Rassemblement pour le logement, samedi 26 mars, Journée Européenne du Droit au Logement

La Ligue des droits de l’Homme appelle à ce rassemblement pour le logement samedi 26 mars – 15h – Nantes – Miroir d’eau.

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De : intercollectif personne à la rue !

A l’occasion de la Journée Européenne du Droit au Logement

Soyons nombreux pour tous les invisibles, les précaires, les oubliés de cette campagne électorale

Rassemblement samedi 26 mars – 15h00 – Miroir d’Eau – Nantes

Avec la fin de la trêve hivernale le 31 mars, 30 000 familles sont menacées d’expulsion, elles viendront s’ajouter aux 300 000 personnes déjà à la rue ou mal logées !

Aujourd’hui, et demain, nous marchons pour l’arrêt des expulsions locatives, pour l’installation d’un moratoire des expulsions des lieux de vie informels (squats, bidonvilles…) sans solution et pour l’arrêt des coupures d’énergie.


Aujourd’hui et demain, nous marchons pour un logement pour toutes et tous, abordable, stable, décent et écologique.

Aujourd’hui et demain, nous marchons pour une baisse des loyers et des prix de l’énergie, l’encadrement des loyers et du foncier, pour la hausse des APL, pour l’arrêt de la vente et de la destruction des logements sociaux.

Aujourd’hui et demain,  nous marchons pour l’arrêt de la gentrification des centres villes, pour l’encadrement des « Airbnb », pour une taxation des plus-values de la spéculation, pour une sanction des bailleurs fraudeurs.


Parce que sans logement, pas de santé, pas de travail, pas de vie sociale, pas de citoyenneté… Nous continuerons de marcher et de clamer :  » UN TOIT, C’EST UN DROIT »

Nantes. Une mobilisation pour le droit au logement, samedi 26 mars #Nantes #Logement @OuestFrance

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-une-mobilisation-pour-le-droit-au-logement-samedi-26-mars-256a395e-a784-11ec-95bd-846f9f6707ea

Communiqué commun : La paix a besoin de vous. L’Ukraine a besoin de vous

La Paix a besoin de vous

L’Ukraine a besoin de vous

Appel

Depuis plus de trois semaines maintenant, l’Ukraine est envahie et bombardée par l’armée russe. Des dizaines d’enfants, des centaines de civils ont déjà été tués, le théâtre de Marioupol qui accueillait des centaines de familles a été bombardé comme de nombreuses infrastructures publiques. Des quartiers, des villes entières même ont été détruites, les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, se comptent par millions, des armes non conventionnelles auraient été utilisées par l’armée russe, les dossiers l’attestant sont en cours d’instruction….

Depuis plus de trois semaines, l’Ukraine résiste malgré des forces armées totalement disproportionnées et la destruction de tous les aéroports ukrainiens, civils et militaires, par l’armée russe. Les autorités ukrainiennes démocratiquement élues résistent. La population ukrainienne résiste… Mais pour combien de temps ?

En Ukraine, sous les bombes et dans des conditions que chacun.e peut imaginer abominables, la solidarité est en permanence au rendez-vous pour aider autant que faire se peut celles et ceux qui ont tout perdu.

En Russie, malgré la désinformation institutionnalisée et la répression renforcée, des milliers de citoyen.ne.s se mobilisent contre cette guerre.

Nous sommes à leurs côtés, et comme des millions de citoyen.ne.s de par le monde, notamment en Europe, nous appelons à renforcer, à démultiplier la solidarité avec la résistance ukrainienne, avec le peuple ukrainien, contre la guerre impérialiste décidée par Poutine, pour l’arrêt de l’invasion russe. Nous appelons au cessez-le-feu immédiat, au retrait des troupes russes d’Ukraine et à une solution négociée. Notre boussole commune est le respect du droit à l’autodétermination de chaque peuple et la solidarité avec tous ceux qui sont occupés ou annexés.

Dans notre département, plusieurs associations, et en premier lieu l’association franco-ukrainienne TRYZUB, des ONG, de nombreuses collectivités locales se mobilisent pour accueillir les réfugié.e.s et aider l’Ukraine. Nous appelons chacune et chacun de vous à se joindre dans la mesure de ses moyens à ces initiatives solidaires.

Nous demandons aussi que soient réellement traqués les oligarques russes officiellement sanctionnés en faisant la transparence sur leurs avoirs et en s’attaquant notamment aux paradis fiscaux dans lesquels ils se sont domiciliés.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui refusent le dépeçage et la destruction de l’Ukraine à se mobiliser pour arrêter cette guerre, pour la paix.

Faites connaître et participez aux initiatives de solidarité qui s’organisent près de chez-vous, aidez l’Ukraine sous les bombes. Soutenez aussi les Russes qui, comme la courageuse journaliste Marina Ovsiannikova,  s’opposent à cette guerre.

Ces trois dernières semaines, trois manifestations de soutien à l’Ukraine ont été organisées à Nantes, avec de très nombreux participant.e.s. Ces manifestations massives sont utiles, nécessaires, indispensables même, pour renforcer l’opposition à la guerre et isoler Poutine, pour construire la paix.

Aujourd’hui la priorité c’est la solidarité concrète à tout le peuple Ukrainien et à l’accueil des réfugié.e.s. 

Mais,  si la guerre contre l’Ukraine se poursuit, nécessitant la construction d’une solidarité s’inscrivant dans la durée , nous vous appellerons à un nouveau rassemblement, les 2 ou 3 avril prochain, pour l’Ukraine, pour la Paix, en soutien à la résistance et au peuple ukrainien. Nous avons besoin de vous.

La Paix a besoin de vous.

L’Ukraine a besoin de vous.

Nantes le 18 mars 2022

Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association Locale des Femmes Algériennes Appel Egalité (ALFA), Amnesty International, ATTAC, Association de Veille Ecologiste et Citoyenne (AVEC), France-Russie CEI Nantes, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE), Mouvement de la Paix, Mouvement contre le Racisme pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Planning Familial, Sortir du Nucléaire Pays nantais, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, URF CGT Spectacle des Pays de la Loire, Ensemble !, Europe Ecologie Les Verts (EELV), FI/Union Populaire, Gauche Démocratique et Sociale (GDS), Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), Nantes en commun, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF),  Place Publique, Parti Socialiste (PS 44) , Union Démocratique Bretonne (UDB),….

 (liste en cours)

8 mars Grève féministe – Appel Nantes place Royale 15h40 puis rassemblement 17h

La LdH appelle à être présent.e ce mardi 8 mars, place Royale à 15h40, heure symbolique pour dénoncer le fait d’être payées un quart en moins puis, à 17h pour un rassemblement.

Voir ci-dessous le communiqué national LdH et l’appel local, ainsi que l’appel national ici.

Droits des femmes : un combat universel
Communiqué LDH appelant notamment à la manifestation parisienne, à 14 heures de Gare du Nord à l’hôpital Tenon
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à manifester le 8 mars pour l’universalité des droits des femmes dans le monde. Nous manifesterons également notre opposition, ferme, à l’antiféminisme totalement décomplexé des populismes masculinistes. Car nous le constatons : la montée des partis d’extrême droite, en particulier en Europe et en France, ou « populistes » (Etats-Unis, Brésil, etc.), le triomphe de régimes totalitaires (Syrie, Afghanistan), l’écrasement des mouvements démocratiques (Algérie…) et le recours à la guerre sont des phénomènes politiques marqués par l’affirmation de valeurs virilistes et sexistes. Les idéologies totalitaires, intégristes religieuses ou nationalistes sont par nature guerrières, et ont toutes pour corollaires le déni des crimes commis contre les femmes, parce que femmes, et la négation des inégalités qui les frappent.Or, ces inégalités se creusent. Avec la pandémie mondiale, le Forum économique mondial estimait en 2021 que le temps nécessaire pour combler ces inégalités dans le monde était passé de 99,5 ans en 2020 à 135,6 ans, faisant reculer d’une génération supplémentaire l’atteinte de l’égalité. En France, un rapport du Cese a souligné que la crise sanitaire avait, sur bien des plans, accentué les inégalités de genre. Un tableau très partiel montre que dans de nombreux pays, les indicateurs sont encore au rouge : mariages précoces des petites filles (encore 16 % : selon l’Unicef, 650 millions de filles et de femmes en vie actuellement ont été mariées pendant leur enfance), remise en cause aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe du droit à l’avortement, violences conjugales (une femme sur trois dans le monde), inégalités professionnelles dans tous les pays mais aussi, dans la moitié des pays, interdiction de certains métiers aux femmes. Dans 24 pays, les femmes sont encore des mineures à vie,  soumises au mari ou à des tuteurs.A un moment où le désespoir lance tant de personnes sur les routes de l’exil, la condition spécifique des femmes demandeuses d’asile est encore trop peu reconnue. Nombre d’entre elles se voient encore refuser le statut de réfugiées lorsqu’elles s’enfuient pour échapper à des persécutions en raison de leur sexe (mutilations sexuelles, mariages forcés, etc.). Les violences sexuelles subies sur les chemins de l’exil peinent aussi à être reconnues.Alors que l’esclavage a été enfin reconnu comme un crime contre l’humanité, l’absence d’une politique publique d’ampleur suffisante pour lutter contre la traite des femmes dans le monde et leur réduction en prostitution est lourde de conséquences. Ainsi, la moitié des prostituées sont des mineures, leur taux de mortalité est de 10 à 40 % supérieur à la population moyenne, et ce commerce représente 66 % des profits issus de la traite d’êtres humains. Un des trois crimes les plus lucratifs au monde a pour victimes principales des femmes.Enfin, partout dans le monde et dans tous les milieux, les femmes subissent harcèlements, viols et violences.Face à l’ampleur des dénis des droits des femmes, la LDH continuera de participer à toutes les mobilisations. Son université d’automne du mois de novembre 2022 sera consacrée aux luttes des femmes dans le monde. Car loin de s’enfermer dans un statut de victimes, les femmes sont sur tous les fronts, dans tous les mouvements de libération et les luttes pour leurs droits. Saluons aussi leurs victoires comme l’obtention tout récemment du droit à l’avortement en Argentine et, plus généralement, la prise de conscience mondiale dont témoigne le mouvement #MeToo.
Paris, le 7 mars 2022
Rappel : départ de la manifestation parisienne du 8 mars 2022, à 14h, de la Gare du Nord en direction de l’hôpital Tenon.

A toutes et à tous,

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour :
– Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier
– Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles
– Exiger l’égalité salariale et professionnelle
– Revendiquer la revalorisation des métiers féminisés
– Développer une éducation féministe et égalitaire
– Exiger l’allongement des délais pour l’IVG
Et bien plus encore !

Le 8 mars, on s’arrête toutes. On se met en grève. Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain ; des actes. Ne nous libérez pas, on s’en charge !
A Nantes, rejoignez-nous place Royale à 15h40, heure symbolique pour dénoncer le fait d’être payées un quart en moins, et à 17h, pour un rassemblement. Apportez vos pancartes et vos slogans !

Projection-débat « Le village de Bamboula » le 16 mars à 20h

Crédit photo: Yves Forestier, Sygma via Getty images

Projection-débat mercredi 16 mars – 20 h
salle de conférence Manufacture des tabacs, 10bis Bd de Stalingrad, Nantes
(tram 1, arrêt Manufacture)

Avec la participation de personnes qui étaient à l’époque dans le groupe artistique ivoirien dans le Safari Africain, et deresponsables associatifs et syndicaux, acteurs de cette affaire.

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France Télévision a diffusé en janvier le film de 52 minutes intitulé « Le Village de Bamboula ».

Ce film revient sur les événements de 1994 au sein du Safari Africain de Port-Saint-Père à côté de Nantes.

Nous nous réjouissons de voir cette histoire enfin écrite, 28 ans après les faits. De nombreuses organisations associatives ou syndicales nantaises s’étaient mobilisées contre une initiative condamnable dans sa nature comme dans sa réalisation concrète.

C’est d’ailleurs ainsi qu’en avait finalement jugé le Tribunal de Grande Instance de Nantes, estimant qu’exposer des êtres humains aux côtés d’animaux, dans un zoo, au surplus en refusant aux personnes l’accès à un certain nombre de droits fondamentaux (liberté de circuler, repos, salaires minimums, scolarisation des enfants…), constituait une atteinte à la dignité humaine. Nos organisations avaient d’ailleurs obtenu à l’époque le franc symbolique de dédommagement qu’elles demandaient à la Justice.

Cette affaire et ce film résonnent avec les débats qui traversent la société française : le racisme, la condition sociale des personnes immigrées, l’égalité réelle, les rapports entre l’ex-puissance colonisatrice et les personnes qui en ont été victimes, l’image des personnes racisées, dans une société qui peine tant à refléter la diversité d’origine de ses membres, …

Autant de questions brûlantes que ce retour sur ce qui s’est passé, dans les environs de Nantes, il y a 28 ans, permettra d’évoquer.

La LDH, en partenariat avec la Snam-CGT, le Gasprom et le MRAP organise cette projection-débat le mercredi 16 mars à 20 h.

La projection sera précédée de la représentation des Ouvreuses et ouvreurs d’espoir, par la Ligue des droits de l’Homme.

Le film-documentaire « Le Village de Bamboula », porté par la voix de Jean-Pascal Zidi, a été réalisé par Yoann de Montgrand et François Tchernia.

Snam-CGT (Syndicat des musiciens et musiciennes Confédération Générale du Travail)
Gasprom (Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés de Nantes)
LDH (Ligue des droits de l’Homme)
MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)

Des moyens pour l’hôpital public. Rassemblement vendredi 21 janvier – 09h15 – 51 Bd Gustave Roch Nantes

MM. Castex et Véran viennent poser la première pierre du nouveau CHU ce vendredi vers 10h40 (l’horaire initial prévu 9h15 a été retardé). Ce projet qui réduira les capacités du CHU à répondre aux besoins de soins de la population de notre région.
Le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous, auquel participe notre section, est cosignataire de l’appel à un rassemblement à partir de 9h15 au niveau du 51 Bd Gustave Roch. Nous vous appelons à y participer.

L’équipe d’animation  de la section.

Section de Nantes et du pays nantais 
4 place de la Manu
44000 Nantes
02 51 86 22 39
nantes@ldh-france.org
https://site.ldh-france.org/nantes/
www.facebook.com/LDH.Nantes

PS: le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous n’a pas de logo propre, c’est pourquoi c’est le logo de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité à laquelle nous appartenons, qui apparaît dans le tract.

POUR L’HÔPITAL PUBLIC ! – Rassemblement – Mardi 11 janvier – 10h00 – Miroir d’Eau

Chère amie, cher ami, 

Une journée nationale d’action du secteur santé et santé-social est organisée le mardi 11 janvier prochain.

Nous vous transmettons l’appel du Collectif Nantais pour le Droit à la Santé et à la Protection Sociale pour Toutes et Tous, auquel notre section participe, à participer au rassemblement à partir de 10h00 au Miroir d’Eau face au château d’Anne de Bretagne.

PARTICIPONS A LA JOURNÉE D’ACTION DU 11 JANVIER POUR L’HÔPITAL PUBLIC !

« Quoi qu’il en coûte » avait dit le Président de la République à l’hôpital de Mulhouse en 2020 ! La COVID est toujours là, mais les promesses n’ont été qu’un feu de paille et c’est avec encore plus de détermination que le gouvernement met en place la stratégie Ma Santé 2022 : moins d’hôpital public pour plus d’ambulatoire, ou, but moins avoué encore, pour plus de privé !

La médecine de ville, exsangue, ne peut suppléer l’hôpital, prendre en charge les malades sortis trop tôt ou les soins d’urgence !

Les urgences, le gouvernement a trouvé la solution : faire payer un forfait, excluant ceux qui ne peuvent en faire l’avance !

Épuisés, désabusés par une gestion comptable faisant fi de l’humain, les soignants désertent en nombre !

La catastrophe sanitaire est au rendez-vous avec des retards de prises en charge criminels malgré le dévouement des soignants !

Le maintien des brevets empêche de protéger la santé de tous et de limiter l’apparition de variants.

Avec les organisations syndicales des personnels hospitaliers et les collectifs, la Coordination Nationale des comités de défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité appelle à participer à la journée d’action du 11 janvier pour exiger un véritable plan pour l’hôpital public assurant un personnel en nombre suffisant, bien considéré, rouvrant des lits, assurant partout les urgences dans la proximité, garantissant l’accès aux soins de toutes et tous partout !

À Nantes, nous invitons les citoyennes et citoyens à rejoindre à 10h00 au Miroir d’eau le rassemblement organisé par la CNT, SUD Santé Sociaux, ARIFTS Solidaires étudiants, FO, FSU, CGT Santé Action Sociale.

Collectif nantais

Pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous

ATTAC 44, CSF 44, Le Planning Familial 44, LDH (section de Nantes et pays nantais), Ni pauvres ni soumis 44, UD 44 CGT, FGR-FP 44, FSU 44, SMG 44, SUD Santé Sociaux 44, Association de Veille Écologique et Citoyenne Nantes, Ensemble !44, France Insoumise santé 44, GDS44, Saint Herblain en Commun.

Communiqué Observatoire Nantais des Libertés : Occupants, pas délinquants

Observatoire Nantais des Libertés

COMMUNIQUÉ

Le 22 décembre 2021

Occupants, pas délinquants

Des personnes des collectifs « Maison du peuple » et « Base (d’action sociale et écologique) », voulant notamment mettre en place un lieu d’hébergement d’urgence pour les personnes à la rue, sont rentrées dans la nuit de dimanche à lundi dans l’ancien collège Notre-Dame-du-Bon-Conseil à Nantes.

Les occupants ont été expulsés du lieu par la police ce lundi 20 décembre. Des coups de matraque ont été donnés, des grenades tirées. Douze personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

Ces personnes ont occupé un lieu qui certes ne leur appartient pas, mais est désaffecté depuis 2014 et est destiné à être démoli.

L’expulsion de ce même lieu le 28 juillet dernier n’avait pas donné lieu à des arrestations, ni celle d’un bâtiment vide rue de Gigant le 30 octobre suite à son occupation par les mêmes collectifs.

Pour l’Observatoire nantais des libertés (ONL), la manière dont cette dernière expulsion s’est déroulée suivie de nombreuses interpellations est disproportionnée et donne à penser que les forces de l’ordre veulent intimider les occupants. Sinon, pourquoi arrêter et mettre en garde à vue ces militantes et militants pendant une journée ?

L’ONL réaffirme que les acteurs de la société civile, ici des personnes qui demandent notamment le respect du droit à l’hébergement, ne doivent pas être traités comme des délinquants et demande que l’action de ces personnes ne soit pas « criminalisée ».

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association

ONL@rezocitoyen.net

Communiqué du Collectif Romeurope agglomération nantaise : Une expulsion d’un terrain d’habitations de familles Roms ce mercredi 8 décembre

Communiqué de presse

Les familles qui habitaient le bidonville sur l’Île de Nantes, rue St Domingue, ont déplacé leur trente caravanes sous la menace d’une expulsion imminente le lundi 20 novembre, vers un terrain voisin. Cette expulsion n’avait pas été demandée par le propriétaire du lieu. La police est requise pour une nouvelle expulsion demain matin, mercredi 8 décembre. Pour un déplacement vers un nouveau terrain ?  Illégal puisque contrairement  au projet de Résorption des Bidonvilles porté par la Dihal, aucune proposition n’est faite d’un lieu, éventuellement temporaire qui permette à ces familles de continuer leur intégration par le travail et la scolarisation des enfants, en attendant que les demandes de logements qu’ils sont plusieurs à avoir faites soient validées.

Le Collectif Romeurope agglomération nantaise est une fois de plus scandalisé par le traitement appliqué à ces familles, de façon répétée, sans égard pour les conditions de pandémie et d’avis de tempête. Devrions-nous nous habituer ?

Le Collectif invite la presse à être présente sur place ce mercredi matin 8 décembre, à partir de 8h30, rue de Guyane sur l’Île de Nantes.

Marchons contre les violences faites aux femmes. Nantes 25 novembre 2021 – 18h30

Partie prenante du Collectif 25 nov, la LdH appelle à la marche contre les violences faites aux femmes ce jeudi 25 novembre – 18h30 – place Bretagne – Nantes.
Ci-joint et repris ci-dessous le communiqué d’appel.

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MARCHONS CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
25 NOVEMBRE 2021


Harcelées, humiliées, terrorisées, excisées, insultées, violées, vendues, achetées, frappées, tuées…

Les violences contre les femmes, non seulement ne reculent pas, mais se diffusent avec force dans toutes les sphères
de la vie des femmes : violences dans la famille et au travail, harcèlement dans la rue, dans les écoles et sur les réseaux
sociaux, diffusion d’une culture pornographique et explosion des pratiques prostitutionnelles.

La lutte contre les violences faites aux femmes avait été érigée comme grande cause quinquennale du Président
Macron. À l’évidence, les offensives politiques, du local au national, ne sont pas à la hauteur. En France, près de 210
000 femmes subissent encore chaque année des violences conjugales. Déjà plus de 100 féminicides depuis le début
de cette année 2021 !

L’égalité femmes/hommes pour une société apaisée se fait toujours attendre.

Et pendant ce temps-là, la violence masculine est à l’offensive.

Comment construire l’égalité quand la moitié de l’humanité grandit dans la peur ?

À Nantes, les organisations engagées dans ce combat appellent à descendre dans la rue le 25 novembre. La marche partira à 18h30 de la place de Bretagne.

Venez nous rejoindre, venez marcher avec nous pour faire entendre nos voix et celles des femmes qui ne peuvent pas se faire entendre. Que notre détermination soit visible !

Collectif Unitaire 25 novembre :
44 Vilaines filles, SOlidarité femmeS Loire-Atlantique, Ligue des Droits de l’Homme, Nous Toutes 44, Mouvement du Nid, Espace Simone de Beauvoir, Femmes solidaires, la France insoumise 44, Zéromacho 44, SOS Inceste et violences sexuelles, Osez le féminisme 44, CGT 44, Solidaires 44, FSU 44, GDS, Ensemble 44, CFDT 44, Émulsion, ALFA Appel Égalité.

Communiqué commun : Pour les libertés et contre les idées des extrêmes droites, encore et toujours.

L’intersyndicale et interassociations de Loire-Atlantique manifestait à Nantes et Saint-Nazaire le 12 juin dernier pour les libertés et contre les idées des extrêmes droites.

Les idées des extrêmes droites opposent les personnes entre elles et conduisent à la haine. Elles menacent nos libertés et l’égalité en voulant briser la solidarité. Elles sont dangereuses pour le vivre ensemble.

Eric Zemmour, qui vient à Nantes le 30 octobre, attise les peurs à l’égard de nos compatriotes qui, d’après lui, n’ont pas à être inclus dans une société qu’il veut blanche et chrétienne.

Ses idées nauséabondes l’ont conduit à plusieurs reprises à être condamné pour injures racistes et provocation à la haine.

Il vient de se positionner contre l’augmentation des salaires, une priorité pour des millions de personnes. Il oublie de critiquer un modèle économique injuste et préfère trouver des boucs émissaires, les étrangers et/ou les pauvres.

Nous, syndicats et associations de Loire-Atlantique, continuons et continuerons à promouvoir une société démocratique, laïque et sociale. Nous persisterons à identifier et à dénoncer les idées des extrêmes droites quelles que soient les personnes qui les portent.