PALESTINE – Appel à rassemblement samedi 20 sept à 15h – Place Royale à Nantes

Membre de la Plateforme 44 des ONG pour la PALESTINE, la LDH relaie et appelle :
Le peuple palestinien est plus que jamais menacé par Israël, Il y a urgence à agir !

Appel à rassemblement à Nantes, Place Royale Samedi 20 sept à 15 h 

A Gaza, les massacres, les bombardements s’intensifient – juste un exemple, la nuit dernière, des vitres vibraient à Tel-Aviv distante de 80 km – 750 000 Gazaouis restent dans la ville, beaucoup ne peuvent ou ne veulent quitter leurs installations si précaires, car c’est une troisième expulsion, après celles de 1947 et 1967, que veulent les responsables israéliens, avec le soutien des Etats-Unis.
En Cisjordanie, bouclage, destruction de villages, attaques des colons sous le regard ds soldats qui laissent faire.
Sommes-nous à ce point de bascule où la réaction israélienne pourrait être encore plus terrible ?

Notre interpellation doit en être encore plus forte. : La France DOIT imposer des sanctions Appel à rassemblement à Nantes, Place Royale Samedi 20 sept à 15 h 

Vêtements rouges et casserole

Signataires de l’appel : Association France Palestine Solidarité, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité, Palestine (Rezé), ARP ( Amis de la Résistance palestinienne), FSU44 , UD-CGT, Solidaires, L’Après 44, PCF44, L’Union Démocratique Bretonne 44

Pour la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, Le bureau de l’AFPS44
La gravité de la situation impose que le mercredi 24 à 18 h, nous nous rassemblerons à nouveau Place du Change à Nantes

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Un appel national lancé par plusieurs représentants politiques, syndicaux et associatifs pour participer à la Journée internationale pour la paix :

Lire la tribune dans L’Humanité

Paris, 09/09/2025

Tribune collective « Le 21 septembre, marchons pour la reconnaissance de l’Etat palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours » signée par Nathalie Tehio, présidente de la LDH, et publiée dans L’Humanité

Partout dans le monde, des forces se lèvent pour la paix et l’arrêt des massacres. En Israël, le gouvernement Netanyahou fait face à une mobilisation d’une très large partie de la société pour stopper la guerre.

Le temps n’est plus aux déclarations et aux remontrances sans sanction.

La France doit reconnaître maintenant et sans condition l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 pour préserver la perspective de deux États vivant côte à côte dans la sécurité et le respect mutuel de leurs droits.

Nous appelons à un cessez-le-feu, à la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens, à la fin de colonisation et de l’occupation.

La France doit peser de tout son poids pour stopper la famine à Gaza, imposer un embargo sur les armes et sanctionner le gouvernement de Benyamin Netanyahou par tous moyens, à commencer par la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, puisque son article 2 sur le respect des droits humains n’est pas respecté.

Il est plus que temps pour la France d’agir, il est déjà bien tard.

Dans le cadre de la journée internationale de la paix du 21 septembre, marchons pour la reconnaissance de l’Etat palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours.

Premiers signataires : Gregory Benzekry, collectif Golem, Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT), Caroline Chevé, secrétaire nationale de la Fédération syndicale unitaire (FSU), Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Julie Ferrua et Murielle Guilbert, co-délégués de l’Union syndicale Solidaires, Pascal Lederer et Olivier Gebuhrer, co-animateurs d’Une autre voix juive (UAVJ), Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Claude Sarcey, co-président de l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE), François Sauterey, co-président et Renée Le Mignot, présidente honoraire du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Marine Tondelier, secrétaire nationale Les Ecologistes, Nathalie Tehio, présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Anne Tuaillon, présidente de l’Association France Palestine solidarité (AFPS)

Rassemblement contre le Lieu de Rétention Administrative ce mercredi 17 devant le Commissariat Waldeck Rousseau

Rassemblement ce mercredi soir à 18h30 à l’appel de la Coordination COLERE Nantes dont est partie prenante la section LDH.


Bonjour à toutes et tous, 

COLERE-Nantes appelle à se rassembler ce mercredi 17 septembre à 18h30 devant le commissariat Waldeck-Rousseau de Nantes.

Vous trouverez l’appel ici et ci-dessous et ici l’article de presse-ocean.

En espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux, n’hésitez pas à partager l’info depuis nos réseaux sociaux. 

NON A L’INSTALLATION D’UN LRA A NANTES

Ce lundi 15 septembre 2025, nous apprenons dans un article de Presse Océan qu’un Local de Rétention Administrative (LRA) est en cours d’installation dans la cour du commissariat Waldeck-Rousseau de Nantes. Comme les CENTRE DE RÉTENTION, les LRA sont des lieux racistes, indignes, inutiles et coûteux.

Comme les Centres de Rétention Administrative, les LRA sont des lieux dans lesquels on enferme des personnes uniquement parce qu’elles sont sans papier, et ce sans jugement préalable, en vue de leur expulsion du territoire français.

Les LRA sont généralement bien plus petits que les CRA, il ne s’agit parfois que d’une seule pièce dans un commissariat. Ils se trouvent généralement dans les villes de petite ou moyenne taille et servent de lieu de rétention transitoire, avant placement en CRA. Les LRA sont des lieux d’enfermement opaques et particulièrement rétrogrades en matière d’accès aux droits.

A l’inverse des CRA, aucun chiffre du nombre de personnes passant dans ces locaux d’enfermement n’est publié par le gouvernement.

L’ouverture ou la fermeture des LRA est décidée sur simple arrêté préfectoral, et leur nombre, près d’une trentaine en métropole, est en augmentation ces dernières années, illustrant l’intensification de la politique d’enfermement des personnes étrangères menées par les gouvernements.

Le commissariat de Nantes a déjà abrité dans le passé un lieu de rétention. Ouvert dans les années 80, ce LRA, aussi petit (8 places) que vétuste, avait définitivement fermé ses portes le 19 janvier 2009 suite à un incendie.

Le gouvernement oublie toute rigueur budgétaire quand il s’agit de mener cette politique inhumaine, s’apprêtant à dépenser inutilement plus de 36 millions d’euros pour le seul projet de CRA de Nantes !

Ces politiques racistes ne font que renforcer les amalgames entre personnes étrangères et délinquance ou criminalité, pour mieux diviser les travailleurs et travailleuses et dresser les peuples les uns contre les autres. Une autre politique est possible, celle d’un accueil digne et respectueux des droits fondamentaux des personnes étrangères.

Opposée au principe même de l’enfermement administratif, notre coordination COLERE Nantes, dénonce l’installation d’un LRA au commissariat Waldeck-Rousseau, comme elle rejette le projet de construction d’un CRA à Nantes.

RASSEMBLEMENT MERCREDI 17 SEPTEMBRE, 18h30, DEVANT LE COMMISSARIAT WALDECK-ROUSSEAU

Nantes, le 15 septembre 2025

Manifestation régionale du 16 septembre Hôtel Dieu 10h30

Nul n’est besoin de rappeler l’état de crise de l’hôpital public miné par des années et des années de politiques austéritaires des gouvernements successifs.

Demain mardi 16 septembre à 10h30 devant l’Hôtel Dieu, les Unions Régionales Santé FO et CGT, Audace 53 organisent une manifestation régionale pour exiger des moyens accrus pour l’hôpital public afin de répondre aux besoins de soins de la population et de garantir  la nécessaire égalité d’accès aux soins à laquelle la LDH est attachée. Nous vous appelons à participer à cette initiative soutenue par le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous auquel prend part notre section. 

Le rassemblement se prolongera après des prises de parole par une manifestation jusqu’à l’ARS où une délégation sera reçue.

Parrainage républicain – Samedi 6 avril à Rezé à 14h

Suite à l’expulsion brutale de collégien.ne.s géorgien.ne.s et de leurs familles pendant les vacances de printemps, une mobilisation des associations et des syndicats de l’agglomération nantaise s’est mise en place autour des familles expulsées ou menacées d’expulsion. Une pétition a été lancée*. A l’occasion de la rentrée scolaire, la mobilisation continue avec l’organisation d’une cérémonie de parrainage républicain. Vous trouverez ci-dessous l’invitation à cet événement.

Nous, collectif de parents d’élèves, enseignant·es, citoyen·nes

de Loire-Atlantique et de Rezé

sommes résolu·es à manifester notre soutien

aux familles étrangères expulsées et menacées d’expulsion.

Une cérémonie de parrainage républicain aura lieu le

Samedi 6 septembre

à 14h00 – Hôtel de ville de Rezé

Place Jean-Baptiste Marcet

Suivie d’un goûter solidaire, participatif et musical

Jardin Hubertine Auclert, à deux pas de l’Hôtel de Ville

Avec No-sé

duo acoustique guitare et voix

https://www.facebook.com/groupeNoSe

Espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux

*Pétition « Non aux décisions inhumaines : soutien aux collégien.nes géorgien.nes expulsé.es : https://chng.it/Pd7bjvwzwm

Palestine, mercredi 27 août à 17h, place du Change Nantes

Membre de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, la LDH relaie et appelle au rassemblement hebdomadaire :

à Nantes le mercredi 27 août à 17 h

Rassemblement hebdomadaire de la Plateforme44
Venir en rouge, place du Change


– Pour manifester notre soutien à la population palestinienne,
– Pour refuser les mensonges et l’agression d’Israël envers les habitant.e.s de Gaza,
– Pour demander un cessez-le-feu et l’arrêt totale et définitif de la guerre à Gaza,
– Pour dénoncer l’occupation illégale et la colonisation continue de la Cisjordanie,
– Pour informer sur les conditions des détenus palestiniens, les tortures, les humiliations et les conditions de détentions inhumaines dans les prisons israéliennes,
– Pour affirmer l’urgence de la reconnaissance immédiate d’un État palestinien,
– Pour réclamer la rupture de l’accord de coopération UE/ Israël et rappeler le boycott des produits Israéliens.
– Pour l’application du Droit International

à Nantes le mercredi 27 août à 17 h 

Rassemblement hebdomadaire de la Plateforme44
Venir en rouge, place du Change


Pour la Plateforme44 des ONG pour la Palestine,
Le bureau de l’AFPS44

Palestine, Action le mercredi 30 Juillet 17h – place du Change, Nantes

Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH appelle à la déambulation du 30 juillet :

Une reconnaissance de l’État palestinien ne doit pas faire perdre de vue l’urgence absolue dans la bande de Gaza, ni la poursuite de la colonisation et des violences en Cisjordanie !
Sans peuple ni terre, un État palestinien restera une illusion !
Rassemblement mercredi 30 Juillet 2025  
à 17h, place du Change à Nantes

Vous êtes invité.e.s à venir vêtu en rouge, et apporter une pancarte en carton, sur laquelle chacun.e aura inscrit un message à l’intention d’Israël, des palestiniens ou d’Emmanuel Macron.

Si possible venir également munis d’un sifflet d’arbitre et d’un carton rouge afin de sanctionner les mensonges, les complicités, les crimes et les exactions commises par les gouvernants et acteurs du massacre en cours.

Le rendez-vous est donné Place du Change (carrefour rue de la Paix/ Rue de la Barillerie). 

Nous partirons vers la Place du Bouffay, puis celle du Commerce pour nous rendre Place Royale.

Place Royale, nous accrocherons nos pancartes sur la fontaine. 

Retrouvez-nous nombreux !

Plateforme44 des ONG pour la Palestine. Contact : afpsnantes@wanadoo.fr

Sans peuple ni terre, l’État palestinien restera une illusion

Le 25 juillet 2025, Paris

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine salue l’annonce par Emmanuel Macron de la reconnaissance de l’Etat palestinien, mais considère que la France doit désormais prendre des mesures concrètes pour qu’un État palestinien ne reste pas une illusion.

Emmanuel Macron a annoncé jeudi 24 juillet qu’il reconnaîtra l’Etat palestinien en septembre devant l’Assemblée générale de l’ONU. La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine accueille cette déclaration, mais souligne que cette reconnaissance doit s’accompagner de mesures concrètes visant à mettre fin au génocide dans la bande de Gaza et au nettoyage ethnique de la Cisjordanie.

Une reconnaissance de l’État palestinien ne doit pas faire perdre de vue l’urgence absolue dans la bande de Gaza, ni la poursuite de la colonisation et des violences en Cisjordanie. Sans peuple ni terre, un Etat palestinien restera une illusion.

Au regard de la situation humanitaire apocalyptique dans la bande de Gaza, la France doit prendre des mesures concrètes afin de forcer Israël à permettre l’entrée immédiate et sans entrave d’une aide humanitaire massive, distribuée par les agences de l’ONU et les ONG, et à mettre fin aux multiples violations des droits humains et du droit international dans l’enclave. La France doit notamment soutenir sans réserve les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant, interdire le survol du territoire français par le premier ministre israélien [1], soutenir publiquement la suspension de l’accord UE-Israël, et prendre des sanctions à l’encontre des responsables de graves violations des droits humains dans le Territoire palestinien occupé, notamment dans la bande de Gaza, en application de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU du 18 septembre 2024 qui appelle à la fin de l’occupation, et qu’elle a votée.

La colonisation israélienne qui s’accroit rapidement est l’un des principaux obstacles à une solution à deux Etats. Plus de 700 000 colons israéliens vivent actuellement en Cisjordanie, Jérusalem-Est incluse. La France doit respecter le droit international et interdire le commerce des produits des colonies sur son marché. Elle doit en outre rejoindre les pays qui ont pris des sanctions à l’encontre des ministres suprémacistes israéliens Itamar Ben Gvir et Bezalel [2].

La population palestinienne ne peut plus se contenter de décisions symboliques : des actions concrètes et immédiates à la hauteur de l’urgence et de la gravité de la situation doivent enfin être prises par la France. 

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Marche pour Gaza et la Palestine, samedi 21 juin à 15h place Mangin

Marches citoyennes vers Bruxelles pour demander à l’Europe d’agir contre le génocide à Gaza

Objectif : marcher vers Bruxelles avant la réunion du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement afin d’exiger que l’UE prenne ses responsabilités.

Étape de Nantes : samedi 21 juin

Départ de la Marche : 15h, place Victor Mangin

rejoignez-nous !

Marche pour Gaza et la Palestine

Arrivée : 17h, place de l’Écluse

Le 21 juin en simultané, parcours PARIS-BRUXELLES : étape de ROUBAIX !

marchepourgaza.org

L’Europe doit agir !

Parce que le génocide en cours à Gaza est insoutenable.

Parce que des projets de déportation de toute la population gazaouie sont annoncés, dans une logique de déshumanisation totale.

Parce que l’annexion est désormais un objectif revendiqué impliquant la destruction du passé, du présent et du futur de la Palestine et du peuple palestinien.

Parce que les collaborations économiques et militaires avec le gouvernement israélien continuent, sous la houlette des États-Unis mais aussi de l’UE.

Parce les dirigeants des grandes puissances ont les moyens d’agir, comme ils l’ont fait dans d’autres contextes, en de multiples occasions, contre un pouvoir criminel.

Nous appelons les responsables politiques de toute l’Union européenne et les institutions européennes à exercer sans aucun délai une pression maximale sur le gouvernement israélien pour faire cesser le massacre.

STOP !

Stop au génocide

Stop à l’annexion

Nous exigeons de l’Union européenne et de ses États-membres

• La suspension immédiate de l’accord d’association entre l’UE et l’État d’Israël

• L’arrêt immédiat de toute collaboration militaire et de toute fourniture d’armes à Israël

• La mise en œuvre de toutes les mesures permettant l’application de la résolution adoptée le 18 septembre 2024 par l’Assemblée générale des Nations unies afin d’obtenir la fin de l’occupation et de la colonisation, par des sanctions contre Israël

• Le respect par tous nos gouvernements des décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) visant à mettre fin aux actions du gouvernement israélien qui participent des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide

Dans toutes les langues de l’Union européenne, faisons entendre nos voix !

L’Union européenne et ses Etats-membres ont les moyens de faire respecter le droit international et les droits humains et, en agissant, de se démarquer et de s’opposer aux crimes en cours et à venir !

Marche de Nantes : AFPS-44, LDH Nantes et pays nantais, ABJC-Palestine, ATTAC-44, CCFD-Terre Solidaire 44, Les Amis d’Abu Dis, ARP, MRAP-Nantes, UJFP-44, CGT, Ensemble-44, FSU-44, Solidaires-44, Après, LFI44, Les Écologistes-Nantes, PCF-44 (liste en cours)

Journée mondiale des réfugiés – Jeudi 19 juin – place du Bouffay à partir de 17h

Tous les ans, le 20 juin, la Journée mondiale des réfugiés est l’occasion de saluer la force et le courage de celles et ceux qui ont été forcés de fuir leur pays d’origine pour échapper aux conflits ou à la persécution. Aujourd’hui plus que jamais, les demandeurs d’asile et les réfugiés ont besoin de notre solidarité.

A cette occasion, la LDH soutient la manifestation initiée à Nantes par Amnesty International ce jeudi 19 juin :

– de 17h à 20h, place du Bouffay, village associatif où la section tiendra un stand

En espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux.

Texte commun. Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun »

Nous partageons ce texte commun : Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun« .

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Nous, associations et syndicats, sommes engagés pour répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques, pour la justice sociale et l’égalité des droits. Nous agissons pour un avenir solidaire. Nous refusons le glissement ultra-libéral et ultra-autoritaire de notre société. Nous voulons une autre politique, axée sur les besoins de la population. C’est pourquoi,

Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun »

annoncée le 5 juin à Nantes.

Pierre-Édouard Stérin, milliardaire fondateur des coffrets-cadeaux Smartbox, avec lesquels il a bâti une immense fortune (estimée à 1,4 milliard d’euros), a fondé en 2017 le Fonds du Bien Commun et veut faire croire qu’il est un mécène distribuant son argent aux associations. En réalité, utilisant une situation où nombre d’associations ont aujourd’hui des difficultés financières, ce Fonds du Bien Commun est une entreprise idéologique de récupération qui cherche à s’appuyer sur le champ associatif pour se donner une image et étendre son influence.

Le Fonds du bien commun est en fait une façade du véritable projet de P-É. Stérin qui s’appelle PERICLES (pour Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes). Ce projet remet en cause les droits des femmes, le droit à l’avortement, l’égalité entre les femmes et les hommes, les droits des personnes LGBTQIA+, l’accueil des personnes migrantes, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la laïcité…

Ce plan vise à faire gagner les idées de l’extrême droite et des droites extrêmes dans les têtes et dans les urnes. P-É. Stérin y investit 150 millions d’euros.

P-É. Stérin est pour l’extrême droite ou au moins la frange la plus conservatrice de la droite en France ce qu’est Elon Musk pour Donald Trump aux U.S.A. En effet, il est ultra-libéral et excédé par les impôts ; il est exilé fiscal en Belgique et n’a pas répondu à sa convocation devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale portant sur « l’organisation des élections en France ».

Ainsi le Fonds du Bien Commun est fondé et financé par une personne milliardaire qui promeut la charité mais refuse l’impôt.

Les associations qui bien souvent pallient les obligations de l’État en matière d’accès aux droits : logement, santé, culture… ont besoin de lever des fonds car elles souffrent de plus en plus du désengagement de l’État et de surcroît de la région. Or, la personne initiatrice du Fonds du Bien Commun s’oppose à l’impôt tout en organisant des « Nuits du Bien Commun » présentées comme des galas de charité.

Au contraire, pour nos associations et syndicats, la justice fiscale passant par la juste répartition de l’impôt et des cotisations sociales « de chacun selon ses moyens », est le chemin pour répondre aux besoins de la population, financer la Sécurité sociale et remettre en place par exemple des services publics dignes de ce nom.

Pour nos associations et syndicats, le Bien Commun, c’est une situation où la Société fait le nécessaire pour garantir à toutes et à tous les conditions nécessaires à une vie digne : la formation et l’emploi, la nourriture, le logement, la santé, l’éducation, la culture… La charité ne peut pas remplacer le respect des droits, de l’égalité en droits et de la justice sociale. C’est pourquoi,

Nous disons que ces Nuits du Bien Commun ne sont pas les bienvenues à Nantes comme ailleurs

et invitons les personnes et les associations, malgré la réduction des budgets qui leur sont alloués, à ne pas y participer.

Signataires : Alternatiba, Attac, Comité du Souvenir/Résistance 44, Confédération Générale du Travail (CGT), France Palestine Solidarité (AFPS), Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement (FAL), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), GIGNV, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires

Rassemblement de soutien aux collégien-nes géorgien-nes expulsé-es mardi 27 mai 18h Préfecture Nantes

Enfants expulsés, enfants en danger

Citoyennes et citoyens indigné-es

Mais plus que jamais déterminé-es

Comme vous le savez peut-être, au cours des vacances scolaires de printemps, deux familles géorgiennes ont été expulsées de l’agglomération nantaise, direction la Géorgie, dans des conditions d’une brutalité inadmissible.

Un rassemblement de soutien est organisé demain mardi 27 mai à 18h devant la Préfecture de Nantes (avec demande d’audience au préfet par une délégation).

En espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux.

Le lien vers la pétition :

https://chng.it/Pd7bjvwzwm