Communiqué du Collectif Personne à la rue ! dont la LdH est partie prenante, Nantes le 15/10/2020
L’inter-collectif « Personne à la rue ! » organise, à l’occasion du conseil métropolitain, un rassemblement pour demander aux nouveaux élus au conseil métropolitain :
d’agir de toute URGENCE pour trouver collectivement des solutions de mise à l’abri et d’accompagnement des personnes à la rue avant l’hiver (baux précaires, terrains temporaires…)
de construire et voter au plus vite le budget de 1% alloué pour la mise à l’abri des personnes à la rue et en grande précarité (soit 10 M€ par an) annoncé pendant la campagne municipale
Rassemblement vendredi 16 octobre de 8h à 9H30 devant l’entrée de la Cité des Congrès Apporter vos banderoles ! Merci de faire suivre l’info dans vos réseaux et auprès des personnes à la rue ou squats lien de l’évenement Facebook : https://www.facebook.com/events/662889877998304 Soyons nombreux en soutien aux personnes à la rue, squats et bidonvilles
Partie prenante du Collectif nantais pour le droit à la santé qui soutient ce ciné-débat autour du film « La Sociale », la section de Nantes et du pays nantais de la LdH transfère cette invitation.
Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités 2021Depuis octobre 2019, des personnes, collectifs, associations se mobilisent pour organiser l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités 2021. Plus de 170 activités ont été proposées par près de 400 organisations pour un programme de 5 jours de rencontre, de formation, d’échange et de convergence à Nantes en août. La construction de l’événement lui-même implique des dizaines de personnes et de collectifs à différentes échelles, au sein de groupes de travail et de comités de pilotage nationaux et locaux.
Le déclenchement de la crise sanitaire
a interrompu ce processus collectif et a rendu impossible
la tenue de l’événement aux dates prévues et dans des
conditions acceptables. Les comités de pilotage
ont donc fait le choix de repousser l’événement d’une
année, du 18 au 22 août 2021.
Néanmoins, les quelques mois de
préparation avant le confinement ont permis de poser les
bases d’un rassemblement large des mouvements sociaux, des
collectifs et réseaux de lutte, des associations de
solidarité du local à l’international.
Afin de relancer ce processus,
de présenter les différentes formes d’engagement et de
participation et d’élargir à nouveaux acteurs et de
nouvelles idées, nous vous donnons rendez-vous à la
Maison du Peuple, rue Louis Préaubert à Nantes, mercredi
23 septembre à 19h.
Rassemblement suivi d’une déambulation le lundi 24 août à 14h15, aux Nefs (site de l’éléphant)
Face à la saturation inédite des dispositifs d’hébergement et
à la reprise des expulsions, l’inter collectif nantais « Personne
à la rue ! » alerte les autorités et la société civile
sur la gravité de la situation afin que des réponses soient
apportées immédiatement aux besoins.
Après
la fin de l’état d’urgence le 10 juillet mettant fin à la trêve
des expulsions dans un contexte de saturation des dispositifs
d’hébergement, la situation des personnes à la rue et en
habitat précaire sur la Métropole Nantaise est extrêmement
préoccupante :
110personnes : femmes isolées, femmes enceintes, femmes avec enfants et nourrissons, sontmises à l’abri par l’Autre Cantine dans la « Maison de familles » et à la Maison du Peuple ;
20 Mineurs Non Accompagnés en recours sont soit à la rue, soit risquent de l’être, les squats et les hébergements solidaires étant déjà saturés.
200 personnes sont réfugiées dans d’autres squats, tous menacés d’expulsion
Les locataires les plus fragiles ont de plus en plus de mal à payer leurs loyers, et une vague d’expulsions locatives se profile.
Plus que jamais le 115 est saturé et sur une logique de gestion de la pénurie :
Hébergement temporaire : A chaque fois une semaine au maximum assortie de période de remise à la rue.
Hébergement dans des hôtels de la périphérie ou dans des communes sans moyens de transport en commun et loin des différents services et lieux de démarches administratives.
Hébergement souvent sans possibilité de cuisiner et loin des lieux de ressource alimentaire.
Hébergement sans accompagnement suffisant
Tandis que les hommes isolés n’ont aucun espoir d’accéder à un hébergement.
Dans
ce contexte, les solutions alternatives à la rue issues des
mobilisations citoyennes sont saturées, qu’il s’agisse des
hébergements solidaires ou des squats.
Depuis
la fin de l’état d’urgence le 10 juillet, les expulsions ont
repris sans que des solutions adaptées et pérennes soient mises en
place : 2 bidonvilles expulsés par les forces de
l’ordre, 4 bidonvilles qui ont « déménagé »
sur pression de la police et 1 squat expulsé par suite d’une
décision judiciaire, ce qui représente environ 550 personnes
(dont de nombreux enfants en bas âge, des personnes malades) qui ont
été ou sont encore en errance.
Les
réseaux de solidarité, sur lesquels repose une trop grande partie
de l’aide aux plus vulnérables, sont également fragilisés par la
crise, les équipes sont réduites, les bénévoles et militants
sont fatigués et les filets de sécurité qu’ils représentent
atteignent leurs limites.
Alors que la crise sanitaire a mis en lumière les inégalités de
santé et les enjeux de santé publique qui nous obligent à penser
un « monde d’après » plus protecteur et
solidaire,
Alors que le corona virus circule toujours et que la possibilité
d’une deuxième vague, voire d’un re confinement n’est pas
écartée
Les réponses des pouvoirs publics sont insuffisantes et parfois
contradictoires, comme l’illustrent les expulsions passées et à
venir.
L’inter collectif « Personne à la rue » dénonce l’écart
entre les réponses apportées et la réalité de la situation
L’inter
collectif « Personne à la rue ! » demande à
la Préfecture, aux mairies, à la Métropole, au Conseil
Départemental d’agir à la hauteur des enjeux et dans une
temporalité qui corresponde à l’urgence de cette réalité :
Création de
places d’hébergement adaptées aux besoins existants et aux
situations des personnes
Moratoire des
expulsions accompagné d’une amélioration des conditions
sanitaires de ces lieux de vie
Identification
des logements et bâtiments vides en vue de leur réquisition
Renforcement
et adaptation des dispositifs d’accompagnement
médico-psycho-sociaux
Renforcement
de l’aide alimentaire et des services de réponse aux besoins
fondamentaux
L’inter
collectif « Personne à la rue ! » demande à être
reçu par le nouveau Préfet dans le cadre de sa prise de fonction
aux fins d’exposer plus précisément la situation à Nantes et
dans l’agglomération, ainsi que nos propositions d’actions à
mettre en œuvre afin de pouvoir assurer la mise à l’abri des
personnes et tracer des perspectives humaines acceptables.
10 juillet, fin de
l’état d’urgence sanitaire, et aussi, fin de la trêve
hivernale.
Des milliers de
personnes, de familles vont être expulsées de leurs logements,
de leurs abris (squats, bidonvilles…).
Ces personnes sont précaires, au chômage, travailleurs-euses pauvres, retraité-es, exilé-es…
L’inter-collectif Personne A La Rue (PALR) composé d’une quarantaine d’associations, collectifs et l’inter-syndicale, et dont notre association est animatrice appelle à soutenir ces personnes et à porter les revendications qui peuvent permettre l’effectivité du droit à un habitat digne pour toutes et tous. Amicalement et solidairement, l’équipe Des milliers de personnes, de familles vont être expulsées de leurs logements, de leurs abris (squats, bidonvilles…).
Appel à Rassemblement Samedi 4 juillet à 15H Place Royale à Nantes
Soyons nombreux et Solidaires avec les personnes à la rue, en squat et bidonville
pour dénoncer la
fin de la Trêve Hivernale et dire NON aux expulsions sans
solution
Communiqué du collectif Personne à la rue, Nantes le 26/06/20
Des milliers de personnes, de familles vont être expulsées de leurs logements, de leurs abris (squats, bidonvilles…). Ces personnes sont précaires, au chômage, travailleurs-euses pauvres, retraité-es, exilé-es…
L’inter collectif Personne A La Rue (PALR) composé d’une quarantaine d’associations, collectifs et l’inter-syndicale, appelle à soutenir ces personnes et à porter les revendications qui peuvent permettre
l’effectivité du droit à un habitat digne pour toutes et tous.
– Arrêt immédiat des expulsions locatives et des différents lieux d’abri, sans proposition d’hébergement.
– Accueil digne,
adapté et inconditionnel des personnes sans abri, jusqu’au
relogement
– Encadrement
rigoureux des loyers et de la rente foncière
– Interdiction de la
vente du foncier public et création de logement très sociaux.
– Réquisition des
logements et bâtiments de grands propriétaires publics afin de
loger les personnes sans-abris, expulsées, résidentes d’habitats
indignes.
L’inter collectif PALR appelle à un rassemblement le 4 juillet à 15h(en respectant les gestes barrières) place Royale pour porter ces revendications, informer le public. Fanfares, chorales, installations mobiles…
Nous inviterons les
nouveaux maires élus à venir échanger avec les organisations
présentes.
Solidairement
Signataires : Afrique Loire, ASAMLA, ATD Quart Monde, ATTAC, CEMEA, CIMADE, CSF, Collectif des hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif des Sans-Papiers de Nantes, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif soutien migrants Nantes, Collectif urgence jeunes Migrants 44, DAL, Du Monde dans la cuisine, Ecole Hors les Murs, Emmaüs 44, FAL 44, GASPROM, GREF, Habitat et Humanisme, JRS Loire-Atlantique, La Maison, L’Autre Classe, L’Autre Cantine, LDH, Le Carillon, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Maison Citoyens du Monde, Médecins du Monde, MRAP, Nosig, Prépa Solidaire, RESF, Romeurope, Secours Catholique, Sos Familles, Cent pour Un Nantes Agglo
Communiqué du collectif Personne à la rue – Nantes le 16 avril 2020
Bien avant cette crise, et aujourd’hui encore dans l’agglomération nantaise, il y a toujours des personnes à la rue,en squats ou bidonvilles indignes. Et parmi elles, beaucoup souffrent de pathologies qui les mettent en grand danger en cas de contamination par le Covid19. Autant de situations qui ne permettent pas le respect des consignes qui ont été données par le gouvernement en matière de confinement et de protection de la santé.
Le gouvernement a mobilisé des moyens financiers conséquents (65 millions d’euros), a donné des instructions aux préfets pour mobiliser, en réquisitionnant si nécessaire, des places supplémentaires d’hébergement et toute forme d’habitat vacant ou d’établissement (décret du 28/03/2020 et instructions interministérielles du 27/03/2020).
Qu’en est-il pour la Loire Atlantique et quelles sont vos mesures ?
Monsieur le Préfet, ces personnes à la rue ou vivant en habitat indigne ont besoin d’urgence de ces lieux pour se mettre à l’abri de la contamination et vivre dans des conditions décentes. Elles risquent en effet des complications graves du Covid 19, d’autant plus par leur situation de fragilité.
Il faut aussi réduire la sur-occupation des squats et équiper les bidonvilles des services essentiels, pour protéger tout le monde. Vous avez les moyens pour y parvenir ! Les associations et bénévoles attendent des mesures fortes.
Quand allez-vous mettre en œuvre un plan de réquisitions à la mesure de la situation ?
L’inter-collectif « Personne à la rue ! » avait lancé un premier appel le 18 mars pour la protection de toutes ces personnes précaires. Malgré des prises en charge par le Samu Social -115 ; il reste environ 300 personnes en liste d’attente pour accéder à un hébergement d’urgence. et l’épidémie de coronavirus touche maintenant les lieux d’hébergement que les associations accompagnent.
Droit Au Logement 44 vous a interpellé le 26 Mars 2020 par une lettre ouverte, et relancé le 9 avril 2020. Cette association attend toujours une communication de votre part.
Sans le travail bénévole des associations, toutes ces personnes fragiles seraient encore plus marginalisées, avec le risque qu’elles contribuent en plus à la transmission du virus. L’exclusion n’est pas acceptable en cette grave crise sanitaire et sociale.
Monsieur le Préfet, nous attendons depuis le début de la crise vos informations sur le dispositif mis en place et sur les décisions visant à protéger l’ensemble des personnes en grande détresse que nous accompagnons.
Monsieur le Préfet, que comptez-vous mettre en œuvre ?
Nous ne saurons nous satisfaire d’annonces concernant la mise à l’abri de quelques personnes à Saint-Aignan, et l’ouverture d’un gymnase et de places en hôtel quand nous identifions encore sur l’agglomération 200 personnes exposées à des risques graves pour leur santé, du fait de leur fragilité et de leurs conditions de vie.
Il convient également de se préparer à l’après Covid19, pour que toutes ces personnes (clairement identifiées à ce jour par les services compétents) ne se retrouvent de nouveau à la rue. Il faudra trouver des logements et des hébergements pérennes.
Appel lancé par l’inter-collectif » Personne à la rue ! personnealarue@gmail.com Liste des membres signataires : ATD Quart Monde, ATTAC, Afrique Loire, ASAMLA, Collectif des Hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif des Sans-Papiers de Nantes, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif Soutien migrants Nantes, Collectif Urgence jeunes migrants 44, CSF, DAL44, Du Monde dans la classe, Emmaüs 44, GASPROM, GREF, Habitat & Humanisme, JRS Loire-Atlantique, La Cimade, L’Autre Cantine, L’Autre Classe, La Maison, LDH, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Ligue de l’enseignement – FAL 44, Maison des citoyens du Monde, Médecins du Monde, MRAP, NOSIG, Prépa Solidaire, RESF, Romeurope, L’Intersyndicale 44 (UD CGT – CFDT – FSU – UNSA – SOLIDAIRES 44)
Communiqué de l’intercollectif Personne à la Rue – Nantes le 18/03/2020
Salubrité publique devant la crise sanitaire : Des actes concrets pour que les personnes à la rue se protègent et participent à la protection de tous
Depuis plusieurs années, associations et collectifs alertent les institutions sur la situation des personnes à la rue et tentent de leur offrir une solution d’hébergement.
Aujourd’hui, cette population doit faire face non seulement à des expulsions (la dernière il
y a une semaine dans la métropole nantaise), des contrôles, une absence de prise en charge juridique et sociale, mais aussi désormais au covid-19.
Des personnes françaises ou étrangères, sans domicile, sont ainsi contraintes de rester dehors, dans des bidonvilles et squats insalubres, malgré les mesures de confinement décidées ! Et elles dépendent souvent d’une distribution de repas ou de denrées qui ont été brutalement mis à l’arrêt.
Aujourd’hui, nous constatons qu’aucune mesure n’a été prise depuis une semaine pour mettre à l’abri et porter secours aux personnes les plus vulnérables.
Face à la crise sanitaire, les institutions ont la responsabilité de protéger toutes ces personnes. C’est pourquoi, associations et collectifs demandons :
La réquisition d’hôtels, des bâtiments scolaires ou autres lieux actuellement vides, permettant un confinement garantissant le même niveau de protection que pour n’importe
quel citoyen
La mise à place de dispositifs garantissant la mise à l’abri toutes les personnes en détresse et de permettant ainsi l’accès à tous aux mesures sanitaires et d’hygiène nécessaires pour faire face au virus
La garantie que chaque personne à la rue, en bidonville ou en squat accède à une distribution alimentaire en substitution des associations qui ne peuvent plus poursuivre
leur action dans ce domaine (banque alimentaire, associations servant des repas..
L’installation ou la réouverture des points d’eau, notamment dans les bidonvilles, pour
que leurs habitants puissent appliquer les recommandations faites par les autorités de
santé publique.
La garantie pour les Demandeurs d’Asile et les Mineurs Non Accompagnés d’accéder de
façon inconditionnelle aux dispositions ci-dessus
L’arrêt de toute expulsion
Appel lancé par l’inter-collectif « personne à la rue » personnealarue@gmail.com : ASAMLA, ATD Quart Monde, ATTAC, Afrique Loire, CIMADE, Collectif des Hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif des Sans-Papiers de Nantes, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif Soutien migrants Nantes, Collectif Urgence jeunes migrants 44, CSF, DAL, Du Monde dans la classe, Ecole Hors les Murs, Emmaüs 44, GASPROM, GREF, Habitat & Humanisme, JRS Loire-Atlantique, Pastorale des Migrants, L’ Autre Cantine, L’ Autre Classe, La Maison, LDH, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Ligue de l’Enseignement – FAL 44, Médecins du Monde, MRAP, Nosig, Prépa Solidaire, RESF, Romeurope, – L’Intersyndicale 44 (UD CGT – CFDT – FSU – UNSA – SOLIDAIRES 44)
L’inter collectif « Personne A La Rue » (PALR) dont notre association est un des membres animateurs, organise un rassemblement/collecte solidaire le 11 mars à partir de 17H angle rue de la Barillerie/cours des 50 otages.
Il s’agit d’attirer l’attention de public sur la situation des personnes qui vivent à la rue, de dénoncer et en même de « récupérer » des denrées alimentaires non périssables pour « abonder » les associations qui soutiennent ces personnes.
A l’occasion de la campagne pour les municipales, L’inter-collectif a adressé un questionnaire aux candidat-es dans l’agglomération nantaise pour connaître leur position quant à la question de l’hébergement et du logement.
Comme il s’y était engagé, l’inter-collectif rend les résultats publics dans un communiqué adressé à la presse (en PJ) et dans lequel il invite les candidat-es à venir échanger lors de ce rassemblement.
Notre section LdH de Nantes et du pays nantais participe au « collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous » qui se joint
L’appel national à l’occasion de la Saint Valentin, à aimer l’hôpital public et à le défendre
(À lire ci-dessous l’appel commun et la tribune unitaire inter-organisations)
Nous vous invitons à participer à Nantes au rassemblement à 14h00 devant l’Hôtel Dieu suivi d’une manifestation en direction du miroir d’eau puis de la Préfecture.