Les idées d’extrême droite sont dangereuses, ni anodines, ni banales !

Communiqué du Collectif nantais contre les idées des extrêmes droites, auquel participe la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Nantes, le 13 février 2014.

Le Collectif nantais contre les idées des extrêmes droites réunit différentes organisations associatives, syndicales et politiques et agit contre les idées d’extrême droite, pour faire face aux agressions antisémites, homophobes, racistes et aux remises en cause des droits des femmes. Le Collectif, avec la société civile, a, à plusieurs reprises, été dans la rue ces derniers mois. Il combat en particulier les fausses promesses, l’imposture sociale et le vrai baratin que portent le Front National et son rassemblement Bleu Marine.

Le Front National annonce avoir déposé une liste aux élections municipales à Nantes.

Le Collectif affirme que les extrêmes droites n’apportent que des mauvaises réponses aux questions qui se posent actuellement à la société. Aucune proposition de l’extrême droite ne s’attaque aux inégalités et aux discriminations. Leur seule mesure phare reste encore et toujours la préférence nationale.

Au siècle dernier, dans des pays en crise économique et sociale, où les inégalités croissaient et où des dizaines de millions de personnes craignaient de devenir des exclus, ces mêmes discours ont débouché sur des drames qui ont ensanglanté le monde.

Le rejet et la peur de l’Autre ne peuvent être un projet de société. Refusons que la haine fasse programme; mobilisons-nous, ensemble et dans l’unité, contre les idées des extrêmes droites. Le Collectif invite à mettre au cœur des débats les vraies questions que sont l’emploi, la protection sociale, l’éducation, le logement et appelle à une politique d’égalité, de justice sociale et au développement des droits et des libertés pour toutes et tous.

Pour le Collectif
la LDH, le MRAP…

Je m’exprime, j’agis aujourd’hui et demain…

… et je m’inscris avant le 31 décembre pour pouvoir voter
contre les idées des extrêmes droites,
pour les droits et les libertés de toutes et tous.

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais de la Ligue des droits de l’Homme. Le 7 décembre 2013.

Un racisme agressif et désinhibé refait surface. Les tentations sont grandes de rejeter la cause de nos maux sur des boucs émissaires, d’opposer des catégories les unes aux autres. Mais, prôner le rejet et la peur de l’Autre n’est pas un projet de société. Refusons que la haine fasse programme.

L’explosion ces dernières années du chômage et de la précarité n’est pas une fatalité. Il n’y a aucune raison de se résigner aux reculs des droits. L’agitation de l’étendard de la crise ne peut justifier le démantèlement de notre société basée sur des principes d’égalité et de solidarité depuis 1945.

Les élections municipales auront lieu les 23 et 30 mars, et les européennes le 25 mai. Les élections sont une occasion pour le débat démocratique. Nous voulons saisir ce moment pour discuter du comment « faire société ». La Ligue des droits de l’Homme, association de la société civile, entend souligner les enjeux des scrutins prévus en 2014, participer au débat et faire connaître ses demandes.

Certes, la période est riche en déceptions. Chacune, chacun peut légitimement s’interroger sur la capacité et la volonté à agir de la représentation politique. Chacune, chacun peut faire un examen critique des pouvoirs en place, du niveau local au niveau européen. Ce moment du débat et de la confrontation est nécessaire et légitime.

Les extrêmes droites n’ont « découvert » aucune question et n’apportent que des mauvaises réponses. Aucune proposition des extrêmes droites ne s’attaque aux inégalités et aux discriminations. Leur seule mesure phare reste encore et toujours la préférence nationale. Au siècle dernier, dans des pays en crise économique et sociale, où les inégalités croissaient et où des dizaines de millions de personnes craignaient de devenir des exclus, ces mêmes discours ont débouché sur des drames qui ont ensanglanté le monde.

Pour la Ligue des droits de l’Homme, la seule voie qui vaille, c’est de mettre en pratique les principes de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Des « politiques de droit commun » doivent assurer l’accès de tous aux droits de tous. L’Etat doit assumer sa responsabilité de garant des droits à l’éducation, au logement, aux soins et à la protection contre les risques sociaux. Les services publics doivent être défendus et modernisés. La protection des salariés doit pouvoir s’appuyer sur une sécurisation des parcours professionnels et un véritable statut du travail salarié.

Les « marchés » et la « dette » ne s’imposent qu’au gré des concessions, soumissions des décideurs politiques reculant devant la nécessité d’engager des alternatives financières, fiscales et économiques. Il faut rééquilibrer le projet européen en mettant justice sociale, démocratie et libertés en son centre.

La Ligue des droits de l’Homme appelle à s’inscrire sur les listes électorales pour pouvoir voter lors des prochaines élections municipales et européennes.

Dans chaque mairie, vous avez jusqu’au 31 décembre 2013 pour le faire. Le vote est un droit, un outil démocratique. Utilisons-le, sans délégitimer d’autres formes d’action citoyenne. Parce que la citoyenneté ne s’arrête pas au seul droit de vote, la Ligue des droits de l’Homme appelle toutes et tous à agir pour les droits et les libertés, à construire des contre pouvoirs, à rejoindre les collectifs et organisations associatives, syndicales et politiques et à participer à la construction de notre société locale et européenne.

La Ligue des droits de l’Homme est l’une des nombreuses organisations qui demandent le droit de vote et d’éligibilité pour tous les résidents étrangers aux élections locales.
La Ligue des droits de l’Homme demande la reconnaissance du vote blanc.

En m’inscrivant sur les listes électorales, je veux voter et agir contre les idées des extrêmes droites, pour les droits et les libertés de toutes et tous.

Inscrivez-vous avant le 31 décembre

QUI ?
Vous avez la nationalité française ou êtes ressortissant européen :
Vous venez d’arriver dans votre commune, vous avez changé d’adresse dans votre commune, vous aurez 18 ans avant le 28 février 2014 ou encore vous avez acquis la nationalité française, vous avez jusqu’au 31 décembre, auprès de votre mairie, pour vous inscrire sur les listes électorales ou pour signaler votre changement d’adresse. Passé cette date, vous ne pourrez pas participer en 2014 aux élections municipales, ni aux élections européennes.
Les jeunes qui auront 18 ans jusqu’au 28 février 2014 reçoivent automatiquement un courrier les informant de leur inscription sur les listes électorales. Pour vérifier que vous êtes bien inscrit, renseignez-vous auprès des services de votre mairie.

COMMENT ?
Deux documents suffisent :
– une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité ou périmé depuis le 1er janvier 2012 ;
– Un justificatif de domicile de moins de trois mois (quittance de loyer, facture EDF, eau, taxe foncière ou habitat, téléphone fixe ou portable).

OÙ ?
Dans votre mairie
L’inscription sur les listes électorales se fait auprès du service élection de votre ville. La démarche est nécessaire ; ce n’est pas parce qu’une personne s’inscrit à la bibliothèque municipale, vient de refaire sa pièce d’identité ou encore de s’être mariée qu’elle est inscrite sur les listes électorales.
Par courrier
Les demandes d’inscriptions peuvent se faire par courrier en téléchargeant le formulaire de demande d’inscription (cerfa 12669*01) disponible sur service-public.fr. L’imprimé complété, accompagné des pièces justificatives devra parvenir à la mairie avant le 31 décembre (le cachet de la Poste faisant foi).
Par Internet
Il est possible de s’inscrire directement en ligne sur les listes électorales. Le service est gratuit et les pièces justificatives doivent être numérisées. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 décembre à 23h59.
Service en ligne : www.services-publics.fr (rubrique : Élections)

Communiqué du collectif « Droit de vote 2014 » Loire-Atlantique

Communiqué du collectif « Droit de vote 2014 » Loire-Atlantique. Le 17 juin 2014.

Le Collectif Droit de vote 2014 continue de demander le droit de vote et d’éligibilité pour tous les résidents étrangers aux élections municipales.

Le président de la République a annoncé qu’il n’y aurait pas, en 2013, de révision de la Constitution pour le droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales et qu’il présentera au Parlement, après les élections municipales de mars 2014, un projet de loi constitutionnelle pour accorder ce droit.

Le Collectif Droit de vote 2014 continue de demander au président de la République et à son Premier ministre l’inscription de cette question à la session du Parlement réuni en Congrès en juillet prochain. Le Collectif demande au président de la République et à son Premier ministre de s’engager sur un calendrier précis d’élaboration du projet constitutionnel et de sa présentation devant les Assemblées, puis devant le Congrès.

Le Collectif Droit de vote 2014 Loire-Atlantique continue d’agir pour construire le débat citoyen sur cette demande et dégager une majorité qualifiée au Congrès.

Le Collectif fait signer et appelle à faire signer la pétition droit de vote 2014 : droitdevote2014.org. Le Collectif a demandé à rencontrer tous les parlementaires de Loire-Atlantique et les maires des quatre plus communes les plus peuplées de l’agglomération nantaise – Nantes, Rezé, Saint-Herblain, Saint-Sébastien pour leur proposer que les conseils municipaux adoptent un voeu dans ce sens. Le Collectif a été reçu par les parlementaires et maires de la majorité. Les parlementaires de l’opposition n’ont, à ce jour, pas donné suite aux demandes de rendez-vous ; nous souhaitons les rencontrer.
Nous voulons, nous pouvons gagner, pour l’égalité des droits, le droit de vote et d’éligibilité de tous les résidents étrangers aux élections locales.

Le Collectif « Droit de vote 2014 » national est composé de 110 organisations associatives, syndicales et politiques et en Loire-Atlantique de :
Associations et structures : Afrique Loire, Association Départementale des Elus Communistes et Républicains (ADECR 44), ALFA (Association Locale des Femmes Algériennes), CEECS-RESF44 (Collectif Enfants étrangers-Citoyens solidaires), CSF (Confédération Syndicale des Familles), Les DurEs à queer, Ligue de l’Enseignement (FAL 44), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Logis St Jean, MCM (Maison des Citoyens du Monde), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Orvault Avenir, Tissé Métisse…
Syndicats : Syndicat des Etudiants de Nantes (SEN), Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires…
Partis politiques : Les Alternatifs, Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF 44), Parti Communiste Français (PCF), Parti de Gauche 44…
(liste en cours)

Le pluralisme, condition d’une information indépendante et libre

Communiqué commun de la Ligue des droits de l’Homme, du Syndicat National des Journalistes, du Syndicat National des Journalistes – CGT. Le 13 juin 2013.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Syndicat National des Journalistes (SNJ) et Syndicat National des Journalistes – CGT (SNJ-CGT) constatent avec regret la fin du Canard social, société coopérative de six salariés, annoncée le 4 juin dernier.

En ces temps de crise économique et d’exclusion sociale, notre société a justement besoin de canards sociaux. Elle a besoin d’une diversité de lignes éditoriales. L’information économique est trop importante pour être abandonnée aux pressions des entreprises privées.

Les risques existent de voir l’ensemble des médias passer sous le contrôle d’un nombre réduit d’investisseurs ou d’assister à la disparition d’organes de presse faute d’investisseurs. Pourtant, l’information n’est pas une marchandise comme les autres. L’avenir des entreprises de presse ne peut relever du seul champ de la régulation par la concurrence. Aussi, les médias ne doivent pas tous dépendre, pour exister, du marché publicitaire.

La disparition du Canard social doit nous réinterroger sur la liberté d’expression et l’autonomie tant recherchées par les journalistes.

La Convention Européenne des Droits de l’Homme énonce que « toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques… ». Le droit à la liberté d’expression ne peut être effectif sans la diversité des sources d’information, sans la liberté et l’indépendance des médias et sans la déontologie et les principes professionnels des journalistes.

Nous demandons un système de financement de la création de titres et d’encouragement aux initiatives rédactionnelles, des mesures de solidarité et de soutien au pluralisme de la presse écrite sur papier et/ou en ligne.

Nous appelons de nos vœux un renouveau de la démocratie. Il faut rendre effectif le droit au pluralisme de la presse.

« Garantir le libre exercice des cultes » implique de ne pas s’en prendre à leurs lieux d’exercice

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais, de la Ligue des Droits de l’Homme. Le 10 juin 2013.

Après les inscriptions et dégradations dans la cathédrale de Nantes faites dans la nuit du 7 au 8 juin, et sans que soient connus à ce jour les motivations et objectifs de leur(s) auteur(s), la Ligue des droits de l’Homme rappelle que, grâce à la loi instaurant la laïcité, la République, tout à la fois, « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » et « assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l’intérêt de l’ordre public ».

Garantir le libre exercice des cultes implique de ne pas s’en prendre aux lieux de culte. Cette loi est une loi tout à la fois de liberté et de tolérance.

La Ligue des droits de l’Homme appelle à la vigilance et souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Pour que la société traite démocratiquement ses conflits collectifs

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais, de la Ligue des Droits de l’Homme. Le 30 novembre 2012.

A la suite de la manifestation du 17 novembre, alors que le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’il était « hors de question de laisser un kyste s’organiser de façon durable », le gouvernement a décidé, en fin de semaine dernière, de détruire une maison et des constructions dans la Zone d’aménagement différé. Cette action s’est, une nouvelle fois, accompagnée d’une utilisation démesurée des forces de police avec le déploiement de plusieurs centaines de gendarmes, l’usage du flash-ball – pour la LDH, cette arme ne doit pas être mise en œuvre dans le cadre de manifestations -, de grenades assourdissantes et des policiers infiltrés parmi des occupants de la Zone. L’intervention des forces de police a été ponctuée de face-à-face et d’affrontements à Notre-Dame-des-Landes et à Nantes, avec de nombreuses personnes blessées dont certaines gravement.

Des manifestants opposés au projet d’aéroport ont été jugés en comparution immédiate et condamnés à des peines très lourdes d’emprisonnement assorties pour l’un d’entre eux d’une interdiction de séjour en Loire-Atlantique.

La Ligue des droits de l’Homme réitère sa mise en garde contre les risques que font encourir, à toutes les personnes, cette escalade et l’enchaînement pression-réaction.

Pour la LDH, il ne peut être affirmé que cette infrastructure se fera puisque des recours juridiques sont en marche et alors même qu’il y a un accord entre les parties pour que les habitants ne soient pas expulsés tant que les recours ne sont pas épuisés.

S’il est vrai que les décisions concernant cet aéroport ont été prises par les élus, avec le processus des consultations prévu pour ce type de projet, pour autant, prétendre que le débat est clos paraît impossible aujourd’hui compte-tenu des prises de position exprimées publiquement et des manifestations qui se déroulent depuis des mois. L’exercice de la démocratie prend en effet des formes multiples et complémentaires.

Le gouvernement a annoncé la mise en place d’une « commission du dialogue » et le « report des premiers travaux de défrichement d’environ six mois« . Pour la LDH, il serait contradictoire de mettre en place une commission du dialogue et de ne pas lever le dispositif policier.

Le dialogue entre opposants et porteurs du projet doit pouvoir être respectueux de l’autre, de la personne humaine et des droits.

Expulsions dans la Zone d’Aménagement Différé de Notre Dame des Landes

Communiqué de la section de Nantes et du pays nantais, de la Ligue des Droits de l’Homme.

La Ligue des droits de l’Homme a dit, à plusieurs reprises, depuis l’été 2011, que lors de manifestations contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, les présences et interventions policières avaient été disproportionnées.

Pour expulser en série les occupants de différentes habitations de la Zone d’Aménagement Différé de Notre Dame des Landes et détruire certaines d’entre elles, les moyens utilisés – déploiement massif de plusieurs centaines de gendarmes et CRS et présence d’un hélicoptère – paraissent démesurés.

Les interventions des forces de l’ordre s’éloignent de leurs missions de protection des personnes et des biens. Au prétexte de sécurité, le déploiement policier entrave le droit à la libre circulation des personnes. Par ailleurs, il n’est pas admissible que, pour certaines interventions, la presse ait été tenue à l’écart.

Enfin, il n’est pas acceptable d’expulser des personnes de leur habitation, à la veille de la trêve hivernale, sans proposition de relogement.

Le degré franchi sur le plan policier semble avoir pour objectif de dissuader des personnes qui entendent mener des modes de vie alternatifs.

La Ligue des droits de l’Homme répète que la société se doit de gérer les conflits sociaux par un véritable dialogue démocratique, responsable et respectueux de la personne humaine et des droits.

25 septembre, Erika, un grand jour pour les droits et pour l’avenir.

Communiqué de presse des « Amis des Collectifs Marée Noire »

Nous étions 40 000 citoyens, citoyennes dans les rues de Nantes le 5 février 2000 lors de la manifestation « Nantes, noire de monde » à exiger que la vérité soit faite et que justice soit rendue suite à la catastrophe écologique du naufrage de l’Erika. Cette importante manifestation a certainement contribué voire permis qu’une instruction soit ouverte, aille à son terme et qu’un procès ait lieu.

Ce 25 septembre est un grand jour de victoire pour toutes les personnes qui se sont mobilisées.

Sans résignation et avec obstination, après 13 ans d’acharnement, de démarches citoyennes, de lutte pour faire progresser la sécurité maritime, pour responsabiliser toute la chaîne du transport maritime et suivre le procès au jour le jour les Amis des Collectifs Marée Noire comme d’autres acteurs ayant subi des préjudices lors de cette catastrophe ont maintenu la pression pour exiger réparation.

C’est chose faite, la justice a tranché ce 25 septembre, la Cour de cassation confirme, et parfois aggrave les condamnations pénales prononcées à l’encontre de la Société Total et des trois autres mis en cause (la société de classification Rina, l’armateur Savarese et le gestionnaire Polara), ainsi que les condamnations civiles et les dommages écologiques.

Cet ultime jugement fera date et jurisprudence. Preuve en est qu’il est important de rester vigilants. Des avancées en matière de réglementation du transport maritime mondial sont encore nécessaires.