Invitation café-débat LDH 6 avril : Le dialogue social et politique piétiné…

Invitation

CAFÉ-DÉBAT

Le dialogue social et politique piétiné…

Jeudi 6 avril – 19h30

Café Le Flesselles – salle du 1er étage

Allée Flesselles Nantes

La politique brutale du gouvernement plonge aujourd’hui le pays dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie.

Non à une nouvelle régression des droits sociaux !

Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) s’inquiète de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.

La mobilisation sans précédent qui se poursuit depuis plusieurs semaines à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable. La section de Nantes et du pays nantais de la LDH  participe pleinement à cette mobilisation pour la défense des droits sociaux.

Un pays en colère contre un exécutif qui feint de n’en rien savoir. Rarement la configuration politique aura été à ce point clivée et rarement aussi dangereuse. Le recours au 49.3 pour faire passer quoi qu’il en coûte le texte sur la réforme des retraites aura symbolisé à lui seul la somme des blocages qui défigurent l’image de la République.

La LDH, association qui œuvre depuis 1898 à la défense des droits et libertés, ne peut que déplorer le choix d’une escalade répressive pour briser des mouvements sociaux légitimes. Elle agit localement au sein de l’ONL (Observatoire Nantais des Libertés) pour observer, documenter et informer sur les violences policières et les atteintes au droit de manifester.

Il y a alarme.

Alarme pour les chantiers essentiels – écologie, pauvreté, inégalités, sens du travail, accueil des étrangers – qui sont devant nous et requièrent une démocratie vivante et concrète.

Alarme pour les libertés et pour l’avenir politique du pays. 

Prenons le temps d’en parler !

Café débat jeudi 2 février sur la réforme des retraites

Invitation CAFÉ-DÉBAT

Jeudi 2 février 202320 h

Bar La Pioche

Talensac – angle rues Basse Porte et Bel Air – Nantes

Réforme des retraites : une nouvelle régression des droits sociaux, un déni de la démocratie…

Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la Ligue des droits de l’Homme ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent… Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.

La réforme des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.

Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite…

C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester.

Courtes introductions par deux membres de la LDH,

  • Philippe Legrand, ancien inspecteur du travail
  • Jean-Michel Ducomte, professeur de droit public

puis débat dans et avec la salle

Prenons le temps d’en parler !

Appel à manifester mardi 31 janvier | Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle, dans le prolongement de celle du 19 janvier, à manifester ce mardi 31 janvier avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

– Nantes : 10h30 miroir d’eau ;
– Ancenis : 10h station Esso ;
– Châteaubriant : 10h30 place de la Mairie.

A Nantes, rendez-vous LdH 10h30 arrêt tram Duchesse Anne.
Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Cliquez ici pour lire le communiqué national de la LDH. 

Prise de parole de la LDH lors du Rassemblement de soutien au peuple iranien 7 janvier Nantes

Voici le texte de la prise de parole de la LDH lors du rassemblement de soutien au peuple iranien de ce samedi 7 janvier à Nantes à l’appel du Collectif Femme Vie Liberté Nantes.

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Depuis la mort de Jina Mahsa Amini en détention après son arrestation arbitraire par la police des mœurs iranienne, la colère continue de gronder en Iran. La terrible et sanglante répression du régime théocratique iranien a déjà causé des centaines de blessés et plus d’une centaine de morts, dont des enfants ou de très jeunes femmes, qui viennent chaque jour s’ajouter au sort de la jeune Kurde.

Cette répression, notamment au Kurdistan, Sistan et Baloutchistan, n’entame pas la détermination de milliers de femmes et d’hommes qui, dans toutes les régions du pays, descendent chaque jour dans la rue au péril de leur vie.

Faisant preuve d’un incroyable courage, les femmes ont été les premières à défier le pouvoir en refusant le port obligatoire du voile. Ce mouvement a vite gagné une grande partie de la jeunesse et c’est aujourd’hui une large part du peuple iranien qui se bat pour sa liberté, sa dignité, pour la démocratie et pour l’égalité.

Notre association est présentes aux côtés des Iraniennes, Iraniens et toutes celles et ceux qui les soutiennent, pour

  • dénoncer la répression qui s’abat sur celles et ceux qui manifestent pacifiquement.
  • dénoncer les violences policières, les arrestations arbitraires, les tortures et l’impunité de ceux qui les commettent.
  • soutenir les droits des femmes et la lutte du peuple d’Iran pour la liberté.

Zan, Zendegi, Azadi

Communiqué dégradations centre Nosig : Un nouvel acte de haine intolérable

Un nouvel acte de haine intolérable

Nantes, le 29 juillet 2022

Nosig, le centre dédié aux personnes LGBTQIA+ (Lesbiennes, Gay, Bisexuel·les, Trans, Queer, Intersexe, Asexuel·les & +) de Nantes a de nouveau été la cible de dégradations de ses locaux dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 juillet 2022. La devanture a été couverte de croix celtiques, symbole utilisé par des groupes d’extrême droite pour exprimer le rejet et la haine.

La Ligue des droits de l’Homme, parce qu’elle est profondément convaincue de la nécessité de faire valoir l’égalité des droits de toutes et tous sur le territoire, parce qu’elle lutte pour les libertés de toutes et tous,

– dénonce ces actes haineux, d’autant plus inquiétants qu’ils sont réitérés puisque le centre NOSIG de Nantes avait déjà été l’objet de détériorations ces dernières années et encore en février et que les couleurs des Marches des Fiertés à Nantes sont, de façon récurrente, volontairement endommagées ;

– réaffirme qu’au regard de la liberté d’expression, détériorer un local associatif n’est jamais tolérable ;

– rappelle la vigilance essentielle qu’elle continuera d’exercer sur toutes les menaces ciblant les personnes en raison de leur orientation sexuelle ou leur identité de genre ;

– continuera à apporter soutien, conseil et assistance aux personnes discriminées ;

– demande que les moyens soient mis en œuvre pour que les auteurs de ces actes homophobes soient poursuivis en justice comme la loi le prévoit.

Droit au travail pour tous

Ligue des droits de l’Homme – Communiqué de la Section de Nantes et du pays nantais

Nantes, le 27 juillet 2022

L’association Accompagnement migrants insertion (AMI) rend depuis 16 ans de nombreux services dans le pays nantais dans le domaine de l’accès à l’emploi, en permettant à des réfugiés qui ont obtenu le droit d’asile de trouver un emploi et à des employeurs du personnel, plus particulièrement dans des métiers où ils ont énormément de mal à recruter, comme le maraîchage, les vendanges ou la cueillette du muguet. L’AMI intervient également dans le domaine de l’insertion en proposant à ce public différents types d’ateliers, dont l’apprentissage du français.

La liquidation financière de l’association a été annoncée (Presse-Océan 18/07/2022). En effet, la convention qui la liait à l’État lui octroyant une subvention a été dénoncée par celui-ci. L’État reproche à l’association de trouver également des emplois pour les demandeurs d’asile qui ont pu avoir une autorisation de travailler.

Cette suppression des moyens menait l’association à la liquidation, mais grâce à une donation de dernier moment, elle a obtenu un sursis jusqu’au 6 septembre.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) fait deux observations sur cette situation.

D’une part, en retirant les moyens d’existence à une association qui remplit une forme de mission de service public en mettant en relation des réfugiés à la recherche d’un travail et des employeurs, l’État met en difficulté des demandeurs d’emploi, des employeurs qui ne trouvent pas de personnel pour effectuer certains travaux et les salariés de l’association elle-même. Ce n’est pas acceptable.

D’autre part, en permettant d’accéder temporairement à un emploi à ceux des demandeurs d’asile qui, au bout de 6 mois, peuvent obtenir une autorisation de travail, l’AMI met en œuvre les bases de l’acquisition de leur autonomie financière et augmente leur capacité à s’intégrer. Plutôt que de mettre en péril une association, nous demandons à l’État et au gouvernement de déposer un projet de loi pour y inscrire l’accès effectif au marché de l’emploi des demandeurs d’asile dès le dépôt de la demande d’asile ou de donner suite à une proposition de loi faite récemment au Sénat dans ce sens.

Tout simplement au regard du principe d’égalité, toute personne présente sur notre territoire doit avoir accès aux droits économiques et sociaux que sont les droits au travail, au revenu, à un hébergement, la santé et l’éducation.

La LDH exprime, dans cette situation, sa solidarité avec l’association Accompagnement migrants insertion, association qui, dans son action réelle, permet que les droits de l’Homme, bases légales de notre constitution, soient véritablement effectifs et respectés.

Elle demande donc aux services de l’État de reconsidérer son retrait de subventions à l’association.

Écrits pour la fraternité : premier prix national pour la classe de 4e D Dispositif Monde du collège Hector Berlioz

Chaque année, depuis 1991, la Ligue des droits de l’Homme organise le concours national « Écrits pour la fraternité », dont le thème était cette année « Rien n’est tel que le rêve pour engendrer l’avenir ». Le concours est ouvert aux classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels.
En proposant aux enfants et jeunes de s’exprimer librement sur un thème lié aux droits humains, l’association souhaite apporter sa contribution à la formation de celles et ceux qui seront les citoyennes et citoyens de demain.

L’œuvre de la classe de 4ème D Dispositif Monde du Collège Hector Berlioz de Nantes, « Déclaration pour la paix, un rêve d’avenir », avait été sélectionnée par la section de Nantes et a obtenu le premier prix
national de travaux collectifs 4e-3e. Voici le lien de téléchargement de cette œuvre, ainsi que le lien de téléchargement de la vidéo qui l’accompagne.

Invitation Rencontre-Débat – Jeudi 30 sept. – 20h – Espace Cosmopolis – Nantes

Invitation RENCONTRE-DÉBAT

POUR UNE DÉMOCRATIE FORTE DE TOUTES SES VOIX

Avec Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme, et des membres de la LdH Nantes et pays nantais

Alors que les dernières élections ont été frappées par un record d’abstentionnisme, la Ligue des droits de l’Homme Nantes et pays nantais profite de l’événement « Décryptages. Quelle démocratie à l’heure du numérique ? » pour proposer une soirée en deux temps :
– visite libre des expositions et installations,
– suivie d’un échange en présence de Marie-Christine Vergiat,
sur les enjeux à faire vivre une démocratie solidaire où chacune et chacun a sa place et son destin en main.

Jeudi 30 septembre 2021
19h : visite libre des expositions
20h : Réunion-Débat avec Marie-Christine Vergiat

Participation libre à l’un ou l’autre de ces deux moments

ESPACE COSMOPOLIS
18 rue Scribe – passage Graslin – 44000 Nantes

COVID-19 : L’espace Cosmopolis vous accueille dans le respect des consignes sanitaires en vigueur.

Loi climat, la marche d’après le dimanche 9 mai

Appel à mobilisation, partout en France, dont la LDH est signataire

Appel signé par près de 300 organisations

Pendant qu’ils avancent à reculons, nous marchons partout en France !

Alors que les débats sur la loi Climat et Résilience viennent de prendre fin à l’Assemblée nationale, nous constatons que le texte, déjà initialement bien en deçà de ce qu’il faudrait pour atteindre les objectifs de réductions des émissions de gaz à effet-de-serre que la France s’est fixés, a encore été raboté par les députés. Malgré l’ambition affichée de « grand texte du quinquennat » et après à peine deux semaines de débats dans l’Hémicycle, cette loi ne sera de toute évidence pas à la hauteur de l’amorce du plan de changement systémique fourni par les 150 de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), et encore moins à la hauteur de l’urgence climatique. Le gouvernement avait pourtant l’opportunité de marquer un véritable tournant dans sa politique pour que la France traduise enfin en mesures concrètes son engagement pris lors de l’Accord de Paris en 2015. Force est de reconnaître que le travail de sape des lobbies a porté ses fruits.

Cette loi aurait pu être l’instrument d’une réorganisation de notre société en donnant les moyens à tous les citoyens et citoyennes de vivre dignement en préservant la planète, et donc notre avenir. Elle aurait pu être l’instrument clé de régulation pour faire payer les plus gros pollueurs et réduire la pression exercée sur les plus précaires, déjà les plus impactés par les effets du dérèglement climatique. Elle aurait pu anticiper la reconversion des emplois des secteurs les plus polluants et la création d’emplois dits « verts ».

Cette loi devient le symbole du crash de la politique climatique d’Emmanuel Macron.

En l’état actuel, la loi Climat et Résilience ne permettra pas de nous assurer un avenir juste et soutenable. Le gouvernement d’Emmanuel Macron continue à mener une politique à des années lumières des enjeux climatiques et de la volonté démocratique. Pourtant, l’urgence n’a jamais été aussi criante dans un monde ravagé par la Covid-19 et sous la menace du dérèglement climatique dont l’intensité s’accroît un peu plus chaque jour à mesure que le gouvernement garde le silence.

Nous n’avons plus le temps d’attendre du Président de la République qu’il mette en adéquation ses actes avec ses paroles, comme si le dérèglement du climat n’avait pas d’impact sur le vivant ou sur le risque d’augmentation de la fréquence des pandémies. Les mesures proposées par les 150 de la CCC auraient permis que la lutte contre le dérèglement climatique soit socialement juste, sans que personne ne soit mis de côté.

Alors le dimanche 9 mai, nous nous retrouverons une nouvelle fois dans la rue partout en France. Nous marcherons pour clamer le désaveu généralisé de cette loi Climat et Résilience et la trahison de la promesse faite par Emmanuel Macron au processus démocratique de la CCC. Nous marcherons pour dénoncer le pouvoir laissé aux lobbies qui condamnent nos vies en toute impunité.

Nous exigeons, dès maintenant, la reconversion des emplois dans tous les secteurs polluants, l’accès aux soins, à un logement décent, à de la nourriture saine, de l’eau potable et de l’air pur pour toutes et tous, la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles. Des mesures pour modifier nos moyens de production et de consommation doivent être prises en tenant compte que ce n’est possible qu’en réduisant les inégalités pour construire une société plus juste. Nous sommes profondément convaincus que la justice climatique va de pair avec la justice sociale.

Le dimanche 9 mai, nous marcherons car nous n’avons plus le choix face à ce gouvernement qui demeure éternellement sourd. Nous marcherons, ensemble, dans la joie et avec détermination. Car, si Emmanuel Macron avance à rebours de l’Histoire, nous sommes déjà en train de construire l’après.

Nantes – Miroir d’eau à 14 heure