Le racisme détruit la possibilité d’un vivre ensemble égalitaire, comment agir ?

Dans le cadre des semaines d’Education Contre les Discriminations, auxquelles participe la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme, nous invitons à un après midi d’échange et de débat sur la thématique :

« Le racisme détruit la possibilité d’un vivre ensemble égalitaire, comment agir ? »
le samedi 21 mars, à partir de 15 heures,
à la Maison de quartier des Dervallières, 5 rue Auguste Renoir à Nantes.

Au programme :

– Expositions :  « Croquer les droits de l’Homme », « Portraits d’assos »;
– Jeux : Chemin de migrantes (réservation conseillée à citoyennete@fal44.org) et jeu de l’oie réalisé par et pour des enfants.
– A 16h, table ronde en présence de Jessy Cormont, co auteur avec Saïd Boumama du Dictionnaire des dominations de sexe, « races, et de classes, de Solange Laquittant – habitante des Dervallières-, Moustapha Rahamani, directeur de la Maison de Quartier des Dervallières, animé par Florence Lacaze de la Ligue de l’enseignement – FAL 44.

Lecture poème par Henry Canaan et Rap de Westa.
Clôture par un verre de la solidarité.

Rassemblement Ni pauvres ni soumis

Pour rappel, la LDH est partie prenante du mouvement « Ni Pauvre Ni Soumis ».
A l’attention de toutes les associations membres de NPNS 44
Merci de diffuser à vos adhérents et vos réseaux

Le mouvement  Ni Pauvre Ni Soumis appelle à une grande manifestation sur la dynamique
« Les INÉGALITÉS ne connaissent pas la crise…
…mais la FRATERNITÉ peut exister en actes »
JEUDI 19 MARS 2015

Rassemblement de 16h30 à 18h30 sur la Place Royale à Nantes

Des possibilités de co-voiturage sont prévus sur l’ensemble du département.

Alors que le mouvement Ni Pauvre Ni Soumis  fête son 7ème anniversaire,  il est fondamental que nos revendications d’un accès à l’emploi pour tous et d’un revenu d’existence pour ceux qui ne peuvent plus ou pas travailler du fait de leur handicap ou de la maladie soient prises en compte dans les politiques publiques:
Nous faisons un appel aux citoyens pour le vivre-ensemble, pour une fraternité en actes.
Nous faisons un appel aux politiques à trois jours des élections départementales où la solidarité est un enjeu majeur.

Nous entendons nous faire entendre dans la rue lors de cette grande manifestation.
Nous comptons sur votre mobilisation !
Il est donc nécessaire que nous y soyons nombreux!
Salutations associatives

La coordination Ni Pauvre Ni Soumis 44
02 51 80 68 00 /  06 87 69 30 45
nipauvrenisoumis44@free.fr

Nuit de la solidarité

Le collectif de soutien aux sans abris, dont la LDH est partie prenante à la suite de l’évacuation extrêmement violente d’un squat de demandeurs d’asile en juillet 2014, invite à une nuit solidaire pour le logement, le 14 mars à la veille de la fin de la trêve hivernale.

Toutes les associations et organisations qui se préoccupent du logement sont invitées à participer ou soutenir.

Nous vous invitons à y participer et à faire connaître l’évènement autour de vous.

La journée « Ce que soulève la jupe »

Communiqué de presse commun, dont la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme est signataire. Nantes, le 16 mai 2014.

La journée « Ce que soulève la jupe » dans les lycées est une journée de lutte contre le sexisme et les discriminations. Elle est née en 2006. Et, la journée précédente le 12 avril 2013 s’est très bien passée. Cette journée appartient aux lycéen-nes. Elle est à l’initiative des jeunes du Conseil Académique à la Vie Lycéenne.

Ces jeunes veulent travailler contre les discriminations. Ils veulent s’emparer de ces questions de société. Nous apportons notre soutien à leur initiative. Nous apportons notre soutien à cette liberté d’expression attendue par la jeunesse à l’intérieur des lycées.

Des groupes de personnes, « Les Nantais pour la famille » et « Les sentinelles », manifestent devant des lycées. Ces groupes instrumentalisent les faits.

En effet, agir contre les discriminations et le sexisme, ce n’est pas nier la différence physiologique entre fille et garçon, c’est au contraire agir contre les inégalités. C’est pourquoi, en parlant de jeunes qui « se griment », « Les Nantais pour la famille » et « Les sentinelles » nous disent refuser ce mouvement d’émancipation et refuser que ces jeunes agissent pour les droits. Ces groupes disent en fait qu’ils veulent maintenir un ordre patriarcal, cantonner hommes et femmes, filles et garçons à une place déterminée et perpétuer d’autres différenciations entre les hommes et les femmes que la différence physique. C’est refuser l’égalité de toutes et tous dans le champ politique, social et dans la vie privée et familiale. C’est participer à un mouvement qui attaque les droits des femmes et menace ce qui a été acquis après de longues luttes par les femmes et les associations féministes.

Pour nos organisations associatives et syndicales, c’est justement la mission du système éducatif de faire réussir filles et garçons, de la maternelle à l’enseignement supérieur. Cette réussite implique que les valeurs d’égalité et de respect entre les femmes et les hommes soient transmises, dans tous les espaces de la société.

Laissons aux jeunes la possibilité de construire la société de demain.

Signataires : Association de la Fondation Étudiante pour la Ville (AFEV), Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active, Fédération des Conseils de Parents d’Élèves (Céméa), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Ligue de l’Enseignement, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Office Central de Coopération à l’École, Union Nationale des Étudiants de France (UNEF).