Communiqué commun : Expulsion de deux collégien-nes de Rezé pendant les vacances : non aux décisions inhumaines

Communiqué

16 avril 2025

Expulsion de deux collégien-nes de Rezé pendant les vacances : non aux décisions inhumaines

Mardi 8 avril à l’aube, Aleksandre et Anastasia, deux élèves du collège Salvador Allende à Rezé et leur mère ont été arrêté-es, et expulsé-es le jour même vers la Géorgie, pays que la famille avait fui pour des raisons politiques. Le père, absent au moment de l’expulsion, a pour le moment été épargné par cette violente mesure mais se voit donc séparé de sa famille.

L’entourage social de la famille est sous le choc de cette expulsion expéditive, mise en oeuvre pendant la période des vacances scolaires, ce qui freine bien sûr les possibilités de mobilisation. Cela n’a par ailleurs pas permis aux élèves du collège de dire au revoir à leurs camarades, et cela ne tient pas compte de leur vie familiale ni de la situation humanitaire liée aux risques qu’il et elles encourent dans un contexte de fortes tensions politiques en Géorgie.

Cette expulsion brutale a été menée au mépris de leur intégration, décrite par un proche : « Ils montraient une grande volonté de s’intégrer. Les parents suivaient les cours de français au centre socioculturel. La mère faisait des ménages dans des hôtels. La fille de 13 ans et le garçon de 11 ans faisaient de la danse et du foot*. » Les enseignants de l’école Pauline-Roland, où il et elle ont suivi leur apprentissage de primaire, attestent de la qualité de leur scolarité. La maire de Rezé a fait part de son indignation. Le principal de leur établissement, dans un message adressé aux parents d’élèves, dénonce un « acte [qui] va à l’encontre des valeurs prônées au sein du collège public Salvador Allende* ».

Plusieurs expulsions de familles géorgiennes ont eu lieu dans l’Ouest de la France (Quimper, Lorient, Pontivy, Landivisiau) le même jour, suscitant également de vives réactions.

Nous dénonçons ces décisions et interventions inhumaines qui remettent en cause les droits à l’éducation, à la vie de famille, à la dignité, ainsi que le principe de Fraternité républicaine. Nous demandons à ce que cessent ces expulsions conformes aux instructions du Ministère de l’intérieur aux services préfectoraux, répondant à une politique du chiffre et à une désignation des étranger-es comme boucs-émissaires. Nous militons pour une politique d’accueil, respectueuse des droits humains et reconnaissant l’immigration comme une source d’enrichissement au sein de la société et en aucun cas comme un fardeau.

Appel à rassemblement mardi 22 avril à 18 heures devant le collège

*Ouest France, 9 avril 2025

Signataires : Confédération Générale du Travail Education 44, FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’élèves) du collège Allende, Fédération Syndicale Unitaire 44, Gasprom, La Cimade, LDH (Ligue des droits de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), !Collectif Enfants étrangers, Citoyens solidaires – RESF, Union syndicale Solidaires 44.

Appel de la société civile pour la défense de l’État de droit. Rassemblement Nantes Samedi 12 avril, 15h, Palais de Justice

Appel national de plus quarante associations, syndicats et collectifs à rassemblements le samedi 12 avril 2025 partout en France, à Paris place de la République à partir de 17h. 

Le 31 mars, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national (RN) ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.

Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le RN a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.

Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.

Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement. 

Derrière cette violente attaque contre l’État de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.

Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’État de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée. 

Nous savons également que l’État de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’État de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’État de droit nous apparaît d’autant plus précieux. 

Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’État de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous. 

Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’État de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.

RASSEMBLEMENT

Nantes – samedi 12 avril15h

Palais de Justice

Organisations signataires Nantes et pays nantais :

Alternatiba, Amnesty international, Association France Palestine Solidarité (AFPS), Attac, Confédération générale du travail (CGT), Fédération des Amicales Laïques (FAL)-Ligue de l’enseignement, Fédération syndicale unitaire (FSU), GIGNV, la Cimade, La Maison du Peuple en Colère, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires…

Liste en cours

Invitation festival anti-CRA – samedi 5 avril de 14h à 2h – Ateliers de Bitche et Magellan – 3 rue de Bitche – Nantes

La Coordination COLERE Nantes CRA, ni ici, ni ailleurs dont est partie prenante la LDH Nantes et pays nantais invite à participer à la deuxième édition du Festival anti-CRA, ce samedi 5 avril 2025, de 14h à 2h, aux ateliers de Bitche et de Magellan (3 rue de Bitche à Nantes), contre le projet de construction d’un Centre de rétention administrative à Nantes (CRA).

Ci-dessous le programme détaillé. 

Pour information, Odile Ghermani, qui participe à la table ronde sur l’enfermement des personnes étrangères au titre de l’Observatoire de l’Enfermement des Etrangers (dont est membre la LDH) est une ligueuse de longue date et a été membre du comité national.
TABLE n°1 – 14H00 – TRAVAIL SANS-PAPIERS

  • Nejma Brahim (journaliste au pôle International de Mediapart et autrice de 2€ de l’heure : la face cachée de l’intégration à la française)
  • Daniel Veron (sociologue et auteur de Le travail migrant, l’autre délocalisation)
  • Christine Dupin-Manaaoui (syndicat SUD-Solidaires 44)
  • Xavier Dunezat (collectif de soutien aux sans-papiers de Rennes

Animée par Camille Neve, avocate en droits des personnes étrangères à Nantes et syndicaliste au SAF.

TABLE n°2 – 16H15 – ENFERMEMENT DES PERSONNES ETRANGERES

  • Stefan Le Courant (anthropologue, auteur de Vivre sous la menace)
  • Odile Ghermani (Observatoire de l’Enfermement des Etrangers)
  • Thomas Millot (médecin démissionnaire du CRA de Lyon)
  • Coline Guyart (Intervenante Cimade au CRA de Rennes)

Animée par Nejma Dahani, avocate en droits des personnes étrangères à Nantes et syndicaliste au SAF.

TOUTE L’APRES-MIDI AUX ATELIERS MAGELLAN: EXPOS, ATELIERS STANDS…
Ateliers. Le collectif FIL proposera des ateliers déconstruction des CRA avec trois techniques d’approche différentes : l’écriture, le photomontage, la maquette. Venez détourner la programmation architecturale du CRA pour imaginer d’autres lieux à la place, dans un monde où l’hospitalité, la création de liens, la solidarité sont les priorités. Ateliers continus sur l’après-midi.

Expos. La dessinatrice nantaise Ana Pich  nous livre ses récents dessins d’audiences à la Cour Nationale du Droit d’Asile concernant les demandes de protection internationale et devant le juge des libertés et de la détention de Rennes concernant le contrôle judiciaire des placements en rétention.

Comme l’année dernière, l’expo de la Cimade “A l’intérieur c’est l’enfer” sera également présente. Une série de photos d’Alessandro Camillo accompagnée de témoignages audio recueillis entre 2020 et 2021 auprès d’ ancien·ne·s retenu·e·s du CRA du Mesnil-Amelot.

Librairie. La librairie-café nantaise Les bien-aimé.e.s sera présente avec une s&eac ute;lection d’ouvrages sur les migrations, les luttes antiracistes, les frontières et plein d’autres thèmes… romans, bandes dessinées, essais, de quoi s’armer pour mieux lutter.

Stands. Présents également, des militant-es d’Alarm Phone et du guide WATIZAT Nantes et bien sûr de COLERE Nantes.

Goûter. Un petit creux ? Crêpes prix libre et bar à disposition.

RESTAURATION – 19H – ATELIERS DE BITCHE
A partir de 19h le festival se déplace de quelques pas des ateliers Magellan vers les ateliers de Bitche pour la fête ! La House of Xtraveganza, collectif de food artists queers qui régale les espaces de fêtes et militants avec sa street food légendaire, inclusive et à prix libre, sera présente samedi soir avec ses décadents Sloopy Joe dogs !

NOOJ, JOMAR LA DISCRETION, LE MAGO – 20H00
Le Mago : Du rap sale engagé et percutant, des mots comme des gants de boxe, Le Mago oscille entre délicatesse violence et poésie quand elle nous délivre ses textes.  
Nooj : Nooj est rappeur et beatmaker. Son univers poétique nous renvoie vers un cheminement intérieur, parfois douloureux, parfois léger. Le refuge de Nooj, depuis l’enfance, c’est le hip-hop. Son flow acéré permet de rythmer ses pensées, alliant technique et authenticité.  
Jomar : Jomar La Discréti on n’a de discret que le nom. Son rap est bruyant, brut et engagé. Très attachée aux questions d’identités, elle porte des textes aux valeurs féministes et décoloniales avec énergie et puissance. Sa passion ? parler fort, quitte à faire saturer le micro !

AL GHAR – 21H30
AlGhar – le laurier en arabe, assemble des chansons suspendues entre la basse et la voix de Laurène Nour, imprégnées de soul, de poésie et de musiques d’ailleurs. Les nappes au looper, les mélodies soignées et les percussions dessinent un set hybride et nourri d’improvisation. Écrits dans plusieurs langues, majoritairement en français, les textes dévoilent un univers marqué par les questions d’identités.
Habituell ement en duo avec le batteur et chanteur Neige Arnaud, AlGhar sera cette fois-ci en binôme exceptionnel et attendu avec la chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste NEY, qui assurera les percussions et les chœurs.

MANON DEMON – 23H00

« On m’a appris à être sage. Mais ma musique n’est pas d’accord » Clôture du festival par un DJ set enflammé livré par Manon Démon du collectif des Soeurs Malsaines. Techno, Acid, breakbeat, démoniaqueries en tous genres… de quoi faire le plein d’énergies collectives pour repartir plus fort au combat contre les CRA et leur monde !

Entrées aux ateliers Magellan gratuites et soirée aux ateliers de Bitche prix libre.

La LDH sur JetFM : chroniques de mars « Le droit constitutionnel » et avril « Vidéosurveillance »

La vidéo est omniprésente dans nos quotidiens. Elle nous divertit, elle nous enseigne, mais aujourd’hui nous verrons comment elle nous surveille. Depuis quand la vidéo-surveillance accompagne-t-elle nos journées ? Quelles institutions pour protéger nos vies privées et nos engagements au-delà de la CNIL censée réguler l’utilisation de nos données ? et quels sont nos droits face à cette vieille manie de voir sans être vu ? Voilà, entre autres, ce que nous sommes venus demander à Gwen, Alix et Camille : https://urlr.me/MRUzGj

Et notre précédente chronique de mars consacrée au droit constitutionnel : https://urlr.me/YvpPUT

Il était une fois un groupe d’Homo sapiens qui décidèrent de vivre ensemble. Ils conclurent rapidement que pour garantir la liberté de tous et toutes une constitution serait la bienvenue. Cette constitution organiserait nos droits et devoirs. Le groupe d’Homo sapiens que nous sommes, content de cette trouvaille, fit évoluer la constitution. 

Nous avons eu l’idée de faire un petit bilan de santé de notre constitution, les attentes et les atteintes dont elle fait l’objet.

Bonne écoute !

Palestine – Rassemblement Samedi 29 mars 14h – Croisée des trams – Nantes

Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH relaie cet appel :
– APPEL A SE RASSEMBLER  Pour la protection du peuple palestinien et l’accomplissement de ses droits, nous citoyens, nous disposons de moyens. Nous les ferons connaître ! Samedi 29 mars à 14 h  Carrefour des trams à Nantes
– JUSTICE POUR LA PALESTINE – nous signons cette pétition et la diffusons largement :
https://www.change.org/p/fin-de-l-occupation-du-territoire-palestinien-par-isra%C3%ABl-la-france-doit-agir?

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Membre de la MCM, la LDH relaie cette invitation:

Comprendre pour Agir – La MCM vous donne rendez-vous dans ses locaux pour aborder ensemble la situation du peuple palestinien

Mercredi 2 avril à 18h30

Pour stopper le nettoyage ethnique du peuple palestinien : Droit international ? Sanctions ? Résistance ? Solidarités ?

Maison des Citoyens du Monde  8 rue Lekain, 44000 Nantes

https://www.mcm44.org/spip.php?article3556

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Message reçu de Gaza : Hossam Shabat, journaliste à Al Jazeera, tué lundi soir à Beit Lahiya
« Si vous lisez ceci, cela veut dire que j’ai été tué – très probablement pris pour cible – par les forces d’occupation israéliennes. Quand tout a commencé, je n’avais que 21 ans -un étudiant avec des rêves comme tout le monde. Depuis 18 mois, j’ai dédié chaque moment de ma vie à mon peuple. J’ai documenté les horreurs dans le nord de Gaza minute par minute, déterminé à montrer au monde la vérité qu’ils ont essayé d’enterrer. J’ai dormi sur les trottoirs, dans les écoles, dans les tentes partout où je pouvais. Chaque jour était une bataille pour la survie. J’ai enduré la faim pendant des mois, mais je n’ai jamais quitté mon peuple. »Par Dieu j’ai accompli mon devoir de journaliste. J’ai tout risqué pour rapporter la vérité, et maintenant, je suis enfin en repos – quelque chose que je n’ai pas su au cours des 18 derniers mois. 

J’ai fait tout ça parce que je crois en la cause palestinienne. Je crois que cette terre est à nous, et ça a été le plus grand honneur de ma vie de mourir en la défendant et en servant son peuple.
Je vous le demande maintenant : n’arrêtez pas de parler de Gaza. Ne laissez pas le monde détourner le regard. Continuez à vous battre, continuez à raconter nos histoires jusqu’à ce que la Palestine soit libre. »


                Pour la dernière fois, Hossam Shabat, du nord de Gaza.
                Pressentant être ciblé, il avait confié ce message à des proches.

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Le bureau de l’AFPS44 pour la Plateforme44 des ONG pour la Palestine

Fin de la trêve hivernale – contre toutes les expulsions : Manifestation samedi 29 mars à 15h, place du Bouffay à Nantes

En Loire-Atlantique, plus de 3500 personnes dorment à la rue, en squat, dans des bidonvilles, dans leur voiture… Des familles avec nourrissons et jeunes enfants, des femmes enceintes, des personnes isolées, des jeunes, des personnes âgées…

L’inter collectif « Personne à la rue! » dont notre association est membre (actif !) sera présent le 29 mars à partir de 15h place du Bouffay pour dénoncer ce scandale et proposer des solutions.

Venez nombreuses et nombreux pour soutenir cette action.

Manifestation Nantes 22 mars Uni.e.s contre le racisme ! L’heure est à la riposte

Dans le cadre de la mobilisation nationale à l’occasion de la journée internationale contre le racisme,

Le Collectif « Né-e-s ici ou venue-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre racisme ! » et la « marche des Solidarités » appellent à une :

MANİFESTATİON

Samedi 22 mars,

15h, Préfecture Nantes

Uni.e.s contre le racisme !

L’heure est à la riposte

A l’appel à Nantes et dans le pays nantais de :

Alternatiba ; Amnesty International ; Association Patron.nes Solidaires ; Attac, L’Autre Cantine ; La Cimade ; Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires-RESF ; Collectif de Soutien aux Comité du Souvenir-Résistance44 ; Collectif Solidarité Migrants ; Confédération Générale du Travail (CGT) ; Confédération Syndicale des Familles (CSF) ; Coordination Colere CRA ni ici, ni ailleurs ; Droit au Logement (DAL) ; Du Monde Dans la Classe ; Fédération Syndicale Unitaire (FSU) ; France Palestine Solidarité (AFPS) ; Gasprom-Asti de Nantes ; GIGNV ; La Maison du Peuple en Colère ; Les Bienveilleurs ; LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Libre Pensée ; Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (FAL) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Mouvement de la Paix ; Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE) ; Planning Familial ; Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR) ; Syndicat des Avocats de France (SAF) ; Tissé Métisse ; Union syndicale Solidaires ; liste non close

Ci-dessous l’appel national « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, uni.e.s contre le racisme ! »

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre le racisme !

Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme

Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :

« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ».

Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papiers, d’origine étrangère ou présentées comme telles.

Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.

La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale.

Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.

Ces discours publics, allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un-e-s aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits. L’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !

Toutes et tous ensemble, agissons uni-e-s et rassemblons-nous, le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale contre le racisme, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

A l’appel à Nantes et dans le pays nantais de :

Alternatiba, Attac, La Cimade, Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires-RESF, Comité du Souvenir-Résistance44, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), France Palestine Solidarité (AFPS), GIGNV, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue de l’enseignement-Fédération des Amicales Laïques (FAL), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Syndicat des avocat·es de France (SAF), Tissé Métisse, Union syndicale Solidaires, liste non close

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Un appel à l’initiative nationale de : Attac France, La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocat·es de France (SAF), Union syndicale Solidaires

Autres signataires : Accueil Réfugiés Bruz, Action culture entreprise Rennes, Action non-violente COP21 (ANV-COP21), Ados sans frontière Gard, Africoeur, Afrique Terre des hommes, Ah Bienvenue Clandestin•es !, Alternatiba, Amoureux au ban public de Lyon, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Alice Guy production, Association Droits & Habitats, Association France Palestine solidarité 46, Association Grandissons, Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA), Association Périphérie-la Pépinière, Bagagérue une consigne pour sans abris, Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Centre social espace Boris Vian à Saint-Etienne, Cévennes terre d’accueil, Charente Palestine Solidarité, Collectif antifasciste du Bassin minier 62, Collectif asile et immigration, Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, Collectif du Bocal, Collectif fraternité Colmar, Collectif national pour le droit des femmes (CNDF), Collectif  « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif pour le respect des droits des étrangers (CRDE Solidarité Migrants) Pau-Béarn, Collectif pour une autre politique migratoire (Strasbourg), Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif 50 pour les droits des étrangers, Comede, Comité citoyen pour l’accueil des réfugiés en Uzège, Confédération paysanne des Landes, Dom’Asile, Emmaüs France, Epicerie solidaire des 4 ponts, Faire et agir, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des mutuelles de France, Force féministe (57), France Amérique latine, Fondation Copernic, Identité plurielle, Kolone, Les Gratuits Gironde solidarité, Les midis du mie, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’enfant (Belgique), LIMBO, Maison de l’Europe des Landes WIPSEE, Maison du peuple en colère, Marche mondiale des femmes France, Médecins du monde (MdM), Migrants Bretagne romantique-québriac migrants solidarité (MBR-QMS), Monde Solidaire La Flèche, Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), #Nous toutes, Paris d’Exil, Pépite Sexiste, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Education sans frontières (RESF), Réseau féministe « Ruptures », Réseau Hospitalité, Rosmerta, Réseau Université sans frontières 13 (RUSF13), Saint-Michel en commun, Solidaires en Beaujolais-Villefranche sur Saône, Solidarité Accueil Exilé·e·s, Solidarité migrants Graulhet, Solidarité migrants La Rochelle,  Solmire Landes (Solidarité migrants  réfugiés), Sortir du nucléaire Sarthe, Soutien migrants Redon, Syndicat de la médecine générale (SMG), Team Sama, Terre d’errance, Terre de Milpa, Tous migrants, Un toit c’est tout, Une école un toit des papiers Pays dacquois, Union étudiante, Union nationale des étudiants de France (Unef), Utopia 56, 4acg (Anciens appelés en Algérie et leurs ami.e.s contre la guerre)…

GAZA – URGENT – Appel mercredi 19 mars à 18 h – Miroir d’eau, Nantes

Après la reprise des bombardements massifs de la population civile de Gaza par Israël, faisant des centaines de morts et blessés, la LDH se joint à l’appel à manifester de l’AFPS partout en France, afin d’appeler à faire cesser ces massacres !

LDH, Paris, 18/03/2025 – 18h00

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Israël fait voler en éclats trêve et cessez-le-feu à Gaza :

A Nantes, APPEL au Miroir d’Eau

Mercredi 19 mars à 18 h

On savait que la trêve à Gaza n’était qu’une posture passagère de la part du Premier ministre israélien. À peine la cérémonie d’investiture du Président américain terminée que les signes les plus inquiétants se sont multipliés : nouvelles agressions militaires de la Cisjordanie, destruction des camps de réfugiés de Jénine et Tulkarem, déplacement forcé de 40 000 Palestinien·nes, tergiversations sur la poursuite des négociations, changements brutaux des règles du jeu concernant les libérations de prisonniers, blocage des convois d’aide humanitaire à Gaza, coupure de l’alimentation en électricité… Le génocide continuait à bas bruit depuis deux mois. Il s’agit bien d’une volonté concertée d’enterrer définitivement tout espoir d’un cessez-le-feu définitif à Gaza. Les raisons officiellement annoncées par Netanyahu et son ministre de la guerre ne tiennent pas la route une seule seconde !

Lire le Communiqué de l’AFPS de ce jour https://www.france-palestine.org/Israel-fait-voler-en-eclats-treve-et-cessez-le-feu-a-Gaza

Le bureau de l’AFPS44

Palestine – Samedi 15 mars à 15h – Place Royale et déambulation – STOP à La DÉPORTATION de milliers de Palestiniens !

La LDH, membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, relaie cet appel :

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La Plateforme 44 des ONG pour la Palestine appelle ses adhérent.e.s et sympathisant.e.s à une manifestation ( drapeaux, keffiehs etc)
SAMEDI 15 mars à partir de 15 h départ Place Royale

Chacun pourra porter une valise ( fournie si vous n’en disposez pas ! ) symbolisant cette nouvelle Nakba, l’expulsion.
Des haltes avec prise de parole, musique rythmeront le défilé
SOYONS NOMBREUX

pour alerter sur la DÉPORTATION de dizaines de milliers de Palestinien.e.s

– des camps de réfugié.e.s de Cisjordanie ( à ce jour 40 000 source ONU) avec interdiction de retour pendant un an. Leurs préoccupations : de quoi se vêtir, de quoi manger car ils ont quitté leurs demeures dans la précipitation.

– des collines au sud de Hébron  ( Massafer Yatta – Sussyia) en Cisjordanie occupée où les colons détruisent les cultures, attaquent les habitants.

– de Jérusalem-Est ( à bas bruit)

– de Gaza, car des menaces pourraient être rapidement mises en œuvre envers la population ( Le Plan Trump est applaudi par le gouvernement israélien)

pour exiger de la France que de véritables SANCTIONS soient imposées à l’occupant israélien
Le peuple palestinien est en danger ! Ne les oublions pas !

Pour la Plateforme44 : le bureau de l’AFPS44

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La France doit appeler Israël à rétablir l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza

Plateforme nationale des ONG françaises pour la Palestine
Paris, 4 mars 2025

Après l’annonce par Israël de la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza dimanche 3 mars, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France à exiger le rétablissement immédiat de l’entrée de l’aide humanitaire dans le cadre de la seconde phase du cessez-le-feu.

Israël a annoncé ce dimanche 3 mars la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. L’Etat israélien met ainsi en danger la vie de 2 millions de Palestiniens vivant actuellement dans la bande de Gaza, qui sont dépendants de l’aide humanitaire pour leur survie. 

La France doit appeler Israël à rétablir immédiatement l’entrée de l’aide humanitaire sans restriction dans la bande de Gaza dans le cadre de la deuxième phase du cessez-le-feu, qui devait permettre de nouveaux échanges de captifs et installer une « fin permanente de la guerre ». Les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels indiquent que les parties à un conflit doivent autoriser et faciliter le passage rapide et sans entrave des secours humanitaires destinés aux civils dans le besoin.

Le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice a ordonné à Israël de permettre la fourniture d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, dans le cadre de la procédure intentée par l’Afrique du Sud contre Israël pour l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza. Selon les mandats d’arrêt délivrés par la Cour pénale internationale à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et Yohav Gallant, les deux responsables israéliens portent chacun la responsabilité pénale du crime de guerre consistant à faire de la famine une méthode de guerre.

Selon un récent rapport des Nations Unies sur l’évaluation des dommages et des besoins, plus de 60 % des habitations – environ 292 000 – et 65 % des routes ont été détruites dans l’enclave d’environ 360 kilomètres carrés. 95 % des hôpitaux ne sont plus en état de fonctionner. 70 % des champs de cultures vivrières ont été détruits. Après 15 mois de bombardements incessants, tout est à reconstruire. Environ 52 milliards de dollars seront nécessaires pour reconstruire la bande de Gaza.

Israël a imposé un siège total à la bande de Gaza après les attaques du 7 octobre 2023 et laissé entrer l’aide humanitaire au compte-goutte jusqu’à l’accord de cessez-le-feu de janvier 2025. Fin 2024, l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC) classait la bande de Gaza en phase 4, nécessitant des mesures d’urgence pour éviter une situation de famine généralisée.

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Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
14, passage Dubail
75010 Paris
Site Internet : www.plateforme-palestine.org

Membres : Amani, Artisans du Monde, AURDIP, AFPS, AJPF, Cedetim, CEMEA, Chrétiens de la Méditerranée, Cimade, CCFD-Terre Solidaire, Comité Gaza Jérusalem Méditerranée, Culture de Palestine, Enfants Réseau Monde/Services, FSGT, LDH, MRAP, Mouvement de la Paix, MIR, MAN, Pax Christi France, Secours Catholique-Caritas France, SIDI, UJFP, SGAP 38.

Observateurs : ACAT-France, ActionAid France, Agir ensemble pour les droits de l’Homme, Amnesty International France, Association Pour Jérusalem, CRID, Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, Francas, GAIC, Humanité & Inclusion-Handicap International, Médecins du Monde,One Justice, Palmed France, Première Urgence Internationale, ritimo, Amis de Sabeel France.

Le samedi 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes – manifestation 15h place Graslin Nantes

La LDH appelle nationalement à manifester à l’occasion du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes : https://urlr.me/GWrxKt

À Nantes, nous relayons l’appel de l’intersyndicale femmes 44 repris ci-dessous et ici en pdf et appelons à manifester ce samedi 8 mars.

Rendez-vous à 15h place Graslin à Nantes.

8 mars, journée internationale des droits des femmes

Nous voulons enfin des actes !

L’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations.

L’égalité professionnelle s’inscrit dans un projet de société et nécessite une volonté à la fois politique et budgétaire. Les législations successives et la mise en place de l’index égalité pour tenter de corriger les écarts ne suffisent pas.

Ce constat que nous posons, année après année est largement admis et pourtant il n’y a aucune réelle volonté du patronat et des gouvernements successifs pour appliquer et faire appliquer la Loi et aboutir à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Les chiffres sont têtus et illustrent ces inégalités au détriment des femmes :

– Elles perçoivent des salaires de 23.5 % en moyenne inférieurs à ceux des hommes (en prenant en compte les temps partiels) ;

– Elles occupent 42.6 % des emplois de cadre alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes,

– Elles représentent 57 % des Smicard-es

– Elles occupent près de 80 % des emplois à temps partiels dont beaucoup de temps partiels imposés ;

– Elles touchent des pensions de retraite de droits directs 38 % moins élevées en moyenne que celles de hommes ;

– Elles sont à la tête de 82 % des familles monoparentales ;

– Elles prennent 95 % des congés parentaux ;

Plafonds de verre, planchers collants, parois de verre sont autant de termes qui qualifient les carrières des femmes. Elles ont plus difficilement accès aux postes à responsabilité, elles sont plus nombreuses à être dans les bas salaires et à y rester, elles sont concentrées dans des métiers à prédominance féminine sous-valorisés et mal rémunérés.

Elles subissent aussi les carrières en accordéon qui les pénalisent sur leur rémunération durant leur vie active mais également sur leur pension de retraite.

Le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale, le manque de structures publiques de la petite enfance, pénalisent quasi-exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales. Elles sont 30 % à réduire leur activité professionnelle à l’arrivée du 1er enfant.

Aujourd’hui, les métiers du soin et du lien sont en grande tension par manque d’effectifs et il manque plus de 200 000 places dans la petite enfance.

Malgré les scandales récents dans les crèches privées, aucune mesure solide n’a été annoncée pour renforcer le service public de la petite enfance alors même qu’il s’agit d’un facteur déterminant pour l’émancipation des femmes. Majoritaires parmi les personnels de la Fonction publique et principales usagères, les femmes seront les premières impactées par les coupes sombres envisagées dans le budget pour les services publics. Si la mobilisation intersyndicale a permis de faire reculer le gouvernement sur son projet d’imposer 3 jours de carence, il n’a pas renoncé à celui de baisser à 90% la rémunération des agent.es en cas d’arrêt maladie.

Nous combattrons cette injustice profonde qui pénalisera d’abord les femmes, leur rémunération et leur pouvoir d’achat.

Enfin, les moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont encore très en deçà des besoins. La convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail et la recommandation 206 associée sont appliquée à minima par la France.

Pour toutes ces raisons, partout en France, le 8 mars 2025 est l’occasion de rappeler nos revendications afin d’obtenir :

– l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes

– la revalorisation des métiers à prédominance féminine

– la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la

révision en profondeur de l’index Egapro.

– l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes.

– des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance

– plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Les femmes ne veulent plus de paroles en l’air, elles veulent des actes !