DOULON : MENACE D’EXPULSION POUR LES MIGRANTS

Communique de l’UCIJ – Uni(e)s contre l’immigration jetable

L’accord de méthode entrepris entre la préfecture, la mairie, l’évêché et les habitants du presbytère de Doulon en juillet 2015, se révèle un marché de dupes.
Déjà l’aide alimentaire a été arrêtée par le secours catholique le 16 mars. Or la préfecture n’a pas été capable à cette date de fournir les quelques solutions qu’elle prétendait avoir à proposer.
Le chantage se poursuit envers les habitants : tout le monde doit quitter le presbytère de Doulon au jour qui sera signifié par la préfecture (en fin mars nous annonce-t-on, probablement à la fin de la trêve hivernale). Avec ou sans propositions.
Or, il y a des places d’hébergement en Loire-Atlantique qui restent bloquées dans l’attente d’une hypothétique arrivée d’exilés, tandis que ceux qui sont sur Nantes depuis des années sont toujours sans aucune solution.
Donc, nous vous appelons à nous soutenir MERCREDI 23 MARS à 11h à la préfecture pour une marche qui ira de la préfecture à la cathédrale en passant par la mairie, et se terminera par un pique-nique sur le parvis de Saint-Pierre.

Les habitants de Doulon et leurs soutiens

Défendons nos libertés ! Samedi 12 mars

Le collectif nantais « Sortir de l’État d’urgence », dans lequel est impliqué la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme, relaie le communiqué du collectif national « Nous ne céderons pas » dont la Ligue des droits de l’Homme est aussi partie prenante et propose deux actions contre l’État d’urgence.

Journée nationale d’action
Samedi 12 mars
Nantes : Rassemblement
de 15h à 17h
à la rencontre des passant.e.s
Place Royale

Le Président de la République et le gouvernement demandent aux députés et sénateurs d’introduire l’état d’urgence et la déchéance de nationalité dans la Constitution.

Non à l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution

En quoi, l’état d’urgence a-t-il servi à s’attaquer au terrorisme ? 5 poursuites judiciaires pour terrorisme à l’issue des 3397 perquisitions administratives menées. Ces inculpations nécessitaient-elles un état d’urgence qui élimine le contrôle du juge sur la procédure ?

Et, on ne peut que constater les dérives d’un pouvoir donné à l’administration sans contrôle réel et immédiat. Combien d’assignations à résidence ne reposant sur aucun fait, mais sur des rumeurs et des dénonciations, qui se révèlent sans preuve au point que l’administration les lève à la veille des procédures d’appel formulées par les assignés à résidence ? Inscrire l’état d’urgence dans la Constitution, donc dans la loi fondamentale, donnerait une légitimité à un système dont on voit combien il repose sur l’arbitraire et l’absence de contrôle et de garantie normaux dans un état de droit. Refuser l’inscription dans la Constitution, c’est maintenir le principe de la séparation des pouvoirs – exécutif, législatif, judiciaire – fondement de notre démocratie.

Non à l’inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution

Au-delà de formulations en trompe-œil (le projet ne parle plus directement des bi nationaux), la déchéance de nationalité proposée créerait deux types de citoyens français, remettant en cause le fondement d’égalité inscrit dans la Constitution depuis la Révolution française.

Même le gouvernement ne croit pas à l’efficacité d’une telle mesure pour lutter contre le terrorisme puisqu’il parle de « mesure symbolique ». C’est bien une telle stigmatisation qu’entendent les millions de jeunes « issus de l’immigration ». C’est cette idée même de mesure symbolique discriminatoire qui n’a pas sa place dans une Constitution.

Parlementaires qui faites la loi de révision constitutionnelle, rejetez ces mesures

Le 16 mars, le Sénat entame la discussion sur la révision constitutionnelle qu’a adopté l’Assemblée Nationale. Le 12 mars, par nos mobilisations, demandons à nos élus de la rejeter.

Il est possible et il est nécessaire de protéger du terrorisme sans remettre en cause les droits et les libertés, en redonnant toute sa place la justice. Seul ce modèle de société répond au fond au défi qui est posé.

Non à l’état d’exception permanent
Levée de l’état d’urgence
Non à la déchéance de nationalité

Collectif national « Nous ne céderons pas »
www.etatdurgence.fr & www.nousnecederonspas.org

Nous invitons à signer, faire signer et diffuser la pétition nationale initiée par le Collectif regroupant plus d’une centaine d’associations et syndicats : « Pour nous, c’est définitivement non ! » : http://www.nousnecederonspas.org/petition/

Le Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence a mis en place un Observatoire nantais des libertés dans l’état d’urgence composé d’associations, syndicats et citoyen-ne-s – destiné à recueillir plaintes, témoignages et faits relatifs aux atteintes aux libertés et aux droits : observatoirelibertesnantes@rezocitoyen.net

Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence
composé de : Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), Attac, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Confédération Générale du Travail (Cgt), Droit au logement (Dal), Fédération Syndicale Unitaire (Fsu), France Palestine Solidarité (Afps), Les Amoureux au ban public, Libre Pensée, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques (Fal), Ligue des droits de l’Homme (Ldh), Maison des Citoyens du Monde (Mcm), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (Mnle), Syndicat de la Médecine Générale (Smg), Syndicat des Avocats de France (Saf), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, …
avec le soutien de : Association « Place au Peuple-Front de Gauche », Bouguenais Agir Solidaire, Ensemble, Europe Écologie Les Verts, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Rezé à gauche toute…

Grande manifestation  » SOLIDARITÉ, URGENCE! « 

Communiqué de la coordination Ni Pauvre Ni Soumis – Nantes – 10 mars 2016

Le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis appelle à une grande manifestation sur la dynamique   » SOLIDARITÉ, URGENCE!   »

JEUDI 24 MARS 2016
Rassemblement de 16h30 à 18h30
Place Royale à Nantes

Des possibilités de co-voiturage sont prévus sur l’ensemble du département.

Alors que le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis  fête son 8ème anniversaire, il est fondamental que nos revendications d’un accès à l’emploi pour tous et d’un revenu d’existence pour ceux qui ne peuvent plus ou pas travailler du fait de leur handicap ou de la maladie soient prises en compte dans les politiques publiques:

Nous faisons un appel aux citoyens pour le vivre-ensemble, pour une solidarité en actes.
Nous faisons un appel aux politiques car la solidarité est un enjeu majeur.
Nous entendons nous faire entendre dans la rue lors de cette grande manifestation.

Nous comptons sur votre mobilisation !
Il est donc nécessaire que nous y soyons nombreux!

Salutations associatives

La coordination Ni Pauvre Ni Soumis 44
02 51 80 68 00 /  06 87 69 30 45
nipauvrenisoumis44@free.fr

Migra’son, un week-end d’échange et de fête dédié aux migrant-e-s

Communiqué du Collectif MEI et de l’association Les Maillés, organisateurs du Festival

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Dans un contexte d’arrivée importante de migrants dans la ville de Nantes, nous proposons un évènement festif et convivial afin de mettre en relation les associations locales et le public sensibilisé mais ne sachant pas comment s’orienter pour apporter du soutien en faveur des migrant-e-s.

On estime à une cinquantaine le nombre de mineurs se retrouvant isolés sur le territoire de Nantes métropole. Ces mineurs étrangers isolés (MEI) sont sans représentant légal dans notre pays. En tant que tels, la loi française prévoit leur droit à être pris en charge pour l’hébergement, l’alimentation ainsi que l’accès à l’éducation et à la santé. Cet accompagnement est de la responsabilité du Conseil Départemental via l’aide sociale à l’enfance (ASE) qui doit assurer notamment l’hébergement en foyer ou, à défaut, à l’hôtel. Or, devant le manque de moyens prévus pour les accueillir, ces jeunes se retrouvent à la rue, sans revenus donc sans moyen de se nourrir correctement, de se vêtir, de se soigner, de prendre les transports.

Pour faire face à cette situation et ainsi tenter de leur venir en aide, le Collectif MEI a vu le jour à l’été 2015. Il s’est donné plusieurs missions : ouverture de squats pour l’hébergement, dons de nourriture, et de vêtements, mais aussi cours de français, aide administrative…).

Afin d’assurer une fourniture alimentaire régulière pendant 12 mois à la trentaine de jeunes hébergé-e-s dans les squats sur Nantes, un contrat va être signé avec la Banque alimentaire. C’est donc dans le but de le financer que nous avons décidé d’organiser Migra’son, un week-end de fête qui sera aussi l’occasion d’échanges et de rencontres.

Migra’Son a ainsi pour objectifs de faire connaitre à un large public les associations nantaises qui travaillent avec les migrant-e-s, et de le sensibiliser à la situation des migrants en général et à celle des mineurs isolés en particulier.

Ce festival est organisé conjointement par le Collectif MEI et l’association Les Maillés, avec le soutien des associations travaillant avec les migrant-e-s : Gasprom, Ligues des Droits de l’Homme, Droit Au Logement, GREF, Amnesty International, Nantes en résistances, Médecins du Monde, Solingua, UCIJ, MRAP, La Cimade…

Samedi 19 Mars 2016
14h00 : Ouverture du festival, présentation des associations présentes et Co-créations de jeunes d’ailleurs et d’ici (par Kulture et vous)
14h30 : En aparté (Quator classique)
15h30 : Sentimensonges (Conte musical)
16h30 : Vocal Les Mouettes (Fanfare)
17h30 : Les Moussaillons (Théâtre d’improvisation)
19h : Wassa Sainte Nébuleuse (Musique cosmopolite)
20h : Co-créations de jeunes d’ailleurs et d’ici (par Kulture et vous)
20h30 : Charly Blues (Blues festif)
22h : Just playing (Tropical funk)
23h30 : Soul 7 Ven (Deep house – Electro house – Minimal)
Dimanche 20 mars 2016
10 h : Accueil du public – café de Bienvenue
11h : Projections de films et documentaires
13h : Agora, débat et discussion libre sur le thème des migrations suite aux projections
15h30 : Contes, spectacle pour petits et grands
16h30 : Les Voix de garage (Chorale)
17h30 : Co-créations de jeunes d’ailleurs et d’ici (par Kulture et vous)
19h : Faya T (Reggae Ragga Dub hip hop)
20h : L’étrange Mirroir (Concert-lecture poétique)
21h : Co-créations de jeunes d’ailleurs et d’ici (par Kulture et vous)
22h : Guiz & le Bal’Kan Boxon (Balkan – Swing – Cumbia – Gyspsy Punk – Klezmer – Ska)

Tous les artistes (musicien-ne-s, comédien-ne-s, danseur-euses, conteur-euses) ainsi que les technicien(ne)s participent de façon bénévole. Tous les fonds récoltés seront reversés pour le financement de la nourriture des jeunes hébergés.

Contact et informations : www.festival-migrason.com
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Pourquoi un évènement festif ?
Face à l’arrivée en France et en Europe d’un nombre important de migrant-e-s, il nous semble nécessaire de rendre visibles ces personnes ainsi que les situations complexes dans lesquelles elles se trouvent une fois sur notre territoire.
En effet, l’accès aux moyens de subsistance, mais aussi aux droits et à l’information relèvent du parcours du combattant, parcours que de nombreuses associations tentent de rendre moins chaotique. De même, les migrants et celles et ceux qui les soutiennent sont confrontés au renforcement des crispations, discours et actions xénophobes, que ce soit dans le monde politique que dans la société dite « civile ». D’autre part, la réponse des autorités face à ces hommes et ces femmes se traduit par un renforcement des lois et des moyens policiers (caméras de surveillance, frontières ultra-sécurisées, détecteurs de mouvements, de chaleur, camps grillagés à accès biométrique sans sanitaires à Calais…).
Par ailleurs, les migrations nous amènent à réfléchir sur leurs causes et les défis qu’elles posent à nos sociétés dans un contexte de crise économique, politique et environnementale. Des millions de personnes sont aujourd’hui sur les routes de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie, chassés de chez elles car, soit à cause de la raréfaction de leurs ressources agricoles, soit à cause de conflits armés, soit à cause des problèmes économiques, sociaux et politiques, mais souvent à cause de tous ces facteurs combinés, il leur est impossible de continuer à vivre chez eux.
Dans ce contexte, Comment construire une société ouverte, accueillante, à la fois curieuse et respectueuse de l’autre et de ses différences ? Comment permettre la rencontre et le dialogue entre êtres humains qui doivent, malgré ces différences préserver et partager les ressources de la planète?

Si nous voulons changer quelque chose à ces discours qui se radicalisent, nous pensons que c’est en rétablissant les liens fragiles entre les personnes, mais aussi en mettant l’accent sur les actions et les énergies positives développées par les groupes et les individus que nous y parviendrons.

Défendons nos libertés ! Rassemblement le 12 mars, à Nantes

Communiqué du Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence du 26 févier 2016

Alors que le Sénat s’apprête à examiner le projet de réforme constitutionnelle concernant l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, plus de 150 organisations, rassemblées dans les collectifs « Nous ne céderons pas ! » et « Stop état d’urgence », appellent à une journée nationale de mobilisation (manifestations, rassemblements, réunions…) le samedi 12 mars, partout en France, pour porter les revendications suivantes :

Défendons nos libertés !

Non à l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution

Non à l’inscription de la déchéance de nationalité dans la constitution

Parlementaires, rejetez ces mesures

À Nantes, Samedi 12 mars, rassemblement place Royale à 15h, à la rencontre des passants.

www.etatdurgence.fr
www.nousnecederonspas.org
www.stopetatdurgence.org

Pas de répit dans la guerre contre les pauvres

Communiqué du collectif Romeurope – Agglomération Nantaise – 3 mars 2016

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A Nantes, elle continue, hargneuse, impitoyable, stupide et sans fin.

La Maire de Carquefou fait expulser des occupants illégaux d’un terrain vivant dans 80 caravanes. Victoire pour Carquefou! Match perdu pour Indre! Qui voit revenir un groupe que son Maire avait précédemment refoulé.

Parce qu’aucune solution n’avait été recherchée.

Cette guerre des municipalités, cruelle pour les expulsés qui en sont victimes, n’augure rien de bon à quelques jours d’une conférence des Maires de l’agglomération sur le sujet.
A moins qu’il ne soit tout de même permis d’espérer que le bon sens l’emporte…
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Le Collectif Romeurope  de l’agglomération nantaise est composé
– d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI
– d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire
– d’association d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44
– d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil Roms Ste-Luce, Sol’Rom St-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault, Droujba Clisson, Solida-Roms-Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron, Fraternité couëronnaise, Roata Nantes
– ainsi que de citoyens.
Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.

Menace d’expulsion des familles roumaines migrantes installées sur le site du moulin Boisseau.

Communiqué du Collectif Romeurope agglomération nantaise – le 17 février 2016

Bidonvilles : La maire de Carquefou demande expressément au préfet l’expulsion des familles roumaines migrantes installées, sans titre mais pas sans droits, sur le site du moulin Boisseau.

Il s’agit d’environ 300 personnes dont 40% d’enfants qui ont trouvé refuge sur ce parking d’entrepôt à Carquefou après avoir été expulsées successivement de Saint-Herblain en avril 2015 et de Nantes début juillet 2015.

Depuis leur installation sur ce lieu, et après qu’une décision de justice ordonnant leur départ ait été prise le 28 juillet, le collectif romeurope de l’agglomération nantaise a demandé, en vain, à la préfecture et à Nantes Métropole  qu’un projet soit fait pour et avec ces familles afin que cesse l’errance et toutes les ruptures qu’elle entraîne en termes de santé, de scolarisation, de maintien dans l’emploi.

Aujourd’hui, madame la maire de Carquefou qui déclarait (OF du 2 septembre) avoir l’assurance du  préfet que l’expulsion serait réalisée, avec pour objectif «l’éclatement du camp  sur l’ensemble de l’agglomération»,  perd patience et va même jusqu’à envisager d’utiliser le site de la mairie pour abriter une pétition  demandant l’expulsion des familles. Et ce, le jour même où le commissaire aux droits de l’Homme du conseil de l’Europe fait part au ministre de l’intérieur de ses inquiétudes sur les évacuations opérées sur le territoire Français qui ont concerné 11000 personnes (dont 40% d’enfants) en 2015,  et se dit préoccupé par le climat d’antitsiganisme qui touche la France.

En avril 2015, c’étaient des élus d’Indre, aidés de quelques citoyens qui faisaient entrave à la circulation pour empêcher  les familles expulsées de venir sur leur commune, aujourd’hui, c’est la maire de Carquefou  qui utilise le site de la mairie pour monter une partie de la population contre une autre. Et demain ?

Le collectif Romeurope dénonce une politique d’attente qui balance entre le pourrissement des situations  et/ou les expulsions violentes. Politique humainement et financièrement coûteuse, et qui risque de poser de graves problèmes en termes de vivre ensemble.

Le collectif Romeurope continue et continuera, aux côtés des habitants des bidonvilles,  d’interpeller les pouvoirs publics pour qu’une politique humaine et profitable à toutes et tous se mette enfin en place. Le collectif Romeurope rappelle la promesse de la présidente de Nantes Métropole de la tenue, avant fin 2015, d’une conférence des maires des 24 communes de l’agglomération pour initier une politique coordonnée au niveau de l’agglomération.

Enfin, fort de son expérience et de son expertise, le collectif Romeurope  se déclare prêt à participer à la mise en place d’une telle politique.
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Le Collectif Romeurope  de l’agglomération nantaise est composé
– d’associations de défense des Droits de l’Homme : LDH, MRAP, GASPROM-ASTI
– d’associations humanitaires : Médecins du Monde, CIMADE, CCFD-Terre Solidaire
– d’association d’éducation populaire : Ligue de l’Enseignement-FAL 44
– d’associations de solidarité : Romsi Indre, Soleil Roms Ste-Luce, Sol’Rom St-Herblain, Ame Sam Rezé, Solidaroms Vigneux, Treillières Solidaire, Avec Carquefou, Action Solidaire Orvault, Droujba Clisson, Solida-Roms-Bouguenais, Association Solidaire Roms Nantes Est, Citoyens Solidaires Montaigu, Solidarité Nantes centre, Cell’Accueil, ADIS Sautron,  Fraternité couëronnaise
– ainsi que de citoyens.
Il est indépendant de tout parti politique et non confessionnel.

Sortons de l’’état d’urgence

Communiqué de presse du Collectif nantais « Sortons de l’état d’urgence » – Le 3 février 2016

En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis prolongé pour une durée de trois mois. Le gouvernement veut de nouveau le reconduire. Un projet de loi constitutionnelle prévoit l’inscription, dans la Constitution, non seulement de l’état d’urgence mais aussi de la déchéance de la nationalité pour les auteurs de « crime ou délit constituant une atteinte grave à la vie de la nation ».

L’état d’urgence conduit à des décisions arbitraires, des dérives autoritaires. L’état d’urgence dont l’efficacité n’est pas démontrée, met à mal la séparation des pouvoirs, fondement de la démocratie : l’exécutif relègue le pouvoir judiciaire hors de son rôle de gardien des libertés. Inscrire l’état d’urgence dans la Constitution, c’est graver dans le marbre ce régime d’exception qui permet l’action des forces de sécurité sans contrôle du juge.

Inscrire le retrait de la nationalité française dans la Constitution, c’est porter atteinte au principe d’égalité des citoyens, inscrit à l’article 2 de cette même Constitution. C’est inscrire dans la loi fondamentale qu’il peut y avoir plusieurs catégories de citoyens, boîte de Pandore à un élargissent du champ des actes conduisant à la déchéance de nationalité.

Nous affirmons qu’il est nécessaire et possible que l’Etat protège les habitants face au terrorisme sans remettre en cause les droits et les libertés.

C’est pourquoi, nous demandons la levée de l’état d’urgence et pensons qu’il faut refuser la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité. Nous demandons au Président de la République et au Premier ministre de renoncer à ce projet.

Afin de déposer une demande dans ce sens, le Collectif nantais « Sortons de l’état d’urgence » a demandé à M. le Préfet qu’une délégation soit reçue en audience ce vendredi 5 février à 18h, à l’occasion des premiers débats à l’Assemblée nationale sur la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité.

Des représentant(e)s des différentes organisations partie prenante du Collectif nantais « Sortons de l’état d’urgence » seront présents devant la Préfecture afin d’appuyer cette délégation.

Comprendre les dangers de l’état d’urgence pour nos libertés

Communiqué du collectif nantais « Sortons de l’état d’ugence » – le 29 janvier 2016

Le collectif nantais « Sortons de l’état d’ugence » organisait hier soir, jeudi 28 janvier 2016, une réunion-débat publique sur le thème « Pourquoi faut-il refuser la réforme constitutionnelle et exiger la levée de l’état d’urgence ? ». 300 personnes ont participé à ce débat introduit par Maître Anne Bouillon, Avocate au Bareau de Nantes, Membre du Syndicat des Avocats de Nantes et avec la participation de :

Serge Portelli, Magistrat, Membre du Syndicat de la Magistrature
Maître Henri Leclerc, Avocat, Président d’Honneur de la Ligue des Droits de l’Homme.

Vous pourrez retrouver leurs analyses dans cette vidéo réalisée par François Nicolas qu’il a mis à notre et à votre disposition en suivant ce lien :

Enfin comprendre ce qu\’est l\’état d\’urgence

<br />de gauche à droite Ph. Legrand, Collectif nantais, Me H. Leclerc, S. Portelli, Me Anne Bouillon

de gauche à droite Ph. Legrand, Collectif nantais, Me H. Leclerc, S. Portelli, Me Anne Bouillon

<br /> Une salle nombreuse et attentive qui a intensément participé au débat

Une salle nombreuse et attentive qui a intensément participé au débat

Refusons la déchéance de nationalité et la constitutionnalisation de l’état d’urgence

Communiqué de presse du Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence – Le 27 janvier 2016

Le Collectif nantais Sortir de l’état d’urgence invite à :

  • participer à une Réunion-Débat jeudi 28 janvier 20h30 Manufacture des tabacs 10bis bd de Stalingrad avec Henri LECLERC, Avocat, Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme et Serge PORTELLI, Magistrat, membre du Syndicat de la Magistrature ;
  • manifester samedi 30 janvier 14h30 quai F. Mitterrand du Palais de justice (puisqu’avec l’état d’urgence, l’exécutif s’accapare le pouvoir et relègue le pouvoir judiciaire gardien des libertés) à la Préfecture (pour interpeller le Président de la République et le gouvernement), en passant par la passerelle Victor Schoelcher, la place de la Petite Hollande, l’allée Brancas et le Cours des Cinquante Otages.

Sortons de l’état d’urgence !