Solidarité face aux attentats | Agissons pour un monde plus juste

Communiqué unitaire d’associations et syndicats nantais (voir liste plus bas) avec le soutien de partis politiques. Nantes, le 18 novembre 2015.

Nous affirmons notre solidarité, notre compassion avec les victimes et leurs familles et partageons leur souffrance.

Nous condamnons avec la plus grande vigueur les attentats qui ont frappé Paris le vendredi 13 novembre 2015 et réaffirmons notre condamnation générale de tous les actes terroristes.

Le terrorisme ne se résume ni à un homme, ni à un groupe. Il est diffus et se développe sur le terrain des inégalités, des injustices, des violences qui règnent sur notre planète. La lutte contre le terrorisme ne se gagnera pas par les armes mais par la construction d’un monde nouveau plus juste, plus égalitaire, plus respectueux des peuples.

L’heure est à la réaffirmation de notre attachement aux valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de dignité, de solidarité, d’éducation et de notre aspiration commune à un monde de justice et de paix.

La sécurité humaine doit être assurée sans repli sécuritaire qui amoindrirait la vie démocratique, associative et citoyenne car la démocratie et l’éducation sont les meilleures manières de s’opposer à la stratégie de la peur, de la terreur et de l’obscurantisme.

C’est dans ce cadre et avec ces valeurs que doit se conduire le débat démocratique sur l’analyse des causes et des processus ayant conduit à la situation actuelle. Ce débat est nécessaire pour éviter tout amalgame qui dresserait une partie de la population vivant en France contre une autre.

Nantes – Samedi 21 novembre 2015 – 16h
Parc des chantiers – Machines de l’Île – Nantes

Premiers signataires : Association des Paralysés de France (Apf), Association France Palestine Solidarité (Afps), Attitudes, Centre Interculturel de Documentation (Cid), Confédération Générale du Travail (Cgt), Confédération Française Démocratique du Travail (Cfdt), Collectif Roosevelt, FNASAT-Gens du Voyage, Francas de Loire-Atlantique, GASProm, Fédération Syndicale Unitaire (Fsu), Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (Fal44), Ligue des droits de l’Homme (Ldh), Maison des Citoyens du Monde (Mcm), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, Washma,…

et le soutien de : Alternative Libertaire, Ensemble, Europe Ecologie-Les Verts, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste…

Après les attentats… Manifestons nous !

Après les évènements dramatiques de vendredi, les organisations associatives et syndicales invitent les citoyennes et les citoyens à rendre hommage aux victimes, à manifester leur rejet du terrorisme, leur volonté de défendre les valeurs démocratiques et leur détermination à faire société ensemble, libres, égaux, solidaires et sans discrimination.
Les organisations s’opposent aux logiques guerrières et aux surenchères sécuritaires qui mettraient à mal nos libertés fondamentales.
Les organisations préparent une manifestation pour cette semaine dont le jour sera précisé très prochainement en fonction des initiatives au plan national.

À l’appel de : Association 1905 et plus, Association départementale des Francas de Loire-Atlantique, Association des Paralysés de France (Apf), Association France Palestine Solidarité (Afps), Attitudes, Cercle Condorcet, CGT Spectacle, Centre Interculturel de Documentation (Cid), Collectif Roosevelt, FNASAT- Gens du Voyage, GASProm, Fédération Syndicale Unitaire (Fsu), Ligue des droits de l’Homme (Ldh), Maison des Citoyens du Monde (Mcm), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap), Solidaires, Tissé Métisse, Washma,… (liste en cours)

et le soutien de : AL, EELV, Ensemble, NPA, PCF, PG,…

Ligue des droits de l’Homme Syndicat des Avocats de France Syndicat de la Magistrature Communiqué de presse Pour le droit à la vérité et à la justice Nantes, le 5 mai 2015

Ligue des droits de l’Homme

Syndicat des Avocats de France

Syndicat de la Magistrature

Communiqué de presse

Pour le droit à la vérité et à la justice

Nantes, le 5 mai 2015

Le parquet de Nantes a classé sans suite les plaintes déposées contre x, à la suite de la manifestation du 22 février 2014, par six personnes s’estimant victimes de violences policières. Malgré cette décision, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature souhaitent qu’une instruction soit ouverte sur les événements survenus.

En effet, il ressort d’éléments qui ont été rendus publics, que, d’une part plusieurs personnes ont été gravement blessées, dont trois jeunes manifestants à l’œil (l’un l’a perdu) ; et que, d’autre part, plusieurs des différentes armes (flash ball, lanceur de balle de défense, grenades,…) mises à la disposition de la police ont été utilisées au cours de cette manifestation.

Comme nous le soulignions encore en novembre dernier, quand une opération de maintien de l’ordre se termine par une atteinte corporelle irréversible, connaître les conditions dans lesquelles les forces de police ont opéré est légitime. C’est pourquoi nous demandons que la vérité soit établie sur les manières, circonstances et conditions dans lesquelles chacune des personnes blessées l’a été, que les responsabilités soient recherchées et par conséquent la justice rendue.

Par-delà, nous disons qu’il faut faire cesser l’instrumentalisation consistant à considérer a priori « les manifestants » et « les policiers » comme des adversaires. En outre, nous réaffirmons que pouvoir contester collectivement ce que l’on estime être injuste, c’est exercer une liberté publique fondamentale. Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté et de la démocratie ainsi que de leur apprentissage. Elle ne doit pas conduire à une mise en danger.

Débat Laïcité

Titre: Débat Laïcité
Lieu: Corcoué-sur-Logne
Lien vers: Cliquer ici
Description: mercredi 6 mai 2015 à 20h30 à Corcoué-sur-Logne
Salle municipale Saint Etienne à côté de la mairie
avec Jean-Michel Vienne, philosophe
et Annie Richard de la Ligue des Droits de l’Homme.
Pour vivre ensemble : la laïcité !
Oui, mais laquelle ?
Heure début: 20:30
Date: 2015-05-06

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Débat : Comment lutter ?

Titre: Débat : Comment lutter ?
Lieu: Montbert, salle municipale
Description: Ensemble, essayons de comprendre.
Le 7 Janvier , la France s’arrête , stupéfaite devant des actes terroristes : 20 morts.
Le 11 janvier près de 4 millions de personnes se mobilisent.
Après l’émotion et la mobilisation sans précédent, prenons le temps de la réflexion et de la lucidité.
Heure début: 20:30
Date: 2015-04-08

JEUDI 2 AVRIL À 18h30 : projection débat au Pôle Etudiant du documentaire, « Caricaturistes Fantassins de la Démocratie »

JEUDI 2 AVRIL À 18h30 : projection débat au Pôle Etudiant

L’AEPE (Associations des Etudiants du Parcours Europe) organise une projection débat du documentaire, « Caricaturistes Fantassins de la Démocratie » le  2 avril à 18h30 en présence du caricaturiste nantais FRAP, au Pôle  Etudiant – Université de Nantes, chemin de la Censive du Tertre. L’AEPE invite la section de Nantes et du pays nantais de la LDH à cette projection et souhaite la participation d’un/une ligueur(se) lors de la discussion citoyenne, suite à la projection.

Synopsis et détails

12 fous formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes qui défendent la démocratie en s’amusant, avec comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: français, tunisiens, russes, mexicains, américains, burkinabés, chinois, algériens, ivoiriens, vénézuéliens, israéliens et palestiniens.

Caricaturistes, fantassins de la démocratie est un film documentaire français réalisé par Stéphanie Valloatto, sorti en 2014. Produit par Radu Mihaileanu, il est présenté hors compétition au Festival de Cannes 2014.

Première sortie : 28 mai 2014 (France) RéalisatriceStéphanie Valloatto

Durée : 106 minutes – Bande originaleArmand Amar – ScénarioRadu

MihaileanuStéphanie Valloatto

CAFE-CITOYEN Vidéo-surveillance Faut-il vraiment en avoir peur ?

CAFE CITOYEN CHAPELAIN

cafecitoyenchapelain.blogspot.fr

Vous êtes amicalement conviés à participer au prochain café-citoyen, dont le thème pourrait un jour ou l’autre alimenter le débat public local …

CAFE-CITOYEN

Vidéo-surveillance

Faut-il vraiment en avoir peur ?

avec

Dominique Talledec, adjoint au maire de St Herblain

Philippe Legrand, militant à la Ligue des Droits de l’Homme

Jeudi 9 avril 2015 à 20h30

Café le Cheval blanc

Nos invités ont des points de vue opposés. C’est donc l’occasion de vous faire votre propre idée.

D’ores et déjà laissons leur la parole :

Pour la LDH, la vidéosurveillance de quoi parle-t-on ?

Depuis la loi Loppsi 2 (Loi n° 2011-267 du 14mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure), la vidéosurveillance est appelée « vidéoprotection ». Selon le ministre de l’intérieur, lors du vote de la loi, « le mot de « vidéosurveillance » est inapproprié car le terme de « surveillance » peut laisser penser à nos concitoyens, à tort, que ces systèmes pourraient porter atteinte à certains aspects de la vie privée. Dès lors, il y a lieu de remplacer le mot « vidéosurveillance » par le mot « vidéoprotection », qui reflète plus fidèlement tant la volonté du législateur que l’action conduite en faveur de nos concitoyens »

La vidéosurveillance est omniprésente dans notre quotidien. Chez nos voisins européens également. Londres compte 500 000 caméras. Néanmoins, un tel dispositif n’a pas su déjouer les attentats meurtriers de 2005 qui ont fait 56 morts et 700 blessés. Il peut être source d’erreurs dramatiques puisque quelques jours plus tard, la police londonienne a abattu un jeune brésilien signalé à tort par la vidéosurveillance comme poseur de bombes…

Les systèmes de vidéosurveillance et leur multiplication anarchique sont attentatoires à la liberté fondamentale de circuler sans entrave ni surveillance, à la vie privée et sont un outil de contrôle social. Dans le même temps, le législateur n’accorde pas aux citoyens une augmentation des moyens de contrôle des systèmes de vidéosurveillance… Et puis sur la place Tian’anmen à Pékin en 1989, les caméras ont permis d’identifier les opposants. Une majorité municipale peut toujours évoluer…

Le lien social est en perte de vitesse. Croire que la technologie permettrait une protection absolue contre les risques de la vie est une illusion. On ne répond pas au mal-être avec des machines. La sécurité se construit dans les pratiques sociales, des systèmes de solidarité et avec des moyens humains.

Pour Dominique Talledec

La vidéo-surveillance ou la vidéo-protection n’est plus vraiment un sujet de débat. Elle est d’une façon générale communément admise voir réclamée par les citoyens. Si au début des années 2000, il était plus que délicat d’afficher, voir de développer des projets en la matière. Aujourd’hui, force est de constater qu’il est extrêmement difficile d’en refuser l’implantation.

Cependant, la vidéo protection n’est pas « l’arme absolue » contre la délinquance, c’est un maillon d’une chaine qui se nomme la sécurité publique.

Elément de la prévention situationnelle, elle aussi indispensable que la prévention sociale, de la récidive, et de la sanction pour ne nommer que les principaux.

La vidéo protection doit donc s’envisager dans une stratégie précise, en prenant en compte l’ensemble des problématiques de sécurité publique d’un territoire déterminé.

Elections départementales. Exercer pleinement des responsabilités civiques et électorales

Communiqué

Ligue des droits de l’Homme

Sections de Nantes et pays nantais et de Saint-Nazaire

Elections départementales. Exercer pleinement des responsabilités civiques et électorales

Soixante deux conseillers départementaux doivent être élus les 22 et 29 mars prochains en Loire-Atlantique, ceci pour un mandat d’une durée de six ans. De façon exceptionnelle, les élu-e-s seront renouvelé-e-s sur l’ensemble des cantons, récemment redécoupés, et dont le nombre a été réduit de moitié.

Tout indique que, dans un contexte politique agité de colères et de frustrations à la fois démocratiques et sociales, l’abstention risque d’être massive. Le risque est d’autant plus grand que, de façon assez hallucinante, électrices et électeurs sont invité-e-s à se rendre aux urnes alors même que les règles du jeu constitutives de cette élection ne sont pas fixées.

Malgré cela, malgré tout cela, les enjeux demeurent. Enjeux du quotidien, d’abord : le nouveau conseil départemental aura des responsabilités, et les questions sociales en feront partie ; enjeux politiques ensuite : la mise en œuvre des lois paritaires, avec l’élection conjointe d’une femme et d’un homme ; enjeux démocratiques enfin : en effet, le Front national compte bien pousser ses avancées électorales, avec les conséquences graves que cela risque d’avoir sur l’effectivité des droits et sur l’état des libertés.

Dans ce contexte, à la fois insatisfaisant et dangereux, la Ligue des droits de l’Homme estime que le pire serait de se désintéresser des enjeux et des périls. Elle appelle les électrices et les électeurs à exercer pleinement leurs responsabilités civiques et électorales.