Bienvenue

En 1898, des citoyens, révoltés par l’injustice dont était victime le Capitaine Dreyfus, décidaient de créer la Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen. Ils s’engageaient alors à porter aide et assistance « à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ». Cet engagement est toujours le nôtre. C’est avec la même exigence d’une lutte contre « toutes les formes d’intolérance et d’arbitraire » que nous voulons construire le mouvement civique de demain

Nous sommes à votre écoute au 02.51.86.22.39. Laissez-nous un message, nous écoutons régulièrement notre répondeur. Vous pouvez également nous envoyer un courriel à nantes@ldh-france.org

Adhérer
Faire un don   en ligne                Faire un don   à l’aide du formulaire

La dissolution des Soulèvements de la Terre vise à faire taire la contestation politique – rassemblement mercredi 28 juin

La LDH appelle ce mercredi 28 juin, comme le 21 juin dernier, à rejoindre les rassemblements dénonçant la dissolution administrative des Soulèvements de la Terre. Ci-dessous le communiqué de la LDH.

Rassemblement Nantes 19h place Royale

La dissolution des Soulèvements de la Terre vise à faire taire la contestation politique

Communiqué LDH
Le gouvernement a confirmé ce matin la dissolution administrative des Soulèvements de la Terre par décret en conseil des ministres. Cette décision intervient dans un climat particulièrement hostile à ce mouvement écologiste, appelant sans ambages à le réduire au silence ainsi que ses soutiens. Comme le montraient déjà de précédentes déclarations gouvernementales, réunir les critères juridiques d’une dissolution administrative passe au second plan derrière l’instrumentalisation politique, visant entre autres à justifier a posteriori les excès de violence de la répression de la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline. La procédure de dissolution administrative se prête de plus en plus à de telles confusions, surtout depuis l’élargissement des critères issus de la loi « séparatisme », et est en passe de devenir un acte banalisé de l’exécutif face à une contestation politique. Ce n’est pas acceptable. Si des actions tombent sous le coup de la loi, s’il y a provocation à des agissements violents, la recherche d’infractions devrait être portée devant la justice, dans le respect des droits de la défense. C’est là que la confusion redouble. En effet, la dissolution administrative se confirme après l’ouverture d’une information judiciaire, qui a occasionné de nombreuses gardes à vue au début du mois de juin, autour de sabotages menés sur une infrastructure de Lafarge, sans charges retenues finalement. L’argumentaire du gouvernement a été complété dans l’intervalle. L’absence de césure claire entre la procédure judiciaire et la préparation d’une décision administrative par les services du ministère de l’Intérieur est alarmante, d’autant qu’il apparait que les personnes interpellées ont été interrogées sur leurs opinions politiques et leur perception de la radicalité. Plus inquiétant encore, hier, à la veille de l’adoption du décret, plusieurs membres du mouvement ont été placés en garde à vue, produisant un effet déstabilisateur à un moment crucial. La mobilisation d’agents de l’antiterrorisme pour cette opération fait écho à la diatribe du ministère de l’Intérieur contre « l’écoterrorisme », pour jeter l’anathème et délégitimer la mobilisation politique en matière d’écologie. Nous ne nous résoudrons pas à la remise en cause des libertés d’association, de manifestation, d’expression, ainsi que des droits de la défense que sous-tend le décret de dissolution. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle à rejoindre les rassemblements dénonçant la dissolution administrative des Soulèvements de la Terre.
Paris, le 21 juin 2023

URGENT ! Rassemblement Les menaces et la haine, ça suffit ! lundi 26 juin-19h début rue Joffre Nantes

Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 juin de nouveau, à la suite déjà de nombreuses agressions sur les locaux associatifs, un tag appelant cette fois au meurtre : « Mort aux LGBT » et « Pédophiles » a été fait rue Joffre sur une peinture aux couleurs des fiertés.

Ces messages tagués s’en prennent à l’autre, aux minorités ou exaltent la “fierté blanche”. La haine conduit à la violence. Ces actes menacent les associations, la liberté d’association et la liberté d’expression.Ces menaces y compris de mort, ces intimidations, ça suffit. Nous demandons que les personnes responsables de ces actes soient identifiées et poursuivies en justice et appelons ce soir à nous joindre au rassemblent initié par le Centre Nosig début rue Joffre Nantes – 19h à l’occasion de la pause de nouvelles peintures.

Chronique LDH sur JetFM : les violences policières

Saviez-vous que le 15 mars est la journée internationale contre les violences policières ? Il y aurait des violences policières dans l’hexagone ?

En 1789, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen précisait dans son article 12 « 
La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »
C’était il y a 234 ans, les rédacteurs de la Déclaration consacraient un article à cette idée que la force publique n’a d’autre fonction que de faire respecter la loi.

Qu’en est-il aujourd’hui ?
Pourquoi est-ce qu’au pays de la déclaration des droits, des hommes et des femmes, certains policiers peuvent, sans motif légitime, frapper, blesser et parfois même tuer ? Notre chronique de juin fait le tour de la question :

Bonne écoute !

Non à la loi Darmanin sur l’immigration ! Rassemblement à Nantes le samedi 17 juin au miroir d’eau.


Communiqué du 15 juin 2023

Dans le cadre d’un appel national du Collectif Uni.es contre une immigration jetable (ci-joint l’Appel), une nouvelle journée de mobilisation partout en France a lieu le samedi 17 juin contre le projet de loi Asile et immigration (dit loi Darmanin) et les politiques qui vont à l’encontre des droits du travail, pour une politique migratoire d’accueil et l’égalité des droits.

Une manifestation aura lieu à Nantes à 17h au Miroir d’eau *

Signataires locaux : à la criée, Alfa Apel Égalité, Attac, Collectif Romeurope, Collectif Soutien migrants, Confédération Syndicale des Familles, Droit au Logement, Égide Solidarités, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Gasprom-asti, La Cimade, Les Bienveilleurs, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques 44, Ligue des droits de l’Homme, Maison du Peuple, Médecins du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Planning Familial, Réseau Éducation Sans Frontières, Safe Migrants, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

Soutenu par : Ensemble !, Europe Écologie-Les Verts, Gauche Démocratique et Sociale, Nouveau Parti Anticapitaliste

  • comme lors des manifestations précédentes des 18 février, 4 mars, 25 mars et 29 avril sur le même sujet

Communiqué SAF, LDH, SM : Une décision décevante au regard de la liberté de manifester

Pour les manifestations appelées ce dimanche 11 juin depuis Saint-Colomban et Héric vers Nantes intitulées « Fin de carrières 44 », la préfecture de Nantes a pris le 9 juin un arrêté interdisant toute manifestation ou rassemblement, du samedi 10 juin 6h au lundi 12 juin 8h, dans des secteurs géographiques très larges de 10 communes de Loire-Atlantique.

Le Syndicat des Avocats de France, la Ligue des droits de l’Homme et le Syndicat de la Magistrature ont demandé, dans la soirée du 9 juin, par un référé-liberté au Tribunal administratif de suspendre cet arrêté.

Les organisations considèrent que l’arrêté préfectoral porte atteinte à la liberté de manifester en mettant en cause ainsi la liberté d’aller et venir et la liberté d’expression collective. En effet, cet arrêté ne respecte pas les principes de nécessité, d’adaptabilité et de proportionnalité dont l’État doit absolument tenir compte s’il veut restreindre les libertés en arguant de considérations d’ordre public.

De plus, il couvre une partie extrêmement étendue du département de Loire-Atlantique avec des limites géographiques imprécises pendant une durée de plus de 48 heures de sorte qu’il comporte des risques d’application arbitraire pouvant impacter tous les administré.es dans les secteurs géographiques concernés.

Nous assistons depuis plusieurs semaines à une inflation d’arrêtés préfectoraux en Loire-Atlantique comme au plan national portant préjudice à la liberté d’expression collective – comme par exemple, les arrêtés autorisant la surveillance des manifestations par drones.

Le juge n’a pas retenu les arguments développés par les organisations et n’a pas suspendu l’arrêté préfectoral. Nos organisations regrettent cette décision.

Rassemblement logement – mercredi 14 juin à 17h devant la préfecture de Nantes

Le 14 juin, la loi Kasbarian Bergé repasse pour vote au sénat. Sous couvert de protéger les petits propriétaires contre les squatters (alors que le dispositif judiciaire sur ce sujet est largement suffisant), c’est une loi brutale qui criminalise les plus précaires, mais aussi, par extension, les militants qui occupent, pour les signaler, des logements vides ou les syndicalistes qui occupent leurs lieux de travail.

Le collectif « Personne à la rue! » dont la LDH est partie prenante appelle, sur une initiative du DAL (Droit au Logement) – voir documents ci-dessous et ci-joint, à un rassemblement,

le mercredi 14 juin à 17h devant la préfecture de Nantes.

Venez nombreuses et nombreux pour exiger :

– le retrait de la loi Kasbarian-Bergé 

– l’arrêt des expulsions, des coupures d’énergie et des remises à la rue

– l’application de la loi de réquisition des logements vides et de la loi DALO

– le respect du droit à l’hébergement pour tous sans conditions

– la baisse et l’encadrement des loyers et des charges, la réalisation massive de vrais logements sociaux.

Samedi 10 juin : 14h Marche des Fiertés

La section de Nantes et du pays nantais  appelle à se mobiliser pour la Marche des Fiertés qui aura lieu à Nantes samedi 10 juin à 14 h.

La LDH s’inquiète à Nantes comme partout en France, des attaques de plus en plus fortes contre les toutes les minorités de genre et d’orientation sexuelle.
Cette année, la Gay Pride de Nantes 2023  a pour mot d’ordre : « Ignorance et préjugés entrainent haine et violence ».

Ensemble, luttons pour faire progresser l’égalité, faire reculer les difficultés d’accès aux droits et combattre les discriminations.

Rendez-vous LDH à 14h Cours Saint André en haut des marches du Monument aux morts.

Appel à manifester – mardi 6 juin – 10h30 – Retrait du projet retraites. Pour le retour d’une démocratie vivante

La section de Nantes et du pays nantais appelle à manifester le mardi 6 juin avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés :

  • Nantes – 10 h 30 – Miroir d’eau
  • Ancenis – 10 h – rond-point station Esso
  • Châteaubriant – 10 h 30 – place de la mairie
  • Clisson – 15 h 30 – parvis de la gare

A Nantes, rendez-vous LDH : 10h30 arrêt tram Duchesse Anne

La LDH se mobilise contre la réforme des retraites

L’opposition d’une immense majorité de la population à la réforme des retraites n’est pas dissociable d’une dénonciation de conditions de subsistance de plus en plus dégradées. Pour lutter contre la régression des droits sociaux et le déni de démocratie, retrouvons-nous le 6 juin partout en France !

Communiqué CLECED : Appel marche – 24 mai – St Brévin

Le CLECED – Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites – appelle à se joindre à la marche qui aura lieu le mercredi 24 mai à Saint-Brévin – 17h place Henri Baslé.

Ci-dessous le communiqué du 12 mai du Collectif de Lutte pour les droits et les libertés Ensemble Contre les idées et les actes des Extrêmes Droites avec : Attac, Confédération Générale du Travail, Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement, Fédération Syndicale Unitaire, France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires

En finir avec les menaces des extrêmes droites

Le maire de St Brévin a démissionné et quitte sa commune. « J’ai pris cette décision pour des raisons personnelles, notamment suite à l’incendie criminel perpétré à mon domicile et au manque de soutien de l’État » explique, mercredi 10 mai, Yannick Morez.

C’est très grave. Le maire a par ailleurs reçu des menaces de mort. L’extrême droite opposée au déménagement du Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) a menacé et intimidé des personnes habitant la commune et cherché à instaurer une politique de la peur, par des méthodes fascistes comme à Callac en Bretagne.

Le CLECED dénonce les idées d’extrême droite selon lesquelles les personnes étrangères seraient responsables de tous les maux ce qui conduit aux discriminations, au racisme, au rejet puis à la haine de l’autre et de celles et ceux qui soutiennent les migrant.e.s et, finalement, à des actions violentes voire criminelles. Les tenants de la haine xénophobe et raciste n’arriveront pas à leurs fins. Les actes criminels d’extrême droite doivent être punis.

Le CLECED interroge la responsabilité de l’État qui porte le projet de CADA et n’a pas pour autant soutenu le maire de St Brévin, malgré les nombreuses alertes des élu.e.s, associations et syndicats, et ce, depuis le début de l’année 2023. Mme Borne et MM. Darmanin et Macron étaient muets depuis le 22 mars, date de l’incendie criminel dont le maire de St Brévin et sa famille ont été les victimes.

La « solidarité de la Nation » que vient d’exprimer Emmanuel Macron arrive si tardivement qu’elle en est inopportune et déplacée alors que l’agression subie par le maire date déjà de deux mois. Et voila qu’Élisabeth Borne dit que « l’extrémisme vaut des deux côtés », renvoyant ainsi dos à dos, extrême droite et extrême gauche. C’est mensonger. Il n’y a pas de comparaison qui vaille quand on a vu les manifestants d’extrême droite à St Brévin faire le salut nazi lors de manifestations. Il ne peut être question de mettre sur le même plan les mouvements d’extrême gauche appelant à la démocratie et des mouvements s’appuyant sur des méthodes criminelles. Aucun parallèle ne vaut enfin quand, dans l’hémicycle, les  élus de l’Assemblée nationale se lèvent pour ovationner le maire tandis que seul.e.s, les député.e.s du Rassemblement national restent assis.

Cette démission du maire est d’autant plus frappante qu’elle intervient dans un contexte national particulier où l’exécutif ne dit rien avant la manifestation à caractère néofasciste du 6 mai à Paris mais cherche à interdire ou contrecarrer les casselorades s’opposant à la réforme des retraites.

Le CLECED renouvelle ses condamnations des violences dont les militant.es d’extrême droite ont fait preuve à Saint Brévin, envers le maire, M. Yannick Morez et sa famille, ainsi que des menaces qui ont été envoyées aux Brévinoises et aux Brévinois qui se sont montré.e.s solidaires envers les migrant.e.s.
Il appelle à la mobilisation large et unitaire contre les idées et les actes des extrêmes droites, continuera d’y opposer les valeurs de l’égalité et de la solidarité. Les personnes étrangères qui demandent l’asile sur le territoire français doivent être accueillies. Le CLECED attend de l’État que soit mené à bien l’établissement du CADA.

|1| |6| |7| |8| |9| |10| |64|