Appel à manifester mercredi 15 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mercredi 15 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 10h30, Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, rond-point Esso
  • à Clisson : 15h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h, devant la mairie

A Nantes, rendez-vous LdH 10h30 arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ci-dessous, le communiqué national de la LDH. —————————————————————Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
Communiqué LDHParis, le 28 février 2023
Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.
Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, avec une procédure amorcée par le gouvernement constituant un véritable déni de démocratie.En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.
Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.
La mobilisation sans précédent qui se poursuit depuis plusieurs semaines à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.
C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales.
1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

Appel à manifester samedi 11 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le samedi 11 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 14 h, Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, rond-point Esso
  • à Clisson : 10h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h30, place de la mairie

A Nantes, rendez-vous LdH 14h arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ici, le communiqué national de la LDH. 

Appel à manifester mardi 7 mars – Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mardi 7 mars avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes : 11 h, au Miroir d’eau
  • à Ancenis : 10 h, à la station Esso
  • à Clisson : 10h, parvis de la gare
  • à Châteaubriant : 10h

A Nantes, rendez-vous LdH 11h arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien : https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ici le communiqué national de la LDH. 

Non à la loi Darmanin ! Manifestation 4 mars, Nantes, 17h, Miroir d’eau

Appel « Uni.es contre l’immigration jetable. Pour une politique migratoire d’accueil »

Nous refusons le nouveau projet de loi asile et immigration

Non à la loi Darmanin !

Le nouveau projet de loi Asile & Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF et des IRTF, dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de Centre et Locaux de Rétention Administrative.

Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant-es sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”. Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux étranger-es, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique… Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des étranger-es sont de plus en plus précarisés.

L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé…

En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-es en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire :

* le 4 mars : mobilisations partout en France contre la loi Darmanin ! voir ci-joint le tract national

Nous appelons à la mobilisation :

MANİFESTATİON

samedi 4 mars, 17h, Miroir d’eau – Nantes

Signataires : à la criée, Accueil des Mİneurs Pays de Pouzauges, Alfa Apel Égalité, Alternatiba, Attac, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Droit au Logement, Échanges et Solidarité Montaigu-Vendée, Égide Solidarités, Fédération Syndicale Unitaire, Gasprom-asti, La Cimade, Les Bienveilleurs, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires, Youth for Climate… (liste non close)

Soutenu par : Avec, Ensemble !, Europe Écologie-Les Verts, Nantes en Commun…(liste non close)

Appel à manifester aux flambeaux jeudi 16 février | Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle, dans le prolongement des 19, 31 janvier, 7 février et 11 février à manifester aux flambeaux ce jeudi 16 février avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes: à 18h30, au Miroir d’eau
  • à Châteaubriant : à 18h30

A Nantes, rendez-vous LdH 18h30 arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Cliquez ici pour lire le communiqué national de la LDH. 

Appel à manifester samedi 11 février | Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle, dans le prolongement des 19, 31 janvier et 7 février, à manifester samedi 11 février avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

  • à Nantes: à 14 h, au Miroir d’eau
  • à Ancenis : à 10 h, à la station Esso
  • à Châteaubriant : les modalités restent à définir

A Nantes, rendez-vous LdH 14h arrêt tram Duchesse Anne.

Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Retrouvez ici le communiqué national de la LdH.

Appel à manifester mardi 7 février | Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section de Nantes et du pays nantais appelle, dans le prolongement de celles des 19 et 31 janvier à manifester mardi 7 février avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
A Nantes, rendez-vous LdH 10h30 arrêt tram Duchesse Anne.
Nous vous invitons tous aussi à signer la pétition de l’intersyndicale en cliquant sur ce lien :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Retrouvez ici le communiqué national de la LDH. 

Appel à manifester: Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La section LdH de Nantes et du pays nantais appelle à manifester ce jeudi 19 janvier avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

Nous vous donnons rendez-vous à 10h30 au début de la rue de Strasbourg (côté Miroir d’eau)devant la boutique « Comptoir national de l’or ».

De plus, nous vous invitons tous aussi à signer massivement la pétition de l’intersyndicale nationale en cliquant sur ce lien :

https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Ci-dessous : communiqué national d’appel à manifester de la LdH.

Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

Communiqué LDH

Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent. Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent. Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé. Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, la procédure annoncée constituant un véritable déni de démocratie si le gouvernement va jusqu’au bout de ce qu’il a annoncé. En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif. Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance. Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême-droite. La mobilisation qui se dessine pour jeudi prochain à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester le 19 janvier aux côtés des organisations syndicales.
1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

Paris, le 17 janvier 2023