Mort d’un homme de 22 ans à Nantes : des modes d’intervention de la police en question

Communiqué de presse de la section Nantes et pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme le 9 juillet 2018

Mardi 3 juillet au soir, dans le quartier du Breil-Malville, à Nantes, Aboubakar Fofana, 22 ans a été tué par un policier d’une balle dans la carotide lors d’un contrôle de véhicule effectué par six CRS. Depuis, la colère des jeunes a éclaté, des équipements publics, des commerces et des voitures ont été incendiés dans plusieurs quartiers de l’agglomération. Une marche blanche a permis aux habitants de rendre hommage dans le calme, au jeune Aboubakar et à sa famille ; la section de Nantes et du pays nantais de la LdH s’y est associée. Cet événement revêt un caractère exceptionnel, comparable à celui qui avait mis le feu aux quartiers dits « difficiles » en 2005.

Comme trop souvent en pareil cas, les premières déclarations des autorités ont mis en avant la présomption de délinquance pour la victime et la possible légitime défense pour le policier, attisant ainsi la colère des proches, persuadés qu’il s’agissait d’une bavure policière. Une enquête a été confiée à l’IGPN, mais, si les circonstances précises restent à établir, lors de sa garde à vue le policier est revenu sur ses premières affirmations pour déclarer avoir tiré par accident. Il a été mis en examen et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

Cet événement éclaire de façon tragique une situation qui tend à être ordinairement occultée, celle des rapports conflictuels entre la police et la population, en particulier les jeunes des quartiers populaires. Comme l’a exprimé dans la presse une mère de famille du quartier, la multiplication des contrôles d’identité est l’un des facteurs de cette tension : « ce n’est pas normal que les jeunes se fassent contrôler comme des chiens, mon fils subit ça régulièrement.. ». Ces contrôles, dont de nombreuses enquêtes ont pu établir qu’ils étaient souvent « au facies », est l’un des éléments de cet affrontement permanent qui signe la faillite d’un mode d’intervention policière, souvent plaqué de l’extérieur (les CRS qui sont intervenus faisaient partie d’une compagnie de Bergerac, tout le contraire d’une police de proximité). Par ailleurs, il est difficile de ne pas mettre en rapport ce tir mortel avec le constat de la hausse de 54 % entre 2016 et 2017 de l’usage des armes à feu par les policiers, constat réalisé par l’IGPN dans un rapport paru le 26 juin.

Nul doute qu’il faille relier ces tensions à la situation de nombreux jeunes, fortement touchés par le chômage, notamment du fait des discriminations à l’embauche. Ces jeunes tendent à rester enfermés dans leur quartier et se trouvent pris dans des processus de mise à l’écart qui se traduisent par un « repli sur soi ». Les dégradations qui ont essentiellement touché les équipements des quartiers où ils vivent et portent préjudice à tous les habitants sont pour partie l’expression de leur rejet d’un système qui les exclut.

La Ligue des droits de l’Homme demande que l’enquête judiciaire fasse au plus vite toute la lumière sur ce qui s’est passé, détermine les circonstances exactes qui ont conduit à la mort de cet homme et, s’il y a lieu, conduise à des poursuites. Elle appelle à l’écoute et à l’apaisement. Elle appelle à ne pas banaliser un tel événement au prétexte de la lutte contre la délinquance mais à réorienter et adapter les modes d‘intervention de la police. Elle appelle enfin à des politiques ambitieuses de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des droits.

Obtenir transparence et vérité

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés, Nantes, le 6 juillet 2018

Lors ‘un contrôle, un CRS a tiré et tué un jeune homme de 22 ans le mardi 3 juillet au soir dans le quartier de Breil-Malville.

Le procureur a promis une « enquête approfondie » sur cette « affaire particulièrement grave ». Il est demandé que la justice fasse la transparence. L’Observatoire nantais des libertés n’en attend pas moins. Il entend qu’effectivement l’enquête judiciaire fasse au plus vite toute la lumière sur ce qui s’est passé, détermine les circonstances qui ont conduit à la mort de cet homme et, s’il y a lieu, conduise à des poursuites.

Ce tragique événement pose la question du respect de l’égalité sociale et des droits dans tous les territoires de la République. Elle doit être au centre des réflexions à conduire.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, ATTAC, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse. ONL@rezocitoyen.net

Soirée Dulcie September – le 13 juin 2018 à 18h45 – Cinéma Le Katorza

Mustapha Boutadjine, Portrait de Dulcie September, Graphisme – Collage, Paris 2004

Il y a 30 ans, le 29 mars 1988, Dulcie SEPTEMBER

était assassinée à Paris.

Militante anti-apartheid,elle était la représentante officielle pour la France, la Suisse et le Luxembourg, de L’A.N.C. (Congrès National Africain), alors principale organisation d’opposition au régime sud-africain de l’apartheid.

Cet assassinat politique reste non élucidé.

La Ligue des droits de l’Homme de Nantes et du pays nantais organise une

Soirée Dulcie SEPTEMBER,

le 13 Juin 2018, 18h45 – Cinéma Le Katorza. Nantes.

  • Court métrage:  Qui se souvient de Dulcie September ?  – Conception de Paskal Cholet-Roux et réalisation de François Gauducheau. En présence du réalisateur .
  • Interventions de :
    • Jacqueline Dérens, La France et le régime de l’apartheid : une relation trouble.
    • Bachir Ben Barka, Assassinats politiques en France et raison d’État(s)
  • Échanges, débats avec la salle.

Les intervenants :

Bachir Ben Barka,

Fils de Mehdi Ben Barka, enseignant retraité de l’université de Franche-Comté, Président de l’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, co-Président de Mémoire, Vérité, Justice sur les assassinats politiques en France, mem au TGI de Paris pour enlèvement, séquestration et assassinat.

Jacqueline Dérens,

Militante anti-apartheid, traductrice et auteure. Elle a écrit L’Année Mandela ; Nous avons combattu l’apartheid , Ed. Non-Lieu, Paris 2006 ; elle a contribué à l’ouvrage collectif The Road to Democracy in South Africa , publié par Unisa en Afrique du Sud ; elle a écrit la biographie de Dulcie September, Dulcie September, une vie pour la liberté, Paris 2013. Traductrice, elle a recueilli les témoignages des veuves des mineurs tués à Marikana, publiés dans Les Voix des Veuves de Marikana , éd. Clara Magazine, Paris. Elle a été secrétaire générale de Rencontre Nationale Contre l’Apartheid de 1986 à 1994 ; fondatrice de Rencontre nationale avec le Peuple d’Afrique du Sud en 1994. Elle contribue à diverses revues.

 

Respecter le droit de manifester

Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés, Nantes le 3 avril 2017

L’Observatoire nantais des libertés est présent aux différentes manifestations afin de regarder l’exercice du droit de manifester.

Une manifestation avait lieu ce samedi 31 mars à Nantes, dernier jour de la trêve hivernale, à l’appel parallèle de différentes organisations associatives et syndicales, de personnes et de deux collectifs : une Assemblée du 31 mars et un Collectif logement. La manifestation partie de Commerce a parcouru Miroir d’eau, rues Henri IV et Sully, Préfecture, cours des Cinquante Otages et Olivier De Clisson.
Comme c’est le cas pour différentes manifestations depuis plusieurs mois, celle-ci a été très fortement encadrée par deux rangs de policiers casqués avec boucliers, certains matraque en main ; une nouvelle fois, l’hélicoptère de la gendarmerie était présent.

Les organisateurs avaient annoncé que le parcours se terminait devant l’ancienne maison de retraite occupée rue Maurice Sibille – Ouest-France et Presse-Océan 29 mars.

Lorsque pour y aller la manifestation a emprunté la rue Kervégan, la police a empêché par la force de l’emprunter en donnant des coups et arrachant au passage des banderoles et un pied de biche géant en carton transportés par des manifestants. La police a lancé des grenades lacrymogènes et la manifestation été refoulée à la croisée des trams. Des manifestants ont alors voulu passer par le Cours Franklin Roosevelt toujours pour aller rue Maurice Sibille. De nouveau, la police a lancé des grenades lacrymogènes. Des personnes allées à la rencontre de la police ont appris que celle-ci avait décidé que la manifestation n’avait pas le droit de se rendre rue Maurice Sibille et devait se disloquer place du Bouffay.

Il apparaît alors que la police n’a pas pris contact avec les organisateurs avant ou au moment de la manifestation pour dire que le lieu annoncé de fin de manifestation n’était pas autorisé. Il n’est pas acceptable que police et Préfecture décident par la force du lieu de dispersion d’une manifestation plutôt que par la concertation.

Plus tard, en fin d’après-midi, alors que des personnes s’étaient regroupées tranquillement devant l’ancienne maison de retraite, la police s’est postée aux deux côtés de la rue et est de nouveau intervenue en lançant au moins une grenade de désencerclement.

L’Observatoire nantais des libertés considère que dans ces deux situations, la police n’a pas accompli sa mission de manière proportionnée et adaptée. La Préfecture a une double mission de maintien de l’ordre public : protéger les personnes – y compris les manifestants – et les biens et faire respecter les libertés dont le droit de manifester. L’Observatoire nantais des libertés demande que la police accomplisse cette mission de service public de manière proportionnée et adaptée.

Ces situations font écho à d’autres, comme celle de policiers contre des lycéens rassemblés devant le lycée Jean Perrin à Rezé pour en bloquer l’entrée le 22 mars au matin : des lycéens ont été frappés à coup de matraque sans qu’aucun heurt préalable n’ait pu être constaté.

Par ailleurs, il a été rapporté à l’issue de la manifestation de samedi et la presse en a parlé ce jour qu’un jeune migrant a été pris dans une voiture et malmené par plusieurs personnes non identifiées. II a porté plainte et la lumière doit être faite sur cette affaire.

L’Observatoire nantais des libertés avec les associations : Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse. ONL@rezocitoyen.net

 

 

La LdH porte plainte. Stop à la haine

Communiqué de la section Nantes et pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme – le 15 janvier 2018

A la faculté, des salles du sous-sol du bâtiment de la Censive et le château du Tertre sont occupés par des étudiants et accueillent des mineurs isolés étrangers qui n’ont pas d’hébergement.

On se souvient que des personnes ont agressé dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre dernier des occupants du château du Tertre – une autre agression ayant déjà eu lieu la veille à l’encontre des occupants – et qu’un « Front anti collabos » a revendiqué l’agression et menacé d’autres dans un communiqué publié sur Internet, paru pour partie dans Presse-Océan du 7 décembre, disant : «les collabos de l’invasion migratoire (entendre les soutiens aux migrants) ont eu, à quelques jours de Noël, une simple mise en bouche de ce qui les attend s’ils continuent sur le chemin de la collaboration. Des fils et des filles de ce pays ont en effet décidé de les empêcher de nuire sur tout le territoire. […] Aucune personne qui se livre à l’organisation ou la promotion de l’immigration ne sera plus en sécurité. »

Si l’écrit sur internet constitue un outil d’exercice de la liberté d’expression, il n’en demeure pas moins que présenter un groupe de personnes à raison de son origine comme un danger constitue la provocation à la haine et que celle-ci est en infraction avec la loi de notre pays (loi du 29 juillet 1881) et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.

Les idées contenues dans ce communiqué sont celles portées habituellement par l’extrême droite. Ces idées sont destinées à opposer entre eux les résidents de notre pays. Ces idées mènent à la haine. La haine conduit à la violence. Ici, ils ont agressé des étudiants accueillant des migrants. En 2015, à Nantes, des engins incendiaires ont été lancés dans un squat abritant des migrants. En 2016, à St-Brévin, des tirs ont été dirigés contre un centre d’accueil et d’orientation de migrants. Au soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017, à Nantes, des personnes aux idées d’extrême droite ont attaqué deux personnes près de l’arrêt de tram Du Chaffault à Nantes et devraient passer en jugement.

C’est pourquoi, à la suite de la publication de ce communiqué du « Front anti collabos », le siège national de la Ligue des droits de l’Homme a déposé plainte ce 8 janvier auprès du Procureur de la République de Nantes.

Aux discours de rejet de l’Autre, nous opposons le principe d’égalité d’accès aux droits pour toutes les personnes ainsi que les valeurs de solidarité.

Halte aux discours de haine, halte aux violences de l’extrême droite

Communiqué commun de la Ligue des droits de l’Homme (LdH), section de Nantes et du pays nantais et du Mouvement contre le Racisme et l’antisémitisme et pour la paix (MRAP), le 8 décembre 2017

A la faculté de Nantes, des salles du sous-sol du bâtiment de la Censive et le château du Tertre sont occupés par des étudiants et accueillent des mineurs isolés étrangers qui n’ont pas d’hébergement.

Alors qu’une autre agression avait déjà eu lieu la veille à l’encontre des occupants, des personnes ont agressé dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre des occupants du château du Tertre. Sur Internet, un « Front anti collabos » revendique cette agression et menace d’autres dans un communiqué en écrivant : « … les collabos de l’invasion migratoire ont eu, à quelques jours de Noël, une simple mise en bouche de ce qui les attend s’ils continuent sur le chemin de la collaboration. Des fils et des filles de ce pays ont en effet décidé de les empêcher de nuire sur tout le territoire. […] Aucune personne qui se livre à l’organisation ou la promotion de l’immigration ne sera plus en sécurité. » Sur une photo, posent devant le château des personnes cagoules sur le visage et bâtons à la main (Presse-Océan du 7 décembre).

Des organisations portant les idées d’extrême droite veulent faire croire que les logements occupés par les résidents étrangers le sont aux dépens des résidents français. C’est faux. Pour les organisations qui agissent pour le droit à l’hébergement et au logement, il s’agit bien d’obtenir sans délai de la part des pouvoirs publics la création de places d’accueil permettant à toutes les personnes vivant dans la rue d’avoir un toit dans des conditions dignes.

Les idées d’extrême droite sont destinées à opposer les résidents de notre pays. Ces discours mènent à la haine. La haine conduit à la violence. Ici, ils ont agressé des étudiants accueillant des migrants. En 2015, à Nantes, des engins incendiaires ont été lancés dans un squat abritant des migrants. En 2016, à St-Brévin, des tirs  ont été dirigés contre un centre d’accueil et d’orientation de migrants. Au soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017, à Nantes, des personnes aux idées d’extrême droite ont attaqué deux personnes près de l’arrêt de tram Du Chaffault à Nantes et devraient passer en jugement.

Aux discours de rejet de l’Autre, nous opposons le principe d’égalité du droit à l’hébergement pour toutes les personnes et d’égalité des droits pour tous les enfants mineurs présents sur le territoire ; nous opposons également les valeurs de solidarité.

La Ligue des droits de l’Homme (LdH) et le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) attendent que les autorités de l’Etat et la police fassent tout le nécessaire pour identifier les personnes qui ont commis ces actes et les traduisent devant la justice.

Prochaine Chronique mensuelle sur JetFM le 22/06/17 – 12h20

Les réactions de la LdH sur la prolongation de l’état d’urgence et sur le projet de loi faisant entrer ces mesures d’exception dans le droit commun.

Tel sera le sujet de la chronique mensuelle de la section Nantes et Pays Nantais de la LdH sur la radio Jet FM 91.2 GHz. Écoutez nombreux, et si vous ne pouvez pas l’écouter en direct, nous vous donnerons très rapidement le lien pour la télécharger pour l’écouter en différé.

Parole citoyenne. Agir pour vivre libre, en démocratie et faire vivre la société

Communiqué de la section LdH Nantes et pays nantais – le 8/04/17

En cette année charnière 2017, la Ligue des droits de l’Homme s’engage dans une campagne nationale Agir pour vivre libre, en démocratie et faire vivre la société

A Nantes, la section de la LDH a tenu un stand, ce samedi 28 janvier le matin au marché de la Petite Hollande et l’après-midi rue de la Barillerie. Elle a distribué le tract – joint – en invitant les citoyennes et les citoyens à agir pour vivre libre, en démocratie et faire vivre la société et déposer dans une boîte leurs « doléances et désirs ». Pour provoquer la parole citoyenne, ce stand était accompagné d’une animation théâtrale de rue sur les thèmes de la liberté, de l’égalité, de la corruption…

La section tiendra de nouveau un stand

le samedi 11 février au marché des Dervallières

(rendez-vous 10h devant le Lidl)

Ces rencontres et l’expression des passants-es alimenteront une réunion débat organisée le mercredi 22 mars à 20 h, salle de conférence de la Manifacture des tabacs, 10 bis Bd de Stalingrad – Nantes sur le thème « Quelle reconnaissance, quelle place, pour les jeunes des quartiers populaires dans la démocratie ? » avec Joëlle Bordet, psychosociologue. (voir communiqué suivant sur notre site web)

Ces initiatives seront prolongées, avec les éléments recueillis, par une interpellation de l’opinion et des candidats aux élections présidentielles et législatives;

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Tract Parole Citoyenne Recto

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Tract Parole Citoyenne Verso

La section Nantes et pays nantais de la LdH dans la période électorale

Communiqué de la Ligue des droits de l’Homme – Section de Nantes et du pays nantais – le 21 janvier 2017

La Ligue des droits de l’Homme pose des interrogations sur la base de ses analyses ; elle revendique le droit d’en débattre et de nourrir le débat public.

L’année 2017 est une année charnière marquée notamment par l’élection présidentielle et les élections législatives.

C’est pourquoi la LdH est en action autour d’un texte national : Agir pour vivre libre, en démocratie et faire société.

La section de Nantes et du pays nantais de la LdH va dans les semaines qui viennent :

– aller au-devant des citoyennes et des citoyens avec la tenue de stands sur les marchés et en ville ; afin de rendre les espaces attractifs et provoquer la parole citoyenne, la section va y tenir des initiatives artistiques ;
– organiser une réunion-débat proposée à nos partenaires en mars sur le thème Rendre effectif l’accès pour toutes et tous à tous les droits, agir avec les gens.

La section de la LdH vous invite à une conférence de presse le mercredi 25 janvier – 11h30 pour :

– se présenter et présenter son action de chaque jour à Nantes et autour de Nantes ;
– exposer les initiatives qu’elle prend dans les semaines qui viennent ;
– faire connaître aussi l’ouvrage national Le monde qui vient qu’elle a réalisé avec plusieurs acteurs de terrain et chercheurs…

Conférence de Presse Mercredi 25 janvier – 11h30

Maison des associations de la Manufacture des tabacs, 10bis bd de Stalingrad – Nantes (tram 1 arrêt Manufacture)
Contact : 06 07 08 79 33