sans possibilité de se protéger ou de fuir.Depuis l’annonce lundi 9 octobre par le ministre de la défense israélien d’un siège de la bande de Gaza, la population gazaouie est privée d’électricité, d’eau, de nourriture et du carburant nécessaire pour avoir accès à l’électricité. La seule centrale du territoire est désormais à l’arrêt et les hôpitaux sont débordés. Selon l’UNRWA, les besoins humanitaires (eau, nourritures…) sont immenses pour environ 500 000 personnes. Les attaques indiscriminées contre les civils gazaouis et le blocus total de Gaza, qui équivaut à une punition collective, constituent aussi des crimes de guerre.

Communiqué de presse de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine

Le 16 octobre 2023

COMMUNIQUÉ

La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine appelait à un rassemblement à Nantes le mercredi 11 octobre. La préfecture a interdit ce rassemblement, comme celui de Saint-Nazaire, vendredi.

La Plateforme dénonce avec vigueur cette interdiction de se rassembler. Elle dénonce cette atteinte à la liberté d’expression, y compris par drapeaux ou autres symboles. Le droit de manifester collectivement apparaît ainsi en régression et elle s’en inquiète. Elle conteste toutes les raisons invoquées pour cette interdiction et envisage des recours.

Dans le contexte tragique actuel, la Plateforme rappelle avec force et constance la nécessité de respecter le droit humanitaire international et ainsi mettre fin aux attaques à l’encontre des populations civiles palestiniennes et israéliennes. Elle rappelle que sa boussole, c’est l’application du droit international et des droits humains. La Plateforme appelle à agir pour faire respecter ce droit international par la mise en application des résolutions des Nations Unies avec la reconnaissance de l’État de Palestine pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Chaque peuple de la région a le droit de vivre en sécurité et en paix.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des droits de l’Homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC 44, ARP (Amis de la Résistance palestinienne).

Rassemblement Israël-Gaza : Protéger les civils – mercredi 11 octobre

Dernière minute : Par arrêté préfectoral, le rassemblement organisé par la Plateforme 44 des ONG/ Palestine aujourd’hui, à Nantes, ce mercredi 11 octobre, est interdit et donc annulé

La LDH, partie prenante de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine, appelle à ce rassemblement.

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Israël-Gaza : la priorité doit être à la protection de tous les civils.

Appel à rassemblement

MERCREDI 11 octobre à 17 h

Carrefour Barillerie/50 otages à Nantes

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle le Hamas et Israël à respecter le droit humanitaire international et ainsi mettre fin aux attaques à l’encontre des populations civiles.

Le Hamas a déclenché une offensive contre Israël dans la matinée du samedi 7 octobre.

Pour la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, la protection des civils doit être la priorité du Hamas et d’Israël.

Les bilans humains font état de plus de plusieurs centaines de morts en Israël et à Gaza, dont a priori une part très importante de civils, et de milliers de blessés.

Des civils et soldats israéliens ont été pris en otage par les groupes armés palestiniens. Les enlèvements et la prise en otage de civils sont interdits par le droit international humanitaire.

Le droit d’Israël à se défendre ne doit en aucun cas donner un blanc-seing aux forces armées israéliennes pour causer des pertes civiles au sein de la population palestinienne.

Selon le droit international humanitaire, toutes les parties à un conflit armé ont l’obligation de protéger les vies des civils.

Cette offensive du Hamas a lieu dans un contexte d’oppression généralisée marqué notamment par 16 ans de blocus de la bande de Gaza, 56 ans d’occupation israélienne, un régime d’apartheid et une intensification de la colonisation et de l’annexion de la Cisjordanie, Jérusalem-Est incluse.

Cette situation est le résultat de l’absence d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, et ce sont les civils qui en paient le prix.

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France et l’Union européenne à intervenir de toute urgence pour protéger les civils, et de s’attaquer aux causes profondes de ces cycles de violence.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine – liste ouverte