inter collectif « Personne A La Rue » – Rassemblement le 11/03/20 à 17h – Angle Barillerie – 50 otages

L’inter collectif « Personne A La Rue » (PALR) dont notre association est un des membres animateurs, organise un rassemblement/collecte solidaire le 11 mars à partir de 17H angle rue de la Barillerie/cours des 50 otages.

Il s’agit d’attirer l’attention de public sur la situation des personnes qui vivent à la rue, de dénoncer et en même de « récupérer » des denrées alimentaires non périssables pour « abonder » les associations qui soutiennent ces personnes.
A l’occasion de la campagne pour les municipales, L’inter-collectif a adressé un questionnaire aux candidat-es dans l’agglomération nantaise pour connaître leur position quant à la question de l’hébergement et du logement.
Comme il s’y était engagé, l’inter-collectif rend les résultats publics dans un communiqué adressé à la presse (en PJ) et dans lequel il invite les candidat-es à venir échanger lors de ce rassemblement.
Nous comptons sur votre présence !

aimer l’hôpital public et à le défendre – Rassemblement le 14 février à 14h00 devant l’Hôtel Dieu

Communiqué de la section, Nantes le 11/02/2020
Notre section LdH de Nantes et du pays nantais participe au « collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous » qui se joint 

L’appel national à l’occasion de la Saint Valentin, à aimer l’hôpital public et à le défendre

(À lire ci-dessous  l’appel commun et la tribune unitaire inter-organisations)


Nous vous invitons à participer à Nantes au rassemblement à 14h00 devant l’Hôtel Dieu suivi d’une manifestation en direction du miroir d’eau puis de la Préfecture.

Rassemblement avec collecte solidaire (destinée à l’Autre Cantine) mercredi 4 décembre de 17h à 19h

Communiqué du collectif « Personne à la rue » – Nantes le 3/12/19

Rassemblement avec collecte solidaire (destinée à l’Autre Cantine)
mercredi
4 décembre de 17h à 19h – centre ville – angle rue Barillerie / 50 Otages
Objectif : INFORMER les citoyens  la situation des personnes à la rue dans la métropole et DENONCER le non respect de la loi d’Hébergement Inconditionnel
Besoin de TOUS pour tracter et échanger avec les citoyens

1ères Assises de l’Hébergement pour Tous – samedi 23 novembre

Sans réponse de la préfecture à la demande de lieu permanent de travail pour traiter la question du « sans abrisme », l’intercollectif « Personne à la rue » qui regroupe une quarantaine d’associations et organisations syndicales, et dont notre association est partie prenante, organise les 1ères Assises de l’Hébergement pour toutes et tous le
samedi 23 novembre à partir de 9h30
à la maison des syndicats – 2 place de la Gare de l’Etat à Nantes
Bus : C5 – arrêt Gare de l’Etat ou Tram 1 : arrêt Chantiers Navals puis 10 minutes à pied

Venez nombreuses et nombreux.
Vous trouverez ci-dessous le tract d’appel et le communiqué que nous adressons ces jours aux médias.

1989-2019, 30 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)

 

Toutes et tous pour le respect des engagements pris par les États pour les droits de l’Enfant

Rendez-vous le 20 novembre 2019, à 15 h au Miroir d’eau à Nantes

A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme avec le soutien de Youth For Climate Nantes

Télécharger le flyer

https://www.facebook.com/events/467427663904923/

Rassemblement « Personne à la rue » mercredi 6 novembre 17h angle de la rue de la Barillerie

Communiqué de l’inter-collectif « Personne à la rue » le 06/11/19

« Gymnase bouclé, exilés sous les ponts » titrait Ouest France lundi : aucune initiative n’est prise pour éviter la rue aux exilés qui arrivent à Nantes actuellement … Des femmes et leurs enfants, des mineurs, sont toujours à la rue.
Comme chaque mois, nous vous confirmons  le rassemblement mercredi 6 entre 17 h et 19 h « personne à la rue »– centre-ville (angle : cours des 50 otages / rue de la Barillerie).

Merci de venir nombreuses et nombreux, avec des denrées alimentaires : riz, pâtes, huile, conserves de poisson, sucre.

lettre ouverte envoyée au Préfet par l’Inter Collectif « PERSONNE À LA RUE! » :

Communiqué du collectif « Personne à la rue », Nantes le 21/10/19
Monsieur le Préfet de la Région Pays de la Loire, Préfet du département de Loire-Atlantique,

Nous voulons vous dire les choses suivantes :

Vous avez déclaré, il y a deux semaines, que ce sont les associations de soutien aux migrants « qui ont ouvert illégalement la porte du gymnase et ont mis les migrants dans cette situation ». Vous avez ajouté que « quelques collectifs instrumentalisent la question migratoire en violant la propriété privée ».

M. le Préfet, chacune et chacun savent parfaitement qu’environ soixante migrants sans abri sont allés en octobre 2018, sans aucune violence, dans ce gymnase désaffecté après avoir été expulsés de sous le toit du jardin des Fonderies puis de sous le pont du square Vertais. Ces migrants, rejoints par d’autres ensuite, ont été conduits à se mettre dans la situation indigne du gymnase Jeanne Bernard parce que l’État n’a pas rempli à leur égard sa mission, inscrite dans la loi, de fournir un hébergement d’urgence à toute personne sans abri en situation de détresse.

Les personnes sans abri existent, dans l’agglomération nantaise comme ailleurs. C’est une évidence. Elles ne sont pas ici, à la rue, sous les ponts, dans des squats, des bidonvilles ou dans leurs voitures, parce que les associations sont allées les chercher. Elles ne sont pas dans des squats parce que les associations les y ont mises. Elles sont ici, sans toit, au seul motif que l’État n’a pas rempli son obligation à Nantes ou ailleurs de leur fournir un abri.

Chacune et chacun savent parfaitement qu’il arrive que même le personnel du 115 oriente des personnes vers des squats – dont le gymnase Jeanne Bernard – car il n’y a pas suffisamment de places d’hébergements d’urgence à proposer, y compris pour les femmes et les enfants. 

Après l’opération de recensement de ce mardi 8 octobre, vous avez dit que « des individus ou des collectifs ont incité ces personnes fragiles à venir dans un lieu parfaitement insalubre et inadapté à leur situation. Ce type d’attitude qui consiste à manipuler des personnes migrantes, des femmes et des enfants, à les mettre dans des lieux qui ne sont pas faits pour eux, à les mettre en danger… ».

C’est précisément l’inverse. Chacune et chacun savent parfaitement que les membres de l’Inter-collectif Personne à la rue n’ont eu de cesse que de faire sortir de l’enfer du gymnase en priorité les femmes et les enfants en les invitant à appeler le 115, en signalant leur situation de détresse à l’OFII et à la DDCS, et à défaut de réponse, en leur proposant de rejoindre des squats avec de moins mauvaises conditions que celles du gymnase. C’est ainsi que des familles sont allées dans une maison dite justement « des familles » rue de l’Amiral Courbet, dont elles ont malheureusement été expulsées depuis. C’est ainsi également que des femmes et des enfants sont allés dans une maison dite « du peuple » dans le quartier Doulon, elle-même expulsée par les autorités.

Chacune et chacun savent parfaitement que les associations nantaises ne font rien d’autre que d’exercer un devoir qui peut être appelé humanité, solidarité ou encore fraternité à l’égard de personnes qui souffrent. Les associations ne font pas autre chose que d’aider ces personnes à accéder à leurs droits fondamentaux : un hébergement d’urgence, la nourriture, la santé, l’éducation. Et vous ne pouvez pas ignorer tout le travail qu’ont fait au quotidien ces bénévoles, ces voisins du gymnase et les associations de l’Inter-collectif, pour veiller à la survie des occupants. Ainsi, ces bénévoles ont ressenti comme un terrible échec la mort d’un homme au gymnase.

M. le Préfet, vous dites vous-même que ce lieu est insalubre au point d’ailleurs que tous les policiers sont entrés le mardi 8 octobre dans le gymnase avec des masques sanitaires. Chacune et chacun savent parfaitement depuis octobre dernier que ce lieu n’est pas approprié à l’hébergement de plusieurs centaines de personnes avec toutes les difficultés découlant des conditions d’hygiène et de promiscuité. Pourquoi alors avoir attendu près d’un an et une assignation au tribunal administratif pour agir ?

Dans ce contexte, nous vous demandons de revenir sur vos propos mettant en cause nos associations et collectifs.

Nous demandons aussi de mettre à l’abri de façon durable :

–  les personnes que nous avons sorties du gymnase et qui se sont installées dans des squats faute de prise en charge par l’OFII ou le 115 ;

– celles aussi qui dormaient habituellement au gymnase mais n’étaient pas sur place au départ du recensement ;

– enfin, celles qui vont continuer à arriver à Nantes pour déposer leur demande d’asile.

Par ailleurs, nous vous demandons également la possibilité pour les associations de récupérer le matériel leur appartenant qu’elles avaient pu amener au gymnase pour améliorer la vie des personnes présentes.

Le gymnase Jeanne Bernard semble être transformé en centre d’hébergement provisoire. Nous vous demandons de mettre à l’abri sans attendre dans d’autres lieux et des conditions dignes toutes les personnes qui étaient dans le gymnase Jeanne Bernard.

Dans l’agglomération nantaise, cet été :

– un bébé est mort dans un bidonville, brûlé vif dans l’incendie d’une caravane sur un terrain surchargé ;

– un homme sans domicile fixe est mort sous une aubette ;

– un homme est mort au gymnase dans des conditions indignes.

Ces situations ne sont pas tolérables. Il faut en finir avec ces évènements honteux.

Nous vous demandons l’application effective de la loi qui prévoit que « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». Cette loi s’applique à toute personne présente sur le territoire quel que soit son statut.

Qui peut croire qu’il ne serait pas possible de mettre à l’abri les quelque 3500 personnes, hommes, femmes, familles, femmes enceintes seules avec enfants, mineurs non accompagnés qui vivent chaque jour dans l’agglomération dans l’incertitude sur l’endroit où ils dormiront le soir ?

C’est pourquoi, nous continuons à vous demander un recensement des bâtiments vides publics et privés permettant de fournir des lieux d’abri.

C’est pourquoi également, nous continuons à vous demander un lieu d’échanges – que nous avons appelé table ronde – avec tous les acteurs : associations et collectifs, collectivités territoriales et État.  

Nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à nos salutations respectueuses et à notre attachement à la valeur de la fraternité.

L’Inter-collectif Personne à la rue !       

ATD Quart Monde, ATTAC, Afrique Loire, Asamla, CIMADE, Collectif des Hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif des Sans-Papiers de Nantes, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif Soutien migrants Nantes, Collectif Urgence jeunes migrants 44, CSF, DAL, Du Monde dans la classe, Emmaüs 44, GASPROM, GREF, Habitat & Humanisme, JRS Loire-Atlantique, L’Autre Cantine, L’Autre Classe, La Maison, LDH, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Ligue de l’enseignement – FAL 44, Médecins du Monde, MRAP, RESF, Prépa Solidaire, Romeurope,

 L’Intersyndicale 44 (UD CGT – CFDT – FSU – UNSA – SOLIDAIRES 44)   

Journée du Refus de la misère – 19/10/19

Communiqué de la section, Nantes le 17/10/19

La section de Nantes et du pays nantais de la LdH soutient les initiatives prises notamment samedi 19 octobre à l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère.

Journée du Refus de la misère (télécharger le tract )
Samedi 19 octobre place du Bouffay à partir de 11h
repas partagé, ouvreurs de paroles, interventions artistiques, débats populaires

Rappel des dates d’actions des prochaines semaines :
  • Mardi 22 octobre à 11h : conférence de presse pour manifestation du 26 octobre
    Inter collectif « Personne à la rue » – Salle A du Bâtiment central de la Maison des Syndicats (présence souhaitée d’une personne (max) par asso ou collectif)
  • Manifestation PERSONNE A LA RUE
    Samedi 26 octobre départ 15H Square Daviais
  • les 10 ans du DAL : samedi 2 novembre – à partir de 14h à Pol’n
  • Rassemblement Mensuel « Personne à la Rue » – mercredi 6 novembre de 17h à 19h – centre ville
  • 1eres Assises de l’Hébergement pour Toutes et Tous – samedi 23 novembre de 9H30 à 17h – Maison des Syndicats – avec Forum des associations (besoin d’une équipe logistique)

Halte à l’impunité des multinationales – Signez la pétition

Lettre ouverte collective, Nantes le 16/10/19

L’économie de marché, en faisant disparaître les entreprises les moins performantes, a conduit naturellement à la formation d’oligopoles qui dominent la plupart des marchés mondiaux.

Les décisions prises par les dirigeants de ces groupes de taille mondiale ont un impact de plus en plus considérable. Elles concernent souvent des millions de personnes et peuvent avoir des conséquences majeures sur l’environnement. Dans certains cas même, c’est l’ensemble de la planète et de ses habitants qui pourraient subir les conséquences de leurs choix, s’ils impliquent un risque de catastrophe écologique majeure par exemple.

Ces décisions sont prises par des représentants d’intérêts privés, avec un critère principal : la rentabilité des capitaux investis.

Or, à ce jour, aucune loi internationale ne s’impose à ces entreprises, et aucune sanction ne peut leur être infligée en cas de violation des droits sociaux et environnementaux à l’échelle de la planète. A l’inverse des tribunaux d’arbitrage ont été mis en place pour les protéger de mesures prises par les États qui seraient contraires à leurs intérêts !

Mais il y a en ce moment même, au sein de la commission pour les droits de l’homme des Nations Unies, un projet de texte qui propose une législation internationale qui s’imposerait à toute entreprise. Cette commission se réunit la semaine du 14 octobre à Genève pour valider ou non ce document. La plupart des pays occidentaux où siègent les multinationales font tout pour que cette démarche n’aboutisse pas.

Mais les nombreux pays qui subissent les dégâts provoqués par ces entreprises se battent pour que ce texte acquiert force de loi.

La pression des opinions publiques est essentielle pour aboutir. Nous, associations et syndicats de Loire-Atlantique, soutenons la proposition d’un traité international contraignant pour les multinationales, afin de faire respecter les droits des peuples et de l’environnement. Et nous exigeons que l’État français soutienne cette démarche et soit moteur sur le plan international afin que celle-ci aboutisse à un accord contraignant.

STOP A L’IMPUNITÉ DES MULTINATIONALES, SIGNEZ LA PÉTITION :

http://stopimpunite.fr/

Signataires en Loire-Atlantique : Alternatiba Nantes, Amis de la Terre 44, Artisan du Monde 44, Attac 44, CCFD-Terres Solidaires 44, UD CGT 44, DAL 44, GIGNV, LDH 44, Maison des Citoyens du Monde, OXFAM Nantes, UD Solidaires 44.

L’hébergement décent est un droit universel

Communiqué commun LdH – Mrap, Nantes le 20/09/19

Depuis bientôt une année, des centaines d’hommes, femmes et enfants vivent au gymnase Jeanne Bernard à Saint-Herblain dans des conditions indignes. Malgré une multitude de démarches, notamment de l’intercollectif « Personne à la rue », y compris durant tout l’été, la préfecture ne bouge pas et paraît vouloir jouer le pourrissement.

C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ont déposé ce jour une requête auprès du Tribunal administratif de Nantes, dans le prolongement de celle de la Cimade et du Secours catholique, pour que l’État qui a la responsabilité de fournir un hébergement à toute personne vulnérable respecte ses obligations.