La LDH appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mercredi 1er Mai avec les organisations syndicales de salarié.es :

Manifestation CGT-FO-FSU-Solidaires :

– Nantes, 10h30 place Bretagne

Pour la manifestation, rendez-vous LDH côté bureau de poste
– Châteaubriant, 10h30 devant la mairie

– Ancenis, 10h00 garage Esso
– Couëron, 10h esplanade Jeremy Huguet

– Clisson, 18h devant la Gare

Rassemblement CFDT :

Nantes, 11h30 place de la gare de l’État (devant Maison des syndicats)

Vous trouverez ci-dessous le communiqué national de la LDH

1er Mai : mobilisons-nous pour défendre nos droits, nos libertés et plus largement la démocratie

Communiqué LDH

Le 1er Mai est la Journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs. C’est un moment important pour réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et en particulier l’importance des droits économiques et sociaux.

Chaque année, ils sont de plus en plus bafoués et ce sont les personnes les plus fragiles qui payent le prix cher. La liste des attaques est de plus en plus longue : Code du travail, allocations chômage, retraites, santé, logement, éducation, droits des personnes étrangères….

Et la réponse aux protestations se résume par toujours plus de répression, avec des atteintes de plus en plus graves aux libertés et notamment à la liberté d’expression comme en témoigne les poursuites contre des centaines de militantes et de militants syndicalistes, associatifs et politiques.

Rien ne semble résister à la machine à abimer l’Etat mise en place par le président de la République. Elu pour faire barrage aux extrêmes droites, il en fait chaque jour un peu plus le lit.

Or c’est sur cette montée des inégalités sociales et territoriales qu’elles se nourrissent, alors même qu’elles n’ont aucune solution à proposer sauf pour alimenter des haines et désigner des boucs émissaires. Nous ne les laisserons pas s’approprier indûment les luttes sociales qu’elles n’ont jamais soutenues, ni leur célébration comme ce 1er Mai.

Plus que jamais la LDH (Ligue des droits de l’Homme) pense que c’est avec le rassemblement des forces progressistes que peuvent se construire des alternatives. C’est pourquoi, comme chaque année, elle appelle à se mobiliser ce 1er Mai aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social partout en France pour défendre les droits, les libertés, l’Etat de droit et, plus largement, la démocratie.

Paris, 29 avril 2024

Invitation Festival anti-CRA – samedi 27 avril 6 -ateliers de Bitche – Nantes

La Coordination COLERE Nantes CRA, ni ici, ni ailleurs dont est partie prenante la LDH Nantes et pays nantais invite à participer à un Festival anti-CRA, samedi 27 avril de 15h à 1h30, Ateliers de Bitche, 3 rue de Bitche Nantes. Ci-dessous le flyer d’appel.

15h30 – Table ronde : A l’intérieur des CRA

17h/17h30  – Entretiens : De quelle politique le CRA est-il le nom ? Dans quelles politiques s’inscrivent les CRA ? Quelles résistances ? Quelles alternatives d’accueil possible ?

Concerts à partir de 19h30

Cantine de 19h à 21h30

Buvette – Exposition – Table presse

Palestine : Rassemblement mercredi 17 avril à 17h au Carrefour des trams à Nantes

Journée internationale de solidarité avec tous les prisonniers politiques dans le monde

Appel à Rassemblement
mercredi 17 avril à 17h au Carrefour des trams à Nantes
Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens !

La Journée de solidarité avec les prisonniers attire l’attention sur ces hommes, ces femmes et ces enfants qui sont derrière les barreaux, dans les prisons israéliennes ;
beaucoup d’entre eux depuis des années mais des milliers de plus depuis le 7 octobre.
Les effets de l‘incarcération de masse sur la population palestinienne ne se limitent pas au nombre de personnes arrêtées et détenues.
Pour les familles et les communautés de prisonniers, ce sont tous les domaines de leur vie qui sont touchés et toute la société palestinienne ciblée.

GAZA toujours sous les bombes ! Cessez-le-feu immédiat et permanent !

Nous exigeons :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens,
➢la libération des otages civils israéliens détenus par le Hamas,
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet État,

GAZA stop à l’inhumain ! Stop aux massacres !

À l’appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine et d’organisations du collectif nantais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

« Centre de rétention administrative (C.R.A), ni ici, ni ailleurs » – Évènement ce samedi 13 avril – 10h-13h – place Royale – Nantes

La Coordination COLERE Nantes Centre de rétention administrative (C.R.A), ni ici, ni ailleurs, dont la LDH est partie prenante, organise un évènement ce samedi 13 avril de 10h à 13h place Royale – Nantes pour :

– échanger et informer sur les Centres de rétention administrative C.R.A ;

– exprimer notre opposition aux C.R.A !

Ci-dessous le visuel ainsi qu’un texte de présentation de la LDH expliquant pourquoi nous sommes opposés aux C.R.A.

Centres de Rétention Administrative : Enfermements aux frontières du droit

La LDH est une association généraliste qui agit pour les libertés et les droits de toutes et tous, tous les droits pour toutes et tous.

La LDH s’oppose aux Centres de Rétention Administrative (CRA). Pourquoi ? Pour des raisons de principe. Une personne ne peut être enfermée que si elle a été reconnue coupable par la justice d’avoir commis une faute. Les personnes sont mises en CRA par l’administration et non par la justice. Les personnes dans les CRA n’y sont pas parce qu’elles ont commis une faute mais au seul motif qu’elles sont migrantes. Le seul fait pour une personne de se voir refuser le séjour dans notre pays par l’administration n’est en rien une faute commise par cette personne.

Les CRA sont également emblématiques de la « double peine » puisque des personnes ayant purgé une peine de prison y sont enfermées puis sont obligées de quitter le territoire.

Les CRA sont alors des lieux de détention arbitraire et discriminatoire. On l’a vu lors de la dernière guerre dans notre pays, on le voit dans différents pays du monde aujourd’hui, il faut s’inquiéter pour les libertés quand l’État peut mettre une personne dans un centre d’enfermement sans décision de justice parce qu’elle est considérée comme « indésirable ».

Le droit de l’Union européenne a prévu que l’assignation à résidence devait être le principe pour éviter d’avoir recours à l’enfermement. Au contraire dans notre pays, la privation de liberté est devenue la norme. Les CRA alimentent un amalgame devenu de plus en plus courant entre « étranger » et « criminel », que le ministère de l’Intérieur, notamment, s’emploie à relayer. Les dispositions législatives et les pratiques administratives isolent toujours davantage les personnes migrantes pour mieux les invisibiliser, quitte à se jouer des limites de la légalité.

La loi Darmanin votée en janvier 2024 allonge les délais pour accéder au juge des libertés en zone d’attente et en CRA, allonge la durée exécutoire des obligations à quitter le territoire – OQTF – et donc la durée de l’enfermement, renforce la possibilité du placement en rétention des personnes avant l’enregistrement de leur demande d’asile.

La LDH dénonce cette criminalisation des personnes migrantes et l’utilisation de l’enfermement administratif comme variable d’ajustement de la politique migratoire.

Si la loi interdit désormais l’enfermement des mineurs en CRA, cette disposition ne s’appliquera sur le territoire de Mayotte que le 1er janvier 2027. Cette différence de traitement pour un département de notre pays est inadmissible. De plus, le ministre de l’Intérieur a déclaré que pour le reste du pays « l’un des parents peut être placé en rétention et l’autre [avec les enfants] assigné à résidence« . Cette séparation des familles dont l’enfant supporte les conséquences au motif du statut migratoire de ses parents est contraire au principe de l’intérêt supérieur de l’enfant et donc à la Convention des droits de l’enfant qui s’applique pour toutes les personnes de moins de 18 ans.

C’est pourquoi, la LDH demande depuis toujours la fermeture des CRA ici et ailleurs et participe à la Coordination contre le projet de CRA à Nantes.

Lettre ouverte aux élus concernant le 1% du budget contre le sans-abrisme – Appel à présence ce vendredi 12 avril – 8h30 – devant la Cité des congrès

Lettre ouverte aux élus métropolitains concernant le fond de soutien et de lutte contre le sans-abrisme : utilisation et mise en œuvre du 1% du budget métropolitain (ci-jointe).

L’intercollectif « Personne à la rue ! » dont la section LDH est partie prenante, appelle à être présent ce vendredi 12 avril à 8h30 à l’entrée du conseil métropolitain devant la Cité des congrès pour rencontrer les élu.es de la Métropole sur le 1% du budget métropolitain, fond de soutien et de lutte contre le sans-abrisme. La lettre ouverte ci-dessous sera distribuée.

Droit à l’éducation : Manifestation ce samedi 6 avril – 10h30 – Miroir d’eau – Nantes

Une nouvelle manifestation est appelée ce samedi 6 avril 10h30 Miroir d’eau – Nantes organisée par des organisations de parents d’élèves, d’enseignant.es et de lycéen.nes pour l’égalité d’accès aux savoirs scolaires.

La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à rejoindre cette manifestation pour l’égalité effective d’accès au droit à l’éducation.