Famille Elfrich, le combat continue !

Communiqué de presse commun ADGVC 44 / LDH / MRAP / SRI / ANGVC / FNASAT / DAL / Collectif droit à la santé.Le 12/10/16

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Rendez-vous le jeudi 13 octobre 18h30, chemin des Landes, aux Sorinières, pour une soirée de soutien aux époux Elfrich. Au programme :

Concert solidaire avec Titi Robin
Prise de paroles des associations
Expression citoyenne et militante

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« Rien n’est plus urgent pour une collectivité que de prendre soin des plus fragiles. C’est comme cela qu’elle se grandit. »

Marc Prunier

« On n’expulse pas des gens malades. »

Jean-Marc Chambeaudie

« Je trouve cette situation scandaleuse et inhumaine. Il est avant tout nécessaire de préserver la bonne santé des personnes et de ne pas enfoncer celles-ci dans la précarité. »

Karine Julienne

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800 signatures. Comme ces trois messages, ce sont plus de 800 citoyens de Loire-Atlantique et de France qui ont manifesté leur émoi et leur indignation face à la situation que vivent actuellement les époux Elfrich. Face à un tel soutien, apporté grâce à la signature d’une pétition en ligne et papier, et au regard de la situation de santé d’Yvette et Antoine, qui ne cesse de se dégrader, nos huit associations ont demandé une rencontre officielle auprès de M. Christian Couturier, maire des Sorinières.

https://www.change.org/p/la-municipalit%C3%A9-des-sorini%C3%A8res-44-yvette-et-antoine-elfrich-retrait%C3%A9s-malades-et-condamn%C3%A9s-%C3%A0-quitter-leur-mobil-home

3000 € d’astreinte. Fortes de ce soutien populaire et face au montant de l’astreinte qui attendra ce jeudi 13 octobre les 3000 €, nos huit associations réaffirment « qu’un gel ou une levée totale de cette astreinte est possible. Pour raison d’urgence sanitaire ! »

Une demande qui s’appuie sur un récent arrêt de la Cour de cassation (Cass, Civ 3, 17.12.2015, F, 14-22.095) et qui réaffirme que « la vie familiale prime sur les règles d’urbanisme ».

https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000031651958

Atteinte disproportionnée. Cette même Cour de cassation explique dans son jugement que la commune peut avoir raison juridiquement  mais « que les conséquences de l’expulsion, de la démolition ou de la remise en état du terrain risquent de porter une atteinte disproportionnée au droit à la vie privée et familiale et au respect du domicile (…) Ainsi, elles ne peuvent plus être ordonnées ».

Un jugement qui contredit la position de la mairie des Sorinières qui, par la voix de sa première adjointe, affirme d’abord sur France 3 qu’elle « n’a pas de solution » pour démêler cette affaire. Avant de nuancer dans Presse Océan « une possible révision de l’astreinte ».

Levée de l’astreinte. De notre côté, nous continuons d’affirmer qu’un gel ou une levée totale de l’astreinte est possible. Pour raison d’urgence sanitaire !

Une demande qui n’a pas pour objectif de créer une situation d’exception ou de « privilège » comme l’affirme la municipalité des Sorinières. Mais bien de permettre que l’état de santé d’Yvette et Antoine Elfrich ne se dégrade pas davantage. Et d’envisager sereinement un réexamen de leur situation dans le cadre de la révision du PLUm. Réexamen qui passe par un diagnostic conduit actuellement par Nantes métropole.

D’autant que, dans des situations humaines similaires, les municipalités de Couëron et de Thouaré ont déjà demandé et obtenu la levée d’une telle astreinte judiciaire.

Infos-contacts au 06 23 56 78 53

Soirée d’échanges : Une Parole Juive Contre le Racisme

Communiqué de la plateforme des ONG pour la Palestine

La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine rappelle qu’elle organise une soirée d’échanges, en présence d’André Rosevègue, l’un des coordinateurs d’UNE PAROLE JUIVE CONTRE LE RACISME. Ce soir 6 octobre 2016 de 20h à 22h30 à l’Amphithéatre de la médiathèque centrale de la Ville de Nantes.

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Contre les publicités sexistes de Bagelstein à Nantes, agissons !

Communiqué de presse du RAFU (Réseau d’Actions Féministes Unies) le 07 juin 2016

L’actualité a été très récemment marquée par « l’affaire Denis Baupin », du nom de ce député accusé d’agressions et de harcèlements sexuels par 13 femmes. Le parquet de Paris a depuis ouvert une enquête, et 3 de ces femmes ont porté plainte. Pour annoncer l’ouverture prochaine à Nantes d’une de ses boutiques de restauration rapide, Bagelstein prête des propos fictifs à Denis Baupin. C’est une insulte envers les femmes victimes de harcèlement sexuel, et l’emploi du terme « trou » est dégradant et humiliant.

Alors que 83 000 femmes sont victimes de viols ou de tentatives de viol par an en France, que le harcèlement sexuel est répandu dans toutes les sphères de la société – monde du travail, monde politique, espace public et transports, … – il est inadmissible qu’une marque restauration rapide “surfe” au nom d’un prétendu humour de second degré sur cette affaire de violences sexuelles pour vendre.

Bagelstein entretient ainsi  la culture du viol et minimise le caractère extrêmement grave et massif des violences faites aux femmes en France.

Pour protester

  • contre l’utilisation, bien trop courante, de la violence sexiste dans la publicité
  • contre l’installation à Nantes d’une enseigne qui a fait du sexisme son principal outil de communication

RAFU, Réseau d’Actions Féministes Unies, appelle à un rassemblement

lundi 13 juin à 18h30
8 rue des Carmes à Nantes

Signataires de RAFU : collectif constitué d’associations et individuEs contre la banalisation des violences sexistes : ALFA, CIDFF Emulsion, Ensemble!, Femmes solidaires, Les filles, Gasprom La Ligue des droits de l’Homme, Osez le féminisme! 44, Le Planning familial, Solidarité femmes, SOS homophobie…
rafu.nantes@gmail.com

Contre le rejet de l’autre, pour l’égalité des droits

Communiqué de la Section Nantes et pays nantais de la LDH, le 31 mai 2016

Fin avril, la nouvelle majorité du Conseil régional supprimait la subvention au Centre LGBT (lesbien, gay, bi et transidentitaire) de Nantes et au cinéma Katorza qui organisent le festival annuel Cinépride.

Dans la nuit de dimanche à  lundi, alors que le festival débute ce mardi soir, le local du Centre LGBT a, une nouvelle fois, été dégradé. L’acte paraît dépasser une imbécillité et marquer l’intention de prendre à partie le Centre : la porte en verre a été détruite et une autre vitre derrière endommagée.

Agresser le local du Centre LGBT au motif qu’il est leur local, c’est à travers celui-ci s’en prendre aux personnes en raison de leur orientation ou identité sexuelle. Cela s’appelle de l’homophobie. C’est intolérable.

La section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme dénonce cet acte, exprime sa solidarité avec le Centre LGBT et attend que le ou les auteurs s’expliquent devant la justice.

La LDH appelle les citoyennes et les citoyens à agir face au rejet de l’autre, pour l’égalité des droits.

Débat « Situation des Roms à Nantes »

Titre: Débat « Situation des Roms à Nantes »
Lieu: Manufacture des tabacs, salle B 1er étage
Description: Parce que la garantie des droits pour toutes et tous est au cœur du combat permanent de la Ligue des droits de l’Homme, nous sommes engagés aux côtés des plus précaires dont les « Roms », citoyens roumains, européens, migrants.
Heure début: 20:30

Date: 2015-06-04

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Romeurope : conférence débat d’Olivier Peyroux


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« Roms, sortir de la catégorisation
délinquants ou victimes »

Débat avec Olivier Peyroux
le jeudi 11 juin 2015 à 20 h
salle de conférence de la médiathèque Jacques Demy

Organisée par le Collectif Romeurope de l’agglomération nantaise,
cette soirée a pour objectifs,

en évitant aussi bien l’angélisme que la stigmatisation,
et en s’appuyant sur les réalités locales,

– de déconstruire certaines idées reçues concernant ces habitants des bidonvilles désignés comme Roms,
– d’aborder les questions de délinquance qui prospèrent avec le pourrissement des situations sur certains terrains, véritables zones de non-droit,

– de replacer les migrations de ces familles dans le contexte de l’évolution des pays d’Europe de l’Est,
– et de proposer des perspectives dans le respect des Droits de l’Homme et des valeurs républicaines.

Olivier Peyroux est sociologue, spécialisé sur les migrations des populations roms et sur la question de la traite des êtres humains qu’il a étudiée en Roumanie et en France.

Il est notamment l’auteur de « Délinquants et Victimes,
la traite des enfants d’Europe de l’Est en France. » Ed.Non Lieu, 2013, préface de Robert Badinter.