Communiqué du collectif « Personne à la Rue » – Nantes le 01/04/19
Rassemblement « PERSONNE A LA RUE » avec collecte solidaire (destinée à l’Autre Cantine) devant la préfecture ce mercredi 3 avril de 17h à 19H
Communiqué du collectif « Personne à la Rue » – Nantes le 01/04/19
Cmmuniqué commun à plusieurs organisations nantaises – Nantes le 25 Mars 2019.
Appel à mobilisation pour : l’arrêt des expulsions, des coupures d’énergie, un logement décent pour tou.te.s, non au logement cher !, plus personne à la rue !
Comme chaque année, le 1er Avril sonne la fin de la trêve hivernale. Des dizaines de milliers de familles, de locataires, vont craindre chaque matin la visite de l’huissier, de la police, et d’être jeté à la rue. L’expulsion de son habitat, est une violence sociale faite aux personnes qui la subissent. C’est une pratique indigne et inacceptable dans une société porteuse de valeurs humanistes et solidaires.
En Loire Atlantique, sur la période 2007-2017, ce sont, en valeurs cumulées, 15 934 ménages assignés au tribunal, conduisant à 8 964 commandement à quitter les lieux (chiffres préfecture).
La prévention des expulsions ne fonctionne pas, ou très mal, car les chiffres des ménages assignés et expulsés, sont en hausse constante. Les sans abris et mal logés sont de plus en plus nombreux (les chiffres du DALO, 115,
SIAO le prouvent), et la fermeture des hébergements hivernaux laissera plus de personnes à la rue.
En 1966, les ménages consacraient en moyenne 12,1% de leurs revenus pour se loger, en 2016, 22,6%. Pour le quart le moins riche de la population, le logement représente en moyenne 31,3% de leurs revenus, et 40,7% lorsqu’ils sont logés dans le privé. 1 210 000 personnes locataires se retrouvent en situation d’impayés de loyers ou de charges en 2018.
La hausse constante des loyers et des abonnements pour l’énergie met les ménages les plus modestes en difficulté financière.
La métropole nantaise, classée maintenant en « zone tendue» pour le logement abordable, n’échappe pas à ces problématiques. Attirant de plus en plus de nouveaux habitants, le prix du logement est en forte hausse (par un déficit croissant de l’offre), chassant les plus modestes toujours un peu plus loin des centres urbains.
Cette situation est le résultat de politiques publiques qui ont privilégié la marchandisation du logement, le renchérissement des prix immobilier, le soutien à l’investissement immobilier privé, des politiques d’urbanisme centrées sur la gentrification et la valorisation immobilière.
De plus le gouvernement met en péril le logement social en réduisant les APL, en instaurant la RLS, en imposant la vente des HLM, en supprimant les aides à la pierre, en dénaturant le Livret A, en ouvrant son financement aux marchés. La Loi ELAN marque une nouvelle étape de la marchandisation du logement social. La construction, l’isolation thermique et l’entretien des HLM sont en baisse.
Ainsi, l’État, pourtant garant du droit au logement, viole les droits des mal logés, des sans-logis, et les lois les protégeant : Loi DALO, droit à l’hébergement sans distinctions, réquisition des logements vacants, relogement des habitants de logements insalubres ou en surpeuplement, prévention des expulsions, loi Égalité Citoyenneté, …
C’est pourquoi, nous appelons à un rassemblement unitaire le 30 Mars à Nantes (Square Daviais) à partir de 11h00, avec pique nique solidaire, pour exiger ensemble :
Signataires : DAL44, inter-collectifs « personne à la rue », Union-Solidaires44, Unef44, Attac44, IndecosaCGT44, AFOC44, UDCGT44, F.Insoumise44, PCF44, LDH, G.BERNARD-C.MunicipalCOUËRON, Maison Accueil de Jour REZÉ, Collectif Sans Papiers Nantes (CSPN), CSF44, Collectif soutien migrants (CASE44), Bienveilleurs44, l’Autre Cantine, Carillon44, … liste en cours……
Communiqué commun d’un large ensemble de collectifs et d’associations nantais – le 22/03/19
Communiqué que le collectif « Personne à la rue » – Nantes le 2/03/2019
« D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues »
Déclaration d’Emmanuel Macron le 27 juillet 2017 à Orléans
Et pourtant, …La situation humanitaire continue de se dégrader dans la métropole.
L’ÉTAT n’assume pas ses responsabilités
l’Hébergement d’Urgence (115) et les structures d’accueil sont saturées
L’inter collectif « PERSONNE A LA RUE ! »
regroupant associations, collectifs, l’intersyndicale44
appelle à un RASSEMBLEMENT avec collecte solidaire*
* : produits alimentaires non périssables (riz, conserves de poisson, de légumes…) + couvertures, duvets…
Pour dénoncer la situation et exiger des pouvoirs publics Etat, Conseil départemental et Communes qu’ils/elles remplissent leurs obligations et rendent effectif pour toutes les personnes présentes dans le département le droit à :
– l’hébergement inconditionnel
– la subsistance par une alimentation suffisante
– l’accès aux soins
– l’accès à l’éducation et la formation pour tous les enfants.
Communiqué du collectif « Sans Abri » – Nantes le 1/03/19
Depuis le 26 octobre 2018, le gymnase du lycée Jeanne Bernard, à Beauséjour, est réquisitionné et occupé pour empêcher que des hommes, des mineurs isolés, des femmes et des enfants dorment à la rue. Les conditions sont très précaires mais permettent un maigre abri.
Des propositions avaient été faites au propriétaire des lieux, le Diocèse de Nantes, notamment la création d’un centre d’hébergement d’urgence dans les locaux abandonnés de l’ancien collège Notre Dame du Bon Conseil qui permettrait de bonnes conditions d’accueil. Mais malgré un projet réalisable à bas coût, le Diocèse a préféré y crée un centre commercial et des appartements.
Ce 7 mars, passera aussi au tribunal la « Maison des familles », appartenant à des promoteurs immobiliers et vide depuis 3ans. Elle a été réquisitionné pour mettre à l’abri des familles, des femmes enceintes et des enfants, qui dormaient dehors ou au gymnase. Si la maison est expulsée, ces familles retourneront à la rue.
Ce sont majoritairement des personnes exilées, qui ont fui des situations de conflits armés, de dictatures et de pauvreté extrême. Déjà marquées par un parcours extrêmement difficile et traumatique, certains ont du traverser la Méditerranée tandis que d’autres ont du franchir les enclaves grillagées de Ceuta et Melila afin de demander l’asile en France.
Or l’État ne respecte pas l’application du droit au logement et la fin de la trêve hivernale fait craindre une expulsion sans mise à l’abri de ces personnes qui ont droit à l’hébergement ! Plus de 200 personnes vivent au gymnase et plus de 5 familles sont hébergées dans la maison, toutes seront sans toit sur la tête si une expulsion est prononcée !
Quai F. Mitterant
Les associations, organisations et collectifs signataires de l’Inter collectif « PERSONNE A LA RUE ! » appellent à un
Rassemblement de SOUTIEN à toutes les personnes à la rue ou en squat et menacées d’expulsion
Mercredi prochain 6 février à partir de 17H devant la préfecture, avec collecte solidaire (*) :
» Etant donné la situation d’urgence humanitaire et sanitaire dans la métropole, l’absence de propositions d’hébergement d’urgence en nombre suffisant et l’inaction des autorités malgré leur pouvoir de réquisition, nous constatons que les occupations temporaires de bâtiments vides constituent le dernier recours permettant, en cette période hivernale, de mettre à l’abri les personnes à qui l’État n’apporte pas les solutions d’hébergement adaptées à leur situation, tel que la loi le prévoit… »
(*) : couvertures / duvets + produits alimentaires non périssables (riz, huile, conserve de poissons et de légumes, café, thé, sucre…) + produits d’hygiène : savons, dentifrice, brosse à dent, crème hydratante, gel hydroalcoolique…
Signataires :
CIMADE, CSF, DAL, GREF, LDH, Le Logis Saint Jean, RESF, SJMMIE, Collectif soutien migrants Nantes, Collectif urgence jeunes Migrants 44, Collectif des hébergeurs solidaires, l’Autre Cantine, l’Autre Classe, Collectif des Sans-Papiers de Nantes, Collectif les bienveilleurs et amis des exilés nantais, Collectif des hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif Solidarités Indrais
L’Intersyndicale 44 (CGT-CFDT-FSU-UNSA – SOLIDAIRES)
Lors de ce rassemblement, il sera également remis à la préfecture un cahier de Doléances pour l’HEBERGEMENT pour toutes et tous signés par de nombreux acteurs de la solidarité de la métropole.
Inter-collectif « PERSONNE A LA RUE ! »
Deux possibilités de réécouter les interventions en janvier de la LdH sur Jet FM 91.2 GHz :
– Jeudi 11 janvier à 12h 20, notre chronique mensuelle sur le thème « Le logement et l’hébergement ». Nous avons choisi ce thème pour accompagner la lettre ouverte que 47 (et maintenant 53) associations et organisations syndicales ont adressée le 20 décembre à la préfecture, le conseil départemental et la mairie, et l’article de ouest-france, sous le titre évocateur « D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues », Vous pouvez réécouter cette chronique en suivant ce lien http://www.jetfm.asso.fr/site/La-chronique-LDH-du-11-janvier.html
– Vendredi 12 janvier à 18h00 (rediffusion le lundi 15/01 à 9h00) de l’interview de Françoise Dumont, présidente d’honneur nationale de la LdH et Annie Richard, présidente d’honneur de la section de Nantes sur le thème des Mineurs Isolés Etrangers, enregistrée le 23 novembre dernier. Vous pouvez réécouter cette émission http://www.jetfm.asso.fr/site/stockage/emissions%20equipe/2017-2018/QUOTIDIENNE/2018/laquotidienne_180112_F_Dumont_A_Richard_LDH.mp3
Communiqué d’un groupe d’associations et de collectifs (voir page 2 de l’appel à rassemblement- le 10janvier 2018
Liste des associations et collectifs signataires – Cette liste continue de s’allonger : AC, ACO, Action Froid, AFPS44, Afrique Loire, ANADE, Apprentis d’Auteuil, ASAMLA, ATD Quart Monde, ATTAC Babel, Brin de Causette, CEMEA, CCFD Terre Solidaire, CNL44, CSF, DAL, De l’Ombre à la Lumière (Mort de la rue44), Du Monde dans la cuisine, Ecoute de la rue, Emmaüs44 Nantes, FAL 44, FAS44, GASPROM, GREF, Habitat et Humanisme44, la fabrique des gestes, la maison de Rezé, La sagesse de l’Image, LDH, Le Carillon, Le Goût des Autres, Le Logis Saint Jean, Les Eaux Vives, Les Œuvres Sociales de la Fraternité de Nantes, Le planning familial, Le Relais Atlantique, Médecins Du Monde, MRAP, Osez le féminisme 44,RESF, SOS Familles Nantes, Romeurope, Romsi, Une Famille Un toit 44, Comité vigilance Solidarité du diocèse de Nantes, CFDA 44 (ACAT, Accueil d’abord, Amnesty International, CIMADE, Diaconat Protestant, Pastorale des Migrants, Secours Catholique, Welcome), Collectif soutien migrants Nantes, Collectif urgence jeunes Migrants 44, Collectif des hébergeurs solidaires, L’Intersyndicale 44 (UD CGT-CFDT-FSU-UNSA – SOLIDAIRES 44), UD CGT Logement
Message de notre présidente Barbara Durot au Préfet, au Président du Département de Loire Atlantique et à la Maire de Nantes
Bonjour,
Le grand froid arrive à Nantes.
Ce samedi, le collectif de soutien aux migrants, dont notre association est partie prenante, a partagé un repas avec les migrants sans logement. Nous avons fait à nouveau le constat qui nous avait conduit à lancer un appel pour un hébergement digne pour tous : des migrant-e-s seul-e-s ou en famille, des mineurs non accompagné-e-s, dorment encore à la rue.
Suite à ce constat, et devant l’arrivée d’une vague de froid exceptionnelle, nous vous demandons d’ouvrir d’urgence des lieux d’hébergement, d’organiser des maraudes pour qu’aucune personne (famille, enfants, mineurs isolé-e-s) ne dorme à la rue et de veiller à ce que toute personne qui appelle le 115 dans les jours à venir reçoive une solution d’hébergement de manière inconditionnelle.
Merci d’avance pour votre intervention
La Présidente
Barbara DUROT
Communiqué de presse du collectif de soutien aux sans abris
Plusieurs associations, collectifs, personnalités ainsi que l’intersyndicale ont adressé, il y a quelques semaines, un appel à Mme Johanna ROLLAND, Présidente de Nantes Métropole pour la création de centres d’accueil et ont été reçus par Madame Aïcha BASSAL, Adjointe au Maire de Nantes.
Ils demandent des centres d’accueil humanitaires adaptés à chaque public (familles, mineurs étrangers isolés, femmes et hommes seuls) où l’accueil y est inconditionnel comme la loi française l’oblige.
En réponse, la mairie de Nantes a précisé qu’elle avait transmis à la Préfecture une liste de logements disponibles, pouvant être réquisitionnés et a conseillé aux associations de solliciter un entretien auprès du Préfet (ce qui a été fait et en attente réponse).
Les solutions présentées par la Mairie ne sont pas à la hauteur de la situation d’urgence humanitaire et les bénévoles sont déçus de la frilosité de la Mairie de Nantes. La Métropole nantaise parle beaucoup de dialogue citoyen et de co-construction mais oublie de placer concrètement la lutte contre l’exclusion au coeur de son combat politique.
Les bénévoles des associations et citoyens solidaires font déjà beaucoup, mais ne peuvent pas se substituer aux autorités en ouvrant des squats destinés à mettre les personnes à l’abri et en prenant le risque d’être dans l’illégalité. Ils assurent déjà au quotidien un accompagnement social et humain suivant leurs compétences. Les personnes migrantes comme tout être humain en situation de détresse, doivent être traitées avec tout le respect qui leur est dû. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de leur assurer un accueil digne.
L’accès à un hébergement digne est un droit indispensable à chacun. En 2016 à Nantes, des hommes, des femmes, des enfants vont encore dormir dans la rue ou dans des squats cet hiver alors que des logements pouvant être réquisitionnés sont vides ! Les associations et collectifs appellent tous les citoyens de la métropole à un grand rassemblement de soutien pour un accueil digne
Grand Rassemblement pour un accueil digne :
samedi 26 novembre à 15h à Nantes au miroir d’eau près du Château.
« QUAND LA DIGNITÉ D’UNE PERSONNE EST ALTÉRÉE, C’EST NOTRE DIGNITÉ A TOUS QUI EST ATTEINTE »….
Le Collectif de soutien aux sans abri est composé des associations et collectifs suivants : Gref, Logis St Jean, Emmaus44, Anade, Asamla, DAL, LDH, AC, CSF, Gasprom, RESF, Le Gout des autres, MRAP, ADT, Collectif de soutien aux expulsés de la rue des stocks, Collectif de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers, Collectif Accueil des Réfugiés de la Montagne.