Titre: Débat Laïcité
Lieu: Corcoué-sur-Logne
Lien vers: Cliquer ici
Description: mercredi 6 mai 2015 à 20h30 à Corcoué-sur-Logne
Salle municipale Saint Etienne à côté de la mairie
avec Jean-Michel Vienne, philosophe
et Annie Richard de la Ligue des Droits de l’Homme.
Pour vivre ensemble : la laïcité !
Oui, mais laquelle ?
Heure début: 20:30
Date: 2015-05-06
Libertés / Démocratie
Débat : Comment lutter ?
Titre: Débat : Comment lutter ?
Lieu: Montbert, salle municipale
Description: Ensemble, essayons de comprendre.
Le 7 Janvier , la France s’arrête , stupéfaite devant des actes terroristes : 20 morts.
Le 11 janvier près de 4 millions de personnes se mobilisent.
Après l’émotion et la mobilisation sans précédent, prenons le temps de la réflexion et de la lucidité.
Heure début: 20:30
Date: 2015-04-08
JEUDI 2 AVRIL À 18h30 : projection débat au Pôle Etudiant du documentaire, « Caricaturistes Fantassins de la Démocratie »
JEUDI 2 AVRIL À 18h30 : projection débat au Pôle Etudiant
L’AEPE (Associations des Etudiants du Parcours Europe) organise une projection débat du documentaire, « Caricaturistes Fantassins de la Démocratie » le 2 avril à 18h30 en présence du caricaturiste nantais FRAP, au Pôle Etudiant – Université de Nantes, chemin de la Censive du Tertre. L’AEPE invite la section de Nantes et du pays nantais de la LDH à cette projection et souhaite la participation d’un/une ligueur(se) lors de la discussion citoyenne, suite à la projection.
Synopsis et détails
12 fous formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes qui défendent la démocratie en s’amusant, avec comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: français, tunisiens, russes, mexicains, américains, burkinabés, chinois, algériens, ivoiriens, vénézuéliens, israéliens et palestiniens.
Caricaturistes, fantassins de la démocratie est un film documentaire français réalisé par Stéphanie Valloatto, sorti en 2014. Produit par Radu Mihaileanu, il est présenté hors compétition au Festival de Cannes 2014.
Première sortie : 28 mai 2014 (France) – Réalisatrice : Stéphanie Valloatto
Durée : 106 minutes – Bande originale : Armand Amar – Scénario : Radu
Mihaileanu, Stéphanie Valloatto
CAFE-CITOYEN Vidéo-surveillance Faut-il vraiment en avoir peur ?
CAFE CITOYEN CHAPELAIN
cafecitoyenchapelain.blogspot.fr
Vous êtes amicalement conviés à participer au prochain café-citoyen, dont le thème pourrait un jour ou l’autre alimenter le débat public local …
CAFE-CITOYEN
Vidéo-surveillance
Faut-il vraiment en avoir peur ?
avec
Dominique Talledec, adjoint au maire de St Herblain
Philippe Legrand, militant à la Ligue des Droits de l’Homme
Jeudi 9 avril 2015 à 20h30
Café le Cheval blanc
Nos invités ont des points de vue opposés. C’est donc l’occasion de vous faire votre propre idée.
D’ores et déjà laissons leur la parole :
Pour la LDH, la vidéosurveillance de quoi parle-t-on ?
Depuis la loi Loppsi 2 (Loi n° 2011-267 du 14mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure), la vidéosurveillance est appelée « vidéoprotection ». Selon le ministre de l’intérieur, lors du vote de la loi, « le mot de « vidéosurveillance » est inapproprié car le terme de « surveillance » peut laisser penser à nos concitoyens, à tort, que ces systèmes pourraient porter atteinte à certains aspects de la vie privée. Dès lors, il y a lieu de remplacer le mot « vidéosurveillance » par le mot « vidéoprotection », qui reflète plus fidèlement tant la volonté du législateur que l’action conduite en faveur de nos concitoyens »…
La vidéosurveillance est omniprésente dans notre quotidien. Chez nos voisins européens également. Londres compte 500 000 caméras. Néanmoins, un tel dispositif n’a pas su déjouer les attentats meurtriers de 2005 qui ont fait 56 morts et 700 blessés. Il peut être source d’erreurs dramatiques puisque quelques jours plus tard, la police londonienne a abattu un jeune brésilien signalé à tort par la vidéosurveillance comme poseur de bombes…
Les systèmes de vidéosurveillance et leur multiplication anarchique sont attentatoires à la liberté fondamentale de circuler sans entrave ni surveillance, à la vie privée et sont un outil de contrôle social. Dans le même temps, le législateur n’accorde pas aux citoyens une augmentation des moyens de contrôle des systèmes de vidéosurveillance… Et puis sur la place Tian’anmen à Pékin en 1989, les caméras ont permis d’identifier les opposants. Une majorité municipale peut toujours évoluer…
Le lien social est en perte de vitesse. Croire que la technologie permettrait une protection absolue contre les risques de la vie est une illusion. On ne répond pas au mal-être avec des machines. La sécurité se construit dans les pratiques sociales, des systèmes de solidarité et avec des moyens humains.
Pour Dominique Talledec
La vidéo-surveillance ou la vidéo-protection n’est plus vraiment un sujet de débat. Elle est d’une façon générale communément admise voir réclamée par les citoyens. Si au début des années 2000, il était plus que délicat d’afficher, voir de développer des projets en la matière. Aujourd’hui, force est de constater qu’il est extrêmement difficile d’en refuser l’implantation.
Cependant, la vidéo protection n’est pas « l’arme absolue » contre la délinquance, c’est un maillon d’une chaine qui se nomme la sécurité publique.
Elément de la prévention situationnelle, elle aussi indispensable que la prévention sociale, de la récidive, et de la sanction pour ne nommer que les principaux.
La vidéo protection doit donc s’envisager dans une stratégie précise, en prenant en compte l’ensemble des problématiques de sécurité publique d’un territoire déterminé.
Départementales : réponses des listes
Voici les réponses de quatre listes aux questions du collectif Loire Atlantique Et maintenant Pour un avenir solidaire :
Elections départementales. Exercer pleinement des responsabilités civiques et électorales
Communiqué
Ligue des droits de l’Homme
Sections de Nantes et pays nantais et de Saint-Nazaire
Elections départementales. Exercer pleinement des responsabilités civiques et électorales
Soixante deux conseillers départementaux doivent être élus les 22 et 29 mars prochains en Loire-Atlantique, ceci pour un mandat d’une durée de six ans. De façon exceptionnelle, les élu-e-s seront renouvelé-e-s sur l’ensemble des cantons, récemment redécoupés, et dont le nombre a été réduit de moitié.
Tout indique que, dans un contexte politique agité de colères et de frustrations à la fois démocratiques et sociales, l’abstention risque d’être massive. Le risque est d’autant plus grand que, de façon assez hallucinante, électrices et électeurs sont invité-e-s à se rendre aux urnes alors même que les règles du jeu constitutives de cette élection ne sont pas fixées.
Malgré cela, malgré tout cela, les enjeux demeurent. Enjeux du quotidien, d’abord : le nouveau conseil départemental aura des responsabilités, et les questions sociales en feront partie ; enjeux politiques ensuite : la mise en œuvre des lois paritaires, avec l’élection conjointe d’une femme et d’un homme ; enjeux démocratiques enfin : en effet, le Front national compte bien pousser ses avancées électorales, avec les conséquences graves que cela risque d’avoir sur l’effectivité des droits et sur l’état des libertés.
Dans ce contexte, à la fois insatisfaisant et dangereux, la Ligue des droits de l’Homme estime que le pire serait de se désintéresser des enjeux et des périls. Elle appelle les électrices et les électeurs à exercer pleinement leurs responsabilités civiques et électorales.
Un collectif interroge les candidats aux élections départementales
Communiqué
Le Collectif Loire-Atlantique « Et maintenant Pour un avenir solidaire » qui s’est mis en place à la suite de la manifestation du 10 janvier à Nantes a envoyé le questionnaire suivant aux candidat-es des élections départementales.
Collectif Loire-Atlantique « Et maintenant Pour un avenir solidaire »
Questions aux candidat-es des élections départementales
Madame, Monsieur,
Les attentats terroristes des 7, 8 et 9 janvier et les marches citoyennes qui ont suivi ont marqué durablement les esprits. Membres d’associations et citoyens de Loire-Atlantique, nous sommes persuadés que l’action citoyenne et la politique doivent se refonder pour construire le vivre ensemble, libres, égaux et solidaires. Nous nous impliquons au quotidien pour faire vivre le débat d’idées, organiser des actions éducatives et émancipatrices, peser sur les décisions politiques.
Vous présentez des candidatures aux élections départementales de mars. Les compétences du Département en matière de politique sociale, d’éducation ou de jeunesse placent vos candidat-es au cœur de ces enjeux. Nous souhaitons connaître vos positions et engagements autour des quatre questions qui suivent :
1. Quel constat tirez-vous de l’état des discriminations, des différentes formes de racisme qui génèrent, chez les jeunes notamment, un sentiment d’abandon ? Quelles sont vos ambitions programmatiques en la matière ?
2. Quel constat tirez-vous de l’état des inégalités, de l’injustice sociale et de l’accès de toutes et tous aux droits, à tous les droits ? Quelles sont vos ambitions programmatiques en la matière ?
3. Comment concevez-vous le vivre ensemble et la solidarité ? Font-ils partie de vos priorités et si oui, comment comptez-vous agir pour les promouvoir ?
4. Quelle lecture faites-vous de l’élan démocratique qui s’est exprimé ? Que représente pour vous l’intérêt général ? Comment comptez-vous défendre et rendre effectives les libertés ?
Vos réponses seront publiées sur les pages Facebook et sites internet de nos organisations.
Collectif Loire-Atlantique Et maintenant Pour un avenir solidaire
soutenu notamment par : Association de la Fondation Etudiante pour la Ville, Association France Palestine Solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active, Cercle Condorcet, Ligue des droits de l’Homme, Ligue de l’Enseignement- Fédération des Amicales Laïques, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples…
Ce questionnaire est envoyé aux candidat-es CAP 21, DLF, DLR, EELV, Ecologistes et Solidaires, Ensemble, GE, GU, LDI, MPF, MRC, NC, ND, PCD, PCF, PG, PRG, PS, UDB, UDI, UMP
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Chronique mensuelle sur Jet FM
Notre chronique mensuelle sur Jet FM :
http://urlz.fr/1F1W
L’émission du jeudi 26 février était consacrée à la vidéosurveillance.
Ladite chronique débute à 18 minutes et 25 secondes…
Bonne écoute…
Plus de cinquante poursuites au pénal sur le territoire pour apologie du terrorisme dont deux mineurs à Nantes
Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 18 janvier 2015.
La loi antiterroriste, adoptée le 4 novembre 2014, a supprimé de la loi sur la presse l’apologie du terrorisme pour la transférer dans le Code pénal. Lors du débat parlementaire, la Ligue des droits de l’Homme avait démontré qu’il s’agissait d’une décision inefficace pour la sécurité, dangereuse pour les libertés et, pour tout dire, néfaste pour la crédibilité de la justice.
Les récentes poursuites à répétition sur la base de cette nouvelle disposition concernent plus d’une cinquantaine de personnes au niveau national et deux mineurs âgés de 14 et 16 ans à Nantes.
Elles donnent lieu à des condamnations parfois importantes, prononcées dans les conditions détestables de la comparution immédiate alors qu’il s’agit souvent d’actes d’ivrognes ou d’imbéciles sans même aucune publicité. Ces peines pour des faits grotesques montrent combien la LDH avait raison de mettre en garde contre la possibilité de dérives qui auraient des conséquences redoutables pour des personnes. Ainsi les auteurs de tels faits seront-ils passibles d’une inscription dans le futur fichier antiterroriste ?
Pour que l’incrimination d’apologie du terrorisme garde son sens et son efficacité, la LDH appelle à retrouver la raison et à réintégrer le délit dans la loi sur la presse pour redonner son intégrité à ses dispositions protectrices des libertés.
Halte à la « criminalisation » du mouvement social
Expression de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 5 juillet 2014.
– Sylvain Fresneau, paysan de Notre-Dame-des-Landes et Président de l’ADECA poursuivi pour « violences volontaires sur dépositaire de l’autorité publique avec arme (en l’occurrence son tracteur) » puis relaxé ;
– Des militants des « Conti » devant les tribunaux pour une action syndicale collective ;
– Cinq militants de la Confédération Paysanne arrêtés pour une action symbolique de démontage de pièces de la salle de traite de la ferme-usine dite « des 1000 vaches » ;
– Les manifestations des opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes fortement réprimées par les forces de police depuis l’été 2011. La Ligue des droits de l’Homme a dénoncé la disproportion des présences et interventions policières.
Depuis plusieurs années, dans une situation où des mobilisations larges et souvent unitaires se sont développées contre des politiques gouvernementales, des manifestations et faits survenus à leur occasion ou à leur issue ont donné lieu à une répression policière et judiciaire souvent sévère et disproportionnée. L’appareil sécuritaire institutionnel a tendance à réprimer toute pensée contestataire, en stigmatisant le mouvement social, rejetant toute opposition dans l’illégalité.
Par delà les points de vue divers sur les revendications, le droit de manifester doit être totalement respecté. L’action de la police ne doit pas avoir pour effet de dissuader les citoyen-nes de participer à des manifestations ou actions collectives.
En effet, c’est une liberté fondamentale que de pouvoir contester ce qu’on estime injuste ou injustifié et de pouvoir le manifester publiquement.
Et, pour obtenir des résultats, un conflit social et collectif peut impliquer de mettre en œuvre de véritables rapports de forces. C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme souligne que dans une manifestation, comme dans tout conflit collectif, les comportements individuels se situent, et doivent être restitués dans une implication collective. C’est la raison pour laquelle, la justice pénale qui, par nature, sanctionne les infractions individuelles est mal adaptée et ne peut être un mode de règlement naturel des conflits sociaux et collectifs.
L’exercice de la démocratie prend des formes multiples et complémentaires. L’Histoire est longue de ces conflits sociaux et collectifs qui ont modifié des décisions pourtant considérés comme irréversibles. Les résistances ont permis, en plusieurs occasions dans notre Histoire, de défendre et de faire progresser les droits de toutes et tous, les libertés et l’égalité.
Choisir de débattre, c’est choisir de remplacer les coups par les mots. Toutes les sociétés sont faites de conflits ; elles ne différent que par les moyens, violents ou non, rationnels ou non, de les régler.