Les CHSCT victimes de la réforme du code du travail

Communiqué du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous

Les CHSCT feraient perdre du temps et entraveraient la productivité ! Pourtant l’intensification du travail, la précarité, les difficultés ressenties par les travailleurs auraient dû imposer le renforcement des Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.

La réforme du code du travail veut obliger les entreprises entre 50 et 300 salariés à supprimer les CHSCT et à les intégrer dans un « comité social et économique ». Seules les entreprises de plus de 300 salariés disposeront d’une commission « santé, sécurité et conditions de travail » aux attributions mal définies. D’autre part, l’employeur aura dorénavant la possibilité de contester devant le tribunal administratif les décisions de l’inspecteur du travail. Le collectif dénonce fermement cette mesure de régression sociale.

Comment des études indépendantes sur les risques professionnels seront-elles menées par ce nouveau « comité social et économique » ? Les salariés victimes de l’amiante, de toxiques, de troubles musculo-squelettiques, les 500000 salariés souffrant de troubles psychiques liés au travail … auront encore moins de recours pour se défendre. Pour le collectif, la promotion de la santé au travail ainsi que la sécurité des salariés doivent rester des objectifs prioritaires. Le collectif revendique de créer des CHSCT dans toutes les entreprises y compris à celles de moins de 50 salariés et d’étendre leurs compétences aux risques pour la santé publique et l’environnement engendrés par l’activité de certaines entreprises.
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Nantes, le 15/11/2017

UNION DÉPARTEMENTALE 44 CGT – SUD SANTÉ-SOCIAUX 44- FSU 44 – SYNDICAT DE LA MÉDECINE GÉNÉRALE- FÉDÉRATION GÉNÉRALE DES RETRAITÉS DE LA FONCTION PUBLIQUE- LDH Nantes et pays nantais – Agir ensemble contre le chômage AC44 – NI PAUVRE NI SOUMIS 44 – CONFÉDÉRATION SYNDICALE DES FAMILLES 44 – PLANNING FAMILIAL 44 – ENSEMBLE 44! – SAINT HERBLAIN À GAUCHE TOUTE

contact : collectifsantepaysnantais@gmail.com

27 février 2017 : Soutien aux amiantés du Tripode !

Communiqué du Collectif pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous

Le collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous vous appelle à participer à l’action intersyndicale  de soutien aux amiantés du Tripode à l’occasion du 12e anniversaire de la destruction du Tripode Beaulieu de Nantes.

Le rassemblement débutera le lundi 27 février à 13h30 à l’arrêt tripode du busway N°4

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LA SOCIALE – à La Chapelle Basse-Mer le 27 Janvier à 20h15

Communiqué du le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous – le 26/01/17

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PROJECTION-DÉBAT 27 JANVIER À 20H15 DOCUMENTAIRE DE GILLES PERRET

AU CINÉMA JACQUES DEMY À LA CHAPELLE BASSE-MER

le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous organise en collaboration avec le cinéma JACQUES DEMY une projection-débat du documentaire »La Sociale » , soutenu par la LDH.
Il s’agit d’un documentaire sur l’histoire de la sécurité sociale, de son évolution et des enjeux actuels : voir la bande-annonce
Le débat sera animé par Jean-Luc Landas et Philippe Champigny du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous.

Un message de notre présidente au Préfet, au Président du Département de Loire Atlantique et à la Maire de Nantes

Message de notre présidente Barbara Durot au Préfet, au Président du Département de Loire Atlantique et à la Maire de Nantes


Bonjour,

Le grand froid arrive à Nantes.

Ce samedi, le collectif de soutien aux migrants, dont notre association est partie prenante, a partagé un repas avec les migrants sans logement. Nous avons fait à nouveau le constat qui nous  avait conduit à lancer un appel pour un hébergement digne pour tous : des migrant-e-s seul-e-s ou en famille, des  mineurs non accompagné-e-s, dorment encore à la rue.

Suite à ce constat, et devant l’arrivée d’une vague de froid exceptionnelle, nous vous demandons d’ouvrir d’urgence des lieux d’hébergement, d’organiser des maraudes pour qu’aucune personne (famille, enfants, mineurs isolé-e-s) ne dorme à la rue et de veiller à ce que toute personne qui appelle le 115 dans les jours à venir reçoive une solution d’hébergement de manière inconditionnelle.

Merci d’avance pour votre intervention

La Présidente
Barbara DUROT

Notre Santé en Danger

Communiqué du Collectif Nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous – Le 4 novembre 2016

Le Collectif Nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous, auquel appartient la LdH Section Nantes pays Nantais s’inscrit dans la Déclaration de l’Assemblée générale de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité du 23 octobre 2016 (voir ci-dessous) et invite à participer à la Manifestation du mardi 8 novembre organisée par les unions départementales santé FO, CGT et SUD, pour un service public de santé de qualité et de proximité répondant aux besoins de la population. Rassemblement à 10h00 devant le CHU.

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Aujourd’hui, à Nantes, plus de 300 personnes migrantes vivent dans des squats ou dans la rue : les bénévoles déçus de la réponse de Nantes Métropole !

Communiqué de presse du collectif de soutien aux sans abris

Plusieurs associations, collectifs, personnalités ainsi que l’intersyndicale ont adressé, il y a quelques semaines, un appel à Mme Johanna ROLLAND, Présidente de Nantes Métropole pour la création de centres d’accueil et ont été reçus par Madame Aïcha BASSAL, Adjointe au Maire de Nantes.
Ils demandent des centres d’accueil humanitaires adaptés à chaque public (familles, mineurs étrangers isolés, femmes et hommes seuls) où l’accueil y est inconditionnel comme la loi française l’oblige.

En réponse, la mairie de Nantes a précisé qu’elle avait transmis à la Préfecture une liste de logements disponibles, pouvant être réquisitionnés et a conseillé aux associations de solliciter un entretien auprès du Préfet (ce qui a été fait et en attente réponse).

Les solutions présentées par la Mairie ne sont pas à la hauteur de la situation d’urgence humanitaire et les bénévoles sont déçus de la frilosité de la Mairie de Nantes. La Métropole nantaise parle beaucoup de dialogue citoyen et de co-construction mais oublie de placer concrètement la lutte contre l’exclusion au coeur de son combat politique.

Les bénévoles des associations et citoyens solidaires font déjà beaucoup, mais ne peuvent pas se substituer aux autorités en ouvrant des squats destinés à mettre les personnes à l’abri et en prenant le risque d’être dans l’illégalité. Ils assurent déjà au quotidien un accompagnement social et humain suivant leurs compétences. Les personnes migrantes comme tout être humain en situation de détresse, doivent être traitées avec tout le respect qui leur est dû. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de leur assurer un accueil digne.

L’accès à un hébergement digne est un droit indispensable à chacun. En 2016 à Nantes, des hommes, des femmes, des enfants vont encore dormir dans la rue ou dans des squats cet hiver alors que des logements pouvant être réquisitionnés sont vides ! Les associations et collectifs appellent tous les citoyens de la métropole à un grand rassemblement de soutien pour un accueil digne

Grand Rassemblement pour un accueil digne :

samedi 26 novembre à 15h à Nantes au miroir d’eau près du Château.

« QUAND LA DIGNITÉ D’UNE PERSONNE EST ALTÉRÉE, C’EST NOTRE DIGNITÉ A TOUS QUI EST ATTEINTE »….

Le Collectif de soutien aux sans abri est composé des associations et collectifs suivants : Gref, Logis St Jean, Emmaus44, Anade, Asamla, DAL, LDH, AC, CSF, Gasprom, RESF, Le Gout des autres, MRAP, ADT, Collectif de soutien aux expulsés de la rue des stocks, Collectif de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers, Collectif Accueil des Réfugiés de la Montagne.

Projection/Débat autours du documentaire « La Sociale » de Gilles Perret

Communiqué du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous

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LA SOCIALE – DOCUMENTAIRE DE GILLES PERRET

PROJECTION-DÉBAT MARDI 11 OCTOBRE 20H45
AU CONCORDE, BD DE L’ÉGALITÉ À NANTES

Le Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous organise, en collaboration avec le cinéma Le Concorde, une projection-débat le mardi 11 octobre à 20h45 à Nantes autour du documentaire »La Sociale » en présence du réalisateur Gilles Perret.

Il s’agit d’un documentaire sur l’histoire de la sécurité sociale., voir la bande-annonce

A noter que la revue « Pratiques, les cahiers de la médecine utopique » sera présente, avec en particulier le dernier numéro sur la solidarité ainsi que la maison d’édition Vide-Cocagne avec une de ses dernières parution : « l’hôpital public » , BD reportage sur l’hôpital à travers le portrait de salarié-e-s du CHU de Nantes.

Le débat sera animé par Martine Leroy ( Planning Familial) et Pascal Caboret ( Syndicat de la médecine Générale ) du Collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous.

Suite à l’audience à la Prefecture du collectif de soutien aux expulsés de le rue des Stocks

Communiqué de presse du Collectif de soutien aux expulsés de le rue des Stocks formés de personnes migrantes et d’associations dont la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Nantes, le 12 juin 2015.

Une délégation de personnes migrantes – mises à l’abri dans des squats à Nantes ouverts après leur expulsion brutale de la rue des Stocks en juillet 2014 – et de leur collectif de soutien a rencontré ce jour les représentants du préfet de Loire Atlantique, de la mairie et du diocèse de Nantes.

Les personnes migrantes et le collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks demandent depuis le début de l’occupation de ce bâtiment la tenue d’une table-ronde visant à définir des solutions pour l’hébergement ou le relogement des personnes migrantes contraintes de vivre à la rue ou en squat.

A été proposé ce vendredi – après 10 mois d’attente – la signature d’un « accord de méthode visant à trouver une issue à l’occupation illégale du presbytère de Doulon à Nantes», pour que « la paroisse de Doulon redevienne maîtresse de l’usage du presbytère de Doulon »,  pourtant inoccupé depuis 2007.

L’ « accord de méthode » engagerait chacune des parties dans une discussion de deux mois. Les engagements ne sont cependant pas symétriques. En échange d’une étude au cas par cas de leur situation par la préfecture, les personnes migrantes devraient s’engager à quitter le bâtiment, sans garantie d’obtenir une proposition de relogement.

Comme récemment à Paris cette position aboutirait à la remise rapide à la rue de nombreuses personnes migrantes, à la destruction de leurs biens et des réseaux de solidarité mis en place depuis juillet 2014 qui leur permettent de survivre dans des conditions précaires après leur périlleuse traversée de la Méditerranée.

Nous n’y souscrivons pas.

Déterminés que leur soit au contraire réservé un accueil respectant à la fois leur dignité humaine, leurs droits et un hébergement pérenne, nous avons fait part de nos propositions permettant une amélioration concrète de la situation :

– Ouverture de nouveaux lieux d’hébergement collectifs par la mise à disposition ou la réquisition d’immeubles inoccupés par la mairie de Nantes et l’État.
– Augmentation des moyens et du nombre de travailleurs sociaux.
– Une prise en compte de la réalité des migrations : les entraves à la venue et à l’installation des personnes migrantes constituent une maltraitance massive (mort, misère, précarité), une politique d’accueil est nécessaire.

Nous rendrons compte de cette entrevue  lors de la réunion hebdomadaire de notre collectif de soutien avec les personnes migrantes et déciderons des modalités de la poursuite de l’action menée depuis Juillet 2014.

Les personnes migrantes et le Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks.

Agir face aux discriminations

Communiqué de la Ligue des des droits de l’Homme, section de Nantes et du pays nantais. A Nantes, le 03 juin 2015.

La Ligue des droits de l’Homme se félicite du jugement qui vient d’être prononcé par le Conseil de Prud’hommes de Nantes dans une affaire qui opposait un salarié à son ex-employeur, l’association ACCOORD. Les discriminations subies en raison de son état de santé et de son handicap ainsi que de ses activités syndicales ont été reconnues et l’indemnisation du salarié qui en était victime a été ordonnée.

L’ »intervention volontaire » de notre association dans une affaire de discrimination a été jugée recevable par le Conseil de Prud’hommes.

La LDH n’a bien entendu pas vocation à se substituer aux organisations syndicales dont l’objet est de représenter les salariés et de défendre leurs intérêts ; mais la LDH souhaite aussi faire comprendre que le monde du travail n’est pas en dehors de la société et que l’exigence de respect des droits et libertés ne s’arrête pas à la porte des entreprises.

Cette affaire montre également que les différentes organisations de lutte contre les discriminations peuvent agir de manière convergente pour saisir les autorités compétentes et exiger des mesures concrètes contre toutes les formes de discrimination.