Gaza : cessez-le-feu immédiat ! Rassemblement, mardi 24 octobre, 18h, Nantes + Interpellation députés

La LDH est membre de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine.

Nous relayons donc cet appel unitaire à manifester :

GAZA : Cessez le feu immédiat pour une paix juste et durable

Appel à un rassemblement à Nantes, Monument aux 50 Otages

Place du Pont Morand

mardi 24 octobre 2023 à 18 heures

Ci-dessous l’appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.

Associations et organisations signataires de l’appel le 21 oct : La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine (dont LDH), CGT, FO, FSU,Solidaires44, Union Pirate Nantes, CNT, GDS, Ensemble44, LFI, Fakir, GES,
Nantes en Commun, AVEC, FAL44, liste ouverte…
Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

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Halte aux massacres à Gaza !

La France doit demander un cessez-le-feu immédiat

Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza. L’offensive menée par l’État d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, ses habitations, ses infrastructures est d’une violence sans précédent.

Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, crimes qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes dont des centaines de femmes et d’enfants. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut justifier de tels actes.

Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage.

Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, des universités, des hôpitaux détruits. On compte ce 18 octobre, 3 478 personnes tuées dont 853 enfants et 6 journalistes, dont des centaines de morts dans le bombardement de l’hôpital Al-Ahli de Gaza, 12 500 blessés, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri. Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France devrait porter la voix de la paix.

La France doit demander la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza, et l’annulation de l’ordre d’évacuation de la moitié du territoire de la Bande de Gaza. Au-delà de la catastrophe humanitaire que nous dénonçons, rien ne peut justifier la destruction massive des infrastructures civiles qu’impliquerait une telle opération.

Nous exigeons l’arrêt des opérations militaires contre la Bande de Gaza, dont les populations civiles sont et seront les principales victimes, dans le cadre d’un cessez-le-feu total et immédiat.

Depuis des dizaines d’années la communauté internationale est restée passive sans faire appliquer le droit international devant les dénis des droits du peuple palestinien : occupation sans fin et colonisation de la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est, blocus destructeur et inhumain de la Bande de Gaza depuis 16 ans…

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

Nous appelons à se rassembler partout en France sur les bases de cet appel.

Paris, le 19 octobre 2023

Action en ligne Palestine
Interpellons nos députés
La France doit appeler à un cessez-le-feu immédiat
Lundi 23 octobre à partir de 16h00, nos députés débattront de la situation au Proche-Orient. Nous avons mis en place une action – par courriel ou via X (ex-Twitter) – par laquelle nous demandons aux députés d’appeler le gouvernement français à demander un cessez-le-feu immédiat.

Interpellez votre député.e via notre plateforme d’interpellation en ligne

Nous demandons aux députés français d’appeler le gouvernement français à :
-appeler à un cessez-le-feu immédiat
-œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza
-œuvrer pour la libération de tous les otages civils
-exprimer sa vive préoccupation face aux attaques contre les populations civiles
-demander la levée du blocus de Gaza
-appeler Israël à mettre fin à l’ordre donné par l’armée israélienne à la population du nord de Gaza et de la ville de Gaza d’« évacuer » vers le sud de la bande de Gaza. Cet ordre peut constituer un déplacement forcé de population civile, en violation du droit international humanitaire

Interpellez votre député.e via notre plateforme d’interpellation en ligne

L’assaut meurtrier mené par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier a fait, au 19 octobre, plus de 1400 morts et 4229 blessés, dont une grande majorité de civils. Près de 200 otages sont détenus par le Hamas. Ces actes sont des crimes de guerre au regard du droit international humanitaire.En réaction, Israël mène des bombardements intensifs sur Gaza, qui ont causé au moins 3000 morts et 12 500 blessés, dont une majorité de civils. Les destructions d’habitations et d’infrastructures (santé, éducation, assainissement…) sont énormes. Dans ce territoire surpeuplé, dont la population est composée presque pour moitié d’enfants, ces bombardements tuent une grande majorité de civils, prisonniers du blocus en place depuis 16 ans, sans possibilité de se protéger ou de fuir.Depuis l’annonce lundi 9 octobre par le ministre de la défense israélien d’un siège de la bande de Gaza, la population gazaouie est privée d’électricité, d’eau, de nourriture et du carburant nécessaire pour avoir accès à l’électricité. La seule centrale du territoire est désormais à l’arrêt et les hôpitaux sont débordés. Selon l’UNRWA, les besoins humanitaires (eau, nourritures…) sont immenses pour environ 500 000 personnes. Les attaques indiscriminées contre les civils gazaouis et le blocus total de Gaza, qui équivaut à une punition collective, constituent aussi des crimes de guerre.