Avec les associations : Syndicat National des Journalistes, Alfa Appel Égalité, Alternatiba-Nantes, Amnesty International Nantes, Association France Palestine Solidarité, Attac, Droit au Logement, Greenpeace Nantes, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’enseignement – Fédération des Amicales Laïques, GIGNV, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Observatoire Nantais des Libertés, Tissé Métisse l’Association (liste en cours…)
Retrait de la loi « Sécurité globale »
Depuis
le mois de novembre nos organisations, aux côtés de la coordination
nationale « stop loi-sécurité globale » se sont fortement mobilisées en
Loire-Atlantique pour demander l’abandon du projet de loi dite de
« sécurité globale » qui entend instaurer un continuum « sécuritaire ».
Ce continuum apparaît pour l’ensemble de nos organisations comme
l’instauration pérenne de mesures liberticides pour les salariés,
retraités et jeunes et plus largement pour tous les citoyens et les
citoyennes de notre pays.
Après
l’interdiction faites aux journalistes de rester sur les lieux d’une
manifestation à caractère revendicatif après les sommations,
l’interdiction et la pénalisation de filmer et de diffuser des images
des pratiques policières n’est qu’un des articles d’une loi qui entend
instaurer l’autoritarisme comme un prérequis à la vie de la société. Dans
le projet de loi sur le séparatisme, rebaptisé « confortant le respect
des principes de la République », l’article 24 de la proposition de loi
« sécurité globale » réapparaît avec possibilité d’arrestations
sommaires de journalistes (article 18).
Le
projet de loi « sécurité globale » prévoit l’utilisation des drones
pour permettre une surveillance étendue et particulièrement intrusive.
Il prévoit également de faire des économies en déléguant aux agences de
sécurité privées des droits d’intervention jusqu’alors réservé aux corps
militaires. Il marque non seulement la privatisation des missions de
défense de l’État mais aussi leurs transferts et l’élargissement des
pouvoirs relatifs confiés aux forces de sécurité en France. Il étend les
pouvoirs de la police municipale et renforcerait l’armement de
celle-ci. Ce projet souscrit à la logique d’ouverture du « maintien de
l’ordre » aux entreprises privées de sécurité qui pourront procéder à la
verbalisation et aux contrôles d’identités.
Un amendement sur une autre loi pénalise les manifestations sur un campus universitaire.
Enfin
les décrets parus en date du 4 décembre 2020, sans débats publics,
prévoient de ficher les personnes selon leurs opinions politiques,
convictions philosophiques et religieuses, leurs données de santé, leurs
déplacements ou encore leurs appartenances à des associations ou des
organisations syndicales.
Face
aux licenciements massifs, aux fermetures d’emplois et d’entreprises,
aux restructurations et réduction des services ; face à la croissance
des inégalités et de la pauvreté, l’ensemble de cette loi « sécurité
globale » signe la volonté de nos gouvernants d’étouffer la liberté
d’expression et toute forme de contestation sociale.
Dans
ce contexte et dans le cadre de la journée initiée par la coordination «
Stop Loi Sécurité Globale », les organisations syndicales de
Loire-Atlantique (CGT, FO, FSU, Solidaires, Syndicat des Avocats de
France) et les associations appellent à une nouvelle journée de
mobilisation pour exiger la suppression de la loi dans son intégralité !
Samedi 30 janvier 2021 à 14H30 à Nantes
Prises de paroles sur le parvis des Nefs
Suivi si nous sommes nombreux et nombreuses d’une manifestation jusqu’à la préfecture de Loire-Atlantique