Les Rendez-Vous de L’Erdre, un voyage interculturel où tous les étrangers ne sont pas sur scène !

A l’occasion des Rendez-vous de l’Erdre, le « Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks », auquel participe notamment la Ligue des droits de l’Homme, diffuse un appel aux soutiens. Le 28 Août 2014.

Aux Rendez-vous de l’Erdre, des artistes issus de toutes cultures sont sur les scènes, tandis que dans les rues de Nantes nombreux sont les sans-abris d’origines étrangères pour qui le simple droit d’asile n’est pas respecté.
L’ Etat, dont c’est pourtant la mission, n’héberge pas tous les demandeurs d’asile !

Depuis fin juillet, des sans-abris, demandeurs d’asile ou non, ont été expulsés de leurs squats, sans aucune proposition de logement au mépris de la loi !

Nous citoyens, conseil des migrants, associations, syndicats et partis politiques, membres du « Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks »  dénonçons et crions notre indignation face à la brutalité des procédures d’expulsion demandées par la mairie de Nantes : arrivée de la police et d’engins de chantiers à 6h du matin, qui dans le quart d’heure réduisent les lieux d’habitation à un tas de gravats sous lequel sont ensevelis les effets personnels, dossiers administratifs, médicaments, souvenirs (photos…) !

Nous refusons cet état de fait ! C’est pourquoi nous sommes partie prenante de l’ouverture d’un nouveau squat, qui a permis dans l’urgence de mettre à l’abri une partie d’entre eux. Ceci ne peut être bien évidemment qu’une situation provisoire !

Nous exigeons que des solutions pérennes soient trouvées dans les plus brefs délais !
Les parcs immobiliers de l’ Etat et de la mairie le permettent. Il dépend de nos élu-e-s de mettre en œuvre les conditions d’un hébergement dû à toute personne. Un toit est un droit !

A ce jour, les groupes des élu-e-s de la municipalité de Nantes, Verts et Citoyens, PCF et UDB soutiennent l’action du collectif.

Vous aussi Citoyens, associations, vous pouvez le SOUTENIR et le REJOINDRE. (Contact :  case@gmail.com).
Vous pouvez agir par vos dons matériels (tout est nécessaire : linge de lit, oreillers, matelas, ustensiles de cuisines de collectivités, bancs etc…), dons financiers et par votre présence lors de nos prochaines actions relayées dans médias.

Conseil des Migrants, UD Solidaires 44, Culture en marche (Synavi, CGT spectacle), Afrique-Loire, CSF, GASPROM, MRAP, LDH, Un toit pour toutes et tous, Ensemble 44, NPA, PCF, PG, citoyens solidaires …

Nouvelles absurdités dans la lutte contre les bidonvilles

Collectif Romeurope

Communiqué du collectif Romeurope agglomération nantaise, auquel participe la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 28 novembre 2013.

Aujourd’hui, la Préfecture de Loire-Atlantique a demandé à la police d’évacuer deux terrains occupés de façon illicite par une vingtaine de familles roumaines de culture rom, terrains situés sur le territoire de la ville de Nantes (aux limites de Rezé et Bouguenais). Une expulsion comme il y en a eu des dizaines et des dizaines depuis le milieu des années 2000 dans toute l’agglomération.

Pourtant, alors même qu’avait lieu la veille, un colloque sur la médiation sanitaire dans les bidonvilles de migrants et une réunion avec le préfet Régnier, chargé de la mise en œuvre de la circulaire du 26 août 20121, la Préfecture et Nantes Métropole, une nouvelle procédure a été expérimentée, qui a stupéfait habitants des terrains, associatifs et services municipaux des villes concernées.

Pour la première fois, la préfecture s’est préoccupée du sort des habitants après expulsion. La police nationale a été chargée de les « répartir » sur des terrains déjà occupés de façon illicite : boueux, surpeuplés, sans eau, ni toilettes, ni poubelles, sans électricité, et situés sur les communes de Bouguenais, Couëron et Rezé. Le terrain de Rezé est même déjà sous le coup d’une mesure d’expulsion.

Les habitants de ces terrains, qui sont dans une relation d’intégration et savent très bien les désagréments et la mauvaise réputation des grands terrains, se sont opposés à cette incongruité. Les expulsés ont été installés de force par la police.

Quel jeu joue ici la préfecture ? Une provocation pour obliger les communes à réagir et à enfin parler ensemble d’un problème qui intéresse toute l’agglomération ? Exacerber une situation déjà extrêmement tendue dans un campagne électorale qui commence ? Déstabiliser les terrains et susciter encore plus de méfiance des habitants précaires ?

Le collectif Romeurope dénonce une fois de plus l’absence de dialogue et de coconstruction des politiques publiques.

Il demande aux autorités d’anticiper les évacuations en recherchant des solutions alternatives temporaires ou durables, et de développer une politique de confiance entre tous les acteurs concernés.

La prefecture de Loire Atlantique refuse une nouvelle fois de délivrer au Gasprom l’agrément pour la domiciliation des demandeurs d’asile

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Communiqué du collectif nantais UCIJ (Uni-e-s Contre une Immigration Jetable), auquel participe la section de Nantes et du pays nantais de la LDH. Le 13 septembre 2013.

Le Gasprom mène depuis plusieurs années une bataille juridique avec la Préfecture 44 pour continuer à pouvoir domicilier les demandeurs d’asile, comme il le faisait auparavant avant la mise en place en 2004 de l’obligation d’un agrément préfectoral.

Ce nouveau refus de la Préfecture est un mauvais coup pour tous les étrangers et étrangères cherchant refuge dans le département et qui n’ont d’autre solutions que de demander à la plateforme d’accueil AIDA de les domicilier pour pouvoir ensuite être enregistrés comme demandeurs d’asile. Il leur faut attendre aujourd’hui entre 2 et 3 mois pour obtenir leur statut de demandeurs d’asile, période pendant laquelle ils et elles n’ont aucun droit.

On voit bien par là les raisons profondes de cette obligation d’agrément, qui permet d’éliminer des associations comme le Gasprom qui domicilient sans condition, au profit d’organismes sous tutelle de la Préfecture qui pratiquent sans le dire une politique de quotas pour retarder ou diminuer le traitement des demandes d’asile.

Cette politique s’inscrit dans la continuité d’une atteinte permanente aux droits élémentaires des demandeurs d’asile, droits inscrits dans la Convention de Genève de 1956 et dans le droit européen :

– prise en compte sans délai des demandes :
aujourd’hui, et dans beaucoup de départements, il faut plusieurs mois pour accéder au statut de demandeur d’asile

– statut protecteur pendant l’examen de la demande : logement, santé, subsistance
de nombreux demandeurs d’asile sont à la rue faute de places suffisantes en CADA

– examen contradictoire, honnête et impartial du récit de la personne
les entretiens avec l’OFPRA sont souvent bâclés et les rejets stéréotypés (près de 90% de refus)

C’est pourquoi nous exigeons

– la suppression dans la loi de l’obligation pour une association d’obtenir cet agrément préfectoral pour domicilier des demandeurs d’asile ; cette obligation n’existe pas pour des particuliers qui voudraient les domicilier,

– que la Préfecture en attendant revienne sur son refus d’accorder cet agrément au Gasprom.

Halte à la dégradation incessante des conditions d’accueil des demandeurs d’asile !

Collectif nantais UCIJ : AC !, ALFA Femmes algériennes, Association France Palestine Solidarité (AFPS), CGT 44, Cimade, Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires-RESF 44, CSF, DAL 44, Europe Ecologie – Les Verts (EELV), FSU,  Gasprom-Asti, Gauche Anticapitaliste, LDH, Le Parti de Gauche 44, Les Alternatifs 44, Logis Saint Jean, MRAP, NPA, PCF, RUSF 44, SAF, Solidaires, Tous solidaires-Châteaubriant.

Non à l’expulsion et à la mise à la rue de plus de 120 personnes à Nantes

Communiqué du collectif nantais UCIJ (Uni-e-s Contre une Immigration Jetable), auquel participe la section de Nantes et du pays nantais de la LDH. Le 28 juin 2013.

La centaine de personnes occupant le 10 quai Baco (dont des femmes seules avec enfants, personnes âgées ou malades, demandeurs et demandeuses d’asile …), est menacée d’expulsion, après huit mois d’occupation paisible. Ces anciens locaux de la PJJ (foyer pour mineurs) sont depuis peu passés sous le contrôle de la préfecture. Lors d’une première procédure au Tribunal Administratif, le juge avait débouté le propriétaire (alors, le Ministère de la Justice) qui ne pouvait prouver son urgence à récupérer le bâtiment : le lieu avait déjà été squatté et expulsé un an auparavant, sans pour autant que le projet de rénovation prétexté à l’époque n’aboutisse.

Après huit mois de tranquillité la Préfecture tente un coup de force :
– le 11 juin, la police est entrée de force, accompagnée d’un huissier
– le jeudi 20 juin, les habitant-e-s ont découvert qu’une expulsion immédiate avait été ordonnée, sans que personne n’ait eu la possibilité de se défendre lors d’une procédure contradictoire.

Ces personnes sont donc expulsables à tout moment et vivent désormais dans l’impuissance et la peur.

Nous exigeons la mise en place des solutions demandées depuis l’occupation du Lieu Unique :
– le respect du droit au logement pour toutes et tous, y compris pour les personnes étrangères
– des hébergements corrects avec accompagnement et des logements répondant aux attentes et aux désirs de chacun-e-s.

Un toit pour toutes et tous !

Collectif nantais UCIJ : AC !, ALFA Femmes algériennes, Association France Palestine Solidarité (AFPS), CGT 44, Cimade, Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires-RESF 44, CSF, DAL 44, Europe Ecologie – Les Verts (EELV), FSU,  Gasprom-Asti, Gauche Anticapitaliste, LDH, Le Parti de Gauche 44, Les Alternatifs 44, Logis Saint Jean, MRAP, NPA, PCF, RUSF 44, SAF, Solidaires, Tous solidaires-Chateaubriant.

Communiqué du collectif « Droit de vote 2014 » Loire-Atlantique

Communiqué du collectif « Droit de vote 2014 » Loire-Atlantique. Le 17 juin 2014.

Le Collectif Droit de vote 2014 continue de demander le droit de vote et d’éligibilité pour tous les résidents étrangers aux élections municipales.

Le président de la République a annoncé qu’il n’y aurait pas, en 2013, de révision de la Constitution pour le droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales et qu’il présentera au Parlement, après les élections municipales de mars 2014, un projet de loi constitutionnelle pour accorder ce droit.

Le Collectif Droit de vote 2014 continue de demander au président de la République et à son Premier ministre l’inscription de cette question à la session du Parlement réuni en Congrès en juillet prochain. Le Collectif demande au président de la République et à son Premier ministre de s’engager sur un calendrier précis d’élaboration du projet constitutionnel et de sa présentation devant les Assemblées, puis devant le Congrès.

Le Collectif Droit de vote 2014 Loire-Atlantique continue d’agir pour construire le débat citoyen sur cette demande et dégager une majorité qualifiée au Congrès.

Le Collectif fait signer et appelle à faire signer la pétition droit de vote 2014 : droitdevote2014.org. Le Collectif a demandé à rencontrer tous les parlementaires de Loire-Atlantique et les maires des quatre plus communes les plus peuplées de l’agglomération nantaise – Nantes, Rezé, Saint-Herblain, Saint-Sébastien pour leur proposer que les conseils municipaux adoptent un voeu dans ce sens. Le Collectif a été reçu par les parlementaires et maires de la majorité. Les parlementaires de l’opposition n’ont, à ce jour, pas donné suite aux demandes de rendez-vous ; nous souhaitons les rencontrer.
Nous voulons, nous pouvons gagner, pour l’égalité des droits, le droit de vote et d’éligibilité de tous les résidents étrangers aux élections locales.

Le Collectif « Droit de vote 2014 » national est composé de 110 organisations associatives, syndicales et politiques et en Loire-Atlantique de :
Associations et structures : Afrique Loire, Association Départementale des Elus Communistes et Républicains (ADECR 44), ALFA (Association Locale des Femmes Algériennes), CEECS-RESF44 (Collectif Enfants étrangers-Citoyens solidaires), CSF (Confédération Syndicale des Familles), Les DurEs à queer, Ligue de l’Enseignement (FAL 44), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Logis St Jean, MCM (Maison des Citoyens du Monde), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Orvault Avenir, Tissé Métisse…
Syndicats : Syndicat des Etudiants de Nantes (SEN), Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires…
Partis politiques : Les Alternatifs, Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF 44), Parti Communiste Français (PCF), Parti de Gauche 44…
(liste en cours)